Traité pratique
- Chapitre1: L’imitation (Taqlid)
- Deuxième chapitre: La pureté
- Leçon 5: Les eaux
Leçon 5: Les eaux
Types d'eaux - eau mélangée - eau naturelle
Les règles de l’eau naturelle - les règles du doute sur l'eau1. Types d'eaux
L’eau mélangée
Les eaux
L’eau de pluie
L’eau naturelle
L’eau de source (courante)
L’eau stagnante
L’eau mélangée (l’eau impure et extraite)
1. la signification de l’eau mélangée
L'eau mélangée est de l'eau pour laquelle le mot "eau" seul et sans ajout n'est pas correct, qu'elle soit extraite de quelque chose, comme du jus de pastèque, de l'eau de rose, etc., ou mélangée à quelque chose de sorte qu'elle ne soit plus appelée eau, comme le sirop, l'eau salée et d’autres similaires
2. Les normes concernant l’eau mélangée
1. L'eau mélangée ne purifie pas les choses impures (elle ne fait pas partie des purificateurs).
2. l’eau mélangée, lorsqu'elle entre en contact avec une impureté, devient impure (même si l'impureté est petite et que l'odeur, la couleur ou le goût de l'eau(mélangée) ne change pas, même si l'eau mélangée représente autant que la quantité d'eau kor).
3. L'ablution et le Ghusl (ablution majeure) avec de l'eau mélangée ne sont pas valides.
4. Si l'eau mélangée impure se mélange avec l'eau courante ou kor de telle manière qu'elle n'est plus appelée de l’eau impure, elle sera purifiée.
5. Si on doute que l’eau mélangée soit devenue de l’eau naturelle ou non, on doit toujours la considérer comme de l’eau mélangée. C’est-à-dire qu'elle ne purifie pas la chose impure, et que l'ablution et le ghusl (ablution majeure) avec elle, ne sont pas valides.
B. L’eau naturelle (non mélangée)
1. La signification de l'eau naturelle
L'eau naturelle est celle pour laquelle le mot “eau” s'applique seul et sans aucune restriction ni condition, comme l'eau de pluie et l'eau de source, etc.
2. Types d'eau naturelle (non mélangée)
Elle tombe du ciel. (la pluie)
L'eau naturelle
Elle jaillit de terre (l’eau de source).
L’eau qui ne tombe pas du ciel, ni ne jaillit (stagnante).
Elle pèse à peu près 384 litres (Kor).
(L’eau en petite quantité) dont la quantité est inférieure à un kor (l’eau Qalil).
Attention :
L'eau peut provenir soit du ciel, soit jaillir de la terre (source souterraine naturelle), ou bien elle peut ne ni tomber du ciel ni jaillir de la terre. L'eau qui tombe du ciel est appelée 'eau de pluie', tandis que l'eau qui jaillit de la terre est appelée 'eau de source'. L'eau qui ne provient ni du ciel ni de la terre est appelée 'eau stagnante'. Si sa quantité est d'environ 384 litres, elle est qualifiée d' 'eau kor', et si elle est inférieure à cette quantité, elle est appelée 'eau qalil' (petite quantité).
3. Les règles concernant l'eau naturelle
1. L'eau naturelle purifie la chose souillée dans les conditions mentionnées ci-dessous) (elle est l'une des purificatrices).
2. L'eau pure qui entre en contact avec l’impureté, à l'exception de l’eau Qalil (petite quantité), est pure tant que sa couleur, son odeur ou son goût n'ont pas changé.
3. L'ablution et le ghusl (l’ablution majeure) avec de l'eau naturelle sont valides.
4. L'eau, comme d'autres choses, se purifie par l'eau. Si elle devient impure, elle se purifie, à condition qu’elle soit mélangée à l'eau Kor, courante ou pluviale et retourne à son origine (qu’elle perde le changement survenu par l’impureté). Mais si elle est reliée à l'eau Kor et courante mais ne se mélange pas avec elles, par précaution, elle est toujours considérée comme impure.
Attention :
Pour considérer qu’une certaine eau possède les caractéristiques juridiques de l’eau naturelle, il suffit de se rapporter au regard que lui porte le sens commun*. En conséquence de quoi l’épaisseur que l’eau acquiert, en raison de sa teneur en sel, ne s’oppose aucunement à la conservation de l’appellation « eau ». Ainsi, en dépit de l’épaisseur qui touche l’eau de mer en raison de sa forte teneur en sel, comme le lac d'Oroumieh, il est possible d’en user pour laver les impuretés ainsi que pour accomplir l’ablution mineure et majeure.
4. Règles concernant les types d'eaux naturelles
1. L’eau de pluie
1. L'eau de pluie purifie lorsqu'elle tombe sur une chose impure dont l'impureté n'est pas originelle. Il n'est pas nécessaire de presser les tapis, les vêtements et des objets similaires. Toutefois, il faut qu'il pleuve en quantité suffisante pour que l'on puisse dire qu'il pleut.
2. Si l'eau de pluie tombe sur une impureté originelle et se répand sur une autre chose, cette dernière reste pure, tant qu'elle n'a pas acquis d'odeur, de couleur ou de goût impur. Par exemple, si de la pluie tombe sur du sang et qu'il se répand quelque part, la chose restera pure si aucune particule de sang n'y est présente, ou si l'odeur, la couleur ou le goût du sang ne s'y trouvent pas.
3. Si l'on lave une chose impure avec de l'eau de pluie accumulée dans un endroit (même si la quantité est inférieure à celle du Kor), elle sera purifiée tant qu'il pleut, à condition que l'odeur, la couleur ou le goût de l'eau n'aient pas changé en raison d'impuretés.
2. L’eau Kor et courante
1. Si des choses impures tombent dans l'eau courante ou kor et que sa couleur, son odeur ou son goût change, elle devient impure, et dans ce cas-là, ne purifie pas les choses qui sont devenues impures.
2. quand on lave une chose impure par l’eau du robinet reliée à l’eau Kor, son eau du lavage est pure ; À moins que l'une de ses trois caractéristiques (odeur, couleur ou goût) ne soit modifiée en raison d'une impureté.
3. Si on plonge, une chose souillée par une impureté originelle, une fois dans l’eau kor ou courante ou bien on la lave par le robinet relié au kor de sorte que l’eau atteigne tous les endroits touchés par l'impureté, ladite chose sera purifiée. Et quant au tapis, et vêtements, etc., ils doivent, par précaution obligatoire, être pressés ou secoués après les avoir immergés dans l’eau.
Attention :
Quant à la propriété purificatrice, il n'y a aucune différence entre l'eau Kor et l'eau courante.
3. Eau Qalil (en petite quantité)
1. L’eau Qalil (petite quantité) devient impure dès qu'elle entre en contact avec une impureté ; Bien que sa couleur, son odeur ou son goût ne changent pas.
2. Si une chose souillée est immergée dans l’eau Qalil (petite quantité) l'eau devient impure et ne purifie pas ladite chose.
3. Si on verse l’eau Qalil (petite quantité) sur des choses impures, elle les purifiera. Mais cette quantité d'eau (ghassaleh) qui coule après avoir été versée sur ladite chose, devient impure.
4. l’eau en petite quantité qui coule du haut en bas, selon la coutume publique, sans pression et dont la partie inférieure entre en contact avec des impuretés, la partie supérieure est pure.
5. L’eau Qalil (en petite quantité), si elle est reliée à l’eau Kor ou courante, elle acquiert toutes les caractéristiques juridiques de ces dernières.
5. Règles concernant le doute sur l'eau
1. L'eau dont nous ne savons pas si elle est naturelle ou mélangée, ne purifie pas la chose impure, même si elle a la quantité de Kor. L’ablution mineure et majeure avec elle sont invalides. En tous cas, elle ne devient pas impure lors de rencontre avec une impureté.
2. L'eau dont nous ne savons pas si elle est pure ou impure, est juridiquement considérée comme pure. Et également, considérée comme pure, l’eau que l’on savait pure et dont on ignore si elle devenue impure ou non. Mais l'eau qui était impure et dont nous ne savons pas si elle a été purifiée ou non, garde le statut d'eau impure.
3. L'eau qui avait la quantité de Kor, si on doute qu’elle a été diminuée à moins d’un Kor ou pas, garde le statut de l’eau Kor.
Attention :
Pour que les caractéristiques juridiques de l'eau kor puissent être appliquées, il n'est pas nécessaire de savoir si l'eau est actuellement de type kor, il suffit d'être certain qu'elle l'a été auparavant. Par exemple, si nous savons que l'eau présente dans les réservoirs d'un train provenait d'une source dont le volume équivalait à celui de l'eau kor, voire plus, mais que nous doutons que le volume soit le même à ce moment précis, nous pouvons la considérer comme de l'eau kor.
3. L’eau dont la quantité n’atteignait pas le kor auparavant tant qu’on ignore si la quantité est devenue kor ou pas, est considérée comme de l’eau Qalil (en petite quantité)
Exercices
1. Énumérez les types d'eau ?
2. Définissez l’eau mélangée et celle qui est naturelle ?
3. Expliquez les règles concernant l'eau naturelle ?
4. Quel est le statut de l'ablution mineure et majeure avec de l'eau de mer qui est devenue épaisse en raison de la présence de sels ?
5. Quelle est la différence entre l'eau Kor et l'eau courante au niveau de la purification ?
6. Quel est le statut de l'eau dont nous ignorons si elle est pure ou impure ?
- Leçon 6: Faire ses besoins intimes
Leçon 6: Faire ses besoins intimes
règles relatives aux toilettes, 'istibrâ (processus de nettoyage de l'urètre) istinjâ (se laver les parties intimes)1. les règles du takhallī (aller aux toilettes)
Observer la direction de la Qibla
1. On ne doit pas se positionner face ou dos à la Qibla lors du takhallī (lorsqu'on fait ses besoins naturels)
2. C'est une précaution obligatoire de ne pas positionner l'enfant, lors du takhallī, face ou dos à la Qibla, mais si l'enfant se positionne tout seul, il n'est pas obligatoire de l'en empêcher.
b. se couvrir
Il est obligatoire, lors du takhallī, de cacher ses parties intimes au regard d'autrui, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, d'un mahram ou d'un non-mahram. Il convient même de les cacher au regard d'un enfant immature capable de discerner. Toutefois, cette obligation ne s'applique pas aux époux entre eux.
J. Certaines actes déconseillés lors du takhallī
Certains actes déconseillés
1. Uriner en position debout
2. Uriner sur une terre ferme et dans les nids des animaux.
3. Uriner dans l'eau, en particulier dans l'eau stagnante.
4. Se retenir de faire ses besoins naturels.
5. Faire ses besoins naturels sur les routes, les passages et sous les arbres fruitiers.
2. 'istibrâ (le processus de nettoyage de l'urètre)
1.L'humidité qui sort de l’homme, après avoir uriné et fait istibrâ (le processus du nettoyage de l'urètre), sera considérée comme pure, par conséquent, il n'est pas nécessaire d’examiner et de faire des recherches à propos de cela.
2. 'istibrâ n'est pas obligatoire et ne sera pas autorisé s'il cause des dommages importants. Bien évidemment, si on ne le fait pas, l’humidité sortant, après avoir uriné, aura le statut d'urine.
3. La meilleure façon, après avoir uriné, de faire 'istibrâ se fait comme suit :
Si l’anus est impur, on doit tout d'abord le nettoyer, puis presser à trois reprises le canal de l’urètre avec le majeur de la main gauche, dans un mouvement qui va du bord de l’anus à la base du pénis. Ensuite, presser trois fois la verge dans un mouvement qui commence à sa base et continue jusqu’au gland, en plaçant le pouce sur le dessus et l’index en dessous. Enfin, compresser le gland lui-même à trois reprises.
4. La modalité de l’istibrâ ne diffère pas avant et après de nettoyage de l’anus.
5. Si un homme fait 'istibrâ, après avoir uriné, puis effectue l’ablution, et qu'ensuite une humidité suspecte entre l'urine et le sperme sort de lui, il est obligatoire pour lui d'effectuer l’ablution majeure et mineure afin de s’assurer de la purification de l’incident.
Attention :
1. L'humidité qui sort parfois d'un homme après l'éjaculation du sperme s'appelle "Wadhi".
2. L'humidité qui sort parfois après avoir uriné s'appelle "vadi".
3.L'humidité qui sort après qu'un homme et une femme se caressent s'appelle "madh’i".
Toutes les humidités susmentionnées sont pures et ne causent pas l'annulation de pureté. Istinjâ, nettoyage des parties intimes
Comment purifier le méat urinaire
1. Le méat urinaire ne se purifie qu'avec de l'eau.
Par précaution obligatoire, le méat urinaire, après avoir éliminé l'urine, sera purifié en le lavant deux fois avec l’eau Qalil (en petite quantité)
b. Comment purifier l’anus
Il y a deux façons de purifier l'anus :
La première : le laver avec de l'eau jusqu'à ce que l'impureté disparaisse. Après cela, il n'est pas nécessaire de rincer à l'eau.La deuxième : le nettoyer de l'impureté avec trois morceaux de pierre ou de tissu propres. Si l'impureté ne disparaît pas avec ces trois morceaux, on complète le nettoyage avec d'autres morceaux. Toutefois, au lieu de trois morceaux, on peut utiliser trois parties d'un même morceau de pierre ou de tissu.
2. Dans les trois cas suivants, l'anus ne peut être purifié que par l'usage de l'eau et ne peut pas être purifié pour la prière :
Dans le cas où une autre impureté, comme du sang, sort avec les fèces.
Dans le cas où une impureté externe touche l'anus.
3. Dans le cas où l'impureté a touché plus que d'habitude autour de l'anus (en d'autres termes, l'excrément s'est répandu de manière inhabituelle autour de l'anus).
Exercices
1. Est-il obligatoire de cacher les parties intimes d'un enfant impubère ?
2. Énumérez quelques-uns des actes déconseillés lors du takhalli ?
3. Quel est le statut de l'istibrâ ?
4. Quel est le bénéfice de l’istibrâ ?
5. Veuillez expliquer les types d'humidité (liquide) qui sortent parfois de l’homme ?
6.. Comment peut-on purifier le méat urinaire et l’anus ?
- Leçon 7: Impuretés (1)
Leçon 7: Impuretés (1)
1. Les choses impures
Impuretés
1.L’urine
2. Les Fèces (excréments)
3.Le sperme.
4. Le cadavre
5. Le Sang.
6. Le Chien.
7. Le porc
8. Les boissons enivrantes par précaution obligatoire
9. Les infidèles qui ne croient en aucune religion céleste.
Attention :
Toute chose est pure, sauf celles que la Sainte Chari’ah a décrété impure.
L'urine et les excréments sont impurs
1. (L’urine et les excréments de) l’homme
2. (L’urine et les excréments de) tout animal de viande illicite qui a du sang chaud, comme les souris et les chats, à l'exception des oiseaux.
L'urine et les excréments qui sont purs
1. (L’urine et les excréments) des animaux de viande (halal) licite, qu'il s'agisse d'oiseaux comme les moineaux et les pigeons ou d’autres comme les vaches et les moutons.
2. (L’urine et les excréments) des animaux de viande (harâm) illicite qui n'ont pas de sang chaud, comme les serpents et les poissons sans écailles.
3. (L’urine et les excréments) des oiseaux de viande illicite (harâm), comme les corbeaux et les aigles.
1. L'urine et les excréments de l’homme et de tout animal de viande illicite (harâm) ayant du sang chaud sont impurs, à l'exception des oiseaux de viande illicite (harâm) dont les excréments sont purs.
2. L'urine et les excréments des animaux à viande licite (halal) sont pures.
3. L'urine et les excréments d'un animal dont on ignore si sa viande est licite ou illicite sont considérés comme purs.
3. Le sperme
1. Le sperme de l’être humain et de tout animal de viande illicite (harâm) qui a du sang chaud est impur.
2. Le sperme d'animaux de viande licite (halal), par précaution obligatoire, est impur.
3. celui qui voit la sécrétion d'un liquide, en ignorant si c’est du sperme ou non, tant qu’il n’a pas la certitude qu’il s’agit effectivement de sperme, et que la sécrétion n’est pas accompagnée des signes jurisprudentiels d'éjaculation, il est pur et n’a pas le statut de sperme.
Attention :
Les signes caractéristiques du sperme
* Il va de soi que se référer aux signes ci-dessus est fait en supposant qu'il y a un doute sur le fait que le liquide soit du sperme.
Chez les hommes
1. le désir sexuel (état sexuel agréable qui se produit lors d'un rapport sexuel)
2. Dafq (l’éjaculation).
3. Fotur (le relâchement du corps).
Chez les femmes : (le seul signe est) le désir sexuel
4. (le cadavre) le corps de défunt
Le cadavre d’un musulman est impur sauf :
Ses parties insensibles, telles que les ongles, les cheveux et les dents.
Martyr sur le champ de bataille.
* Cela signifie qu'il est tombé martyre sur le champ de bataille.
Le défunt dont le ghusl a déjà été fait.
Le cadavre d’un infidèle
Kitabi (les gens du livre) : Il est impur sauf ses parties insensibles.
Non biblique : Toutes ses parties sont impures.
Animal
Chien et cochon : Toutes ses parties sont impures.
À part le chien et le cochon
Ceux qui ont du sang chaud
Les parties animées telles que la viande et la peau sont impures, à l'exception d'un animal qui a été égorgé selon l'ordre de la chari’ah.
À part le chien et le cochon
Les parties insensibles, comme les cheveux et les cornes, sont pures.
L’animal qui n’a pas de sang chaud, toutes ses parties sont pures.
Le cadavre de l’être humain et de tout animal ayant du sang chaud est impure, que ce soit de la viande illicite (harâm) ou bien de la viande licite à la consommation.
2. Un animal qui a été égorgé selon l’ordre spécifique de la Sainte chari’ah, ainsi que le cadavre de l’être humain après son ablution majeure (Ghusl) sont exemptés de la règle des cadavres et ne sont pas impurs.
Attention :
L’ablution mortuaire d'une personne décédée signifie que ses trois ablutions ne suffisent pas. Le corps du défunt est impur jusqu'à ce que la troisième ablution soit terminée.
3. Les parties insensibles d’un cadavre, telles que la laine, les cheveux, les dents, les cornes sont pures, à l'exception de ceux du chien, du porc et des impies non monothéistes.
Quelques points liés au cadavre
Les fines peaux desquamées des lèvres et des autres parties du corps, même si, on les arrache, sont pures, mais on doit, par précaution obligatoire, éviter la peau dont le moment de peler n’est pas encore arrivé et qui s’arrache avec douleur, mais la place de la peau arrachée est pure.
•Lorsque le membre d'un être vivant, tel que la main ou la jambe, est complètement coupé, celui-ci est impur.
Le corps, soit humain soit animal, devient impur dès que l'âme le quitte, même s’il n’a pas encore refroidi.
•Si le mukallaf doute que telle chose fasse partie d’un animal ou non, par exemple s'il doute que le cuir qu'il utilise soit naturel ou artificiel, elle est considérée comme pure. La chose est également pure s'il sait que cela provient d'un animal, ignorant s’il a le sang chaud ou non.
La viande, le cuir, ainsi que toutes les autres parties du corps animal qui sont vendues dans les environnements musulmans, sont pures. de même que ceux qui sont à leur disposition. Quant à ceux qui proviennent des pays non musulmans, il est impur si nous sommes sûrs que l'animal n'a pas été égorgé islamiquement (Tazkiya). Mais si nous sommes sûrs ou que nous supposons qui a été égorgé islamiquement (Tazkiya), il est pur. Dans le cas où l'importateur de la viande est un musulman et que nous supposons qu'il a vérifié et examiné son égorgement, alors la viande est licite. Tazkiya (l’égorgement islamique) se dit des conditions précises adoptées en islam pour rendre licite (halal) la viande des animaux. Avec l'égorgement islamique, les parties de l’animal de viande licite (halal) deviennent purs et on peut manger sa viande. Quant aux animaux de viande illicite, après l'égorgement islamique ses parties deviennent pures mais on ne peut pas consommer sa viande. Types d'égorgement islamique : Zibh, pour le bétail, à part le chameau. Nahr (abattage) pour les chameaux, la chasse et pour les animaux sauvages.
5. Le sang
1. Le sang humain ainsi que celui de tous les animaux à sang chaud, qu’ils soient licites à la consommation ou non sont impurs
2. Le sang des animaux à sang froid comme le poisson, la tortue et le serpent, est pur, mais il est interdit d'en manger.
3. Si on égorge un animal de viande licite selon les règles islamiques et que son sang sort en quantité normale, le sang restant dans son corps est pur.
4. La tache de sang qui se trouve parfois à l’intérieur des œufs est juridiquement pure, bien qu’elle soit illicite à la consommation.
6 et 7. Le chien et Le cochon
Toutes les parties du chien et du cochon qui vivent sur terre sont impures, qu’il s’agisse des parties « animées » ou « inanimées » même les substances liquides de leur corps, comme leur salive et leur sueur, sont impures. Toutefois il n'y a pas de différence entre le fait que le cochon soit domestiqué ou sauvage(sanglier). Mais le chien aquatique (castor) et le porc aquatique (le phoque) sont purs.
Un point concernant le chien et le cochon
L’utilisation de poils de chien ou de porc pour des actes qui exigent la pureté, tels que les ustensiles contenant l’eau avec laquelle s’accomplissent les ablutions majeures et mineures, n’est pas autorisée. Mais les utiliser pour des actes qui n'exigent pas cette pureté, telles que [la fabrication] de pinceaux pour la peinture, ne pose pas de problème.
Exercices
1. Quelles sont les impuretés ?
2.Est-ce que les excréments d’oiseaux de viande illicite (harâm) comme les corbeaux et les aigles, sont impurs ?
3. Veuillez expliquer les signes légaux du sperme.
4. Quand est-ce que le corps du défunt devient pur ?
5. Quand est-ce que les parties animales importées des pays non musulmans, telles que la peau et la viande, sont pures ?
6. La tache de sang qui se trouve parfois dans l'œuf est-elle pure ou impure ?
- Leçon 8: Impuretés (2)
Leçon 8: Impuretés (2)
8. Les boissons enivrantes
Les boissons enivrantes sont impures par précaution obligatoire.
Attention :
Toutes les substances enivrantes sous forme solide comme le cannabis et le haschisch qui se transforme en liquide en mélangeant à l’eau ou autre liquide, ne sont pas impurs.
•Le raisin ou le jus de raisin bout par lui-même ou par le feu, dont la quantité n’est pas encore réduite à un tiers et n'est pas enivrant, n'est pas considéré impur, toutefois il est interdit de les consommer.
S’il s’avère que quelques raisins mûrs se trouvent parmi ceux qui n’ont pas encore mûri, si la quantité de raisins mûrs est suffisamment restreinte pour que son jus soit dilué dans celui des raisins verts - de sorte qu’on ne puisse pas le considérer comme du jus de raisin mûr - alors son ébullition ne le rend pas illicite à la consommation. Tandis que des raisins mûrs qui seraient mis, seuls, à ébullition, seraient juridiquement illicites à la consommation.
•Les dattes, les raisins secs bouillis et l’eau dans laquelle on les a bouillis sont tous purs et leur consommation est autorisée. Lorsqu'on a la certitude qu’elle est enivrante dans ce cas-là elle est illicite et est impure par précaution obligatoire.
• L'alcool, dont on ignore s’il est naturellement enivrant ou non, a le statut de pureté.
9. Non croyant
1. Quiconque nie l'existence de Dieu Tout-Puissant ou la résurrection ou ne croit en aucune religion céleste est un kafir (non croyant) et il est juridiquement considéré comme impur.
Attention :
2. Les non croyants faisant partie des gens du livre sont juridiquement purs.
Attention :
Les gens du Livre, à savoir, ceux qui croient en l'une des religions divines et se considèrent comme les disciples de l'un des prophètes divins, tels que les juifs, les chrétiens, les zoroastriens et les sabéens* - sont jugés comme purs.
* Les Sabéens sont ceux qui prétendent suivre le Prophète de Dieu Yahya (paix soit sur lui) et disent que son livre est disponible chez eux.
3. Un musulman qui se détourne de la croyance en Dieu ou au Saint Prophète (psl) ou qui renie l'un des éléments essentiels de l’islam, si son refus aboutit au reniement du Prophète (psl) ou á la négation de sa mission prophétique, il est apostat et impur. Mais le simple abandon de la prière, le jeûne et d'autres devoirs jurisprudentiels, n’entraîne pas l’apostasie, ni la non croyance ni l’impureté du musulman et tant que son apostasie n’est pas confirmée, il a un statut juridique comme les autres musulmans.
4. Quiconque insulte le Prophète ou l'un des imams infaillibles (psl) ou exagère à leur sujet en croyant qu'ils sont Dieu, est considéré comme impur.
5. Tous les adeptes de la secte égarée de bahâï ont le statut d'impureté.
Quelques points concernant les impuretés
La transpiration des animaux scatophages et la sueur de celui en état de pollution séminale due à un acte illicite sont pures. Cependant, par précaution obligatoire, il ne faut pas accomplir la prière dans cet état.
La sueur et la salive de celui qui a consommé de la viande illicite et impure (comme la viande de porc) sont pures.
L'odeur ou la couleur d'impureté restant sur les vêtements purifiés ne pose pas de problème et n'est pas considérée comme impure, même la tâche sanguine restant sur le vêtement est pure.
La vomissure est pure, qu’elle provienne d’un nourrisson, d’un enfant prenant à la fois du repas et du lait, ou d’un adulte.
Exercices
1. Quel est le critère d'impureté de l'alcool ?
2. Dans quel cas la négation des éléments fondamentaux de la religion entraîne l'infidélité ?
3. Qui sont les gens du livre ? Quel statut ont-ils au niveau de pureté et d'impureté ?
4. Veuillez expliquer le statut des bahaïs au niveau de la pureté et de l’impureté ?
5. Quel est le statut de la sueur de celui en état de pollution séminale dû à un acte illicite ?
6. La faible trace de sang qui reste sur les vêtements après le lavage est-elle impure ?
- Leçon 9: Impuretés (3)
Leçon 9: Impuretés (3)
Les moyens de déceler l'impureté - comment une chose devient impure – les règles de l'impureté – l’obsession et son traitement2. les moyens de déceler l'impureté
L'impureté d’une chose se prouve de trois façons :
1. L'homme lui-même, trouve la certitude où avoir la confiance qu’une chose est impure.
2. Dhul-yad (détenteur d’une chose) c’est-à-dire qu'une personne qui a quelque chose à sa disposition (comme un propriétaire, un vendeur et un serviteur) informe que celle-ci est impure.
3. Deux personnes justes et dignes de confiance qui (nous) l’attestent.
Attention :
Si un enfant, à la veille de la puberté, informe de l'impureté de quelque chose qui est à sa disposition, cela doit être accepté, autrement dit, ses propos sont valables. Toutefois, il convient d'observer la précaution lorsqu'il s'agit d'un enfant impubère qui ne distingue pas le bien du mal."
"3. Comment les choses pures deviennent-elles impures ?
Quatre conditions sont requises pour qu’une chose pure devienne impure :Qu’une chose pure touche une chose impure.
Que les deux objets, ou l'un d'entre eux, soient humides.
L'humidité doit être transmissible.
Le contact ne doit pas se faire à l'intérieur du corps.
Pour qu’une humidité implique la transmission, il faut que sa quantité soit suffisamment conséquente, de sorte que le contact de l’objet sec avec l’objet humide lui transmette son humidité
Attention :
L'humidité transmissible est celle qui est suffisamment humide pour se transmettre lorsqu'elle entre en contact avec un autre objet.
Si une chose impure entre en contact avec une impureté ou une chose souillée par l'impureté, et que l'on doute qu'elle ait été suffisamment humide pour atteindre l’objet pur, celui-ci sera considéré comme pur.
Si une partie d’un tissu ou de tout autre objet est humide et qu’elle entre en contact avec une chose impure, seule cette partie humide devient impure, mais le reste du tissu reste pur.
Toute sorte de liquide fluide, tel que l’huile ou le concentré de jus de raisin, devient entièrement impure dès qu’une partie de ce liquide entre en contact avec une impureté. Quant à un liquide non fluide, seule la zone touchée devient impure.
Si un objet qui devient impur par contact direct avec une impureté touche un second objet qui était pur jusque-là, et que l’un des deux objets est humide, la première impureté souille le second, qui devient nécessairement impur à son tour. Puis, si ce deuxième objet devenu impur entre en contact avec un troisième, celui-ci devient également impur par précaution obligatoire, bien qu’il ne rende pas impures les autres objets avec lesquels il serait en contact.
Les liquides ne sont pas considérés comme des médiateurs. Ainsi, s'il y a de l’eau Qalil (en petite quantité) dans une cuvette contenant des vêtements purs, et que la main de l'enfant, qui est la première source d'impureté, touche l'eau, alors l'eau et les vêtements sont considérés comme impurs, tant qu'ils sont mouillés, comme l'eau elle-même.
4. Les règles concernant les impuretés
Il est interdit (illicite) de manger ou de boire quelque chose d’impur, tout comme il est interdit de le distribuer à quelqu'un d'autre. Lorsque l’on constate qu’un individu mange quelque chose d’impur ou accomplit la prière avec un vêtement impur, il n’est pas obligatoire de l’en informer.
Il n’est pas obligatoire d’informer un individu qu’il lave un vêtement dont on sait qu’il est impur. Toutefois, le détenteur d’un vêtement qui connaît son état d’impureté ne peut le considérer juridiquement pur tant qu’il n’a pas la certitude qu’il a été purifié.
Lorsqu'un invité souille l'un des mobiliers de son hôte, il n’est pas obligé de l’en informer. Cependant, il doit l’en informer s’il s'agit d'un ustensile utilisé pour manger ou boire. D'ailleurs, par précaution obligatoire, il doit l’en informer si la chose souillée entraîne l'invalidité de la grande ou de la petite ablution.
Si l'hôte se rend compte, au cours du repas, que la nourriture est impure, il doit prévenir les invités. Cependant, si l'un des invités se rend compte que le repas est impur, il n'est pas obligé d'informer les autres.
Une chose impure dont on doute qu'elle ait été purifiée ou non est considérée comme impure, et une chose pure dont on doute qu'elle soit devenue impure ou non est considérée comme pure.
Il n'est pas nécessaire de faire des recherches sur la pureté ou l'impureté de quelque chose, même si l'on a la capacité de le faire ; la chose en question est alors considérée comme pure.
5.les règles concernant les individus obsessionnels
1. les individus qui souffrent d’une sensibilité psychologique aiguë au niveau de l’impureté et de la pureté, á savoir, ils croient à l'impureté de quelque chose plus rapide que les autres ou bien ils trouvent la certitude de la pureté de quelque chose plus tard que les autres, sont appelés "obsédés" dans la jurisprudence.
2. Si un obsédé trouve la certitude sur l'impureté de quelque chose il n'est pas obligé d’agir selon sa certitude ; sauf dans les cas où la certitude est obtenue d’une manière conventionnelle.
3.Dans le rinçage d’une chose impure par la personne obsédée, c'est l'état habituel et commun des gens qui compte, alors il n'est pas nécessaire que ladite personne soit sûre de l'élimination de l'impureté.
4. Les individus obsédés doivent suivre les conseils suivants pour se libérer de la maladie de l'obsession :
1. Les règles de l'islam sont simples et conformes à la nature humaine. Par conséquent, on ne doit pas compliquer les règles de l’Islam, ni faire du mal à son corps ainsi que à son âme… (car) L’état d’appréhension et d’anxiété rend la vie amère aux personnes obsédées, et Dieu n’aime pas leurs souffrances et celles de ceux qui les entourent. L’Islam est une religion facile, ce qui est un bienfait divin, et chaque bienfait requiert de la gratitude. Ainsi, la gratitude pour cette bénédiction est d’agir selon les enseignements de Dieu Tout-Puissant.
2. L'obsession est un état transitoire et traitable. S'en débarrasser n'a pas besoin d'un miracle, mais les obsédés doivent abandonner leurs goûts personnels, être obéissants et fidèles aux ordres islamiques.
3. Selon un principe de la Sainte Chari’ah, toute chose est pure, et tant que nous ne sommes pas sûrs de l'impureté de quelque chose, on doit la considérer comme pure, bien qu'elle soit probablement impure.
Exercices
1. Est-il possible de faire confiance aux paroles d'un enfant proche de la puberté et qui informe de l'impureté de quelque chose en sa possession ?
2. Combien de conditions sont nécessaires pour que quelque chose de pur devienne impur ? expliquez
3. Quel est le critère d'humidité ?
4. Combien de médiateurs la souillure souille-t-elle ?
5. Est-il obligatoire d'informer l'hôte si l'invité souille un des meubles de son hôte ?
6. Lorsque des personnes obsédées trouvent quelque chose d'impur, quel est leur devoir ?
- Leçon Dix: Les purificateurs
Leçon Dix: Les purificateurs
1. L’eau.
2. La terre.
3. Le soleil. Le rayonnement du soleil
4. La transformation. (Istihãla)
5. La transfusion sanguine (intiqãl)
6. L’Islam.
7. La subordination.
8. La disparition de l’impureté originelle
9. L’absence du musulman.
Attention :
Les choses qui purifient les impuretés sont appelées Purificateurs
1. L’eau
Pour purifier un objet impur avec de l'eau, certaines conditions sont nécessaires :
1 / 2 Que l’eau soit naturelle et pure.
3. Que l’eau avec laquelle on lave des choses impures ne se transforme pas en une eau mélangée.
4. Que l'impureté originelle n‘y reste plus après avoir rincé la chose impure.
5. En cas de lavage avec une petite quantité d’eau, l’évacuation de l’eau de lavage (gusaleh) est necessaire.
• (gusaleh) l’écoulement de l’eau avec laquelle on a lavé l'objet impur.
La purification de la vaisselle :
On doit laver un récipient impur trois fois avec de l’eau en petite quantité, tandis qu'avec de l’eau kor ou de l’eau courante, un seul lavage suffit.
Pour purifier un ustensile dans lequel un chien a bu de l'eau ou un autre liquide, il faut d'abord le frotter avec de la terre, puis le laver une fois avec de l’eau kor, ou deux fois avec de l’eau en petite quantité. Il en va de même si un ustensile a été léché par un chien.
Le récipient dans lequel un porc a bu de l'eau ou pris de la nourriture liquide doit être lavé sept fois, mais il n'est pas nécessaire de le frotter avec de la terre.
La purification des autres objets en dehors de la vaisselle :
Après avoir fait disparaître l’impureté originelle par laquelle un objet est devenu impur, il faut le plonger dans de l’eau en grande quantité, dans de l’eau courante ou encore le passer sous un robinet relié à de l’eau en grande quantité, de sorte que l’eau atteigne toutes les parties souillées par l’impureté. Dès lors, l’objet en question est pur. Pour les objets tels que les tapis ou les vêtements, il faut, par précaution obligatoire, après les avoir passés dans l’eau, leur appliquer une certaine pression ou les agiter. Toutefois, cette pression peut être exercée à l'intérieur de l’eau ou bien à l’extérieur.
Ce qui est devenu impur par contact avec de l’urine doit être passé sous l'eau à deux reprises. Lorsque l’eau utilisée est en petite quantité, après avoir fait disparaître l’impureté originelle, l’objet doit également être passé sous l’eau à deux reprises pour redevenir pur. En revanche, si l’impureté provient d’un autre type de souillure, un seul passage sous l’eau suffit après l’élimination de l’impureté originelle.
L’eau en petite quantité avec laquelle on rince un objet doit être évacuée de celui-ci. Si l’objet en question est un tapis ou un vêtement, il faut exercer une pression permettant d’éliminer l’eau restante.
Attention :
• Purifier un tapis ou tout autre objet de ce genre avec de l’eau courante provenant d’un robinet ne nécessite pas que l’eau versée soit séparée du tapis. Après que l’impureté originelle ait été totalement enlevée, il suffit que l’eau en question parvienne directement sur la zone où se trouvait l’impureté. Dès lors, le simple écoulement de l’eau sur la zone souillée permet de la purifier, même si l'eau du robinet se déplace en passant la main sur le tapis.
• La surface d’un fourneau fabriqué en argile, imbibée d'eau impure, peut être purifiée en la lavant. De même, pour que le pain cuit dans le fourneau soit pur, il suffit que la surface sur laquelle on pose la pâte soit pure.
• Si l’eau versée sur des vêtements impurs se teinte de leur couleur, ces vêtements sont purifiés tant que la coloration n’a pas transformé l’eau naturelle en eau mélangée.
• Si des vêtements impurs ont été placés dans un récipient en vue de les laver, et que de l’eau y est versée de manière à les entourer complètement, les vêtements, le récipient, l’eau ainsi que chaque fibre du vêtement qui s’en sépare et qui se trouve dans l'eau qui coule à l’extérieur du récipient sont purs. (Évidemment, comme mentionné précédemment, pour les vêtements et tout autre objet similaire, il est recommandé, par précaution, de les presser ou de les secouer après les avoir plongés dans l'eau.)
• Quant à la purification avec une machine à laver, après avoir enlevé l'impureté originelle, les vêtements seront purifiés si l'intérieur de la machine à laver est pur avant d'y mettre les vêtements. Les vêtements doivent être lavés une fois avec de l'eau reliée au kor ou deux fois avec de l'eau en petite quantité, de manière normale, et l'eau doit en être écoulée
Exercices
1. Énumérez les purificateurs ?
2. Expliquer la manière de purifier la vaisselle ?
3. Lorsque l'on lave des vêtements impurs à l'eau Kor et courante, faut-il les essorer, ou suffit-il que l’eau les recouvre après la disparition de l'impureté originelle ?
4. Est-il nécessaire de presser le vêtement impur avec l’eau Kor et courante à l'extérieur de l'eau pour le purifier ou la même pression à l'intérieur de l'eau est-elle suffisante ?
- Leçon 11: Purificateurs (2)
Leçon 11: Purificateurs (2)
2. La terre
Celui dont la plante des pieds ou les semelles de ses chaussures sont devenues impures en marchant sur le sol, alors qu’il fasse environ une dizaine de pas sur un sol sec et pur, sa plante des pieds ou ses semelles de chaussures seront purifiées à condition que l’impureté originelle ait disparu.
Attention :
Les terres asphaltées ou goudronnées ne purifient pas les pieds ou les semelles des chaussures.
3. Le soleil
1. Le soleil purifie la terre et toutes les choses immobiles telles que les bâtiments et les choses qui y sont utilisées, y compris les portes, les fenêtres, les murs, les piliers et toute chose de ce genre, ainsi que les arbres et les plantes.
2. Les conditions permettant au soleil de purifier :
1.L’objet impur doit être humide.
2. L’objet à purifier ne doit pas contenir d’impureté originelle. S’il en contient, il faut qu’elle disparaisse avant que les rayons du soleil ne brillent sur cet objet.
3.Il faut que le soleil rayonne directement sur l’objet impur. (Il ne faut donc pas que quelque chose comme les nuages ou les rideaux empêchent le rayonnement du soleil).
4. L’objet doit être séché par le rayonnement du soleil. (Il est impur tant qu’il est humide,).
4. La transformation (Istihâlah)
Si un objet impur subit une transformation telle qu’elle modifie sa nature, comme le bois se transformant en cendre après avoir été consumé par le feu, le vin se changeant en vinaigre, ou le chien se transmutant en sel après être tombé dans des marais salants, il devient pur. Mais si sa nature propre ne change pas, comme c’est le cas du blé transformé en farine ou du sucre fondu dans l’eau, il n'est pas pur.
Attention :
l Pour purifier les substances impures, comme l'huile impure, il ne suffit pas d'effectuer une action qui ferait une réaction chimique qui donnerait une nouvelle propriété à la substance (avec cela, la transformation ne se réalise pas).
5. La transfusion sanguine (intiqãl)
Le sang sucé, du corps humain ou d'un animal qui a du sang chaud, par les moustiques et d’autres insectes, est impur tant qu'il est considéré comme sang humain ou animal (comme le sang sucé d'un corps humain par une sangsue), mais après un certain temps le sang fait partie de cet insecte, il devient alors pur. Il en est de même pour les autres impuretés.
6.L’Islam
Un infidèle non biblique, qui prononce les deux témoignages de foi, c'est-à-dire J’atteste qu’il n’y a de Divinité qu’Allah et que Mohammed est le Messager d’Allah, devient musulman et dès lors, son corps, sa sueur, sa salive et son mucus deviennent purs.
Si lorsqu'il était non croyant, ses vêtements ont touché l'humidité de son corps et qu’il ne les portait pas lors de la conversion, ceux-ci sont impurs, même s’il les portait lors de la conversion il faut, par précaution obligatoire, éviter de les porter.
7. La subordination
1. La subordination est le fait pour une chose impure, d’être purifiée par la purification d’une autre chose
2. Si le vin se transforme en vinaigre, toute partie du récipient touché par le vin sera également purifié. De plus, le tissu et toute autre chose qui sont probablement touchés par l'humidité du vin seront purifiés.
3. Les moyens de la purification ; Comme la main et le récipient dans lequel on lave une chose impure, deviennent purs et il n'est pas nécessaire de les laver séparément, et il n'est pas obligatoire de laver le récipient trois fois, à moins qu'il n’ait été impur avant de l'utiliser, auquel cas il est obligatoire de le laver trois fois.
8. la disparition de l'impureté originelle
Si le corps d'un animal est pollué par quelque chose d'impur, le corps de l'animal devient pur dès que ladite impureté disparaît. Dès lors, il n’est pas nécessaire de le rincer avec de l’eau. Il en est de même concernant les parties internes du corps humain, tel que l’espace buccal ou nasal.
La bouche est donc pure si le sang, sortant de la structure dentaire, disparaît dans la salive ou se jette à l'extérieur.
9. L’absence d'un musulman
Si on a la certitude que le corps ou les vêtements ou l'une des affaires personnelles d'un musulman est impur, que l’on ne voit pas ce musulman pendant un certain temps, puis qu’on le revoit avec les mêmes affaires les considérant comme pures, cette chose a le statut de pureté, à condition que Le détenteur connaisse l'impureté précédente et les règles concernant la pureté et l’impureté.
Exercices
1. est-ce que la plante des pieds ou la semelle des chaussures se purifient en marchant sur le sol asphalté ?
2. Quelles sont les conditions de purification du soleil ?
3. Citez trois exemples de transformation !
4. L'huile impure est-elle purifiée en effectuant des réactions chimiques sur elle afin que sa substance acquière de nouvelles propriétés ?
5. Le sang que la sangsue a aspiré du corps humain est-il pur ou impur ? Pourquoi ?
6. Que purifie la disparition des impuretés originelles ?
- Leçon 12: Les purificateurs (3)
Leçon 12: Les purificateurs (3)
Les manières de s’assurer de la pureté - le principe de pureté - les règles concernant (la purification) des ustensiles2. Les manières de s’assurer de la pureté (d’un objet;)
Il y a trois façons de s’assurer qu’un objet est pur
1. L’individu lui-même trouve la certitude que ce qui était impur est devenu pur.
2. Le détenteur, (Dhulyad) c'est-à-dire celui qui l’a à sa disposition (comme un propriétaire, un vendeur et un serviteur) nous informe qu’il a été purifié.
3. Deux personnes justes et dignes de confiance nous en informent.
Attention :
l Lorsqu’un prépubère nous informe de la pureté d’un objet dont il est le détenteur nous devons le croire. Autrement dit, ses propos doivent être considérés comme vrais. À propos d’un enfant qui n’est pas prépubère, il faut être prudent.
3. Le principe de la pureté
1. Le sens du principe de la pureté
De manière générale, concernant la pureté et l'impureté, en principe, toute chose est pure. Autrement dit, toute chose dont on n'est pas certain de son impureté est juridiquement considérée comme pure, sans qu’une enquête soit nécessaire.
2. Des exemples du principe de pureté
1. Un enfant qui se rend constamment impur, ses mains moites, sa salive et les restes de sa nourriture sont considérés comme purs, tant que nous n’avons pas la certitude du contraire.
2. Les peluches ou la poussière dont on ignore s’ils sont soulevés par un vêtement impur ou pur, sont considérés comme purs. De même, si nous savons que cela provient d’un vêtement impur, mais que nous ne savons pas si cela provient de la partie pure du vêtement ou de sa partie impure.
3. Les vêtements récupérés d’un pressing et qui, avant d’y avoir été déposés étaient purs, sont considérés comme purs. Ceci, même si nous savons pertinemment que, pour laver les vêtements, des produits chimiques sont utilisés dans ce genre de lieu.
4. La sécrétion d'eau qui tombe sur un lieu dont nous ne savons pas s’il est pur ou non, est considérée comme pure
5. L’eau qui coule des camions à ordures de la municipalité, dont nous ignorons si elle est pure ou non, est considérée comme pure. Il en va de même pour l'eau qui s'accumule dans les fossés de la rue et dont nous ne connaissons pas la pureté.
6. Les produits cosmétiques, tels que le rouge à lèvres, dont on ignore s'ils sont fabriqués à partir de cadavres, sont considérés comme purs. Leur utilisation ne pose pas de problème tant que nous n’avons pas acquis la certitude de leur impureté par des voies légales.
7. On doit se laver les pieds pour la prière si l'on est certain que les chaussures utilisées sont fabriquées avec de la peau d’un animal qui n’a pas été égorgé islamiquement et que les pieds ont transpiré dedans. En cas de doute sur la transpiration des pieds ou sur l'égorgement islamique de la peau utilisée pour fabriquer les chaussures, les pieds sont considérés comme purs.
8. Les pinceaux utilisés en peinture, en dessin, etc., et dont nous ignorons s’ils sont fabriqués à partir de poils de porc, sont considérés comme purs. Il n’y a aucun problème à les utiliser, même dans des activités nécessitant la pureté.
9. Une personne dont nous ignorons si elle est musulmane ou non est considérée comme pure. Il n’est pas nécessaire de chercher à connaître sa croyance religieuse.
10. Les portes, les murs des maisons et des hôtels appartenant à des non-croyants ne faisant pas partie de la communauté des Gens du Livre, tels que les bouddhistes, ainsi que les meubles qui s’y trouvent, sont considérés comme purs tant que nous ne savons pas s’ils sont impurs. (Bien évidemment, si l'on est certain de leur impureté, il n'est pas obligatoire de tout laver. Ce qui est obligatoire, c'est de purifier les objets impurs qui sont utilisés pour manger, boire et prier).
11. Les objets couramment utilisés par les infidèles et les musulmans, tels que les sièges de voiture, de train, etc., sont considérés comme purs si nous ne savons pas s'ils sont impurs.
4. Les règles concernant les ustensiles
Manger et boire dans un ustensile en or ou en argent est interdit (harâm), mais l’entreposer ou l'utiliser à d'autres fins que la consommation alimentaire n'est pas interdit.
Attention :
• Les ustensiles dorés ou argentés, ainsi que ceux fabriqués à partir d’un métal contenant de l'or ou de l'argent, mais qui ne sont pas communément considérés comme étant en or ou en argent, ne relèvent pas de cette interdiction.
Exercices
1. Énumérez les moyens de prouver la pureté ?
2. Que signifie le principe de la pureté ?
3. Quel est le statut des mains mouillées, la salive et le reste de nourriture d’un enfant qui se rend constamment impur ?
4.Est-ce que les vêtements donnés au pressing sont considérés comme purs ?
5. L'eau qui s'accumule dans les fossés de la rue est-elle pure ou impure ?
6. Quel est le statut de l’entreposage des ustensiles en or et en argent ?
- Leçon 13: L’ablution mineure (Woudhou) 1
Leçon 13: L’ablution mineure (Woudhou) 1
La signification de l’ablution mineure (Woudhou) - la modalité de l’ablution mineure (Woudhou)1.la signification de l’ablution mineure
Le terme Wudû (ablution mineure) désigne le lavage du visage et des mains jusqu’aux coudes, ainsi que l’humectage de la partie supérieure de la tête et des pieds, selon des modalités et des conditions précises. Cet acte, considéré par la sainte loi divine comme un moyen de purification spirituelle, est un préalable à plusieurs actes d’adoration, qu’ils soient obligatoires ou recommandés, tels que la prière, la circonvolution autour de la Ka’ba, la lecture du Coran, l’entrée dans une mosquée, etc.
2. La modalité de l’ablution mineure
La modalité de l’ablution mineure
Se Laver
Laver le visage du haut du front, jusqu’au bout du menton.
Les mains depuis les coudes jusqu'au bout des doigts.
Essuyer
Essuyer la partie supérieure de la tête
Essuyer le dessus de chacun des deux pieds, du bout des orteils jusqu’à l’articulation de la cheville.
Attention :
L’accomplissement de l’ablution mineure se fait dans l’ordre suivant : laver le visage du haut du front, c’est-à-dire à partir de la naissance du cuir chevelu jusqu’au bout du menton. Ensuite, laver la main droite, du coude jusqu’au bout des doigts, puis faire de même pour la main gauche. Enfin, essuyer la partie supérieure de la tête avec une main encore humide, et faire de même sur le dessus de chacun des deux pieds, en les essuyant toujours avec une main humide, du bout des orteils jusqu’à l’articulation de la cheville
A. Se laver le visage et les mains
1. La surface du visage qui doit être lavée est délimitée par la distance qui se trouve entre le bout du majeur et celui du pouce
2. Lorsque le visage est couvert de poils, il suffit de laver la surface de ces derniers. Il n’est donc pas nécessaire que l’eau de l’ablution mineure parvienne à la peau, à l'exception des parties [du visage] où les poils sont si peu nombreux que la peau y est parfaitement visible.
3. Pour que le lavage soit effectif, il faut faire parvenir l’eau à toutes les parties du membre, même si cela est réalisé avec la main. De plus, le simple essuyage des membres avec une main humide n’est pas suffisant.
4. Le visage et les mains doivent être lavés de haut en bas lors de l’ablution. Si on les lave de bas en haut, l'ablution est invalide.
5. Se laver le visage et les mains
Première fois : Obligatoire.
Deuxième fois : autorisé.
La troisième fois et plus : interdit. (harâm)
Attention :
l Le critère avec lequel on détermine le nombre [de lavement] est l’intention de l’individu, et qu’il verse plusieurs fois de l'eau avec l'intention de se laver la première fois, ne pose pas de problème
b. L'essuyage de la tête et des pieds
1. Il n'est pas obligatoire d'essuyer le cuir chevelu, il suffit d’essuyer les cheveux qui s’y trouvent. Cependant, si des cheveux provenant d'autres parties du crâne s'entassent sur la partie supérieure, ou si les cheveux sont si longs qu'ils retombent sur le visage ou les épaules, essuyer uniquement les cheveux n’est pas suffisant. Il faut également essuyer la peau du cuir chevelu ou la racine de ces cheveux
Attention :
Celui qui porte des cheveux artificiels sur la partie supérieure de sa tête : si les cheveux artificiels prennent la forme d'une perruque, il est obligatoire de les enlever pour pouvoir les essuyer. Il faut également retirer les cheveux artificiels implantés sur le cuir chevelu, car il n’est pas possible d'effectuer l'essuyage en présence de ces cheveux. Si les retirer avant la fin du temps de prière est impossible ou entraîne un préjudice, il faut, en plus de l'ablation du pansement, effectuer l'ablution sèche (tayammum ) et, par précaution, refaire les prières manquées. Il en va de même pour l'ablution majeure.
2. La surface d’humectage du dessus du pied s’étend du bout d’un des orteils à l’articulation de la cheville.
Attention :
• Le bout de l'orteil qui touche le sol lors de la prosternation ne fait pas partie de la zone obligatoire à humecter.
• Si, en essuyant les pieds, le bout des orteils n'est pas essuyé ou si une partie du pied ne l’est pas, l'ablution est invalide. Toutefois, si l’on doute d’avoir essuyé le bout des orteils lors de l’essuyage, l’ablution reste valide.
3. L’essuyage de la tête et des pieds doit se faire avec l'humidité restante de l'ablution sur les mains. S'il n'y a plus d'humidité, on doit les essuyer avec l'humidité restante sur la barbe ou les sourcils, sans utiliser l'eau provenant de l'extérieur de l'ablution. Par précaution obligatoire, on doit essuyer la tête avec la main droite, mais il n'est pas nécessaire d'essuyer de haut en bas.
Attention :
l Si un individu effectuant l’ablution ouvre et ferme le robinet lors du lavage du visage et des mains, cela ne pose pas de problème et n’affecte pas la validité de l’ablution. En revanche, si, après avoir terminé de laver sa main gauche et avant de faire l’essuyage, il pose sa main sur le robinet humide et mélange l’eau de l’ablution avec de l’eau extérieure, la validité de l’essuyage avec l'humidité mélangée de l'eau de l'ablution et de l'eau extérieure devient problématique.
l Étant donné que l'essuyage des pieds doit être effectué avec l'humidité de l’ablution restante sur les paumes des mains, il est donc nécessaire, selon la précaution obligatoire, que la main ne touche pas la partie supérieure du front lors de l’essuyage de la tête et ne doit pas entrer en contact avec l’humidité présente sur le visage, afin que l'humidité de la main, avec laquelle nous devons essuyer les pieds, ne soit pas mélangée avec celle du visage.
4.Lors de l’essuyage, il faut frotter la main sur la tête ou le pied. Si la main reste immobile et que la tête ou le pied bouge en dessous, l'ablution est invalide.
5. Le lieu de l’essuyage doit être sec et ne doit pas être suffisamment humide pour que l'humidité des mains n'affecte pas le lieu de l’essuyage.
Attention :
l S'il reste quelques gouttes d'eau sur le pied, il est obligatoire de sécher le lieu de l’essuyage de ces gouttes afin que, lors de l’essuyage, l'humidité des mains affecte le pied et non l'inverse, ou bien d'essuyer une partie du pied où il n'y a pas de gouttes d'eau.
6. Si le dessus du pied est impur et qu'il n’est pas possible de le laver avec de l’eau, il faudra accomplir l’ablution sèche.
Un point lié à la modalité de l’ablution
l Il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes concernant les actions et la modalité de l’ablution, sauf qu'il est recommandé aux hommes de commencer par la partie externe du coude et les femmes par la partie interne.
Exercices
1. Expliquez la modalité et l’ordre de l’ablution mineure ?
2. Est-ce que verser trois poignées d'eau sur le visage et les mains invalide les ablutions ? Pourquoi ?
3. Est-ce qu’ouvrir et fermer le robinet pendant l'ablution entache la validité de l’ablution ?
4. Est-ce que l'ablution devient invalide si l'humidité de l'essuyage de la tête rentre en contacte à celle du visage, ?
5. Est-ce la présence de quelques gouttes d'eau sur les pieds pendant les ablutions invalide l’ablution ?
6. Expliquez la différence entre l’ablution des hommes et celle des femmes.
- Leçon 14: Ablution (2) Les conditions de l'ablution
Leçon 14: Ablution (2) Les conditions de l'ablution "1"
3. Les conditions de l'ablution
Les conditions de l'ablution
Les conditions liées à celui qui effectue l’ablution
Effectuer l’ablution avec l'intention de se rapprocher de Dieu (l’intention).
Il L’utilisation de l’eau ne doit pas porter préjudice à son utilisateur.
Les conditions de l'eau de l’ablution
L'eau de l’ablution doit être naturelle.
L'eau de l’ablution doit être pure.
L'eau de l’ablution doit être autorisée (elle ne doit pas être usurpée).
Les conditions concernant le récipient de l’ablution : il doit être autorisé
Les conditions à respecter sur les membres de l’ablution :
Être purs
Être démunis d’obstacle à l’arrivée de l’eau
Les conditions sur la modalité de l’ablution
Respecter La séquence de lavage et d’essuyage (tartīb)
Effectuer l’ablution consécutivement (Muwâlât).
Il doit effectuer (l’ablution) lui-même si possible.
Les conditions sur le temps de l’ablution : Il doit y avoir suffisamment de temps pour l’ablution et la prière.
1. L’intention
1. l’ablution doit être effectuée en vue de se rapprocher de Dieu, autrement dit, avec l'intention d'accomplir tel acte pour suivre le commandement de Dieu.
2. L’ablution doit être accomplie pour se rapprocher de Dieu, c’est-à-dire que l’acte que l’on s’apprête à accomplir doit être fait avec l’intention d’obéir aux commandements de Dieu. Si l’on effectue l’ablution dès le début par ostentation, celle-ci est invalide.
Toutefois, si certaines parties de l’ablution sont accomplies par ostentation, bien que cela soit interdit, elles peuvent être refaites avec une intention sincère, avant que l'enchaînement de l’ablution ne soit perturbé.
2. L’utilisation de l’eau ne doit pas porter préjudice à son utilisateur.
1. Celui qui craint de tomber malade à cause de l'ablution ou qui craint d’avoir soif, en utilisant l’eau dont il dispose, ne doit pas effectuer cette ablution.
2. Celui qui sait que l'eau lui est nuisible et qui fait quand même l’ablution, son ablution est invalide.
3. L'eau de l'ablution doit être naturelle.
L'eau de l'ablution doit être naturelle, donc l'ablution avec de l'eau mélangée n'est pas valide.
4. L'eau de l'ablution doit être pure.
L'eau de l'ablution doit être pure, donc l'ablution avec de l'eau impure est invalide.
Attention :
•Celui qui prie en oubliant, ou en ignorant que l’eau de son ablution était impure ou mélangée, doit refaire sa prière.
•Celui qui ne dispose que de l’eau impure ou mélangée, doit accomplir l’ablution sèche pour la prière.
4 L’eau
5-6. L'eau de l'ablution et son récipient doivent être autorisées
1. L'eau de l'ablution doit être autorisée, par conséquent, l’ablution avec de l'eau usurpée n’est pas autorisée tout comme elle est invalide.
2. Si l'eau de l’ablution se trouve dans un récipient usurpé et qu'il n'y a pas d'autre eau que celle-là, on doit effectuer le tayammum , et s'il effectue l’ablution avec cette eau, celle-ci n’est pas valide. (Et s'il dispose d’une autre eau autorisée, mais qu’il fait son ablution rituelle dans ce récipient usurpé ou verse de l'eau sur son visage et ses mains avec ce récipient, son ablution est invalide.)
Toutefois, s'il verse de l'eau de ce récipient usurpé avec sa main ou un autre objet sur son visage et ses mains, son ablution est valide, bien qu'il ait commis un péché en utilisant ce récipient.
3. S'il ne sait pas que l'ablution avec de l'eau et un récipient usurpés est invalide et ne suppose même pas que cela puisse rendre son ablution invalide, celle-ci est valide.
Attention :
l Utiliser de l'eau se trouvant dans un lieu destiné, d’une manière absolue, à l’accomplissement de l’ablution pour les fidèles, ne pose pas de problème.
l Chacun des résidents d’un immeuble d’habitation ou autre, qui partage un certain nombre de biens de consommation tels que l’eau froide et l’eau chaude, les systèmes d’aération, le gardiennage, etc., contracte une dette vis-à-vis du coût de chacun de ces biens. S’il refuse de payer sa part de la facture d’eau, il se retrouvera dans une situation problématique pour ses ablutions, celles-ci pouvant même être invalidées.
Exercices
1. Quelles sont les conditions concernant celui qui fait l’ablution ?
2. Quelles sont les conditions concernant l’eau de l’ablution ?
3. Est-ce que l'ablution des individus habitant dans des complexes résidentiels, qui refusent de payer les frais des services, est-elle valide ?
- Leçon 15: Ablution (3) Les conditions de l'ablution «2 »
Leçon 15: Ablution (3) Les conditions de l'ablution «2 »
7. Les membres de l'ablution doivent être purs.
Les membres de l’ablution doivent être purs au moment du lavage et de l’essuyage. Cependant, si une partie déjà lavée ou essuyée devient impure avant la fin de l’ablution, celle-ci reste valide. Il est toutefois obligatoire de purifier cette partie du corps avant d’accomplir la prière.
Attention :
Après avoir effectué l’ablution, s’il doute qu’une partie de son corps, qu’il savait auparavant souillé, ait été correctement purifiée avant d’accomplir l’ablution, celle-ci reste valide. Cependant, dans tous les cas, elle doit relaver la partie en question
8. Aucun obstacle ne doit empêcher le contact de l’eau avec les membres concernés par l’ablution.
Aucun obstacle ne doit empêcher le contact de l’eau avec les membres de l’ablution. Dans le cas contraire, l'ablution est invalide.
Attention :
l La matière grasse que l’on sécrète naturellement sur les cheveux et le visage n’est pas considérées comme un obstacle, à moins qu’elle n’empêche, par son épaisseur, l’eau de les atteindre.
l Le verni qui se trouve sur les ongles, contenant une consistance qui empêche l'eau de les atteindre, invalide l'ablution.
l Le colorant synthétique que les femmes utilisent pour teindre leurs cheveux ou leurs sourcils, s’il s’agit simplement d’un colorant sans consistance empêchant l’eau d’atteindre les cheveux, ne rend pas l’ablution invalide.
l L’encre contenant une consistance qui empêche l’eau d’atteindre la peau invalide l’ablution. Il est donc du devoir du mukallaf de l’enlever avant d’accomplir l’ablution.
l Le tatouage sur le corps n’invalide pas l’ablution, qu’il s’agisse d’une simple coloration ou d’une insertion sous la peau, à condition qu’il ne forme pas une barrière empêchant l’eau d’atteindre la surface de la peau.
l. Les effets du plâtre ou du savon qui apparaissent après que le corps a séché n'invalident pas l'ablution ; sauf en cas où ils contiennent une consistance empêchant l’eau d’atteindre la surface de la peau.
l S'il sait que quelque chose est collé aux membres de l'ablution, mais qu'il doute que cela empêche l'eau d'atteindre lesdites parties ou non, il doit l’enlever.
l S’il sait, avant d’accomplir l’ablution, qu’un obstacle sur son corps empêche l’eau d’atteindre certaines parties concernées, et qu’après l’ablution il doute d’avoir correctement atteint ces parties, son ablution reste valide.
l S'il doute qu'il y a quelque chose de collé aux membres de l'ablution qui empêche l'eau de l’atteindre, si la probabilité est raisonnable aux yeux des gens - comme la probabilité de voir de la boue collée à sa main après en avoir utilisé - il doit vérifier ou bien se frotter les mains très fort pour s'assurer qu’elle aie disparu ou bien que l'eau soit arrivée en dessous.
9. tartīb (séquence)
L’ablution doit être effectuée dans l’ordre mentionné précédemment. Si elle est accomplie dans un ordre différent, elle sera invalide.
10. Muwâlât (enchaînement)
Il est nécessaire d’effectuer l’ablution de manière consécutive. Autrement dit, si l’intervalle de temps entre les actes de l’ablution est si long que toutes les parties lavées ou humectées sèchent, alors l’ablution est invalide.
11. Effectuer soi-même
Celui qui veut faire l’ablution doit faire toutes ses ablutions lui-même, et si quelqu'un d'autre lui en fait même une partie, alors elles seront invalides.
Attention :
l Celui qui ne peut pas effectuer l’ablution lui-même en raison d'une maladie ou autre, doit chercher à ce qu’une tierce personne l’assiste dans sa démarche. Pour autant, bien sûr, que l’individu qui désire effectuer l’ablution doit en faire l’intention, et s’il a la capacité d’user de sa main, il doit lui-même essuyer [sa tête et ses pieds]. Mais s’il n’est pas en mesure de les essuyer par lui-même, il incombe à celui qui l’assiste de récupérer le reste d’humidité des mains [de l’individu qui désire faire l’ablution] pour le faire à sa place. Si, l’individu en question n’a pas de main, c’est de celles de l’assistant qu’il faudra récupérer le reste d’humidité. Mais si lui-même n’a pas de main, il faudra alors récupérer cette humidité du visage de l’individu à qui l’on effectue l’ablution, pour ensuite essuyer sa tête et ses pieds.
12. Qu’il ait suffisamment de temps pour l’ablution et la prière.
Si le temps de prière est si restreint que s'il effectue l’ablution, il ne peut pas effectuer l'intégralité de sa prière en son temps et qu’une partie de sa prière s’effectue en dehors du temps, alors il ne doit pas effectuer l’ablution, mais il doit effectuer l’ablution sèche et prier [tout de suite] Bien évidemment si l’ablution sèche requiert un temps équivalent à celui des ablutions mineure, alors il doit effectuer l’ablution.
Si le temps de prière est si restreint qu’en effectuant l’ablution, il ne pourrait pas accomplir l’intégralité de sa prière dans son temps imparti et qu’une partie de celle-ci serait effectuée en dehors du temps, alors il ne doit pas faire l’ablution, mais plutôt accomplir l’ablution sèche et prier immédiatement.
Toutefois, si l’ablution sèche prend un temps équivalent à celui de l’ablution mineure, alors il doit effectuer cette dernière.
Exercices
1. Quelles sont les conditions concernant les membres de l’ablution ?
2. Quelles sont les conditions concernant la modalité de l’ablution ?
3.Quel est le statut d’un membre de l'ablution qui devient impur après l'avoir lavé et avant que l'ablution ne soit terminée, ?
4. La matière grasse qui se présente naturellement sur les cheveux et le visage est-elle considérée comme un obstacle ?
5. Quel est le devoir de celui qui sait que quelque chose est collé aux membres de l'ablution, mais qu'il doute si cela empêche l'eau de l’atteindre ou pas ?
6. Expliquez la différence entre la séquence (tartīb) et l’enchaînement (Muwâlâtt)
- Leçon 16: Ablution (4)
Leçon 16: Ablution (4)
L’ablution d’irtimãsī – (L’ablution immersive)
L’ablution Jabira (L’ablution sur le pansement) - ce qui invalide l’ablution - les règles concernant l'ablution4. L’ablution immersive (irtimâsi)
1. Le sens de l’ablution immersive
Lors de l’ablution, au lieu de verser de l'eau sur le visage et les mains, il est autorisé de les plonger dans l'eau en formulant l’intention de faire l’ablution et de les en sortir, cela s'appelle " ablution immersive ".
2. Les règles sur l'ablution immersive
1. Lors de l’ablution immersive, Il est également obligatoire de laver les membres de l'ablution du haut vers le bas.
2. Dans l'ablution immersive, il faut formuler l'intention de l’ablution en les sortant de l’eau afin que l’essuyage puisse ensuite s’accomplir avec l’eau de l’ablution,
5. jabira (l'ablution du pansement)
1. Le sens de l'ablution du pansement
La chose avec laquelle on panse la plaie, la fracture et le médicament que l’on met là-dessus s'appelle " jabira ".
S'il y a une plaie, une brûlure ou une fracture sur les membres de l’ablution qui sont couvertes qu’on ne peut pas les enlever, on doit (en respectant l'ordre du haut vers le bas) laver les parties qui peuvent être lavées et au lieu de laver le pansement, passer la main mouillée sur le pansement, si le pansement est sur la partie d'essuyage, on doit juste l’essuyer. Ce type d’ablution est appelée « ablution jabira».
2. Les règles sur l'ablution du pansement
1. S'il y a une plaie ou une fracture sur les membres de l'ablution (visage et mains) , qu’elle n’est pas couverte et que l'eau ne lui est pas nuisible, alors on doit la laver. Si L'utilisation de l’eau est nuisible, on doit laver le contour, il faut par précaution obligatoire passer la main mouillée sur la blessure, si cela n'est pas nuisible.
2. Si l'endroit de l’essuyage est blessé et qu'on ne peut pas l’essuyer avec la main mouillée, on doit effectuer l’ablution sèche (tayammum ) au lieu de l'ablution. Mais s’il peut poser un tissu sur la blessure et essuyer par-dessus, il faut, par précaution obligatoire, effectuer une telle ablution en plus d’effectuer l’ablution sèche.
3. Celui qui a une plaie sur l’un des membres de l’ablution, et qu’il en sort du sang constamment, il est obligatoire de mettre un pansement, comme du nylon, sur la plaie afin que le sang ne puisse pas le traverser.
4. Celui qui ne sait pas que son devoir est l’ablution sèche ou l’ablution du pansement doit, par précaution, effectuer les deux.
5. Celui qui porte un pansement et ne croit pas probable que son excuse disparaisse jusqu’à la fin du temps de la prière, peut prier à l'heure. Mais, s'il croit probable que celle-ci disparaîtra, il devra, par précaution obligatoire, retarder la prière, et si son excuse n’a pas disparu, il doit accomplir la prière avec l'ablution du pansement.
6. Les actes qui rompent l’ablution
1. La sortie d’urine
2. La sortie d’excrément.
3. La sortie du gaz intestinal
4. S’endormir de manière à ce que les yeux ne voient pas et que les oreilles n'entendent pas.
5 Tout ce qui fait perdre la raison comme la folie, l'ivresse et l'anesthésie.
6. L’écoulement de sang vaginal (Istihâza).
7. Tout ce qui implique le ghusl (l’ablution majeure), tel que la pollution séminale, la menstruation féminine et toucher le cadavre.
Attention :
Les choses qui invalident l’ablution sont appelées "les dirimants de l’ablution".
En survenant, l’un des actes annulant l’ablution, un enfant impubère (tout comme les adultes) devient muhdith (c'est-à-dire que son ablution devient invalide).
7. Les règles sur l'ablution
1. Celui qui ignore l'invalidité de son ablution et s'en rend compte après l’avoir effectuée, doit la refaire pour tous les actes dont la validité est conditionnée par la pureté. S’il a fait la prière avec une ablution invalide, il doit refaire sa prière.
2. Celui qui doute obsessionnellement sur les actes de l’ablution et sur ses conditions de validité, tel que le doute sur la pureté de l’eau ou sur sa licéité, ne doit pas tenir compte de ses doutes.
3. La doute sur l’ablution
Le doute sur la réalisation même de son ablution (c’est-à-dire qu’il doute d’avoir ou non fait l’ablution).
Le doute avant la prière : il lui faut alors effectuer l’ablution.
Le doute durant la prière : sa prière est invalide et Il doit donc effectuer l’ablution et refaire la prière.
Le doute après la prière (se demandant si la prière effectuée était avec ou bien sans ablution). Ladite prière est valide. Toutefois, pour les prières à venir, il doit faire l'ablution.
Le doute sur l’annulation de l’ablution (se demandant si son ablution précédente est toujours valide ou non), il la considère comme valide.
Le doute sur la validité de l’ablution après l’avoir effectuée (se demandant si son ablution précédente était valide ou non) il ne doit pas prêter attention à ses doutes et doit donc considérer son ablution comme valide.
Exercices
1. Quel est le devoir de celui qui a des plaies ou des fractures sur les membres de l’ablution ?
2. Celui qui a une plaie sur l'un des membres de son ablution, même s’il met un pansement par-dessus, du sang en sort constamment, comment doit-il faire l’ablution ?
3. Énumérez ce qui invalide l’ablution ?
4. Un enfant impubère devient-il muhdith (autrement dit son ablution devient-elle invalide comme les adultes ?
5. Quel est le devoir de celui qui doute que son ablution ait été invalidée ou non ?
- Leçon 17: ablutions (5)
Leçon 17: ablutions (5)
Les visées de l’ablution
8. Les visées de l’ablution (les actes pour lesquels on doit faire l'ablution)
La condition de validité de l'acte, c’est-à -dire un acte accompli sans ablution, n'est pas valide.
Toutes les prières obligatoires et recommandées (à l'exception de la prière du défunt)
Les parties oubliées de la prière, sajdeh et tachahhud (la prosternation et le témoignage de foi)
La circumambulation obligatoire
La condition de licéité d’un acte, signifie que s’il est accompli sans ablution, il est interdit.
Toucher l’écriture coranique
La condition de perfection d'un acte, comme l'ablution pour réciter le Coran.
La condition de la réalisation de certains actes, par exemple l'accomplissement de l'ablution pour être en état de pureté.
Le fait de retirer un caractère détestable d’un acte, comme manger en état de pollution séminale, fait disparaître cette réprobation par l’ablution.
Attention :
L’ablution est une condition de validité pour toutes les prières obligatoires, recommandées et pour leurs parties oubliées. Ainsi, aucune prière n’est valide sans ablution, sauf la prière du défunt, pour laquelle elle n’est pas requise.
L’ablution est une condition de validité de la circumambulation obligatoire autour de la Maison de Dieu. Sans elle, cette circumambulation est invalide.
La circumambulation obligatoire est celle qui fait partie du petit pèlerinage (ʿumra) ou bien du grand pèlerinage (ḥajj), même s’ils ne seraient que recommandés. Mais pour la circumambulation recommandée qui est effectuée en dehors de ces deux pèlerinages, l’ablution n’est pas obligatoire.
Il n’y a pas de problème si l’ablution effectuée pour une prière obligatoire est réalisée à un moment généralement considéré comme proche de l’heure de la prière.
L’ablution dans le but de rester en état de pureté est recommandée et souhaitable en Islam. De plus, il est permis d’accomplir la prière avec une ablution effectuée à titre recommandé.
Il est recommandé d’être, à tout moment, en état d’ablution, en particulier lors de l’entrée dans une mosquée, dans des lieux saints, dans un mausolée, lors de la récitation du Coran, lorsqu’on va dormir et encore dans quelques autres moments.
Après avoir effectué correctement l’ablution, il est permis d'accomplir tous les actes conditionnés par la pureté tant que ladite ablution est valable. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de faire une nouvelle ablution pour chaque prière. Mais il peut faire toute la quantité de prières qu’il veut avec une ablution, tant qu’elle est valable.
1. Toucher le Coran
Il est interdit de toucher l'écriture du Coran sans ablutions, et cela n'est pas exclusif au Saint Coran, il comprend tous les mots et les versets coraniques bien qu'ils soient dans un autre livre ou bien dans un journal, un magazine, un panneau et ainsi de suite.
Il vaut mieux ne pas toucher, sans avoir fait les ablutions, les noms de Dieu, des prophètes et des infaillibles (que la paix soit sur eux), ainsi que leurs titres et surnoms.
Attention :
En ce qui concerne le fait de toucher le Coran, Chaque partie du corps, comme les lèvres, le visage, etc., a le statut de la main.
Quelques points liés au toucher des versets du Coran :
Il n'y a aucun problème à porter un collier sur lequel sont écrits des versets Coraniques, mais les écritures ne doivent pas entrer en contact avec le corps du porteur, s’il n’est pas en état de pureté.
Il n’y a aucun problème à manger dans un récipient sur lequel sont gravés des versets coraniques, comme Âyat al-Kursi (le verset du Trône), à condition d’être en état d’ablution ou de ne pas toucher directement les versets coraniques.
Il n’est ni nécessaire ni obligatoire d’être en état d’ablution pour ceux qui inscrivent des versets coraniques à l’aide d’une machine à écrire. Cependant, ils doivent éviter de toucher ces versets sans être en état d’ablution.
Il n’est pas autorisé de toucher les versets coraniques gravés sur les bagues sans être en état d’ablution.
L’impression et la distribution des versets du Coran ne posent aucun problème. Mais celui à qui ils parviennent doit nécessairement respecter les règles islamiques qui s’y rapportent, il doit donc se prémunir pour ne pas attenter à leur pureté, ni les toucher sans être en état d’ablution.
Si des journaux sur lesquels sont inscrits des versets du Coran sont utilisés comme emballage pour des aliments, étalés au sol pour s’y asseoir ou servir de nappe, et que cela est généralement considéré comme un manque de respect, cela n’est pas autorisé. En revanche, si cela n’est pas considéré comme un manque de respect, c’est permis.
Si jeter quelque chose qui contient des versets du Coran dans une rivière ou dans un ruisseau n’est pas usuellement* considéré comme insultant, cela ne pose alors pas de problème.
Lorsque l’on n’est pas certain que des versets du Coran soient inscrits sur un papier, le brûler ou le jeter ne pose pas de problème, et il n’est pas nécessaire de vérifier la présence de ces inscriptions. Cependant, il est important de noter que brûler ou jeter des papiers qui pourraient être recyclés dans l’industrie du carton ou autre, et dont l’une des faces est encore utilisable, est déconseillé en raison du gaspillage que cela représente.
Enterrer des versets coraniques ou les changer en pâte en utilisant de l’eau ne pose pas de problème. Seul le fait de les brûler est problématique. Si cela est considéré comme un manque de respect, ce n’est pas autorisé, sauf si on n’a pas le choix et dans les situations où retirer ces versets coraniques serait impossible.
Découper les versets coraniques en pièces de telle sorte que même deux lettres ne soient pas liées et deviennent illisibles, si cela est considéré comme irrespectueux, n'est pas autorisé. Dans le cas où (n’est pas considéré comme irrespectueux), ce n’est pas un problème.
Si les découper ne cause pas la disparition de l’écriture coranique, ce n’est pas suffisant. Tout comme changer la forme écrite des mots en ajoutant ou en soustrayant certaines lettres n'entraîne pas l’annulation de la disposition légale des lettres qui sont utilisées dans l’intention d’exprimer des versets coraniques.
Si déchirer les versets coraniques en morceaux, de telle sorte que même deux lettres ne peuvent plus rester liées l'une à l'autre, et qu'ils deviennent [alors] illisibles, est usuellement considéré comme un manque de respect, et n'est pas autorisé.
Dans le cas où [cela ne serait pas considéré comme irrespectueux], si les morceler n’implique pas la disparition par effacement des Noms divins ou des versets coraniques, [le faire] ne sera pas suffisant pour annuler la disposition légale qui s’y rapporte. Tout comme changer la forme écrite des mots par l’ajout ou la réduction d’une ou de plusieurs lettres, n’implique pas l’annulation de la disposition légale relative aux lettres qui furent écrites dans l’intention de manifester un verset coranique ou un Nom divin.
Toutefois, l’annulation de cette disposition légale sur la base d’une sorte de transformation des lettres qui comprendrait un effacement de celles-ci n’est pas improbable, même si par précaution recommandée il est plus approprié de s’abstenir de les toucher.
Exercices
1. Est-il autorisé de faire l’ablution avec l'intention pour la prière obligatoire avant que son temps n’arrive ?
2. Est-il autorisé d’accomplir la prière de midi et de l'après-midi avec l’ablution effectuée pour la prière du matin ?
3. Est-il autorisé de toucher des mots gravés sur les bagues ?
- Leçon 18: L’ablution majeure Ghusl (1)
Leçon 18: L’ablution majeure Ghusl (1)
La signification de l’ablution majeure (Ghusl) - les types d’ablutions majeures
La modalité de l’ablution majeure - l’ablution majeure du pansement1. La signification de l’ablution majeure (ghusl)
L’ablution majeure (ghusl) signifie laver tout le corps de la tête aux pieds avec des conditions et une qualité particulière.
2. Les types d’ablutions majeures :
(L’ablution majeure) Obligatoire
(L’ablution majeure) commune entre les hommes et les femmes
L’ablution majeure de l'état de pollution séminale
L’ablution majeure du toucher d’un défunt
L’ablution majeure du défunt
L’ablution majeure qui est devenue obligatoire par un vœu, une promesse ou un serment.
Obligatoire
Spécifiquement aux femmes
L’ablution majeure de la menstruation (Heyz).
L'ablution majeure des lochies (Nifâs).
L’ablution majeure de la métrorragie (Istihâza)
L’ablution recommandée, comme l’ablution majeure du vendredi
3. la modalité de l’ablution majeure
L’ablution majeure peut être effectuée de deux manières :
1.séquentielle : laver le corps dans un ordre séquentiel, de sorte que d'abord la tête et le cou, puis par précaution obligatoire, toute la moitié droite du corps et enfin toute la moitié gauche du corps.
2. immersive : immerger tout le corps dans l'eau en une seule fois afin que l'eau atteigne toutes les parties du corps.
Attention :
Dans l'ablution majeure, en plus de laver le corps et les cheveux courts, qui sont considérés comme faisant partie du corps, il faut aussi laver les cheveux longs.
Il n'est pas obligatoire de s'orienter vers la Qibla pendant l'ablution majeure
Il n'est pas nécessaire que les parties du corps soient sèches durant l'ablution majeure. Par conséquent, laver la tête et le corps avant d'effectuer l'ablution majeure, ne pose pas de problème.
Effectuer une ablution majeure séquentielle, contraire à l'ordre susmentionné, annule l'ablution - que ce soit exprès, que ce soit dû à un oubli ou par une ignorance de la question.
Celui qui se rend compte, après avoir effectué une ablution majeure, qu'une partie de son corps n'a pas été touchée par l'eau.
Si l'ablution était effectuée par immersion, il doit recommencer l'ablution majeure, qu'il sache quelle partie du corps n'a pas été atteinte par l'eau ou qu'il ne le sache pas.
Si l’ablution était effectuée de manière séquentielle
S'il ne sait pas quelle partie du corps n'a pas été atteinte par l'eau, il doit refaire son ablution majeure.
Il sait quelle partie du corps n’a pas été atteinte par l’eau
Si cette partie est sur le côté gauche : il suffit de laver la même quantité qui n’a pas été atteinte par l’eau.
Si cette partie est sur le côté droit : il faut laver la partie non lavée, puis laver le côté gauche par précaution obligatoire.
Si cette partie est sur la tête et le cou : il faut laver cette partie, puis laver tout le corps. Laver, par précaution obligatoire, d'abord le côté droit, puis le côté gauche.
4.L’ablution majeure du pansement (Jabira)
L’ablution majeure du pansement est la même que l’ablution mineure du pansement.
Exercices
Énumérez les ablutions majeures obligatoires ?
De combien de manières l’ablution majeure peut-elle être effectuée ?
Lors de l’ablution majeure séquentielle, est-il suffisant d'observer l'ordre entre la tête et les autres parties du corps, ou faut-il également respecter l'ordre entre les côtés droit et gauche du corps ?
En plus de laver la peau du corps, faut-il laver les cheveux longs dans l’ablution majeure ?
Est-il obligatoire de s’orienter vers la Qibla durant l’ablution majeure ?
Quel est le devoir de celui qui se rend compte, après avoir effectué son ablution majeure, qu’une partie du corps n'a pas été atteinte par l’eau ?
- Leçon19: L’ablution majeure (2)
Leçon19: L’ablution majeure (2)
Les conditions de l’ablution majeure - les règles sur l’ablution majeureLes conditions de validité mentionnées pour l’ablution mineure, telles que la pureté de l'eau, sont également nécessaires pour l’ablution majeure. Cependant, dans le cas de l’ablution majeure, il n'est pas obligatoire de laver du haut en bas ni de laver les parties du corps les unes après les autres.
On peut, au milieu de l’ablution majeure, s’occuper d’autre chose que de l’ablution et reprendre celle-ci à partir de l’endroit où on l'a laissée.
Attention :
Lors de l’ablution majeure séquentielle, on doit d'abord purifier la partie impure. Cependant, il n'est pas obligatoire que tout le corps soit pur avant l’accomplissement de l’ablution majeure. Ainsi, si une partie est purifiée avant d’effectuer l'ablution, celle-ci est valide. En revanche, si un membre du corps souillé n’est pas purifié avant l'ablution majeure, et que l’on souhaite le purifier en même temps que l’on effectue cette ablution - par un seul lavage - l’ablution majeure devient invalide.
Quant à l’ablution majeure immersive, tout le corps doit être pur avant de l’effectuer.
On doit enlever tout obstacle qui empêcherait l'eau d'atteindre le corps. Si l’ablution est effectuée sans être assuré que cet obstacle a été enlevé, elle est invalide.
6. Les règles de l’ablution majeure
1. Si, durant l’ablution majeure, un petit incident survient (par exemple, une miction), cela ne nuit pas à la validité de l’ablution. Il n'est pas nécessaire de la recommencer ; il doit simplement la continuer. En revanche, si l’incident concerne une pollution séminale, cette ablution majeure ne peut pas remplacer l’ablution mineure pour la prière ni pour tout autre acte conditionné par l'état de pureté.
Note : Les petits incidents sont des actes qui invalident l'ablution mineure, tandis que les grands incidents entraînent la nécessité d'une ablution majeure.
2. Celui qui a effectué l’ablution en cas de pollution séminale ne doit pas faire l’ablution mineure pour la prière. Il peut accomplir la prière et tout autre acte nécessitant l'état d’ablution avec cette ablution majeure.
2. Si celui qui doit effectuer plusieurs ablutions majeures, obligatoires ou recommandées, effectue une ablution majeure avec l’intention de les effectuer toutes, cela est suffisant. S’il doit faire une ablution de l'état de pollution séminale entre elles et qu’il effectue son ablution avec cette intention, elle suffit à toutes les autres, bien que la précaution recommandée soit de les faire toutes.
3. À l'exception de l’ablution de pollution séminale, les autres ablutions majeures ne peuvent pas remplacer l’ablution mineure.
4. Celui qui a la certitude de l’invalidité de son ablution majeure, après l’avoir effectuée, doit rattraper toutes les prières qu’il a accomplies avec cette ablution.
5. le doute sur l’ablution majeure
Le doute sur l’accomplissement de l’ablution majeure (il doute s'il a accompli l’ablution majeure ou non) : il doit effectuer l’ablution majeure pour les actes qui la nécessitent. Toutefois, les prières qu'il a effectuées jusqu'à présent sont valides.
Le doute sur la validité de l’ablution majeure (il doute si son ablution majeure est valide ou non après l’avoir effectuée) : il ne doit pas en tenir compte et doit considérer son ablution comme valide.
6. Durant l’ablution majeure, s’il doute d’avoir lavé une partie des membres de l’ablution, il doit laver la partie en question s'il n’est pas passé à la partie suivante. En revanche, s’il est déjà passé à la partie suivante, il ne doit pas prêter attention à son doute, sauf dans le cas où il doute du lavage d’une partie du côté droit alors qu’il est en train de laver la partie gauche. Dans ce cas-là, par précaution, il doit laver la partie douteuse puis la partie gauche.
7. Si, après avoir effectué l’ablution majeure, il doute du lavage d’une partie du côté gauche, il suffit de laver la partie douteuse. En revanche, s'il doute du lavage d’une partie du côté droit, il doit, par précaution, laver la partie douteuse puis le côté gauche.
Exercices
Quelle est la différence entre les conditions de l’ablution mineure et celles de l’ablution majeure ?
Est-ce que tout le corps doit être pur avant d'effectuer une ablution majeure ?
Si un petit incident survient chez une personne en train d’effectuer une ablution majeure, doit-elle recommencer son ablution ?
Celui qui doit effectuer plusieurs ablutions majeures, qu'elles soient obligatoires ou recommandées, une seule ablution majeure suffit-elle pour toutes les autres ?
À l'exception de l'ablution en cas de pollution séminale, les autres ablutions majeures peuvent-elles remplacer l’ablution mineure ?
Quel est le devoir de celui qui doute d'avoir accompli l’ablution majeure ?
- Leçon 20: L’ablution majeure (3)
Leçon 20: L’ablution majeure (3)
L'ablution de l'état de pollution séminale7. L'ablution de l'état de pollution séminaleLes causes de la pollution séminale
Un individu est séminalement pollué par l’une de ces deux choses :
La pénétration et la relation sexuelle, quelle que soit la nature de celle-ci (licite ou illicite), qu’elle se produise avec ou sans éjaculation, et que l’individu soit pubère ou non.
L’éjaculation, qu'elle se produise durant le sommeil ou à l’état d’éveil, et qu’elle soit volontaire ou non.
Attention :
L'humidité sortie sexuellement d’un homme en bonne santé, si elle est suivie d’une forte pression et d’un abattement physique, a le statut de sperme. S’il n'y a pas les trois signes caractéristiques ou l'un d'entre eux, ou s'il y a un doute à ce sujet, cela n’est pas considéré comme du sperme, sauf si on en a la certitude d'une autre manière.
Le liquide qu'une femme observe pendant une intense sensation de plaisir sexuel a le statut de sperme, et elle doit effectuer une ablution majeure. Si elle doute d’avoir atteint ce stade ou si elle a des doutes sur la sortie du liquide, il ne lui est pas obligatoire d’effectuer une ablution majeure.
Insérer du sperme dans l'utérus sans pénétration n'entraîne pas l'état de pollution séminale.
Lors de la pénétration, même le gland, l’ablution majeure est obligatoire pour les hommes et les femmes, même si aucun sperme ne sort et que la femme n'atteint pas l’orgasme.
Lors de la pénétration, même du gland, l’ablution majeure est obligatoire pour les hommes et les femmes, même si aucun sperme ne sort et que la femme n'atteint pas l’orgasme.
Lorsqu’après un rapport sexuel, du sperme reste présent dans le vagin d’une femme et qu’elle effectue immédiatement l’ablution majeure, puis que du sperme sorte de l'utérus, son ablution majeure est valide et le sperme qui en est sorti est impur. Bien qu'il s'agisse du sperme de l'homme, cela n’entraîne pas, à nouveau, l’état d’impureté séminale.
L’ablution majeure n'est pas obligatoire pour les femmes après avoir effectué des examens internes avec des matériels médicaux tant que le sperme ne sort pas.
2. Les actes interdits à l’individu en état de pollution séminale :
Toucher les versets du Coran et les noms bénis de Dieu Tout-Puissant.
Entrer dans la mosquée al-Harâm et la mosquée du Prophète (psl), même si on entre par une porte et qu’on en sort par une autre.
S'arrêter dans d'autres mosquées : s'il entre par une porte et sort sans s'arrêter par l'autre porte, cela ne pose pas de problème.
4. Poser quelque chose dans la mosquée.
5. Réciter les versets de prosternation obligatoire se trouvant dans des sourates coraniques ne pose pas de problème, mais réciter d'autres versets des mêmes sourates est également permis.
Attention :
Le sanctuaire des Imams infaillibles (saw) a, par précaution, le statut de mosquée. Entrer en état de pollution séminale dans le sanctuaire des descendants des Imams ne pose pas de problème.
Les Takyehs et les hussayniahs n'ont pas le statut de la mosquée.
Les versets de la prosternation obligatoire sont : le verset 15 de la sourate 32 (Sajdeh), le verset 37 de la sourate 41 (Fussilat), le verset 62 de la sourate 53 (Najm) et le verset 19 de la sourate 96 (Alaq).
Il est obligatoire de se prosterner à la lecture et à l’écoute de chacun de ces versets du Coran.
4. Les règles concernant l’ablution en cas de pollution séminale :
Il n’y a aucune raison d’être gêné d’effectuer un devoir religieux. De plus, la timidité n’est pas une excuse pour abandonner son devoir religieux (comme l’ablution en cas de pollution séminale). En tout cas, s'il n'est pas possible pour un individu d'effectuer l'ablution en cas de pollution séminale, alors son devoir est d’effectuer l’ablution sèche, qui remplace l’ablution majeure pour la prière et le jeûne.
2. Celui qui est excusé d'effectuer l’ablution majeure, comme celui qui sait que s'il a un rapport sexuel avec sa femme, il ne trouvera pas d'eau pour effectuer l’ablution majeure ou n'a pas le temps pour l’ablution majeure et la prière, est autorisé à avoir cette relation sexuelle à condition qu’il soit en mesure de faire l’ablution sèche. En cas d'impureté séminale et s'il est excusé d'accomplir l’ablution majeure, il doit effectuer l’ablution sèche, qui remplace l’ablution liée à l'état de pollution séminale pour tout acte nécessitant l'état de pureté.
3. Celui qui a effectué l’ablution majeure après avoir éjaculé, et s’il constate une humidité dont il ne sait pas s’il s’agit de sperme ou non, et qu’il n’a pas uriné préalablement à son ablution, doit considérer cette humidité comme du sperme et refaire son ablution majeure.
4. S'il aperçoit une tache sur son vêtement dont il ne sait pas s'il s’agit de sperme ou d'autre chose, tant qu'il n’a pas la certitude qu’il s’agit effectivement de son sperme, l’ablution majeure ne lui est pas obligatoire.
5. Un individu qui a l’obligation d'accomplir l’ablution en cas de pollution séminale et qui l'a déjà effectuée ne doit pas faire l'ablution mineure pour la prière. Ainsi, la prière et tous les actes nécessitant l’ablution mineure peuvent être accomplis avec cette ablution majeure.
6. Si un individu, après avoir effectué l’ablution en cas de pollution séminale, doute d’avoir annulé son ablution majeure ou non, il ne lui est pas nécessaire d’effectuer l’ablution mineure pour la prière. Cependant, s'il souhaite l’effectuer par précaution, cela ne pose pas de problème.
7. Celui dont le devoir, par manque de temps, est d’accomplir l’ablution sèche au lieu de l'ablution majeure, et qui fait l’ablution majeure pour sortir de l'état de pollution séminale, sans intention de prier, voit son ablution comme valide, même s'il se rend compte après l’avoir effectuée qu'il n'avait pas le temps pour la prière.
Exercices
Quelles sont les causes de l'état de pollution séminale ?
Dans quel cas l'humidité qui sort d'un homme sera-t-elle considérée comme du sperme ?
Comment l'état d'impureté séminale se produit-il chez les femmes sans relation sexuelle ?
Est-il obligatoire pour les femmes d’effectuer une ablution majeure après des examens internes avec des matériels médicaux ?
Quels sont les actes interdits à celui qui est en état de pollution séminale ?
Quel est le devoir de celui qui constate une tache sur son vêtement, dont il ne sait pas s’il s'agit de sperme ou d'autre chose ?
- Leçon 21: L’ablution majeure (4)
Leçon 21: L’ablution majeure (4)
L’ablution majeure spécifique aux femmes8. L’ablution majeure spécifique aux femmes :
1. La menstruation*
Le sang menstruel : C'est le sang qui sort chaque mois, généralement de l'utérus d'une femme, pendant plusieurs jours.
*Le sang qu'une fille voit avant d'atteindre l'âge de neuf ans n'est pas considéré comme de la menstruation, même s'il a les caractéristiques de celle-ci.
1. Le sang qu'une fille voit avant d'atteindre l'âge de neuf ans n'est pas considéré comme la menstruation, même s'il présente les caractéristiques de celle-ci.
2. Les taches qu'une femme voit après avoir eu la certitude de sa pureté, si ce n’est pas du sang, n’impliquent pas juridiquement les menstruations. S’il s’agit de sang, même sous forme de taches jaunes et ne dépassant pas dix jours, toutes ces taches sont considérées comme des menstruations, et la détermination de ce cas est de la responsabilité de la femme.
3. Les femmes qui utilisent des médicaments contraceptifs et voient des taches de sang durant leurs périodes menstruelles ou en dehors, tant que ces taches ne remplissent pas les conditions légales de la menstruation, ne sont pas considérées comme telles, mais plutôt comme du sang de métrorragie (Istihâza).
4. Une femme qui a une période mensuelle déterminée, par exemple sept jours, et qui, à cause d'un dispositif contraceptif, voit du sang à chaque fois pendant plus de dix jours, par exemple douze jours, doit considérer le sang qui s’écoule durant sa période menstruelle comme du sang menstruel et celui qui s’écoule hors de cette période comme le sang de la métrorragie (Istihâza).
5. Si le sang qu'une femme voit pendant sa grossesse présente les caractéristiques et les conditions de la menstruation, ou s’il s’écoule durant sa période menstruelle en persistant trois jours durant - même intérieurement, il est considéré comme du sang menstruel. Dans le cas contraire, il est considéré comme le sang de la métrorragie.
Il est considéré comme du sang menstruel. Dans le cas contraire, il est considéré comme le sang de la métrorragie.
2. Les règles concernant la menstruation
Tous les actes interdits aux individus en état de pollution séminale sont également interdits aux femmes en période menstruelle.
Si une femme, étant en période menstruelle, se pollue séminalement, ou si elle est en état de pollution séminale et entre dans sa période menstruelle, il lui est obligatoire, après avoir été purifiée de la menstruation, d'accomplir l’ablution majeure de la menstruation en plus de l’ablution de pollution séminale. Cependant, il lui est permis de se contenter de l’ablution de pollution séminale. Toutefois, la précaution recommandée est de faire l’intention pour les deux ablutions majeures.
Si une femme, durant sa période menstruelle, accomplit l’ablution de pollution séminale, la validité de son ablution est problématique.
Si une femme qui a formulé le vœu de jeûner un jour en particulier voit son état de période menstruelle survenir durant le jeûne, alors son jeûne devient invalide, même si cela se produit dans une partie de la journée. Elle doit le rattraper après être devenue pure.
2. La métrorragie (Istihâza)
Le sang* qu'une femme voit à l'âge de la ménopause** est considéré comme de la métrorragie. Ainsi, si une femme dont le père n'est pas hachémite, même si sa mère l'est, voit du sang après l'âge de la ménopause, ce sang est également considéré comme de la métrorragie.
* Le sang de la métrorragie (Istihâza) : est un terme qui désigne le sang qui, provenant de l’utérus, s'écoule en dehors des périodes menstruelles et des périodes de lochies, et qui n’est dû ni à une perte de la virginité ni à une blessure.
** Étant donné que le grand ayatollah Ali Khamenei émet des réserves quant à la détermination précise de l’âge de la ménopause, considérant qu'il est nécessaire d’agir selon la précaution sur ce sujet, il est possible pour les femmes [qui le souhaitent] de se tourner vers un juriste qui remplit les conditions requises et qui émet un avis déterminé sur cette question
3. Les lochies (Nifâs)* (le sang sortant lors de l'accouchement)
* Le sang des lochies : C'est le sang qui sort de l’utérus de la femme pendant une période déterminée en raison de l'accouchement.
Si une femme qui a pratiqué un curetage (avortement) constate la présence de sang après l'avortement — même s'il est embryonnaire — ce sang sera considéré comme des lochies.
Attention :
Tous les actes interdits aux menstrues sont également interdits aux femmes en période de lochies.
Exercices
Quel est le statut des taches qu'une femme constate après avoir eu la certitude de sa pureté, considérant que ces taches n'ont pas les caractéristiques du sang, ni du sang mélangé avec de l'eau ?
Quel est le devoir de celle qui constate du sang durant sa grossesse, sans que cela n’aboutisse à un avortement ?
Est-il obligatoire pour une femme d’accomplir les deux ablutions majeures si elle entre dans sa période menstruelle alors qu’elle est en état de pollution séminale ou qu’elle se pollue séminalement pendant sa période menstruelle ?
L’ablution majeure de pollution séminale est-elle valide durant la période de menstruation, de sorte que cela dispense la femme de son devoir en état d’impureté séminale ?
Quel est le statut du sang constaté par une femme à l'âge de la ménopause ?
Une femme qui a subi un curetage est-elle considérée en état de lochies ou non ?
- Leçon 22: Les règles concernant les défaunts (1)
Leçon 22: Les règles concernant les défaunts (1)
L’ablution majeure suite au toucher du défunt - les règles de l’agonisant- Les obligations après la mort1. L’ablution mortuaire
Si un individu touche le corps refroidi d'une personne décédée, dont on n'a pas encore fait l’ablution majeure, autrement dit s’il touche une partie du défunt (mains, pieds, visage ou toute autre partie de son corps), il doit accomplir une ablution majeure pour tous les actes qui nécessitent l'état de pureté, comme la prière, la circumambulation obligatoire ou le fait de toucher les versets du Coran. Cela s'appelle "l’ablution majeure du toucher du défunt".
Attention :
Toucher un membre coupé d'un cadavre, après qu'il soit refroidi et avant de faire l’ablution majeure, est considéré comme toucher un cadavre.
Toucher un membre séparé du corps d'une personne vivante n'entraîne pas l’ablution majeure du défunt.
Les cas où toucher le corps d'une personne décédée ne mènent pas à l'ablution majeure du toucher du défunt.
1. Celui qui est tombé martyre sur le champ de bataille.
2. Un mort dont le corps n'est pas encore refroidi.
3. Un mort qui a reçu ses trois ablutions.
Si nous doutons qu'un défunt ait reçu l’ablution mortuaire ou non, en le touchant ou en touchant une de ses parties (bien sûr après qu'il se soit refroidi), il nous faut accomplir l’ablution du toucher du défunt, car la prière n'est pas valide sans cette ablution. En revanche, si l’on est certain que le défunt a reçu l’ablution mortuaire — même si on doute de sa validité — il n’est pas nécessaire d’accomplir l’ablution du toucher du défunt.
Celui qui a effectué l’ablution du toucher du défunt, s’il souhaite prier, doit effectuer l'ablution mineure. Contrairement à l'ablution majeure de pollution séminale, ladite ablution ne se substitue pas à l'ablution mineure.
S'il touche plusieurs défunts ou touche un défunt plusieurs fois, une seule ablution est suffisante.
Les règles concernant l’agonisant (qui est en train de mourir)
Il est préférable de l’allonger sur le dos et de l’orienter vers la Qibla. Un musulman en train de mourir doit être positionné de sorte que la plante de ses pieds soit dirigée vers la Qibla. La plupart des jurisconsultes considèrent cet acte comme obligatoire pour l'agonisant, qu'il puisse le faire lui-même ou qu'il soit aidé par d'autres. Il ne faut pas négliger cet acte, par précaution.
Les obligations après la mort
L’embaumement
Le linceul
La prière du défunt
L’enterrement
Attention :
Selon la vision islamique, un musulman décédé doit être respecté tout comme un musulman vivant. Honorer un musulman décédé se réalise sous forme d'actions (telles que l’ablution majeure, le port du linceul, l'enterrement, etc.) qui sont obligatoires dans la sainte chari’ah islamique, et tous les individus en sont responsables. Tous les individus légalement responsables sont concernés par ces devoirs.
L’ablution, l’embaumement, l’habillage du linceul, la prière du défunt ainsi que l’enterrement du musulman sont des obligations de suffisance, c'est-à-dire qu'elles sont obligatoires pour tous les individus. Toutefois, si certains les accomplissent, la responsabilité des autres sera annulée. Mais si personne ne les accomplit, tous auront commis un péché.
Si quelqu'un sait que l’on a accompli l’ablution mortuaire, le linceul, la prière du défunt ou l’enterrement du défunt d'une manière invalide, il doit les renouveler. En revanche, s'il conjecture ou doute de leur invalidité ou s'il doute si elles ont été faites correctement ou non, il ne doit pas les refaire.
Pour l’ablution, l’habillage du linceul, la prière et l'enterrement du défunt, il est nécessaire de demander l'autorisation à son tuteur. Le tuteur du défunt peut être soit les parents, soit les enfants, soit les autres héritiers. En ce qui concerne la défunte, le mari a la prééminence sur tous les autres.
Exercices
Toucher un membre coupé du corps d’un mort rend-il obligatoire l’ablution du toucher du défunt ?
Est-ce que toucher un os couvert par la chair, séparé du corps d’une personne vivante, entraîne l’ablution du toucher du défunt ?
Énumérez les cas où toucher le corps d’un défunt ne cause pas l’ablution du toucher du défunt.
Doit-on allonger vers la Qibla un musulman en train d’agoniser ?
Quelles sont les obligations après la mort ?
Faire l’ablution mortuaire au défunt est-il une obligation personnelle ou suffisante ?
- Leçon 23: Les règles concernant les défunts (2)
Leçon 23: Les règles concernant les défunts (2)
L’ablution mortuaire - L’embaumement- Le linceul4. L’ablution mortuaire
Il est obligatoire de donner trois ablutions mortuaires au défunt.
(La première ablution) avec de l'eau dans laquelle on verse une petite quantité de jujubier, à laquelle on mélange (l’eau de jujubier).
(La deuxième ablution) avec de l’eau dans laquelle on verse une petite quantité de camphre, à laquelle on mélange (l’eau de camphre).
(La troisième ablution) avec de l'eau pure.
Les conditions de celui qui accomplit l’ablution mortuaire du défunt :
Être un musulman imâmite duodécimain.
Être pubère.
Être raisonnable.
Connaître les règles concernant cette ablution.
Si le défunt est un homme, un homme doit lui donner l’ablution mortuaire ; si c’est une femme, une femme doit l’accomplir.
Attention :
L’ablution mortuaire donnée par l’époux à son épouse, ainsi que celle donnée par l’épouse à son mari, sont autorisées.
3. L’ablution mortuaire, tout comme les autres actes d’adoration, nécessite l'intention. Autrement dit, celui qui fait l’ablution mortuaire doit l’effectuer en ayant l’intention d'obéir à l'ordre de Dieu.
4. Le défunt qui doit recevoir l’ablution mortuaire est :
Un homme ou une femme musulmans.
Un enfant musulman.
Le fœtus musulman quand il a atteint les quatre mois [de grossesse]. Mais s’il ne les a pas atteints, [l’ablution mortuaire] n’est pas obligatoire.
5. Si une partie du défunt est souillée par des impuretés, on doit les laver avant de lui faire l’ablution mortuaire. Par conséquent, le corps du défunt qui saigne doit être purifié autant que possible. Si attendre que le sang s'arrête de couler ou l'empêcher (par des matériaux médicaux) est possible, il est obligatoire de le faire.
6. Il est interdit de regarder les parties intimes du défunt ; si celui qui lui donne l’ablution les regarde, il commet un péché, mais l’ablution mortuaire ne devient pas invalide.
7. Si l’on ne trouve pas d’eau ou qu’il y a un obstacle nous empêchant de l’utiliser, on doit effectuer une ablution sèche au lieu de chaque ablution mortuaire.
5. L'embaumement
Il est obligatoire d’embaumer le défunt après lui avoir fait l’ablution, c’est-à-dire d’enduire de camphre son front, la paume de ses mains, l’os des genoux ainsi que le bout des gros orteils des pieds, d’une manière que la trace de camphre reste sur ces parties.
Le camphre doit être broyé et frais, de sorte qu’il parfume le défunt. Si, en raison de son ancienneté, il est devenu inodore, cela ne suffit pas.
Il est interdit d’embaumer celui qui est décédé en état de sanctification (Ihrâm) du pèlerinage (hajj) avant d'avoir terminé l’effort (saʿy) entre Ṣafâ et Marwa. Il en est de même s'il décède durant la sanctification du petit pèlerinage, avant de couper un peu de ses cheveux.
6. Le linceul
1. Il faut envelopper le défunt musulman de trois morceaux de tissus :
1. La serviette qui entoure les reins jusqu’aux jambes (c’est du nombril au genou…)
2. La chemise qui couvre, du dessus de l’épaule jusqu’aux jambes par l'avant et par l'arrière
3. Le linceul est une couverture complète qui enveloppe le défunt du dessus de la tête jusqu’au bout des pieds de sorte que l’on peut attacher le bout de chaque côté et sa largeur doit être d’une taille à ce que les deux bords du tissu se chevauchent l'un sur l'autre.
2. Si le linceul du défunt est souillé par une impureté provenant de son corps ou par toute autre impureté, il doit être purifié ou remplacé si possible. Si l'on souhaite éviter de gaspiller le linceul inutilement, il faut en couper la partie souillée, à condition que cela ne l'abîme pas. Par conséquent, si le linceul est taché par du sang provenant du défunt lui-même après avoir reçu l’ablution mortuaire, il est obligatoire de laver le linceul ou d’en retirer la partie souillée si cela est possible. Cependant, si cela n’est pas possible, il est permis d’enterrer le défunt dans cet état.
3. Il n'est pas nécessaire que le linceul soit la propriété du défunt, mais il n'y a pas de problème si des membres de la famille, des enfants, des amis ou d'autres personnes offrent le linceul en cadeau.
Exercices
Énumérez les trois ablutions mortuaires.
Quelles sont les conditions pour celui qui accomplit l’ablution mortuaire du défunt ?
Est-il obligatoire d’accomplir l’ablution mortuaire pour un enfant musulman avorté ?
Que signifie l'embaumement du défunt et quelles en sont les conditions ?
Quels sont les trois morceaux de tissu utilisés pour ensevelir le défunt ?
Est-il autorisé à quelqu'un d'enterrer son père, sa mère ou l'un de ses parents dans un linceul qu'il a acheté pour lui-même ?
- Leçon 24: Les règles concernant les défunts (3)
Leçon 24: Les règles concernant les défunts (3)
La prière du défunt - l’enterrement - les règles sur l’exhumation de la tombe
La tombe - les règles concernant le martyre - les règles concernant le condamné à mort7. La prière mortuaire
Après l’ablution mortuaire, l’embaumement et l’ensevelissement, il est obligatoire d’accomplir la prière mortuaire au défunt dans l'ordre qui sera mentionné ci-dessous
Attention :
Un enfant qui a six ans et dont au moins un de ses parents est musulman, est considéré comme un pubère. Ainsi, on doit accomplir la prière mortuaire sur sa dépouille.
2. La prière mortuaire consiste en une intention et cinq glorifications (takbir), au cours desquelles la récitation des supplications et des bénédictions est recommandée. Si, après l'intention, il dit ce qui suit, cela suffit :
1. Dire après la première glorification (takbir) : (اَشْهَدُ اَنْ لاَ اِلهَ اِلاَّ اللهُ وَ اَنَّ مُحَمَّداً رَسُولُ اللهِ) "J'atteste qu'il n'y a de divinité qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah."
2. Dire après la deuxième glorification (takbir) : (اَللّهُمَّ صَلِّ عَلی مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ)" Ô Mon Dieu, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad."
3. Dire après la troisième glorification (takbir) : (اَللّهُمَّ اغْفِرْ لِلْمُؤْمِنِینَ وَ الْمُؤْمِناتِ) "Ô Mon Dieu, pardonne aux croyants et aux croyantes."
4. Dire après la quatrième glorification (takbir) : (اَللّهُمَّ اغْفِرْ لِهذَا الْمَیِّتِ) " Ô Mon Dieu, pardonne à ce défunt " (pour un homme) ou (لِهذِهِ الْمَیِّتِ) " pardonne à cette défunte " (pour une femme).
5.Puis, dire la cinquième takbir, qui est la fin de la prière.
Attention :
Les modalités plus détaillées de la prière mortuaire sont mentionnées dans des traités spécialisés et certains livres d’invocations.
3. Celui qui effectue la prière mortuaire doit se tenir debout et s’orienter vers la Qibla. Il est obligatoire que la dépouille du défunt soit placée vis-à-vis de lui, allongée sur le dos, de telle sorte que sa tête soit à sa droite et que ses pieds soient à sa gauche.
4. Il ne doit y avoir aucun obstacle (comme un mur ou un rideau) entre le défunt et celui qui effectue la prière mortuaire. Cependant, si la dépouille est placée dans un cercueil ou un autre contenant de ce genre, cela ne pose pas de problème.
5. Pour effectuer la prière mortuaire, l’ablution majeure et mineure, ainsi que la licéité et la pureté des vêtements et du corps, sont nécessaires.
6. Si l’on enterre le défunt volontairement, par oubli, ou pour une excuse, ou s'il s'avère après l'enterrement que la prière effectuée sur lui est invalide, il faut, tant que la dépouille du défunt ne s’est pas décomposée, effectuer la prière mortuaire sur lui, devant sa tombe.
7. Les conditions de validité concernant la prière collective, ainsi que l’imam de la prière collective dans les autres prières, ne sont pas obligatoires pour la prière mortuaire, bien qu’elles soient recommandées d'être observées.
8. L’enterrement
1. Après l'accomplissement des obligations susmentionnées (l’ablution mortuaire, l’embaumement, le linceul et la prière mortuaire), il faut enterrer la dépouille du défunt. Il est également nécessaire que la tombe soit creusée à une profondeur telle qu’aucune odeur ne puisse se dégager à l'extérieur et qu’aucun animal sauvage ne puisse exhumer la dépouille.
2. Le défunt doit être allongé sur le côté droit, de sorte que son visage, sa poitrine et son ventre soient en direction de la Qibla.
Quelques points sur l'inhumation :
Les ossements d'un défunt musulman qui a reçu l’ablution mortuaire ne sont pas impurs. Si un ossement est retrouvé dans une ancienne tombe lors de l'enterrement, il est obligatoire de l’inhumer à nouveau.
Il est autorisé de construire des tombes musulmanes sur plusieurs étages, à condition que cela n'entraîne pas d'exhumation de tombes ni ne porte atteinte à l’honneur du musulman.
Il est recommandé d'asperger de l'eau sur la tombe le jour de l’inhumation. Il n’y a pas de problème à le faire les autres jours, avec l’espoir que cette action soit appréciée par Dieu.
9. Les règles concernant l'exhumation :
1. Il n'est pas autorisé d'exhumer la tombe d'un défunt musulman, à l’exception de cas particuliers, comme suit :
Si le défunt est enterré dans un terrain usurpé et que le propriétaire du terrain n’est pas satisfait.
Si le linceul ou tout autre objet avec lequel le défunt est enterré est usurpé, et que le propriétaire n'est pas satisfait que cela reste dans la tombe.
Si le défunt est enterré sans ablution mortuaire ou sans linceul, ou s'il s'avère que son ablution mortuaire était invalide, ou s'il n’a pas été enseveli selon les normes islamiques, ou s'il n’a pas été placé vers la Qibla dans la tombe. Dans les cas susmentionnés, l’exhumation de la tombe est autorisée si cela n’est pas considéré comme un manque de respect envers le défunt.
4. Pour prouver un droit, il est nécessaire d’ausculter le corps du défunt.
5. Le défunt est enterré dans un endroit (comme un cimetière d'infidèles ou un site d'enfouissement) qui est considéré comme un manque de respect envers lui.
6. Si les ossements du défunt se transforment en poussière, il est autorisé d'exhumer sa tombe
2. Il est interdit d'exhumer les tombeaux des descendants des Imams, des martyrs, des savants et des gens de bien (ṣulaḥã), même après de nombreuses années, si leur tombeau est devenu un lieu de pèlerinage. Même s’il ne s’agit pas d’un lieu de pèlerinage, il n'est pas autorisé de l'exhumer, par précaution obligatoire.
10. Les règles concernant les martyres :
Concernant les martyres, il n’y a pas d’obligation de leur donner l’ablution mortuaire ni de les habiller d’un linceul.
Attention :
Le terme « martyre » désigne ici celui qui a été martyrisé sur le champ de bataille. Si les axes des villes frontalières constituent le champ de bataille entre deux camps, celui de la vérité et celui du faux, les individus qui, dans le camp de la vérité, sont tombés au combat sont juridiquement considérés comme des martyres. Toutefois, ceux qui sont tués en dehors du champ de bataille, bien qu'ils aient la récompense du martyre, ne relèvent pas des règles spécifiques du martyre.
11. Les règles concernant le condamné à mort
Un musulman qui a été condamné à mort est soumis aux mêmes règles que les autres musulmans, et toutes les règles islamiques ainsi que les rites mortuaires (comme la prière mortuaire, le linceul, etc.) s'appliquent à lui.
Quelques points concernant les règles pour les défunts :
Celui qui effectue l’ablution mortuaire du défunt doit être du même sexe que le défunt, si possible. L’ablution mortuaire effectuée par un individu de sexe opposé est invalide (à l’exception des époux et épouses, comme mentionné plus haut). Il est autorisé d’effectuer l’ablution mortuaire d’une épouse par son mari et vice versa. Quant à l’ensevelissement et à l'enterrement, il n'est pas obligatoire d'être du même sexe.
Pour effectuer les démarches nécessaires à la préparation du défunt, telles que l’ablution mortuaire, l’habillage du linceul et l’inhumation selon des conditions communément acceptées, on n’a pas besoin de l’autorisation de son descendant mineur.
Assister aux funérailles et au port du cercueil n’est pas interdit aux femmes.
Exercices
Mentionnez la modalité de la prière mortuaire.
Est-il permis à une personne qui n'est pas qualifiée pour diriger la prière en assemblée de guider la prière mortuaire sur la dépouille des croyants ?
Est-il permis de construire des tombes à deux étages ou plus ?
Qui est le martyre pour lequel l’ablution mortuaire et le linceul ne sont pas obligatoires ?
Est-ce qu’on doit effectuer la prière mortuaire pour un musulman condamné à mort pour trafic de drogue, selon la loi et l’approbation de la justice ?
Est-il nécessaire d'être du même sexe pour effectuer l’ablution mortuaire, ensevelir et enterrer les défunts, ou les hommes et les femmes peuvent-ils les effectuer l’un pour l’autre ?
- Leçon 25: L’ablution sèche ( tayammum ) (1)
Leçon 25: L’ablution sèche ( tayammum ) (1)
Les cas de l’ablution sèche ( tayammum ) - Les choses sur lesquelles l’ablution sèche est valide
La modalité de l’ablution sèche (tayammum ) - les ablutions sèches de pansement (Jabira)1. Les cas de l’ablution sèche (tayammum ) :
Les cas où il faut effectuer l’ablution sèche au lieu de l’ablution mineure et majeure :
Lorsqu'il n'est pas possible d’avoir de l'eau, soit parce qu'il n'y en a pas, soit parce qu'elle n’est pas accessible, comme lorsque l'eau se trouve dans un puits et qu'il n'y a pas de moyen de la puiser.
Lorsque l'eau est nuisible pour la santé.
Lorsqu'il craint que, s'il consomme de l'eau, lui-même ou toute autre personne sous sa responsabilité restent assoiffés.
Lorsqu'il veut purifier son corps ou ses vêtements pour la prière avec l'eau dont il dispose.
Lorsque l'usage de l'eau ou de son récipient lui est illicite, par exemple si elle est usurpée.
Lorsque le temps de la prière est restreint et que l’effectuer l’ablution mineure et majeure implique d’accomplir une partie ou la totalité de la prière en dehors de son temps.
Attention :
Celui pour qui l'ablution mineure ou majeure est nuisible, ou qui la considère comme un devoir très difficile, doit effectuer l’ablution sèche à sa place. S'il effectue l'ablution mineure ou majeure, celles-ci ne seront pas valides.
Celui qui croit que l'ablution mineure ou majeure lui est nuisible (par exemple, s'il tombe malade) et fait l’ablution sèche, son action ne pose pas de problème et la prière effectuée avec celle-ci est valide. Toutefois, s'il se rend compte avant de faire la prière qu’elles ne lui sont pas nuisibles, l'ablution sèche qu’il a effectuée est invalide. S’il s'en rend compte après avoir accompli la prière, il doit faire l'ablution mineure ou majeure et refaire sa prière par précaution obligatoire.
À cause de la fatigue ou d'être mal vu, les jeunes qui effectuent l’ablution majeure au milieu de la nuit ne sont pas considérés comme ayant une excuse juridique valable permettant de la remplacer par l’ablution sèche. Au contraire, tant que l’ablution majeure n'est pas nuisible ou ne cause pas de contrariété à l'individu responsable, il est obligatoire de l’accomplir de toutes les manières possibles. Cependant, il faut accomplir l’ablution sèche en cas de gêne grave, hors de l’ordinaire ou de préjudice.
Lorsqu'une personne se souille avec du liquide séminal et n'a pas suffisamment de temps pour purifier son corps et ses vêtements ou pour les changer, en raison du froid ou de toute autre raison de ce genre, elle ne peut pas prier nue. Dans ce cas, elle doit accomplir la prière avec l’ablution sèche tout en gardant les mêmes vêtements impurs. Cette prière est suffisante et il ne lui est pas obligatoire de la rattraper.
Si le temps est pressé et que la personne qui prie craint qu'en accomplissant l'ablution mineure et majeure, toute ou une partie de sa prière se déroule en dehors du temps, elle doit effectuer l'ablution sèche et prier ainsi.
Lorsqu’une humidité sort d'une personne durant le sommeil et qu'elle ne s’en souvient pas au réveil, mais que ses vêtements sont humides, si elle sait qu’elle a éjaculé, alors elle est en état de pollution séminale et doit effectuer l’ablution de pollution séminale. Cependant, si le temps est restreint, après avoir purifié son corps, elle doit faire l’ablution sèche et accomplir la prière. Lorsque le temps ne lui manque plus, elle devra accomplir l’ablution majeure. Si elle ne sait pas (si elle doute d’avoir effectivement éjaculé), dans ce cas, elle n’est pas juridiquement en état de pollution séminale.
La validité de l’ablution sèche remplaçant l’ablution majeure pour les actes qui ne sont pas conditionnés à la pureté, comme le pèlerinage, est problématique. Toutefois, lorsque l’ablution majeure n’est pas possible, il n’y a pas de problème à l’accomplir avec l’intention d’espérer gagner l'appréciation de Dieu.
2. Les choses pour lesquelles l'ablution sèche est valide.
L’ablution sèche est valide sur tout ce qui est considéré comme de la terre, tel que la poussière, le sable, le gravier, la motte (terre collée), la pierre (gypse, calcaire, grès et autres) ainsi que sur le plâtre, la brique et toute autre chose de ce genre.
Attention :
L'ablution sèche sur des minéraux qui ne sont pas considérés comme des parties de la terre, comme l'or, l'argent, etc., n'est pas valide. En revanche, l’ablution sèche est valide sur les pierres d’une certaine valeur, communément appelées pierres minérales, comme le marbre, etc.
Effectuer l'ablution sèche sur le ciment et la mosaïque ne pose pas de problème, bien que la précaution recommandée exige de les éviter.
3. la modalité de l’ablution sèche :
1. L’Intention
Poser toute la paume des deux mains ensemble sur une surface sur laquelle l’ablution sèche est valide.
Frotter la paume des deux mains sur tout le front et les deux côtés, depuis le cuir chevelu jusqu’aux sourcils et le haut du nez.
Frotter la paume de la main gauche sur tout le dos de la main droite, du poignet jusqu'au bout des doigts, et de la même manière, frotter la paume de la main droite sur tout le dos de la main gauche.
Par précaution obligatoire, apposer à nouveau la paume des deux mains sur la terre, puis frotter la paume de la main gauche sur tout le dos de la main droite et la paume de la main droite sur tout le dos de la main gauche.
Attention :
L’ordre séquentiel susmentionné s’applique également à l'ablution sèche remplaçant l’ablution mineure et majeure. Si une partie du front ou du dos de la main, même une petite partie, n’a pas été frottée, que ce soit volontairement, par oubli ou par ignorance, l'ablution sèche est invalide. Évidemment, il n'est pas nécessaire d'être très prudent ; il suffit que l’on puisse communément dire que tout le front et le dos des mains ont été frottés.
Pour s’assurer qu’on a frotté tout le dos de sa main, on doit également frotter un peu au-dessus du poignet, mais frotter entre les doigts n'est pas nécessaire.
4. L’ablution sèche de pansement (tayammum jabira)
Celui dont le devoir est l’ablution sèche, si le lieu où il doit frotter ou la main avec laquelle il doit frotter est bandé en raison d'une blessure ou similaire, doit effectuer l’ablution sèche dans le même état que celui dans lequel il se trouve. Autrement dit, il considérera le lieu bandé comme la peau du corps.
Exercices
Énumérez les cas dans lesquels on peut faire l'ablution sèche.
Quel est le statut de celui qui n'a pas effectué l’ablution de pollution séminale pour la prière du matin et qui a accompli l’ablution sèche en croyant que, s'il effectuait cette ablution, il tomberait malade ?
En cas de difficulté grave, peut-on faire l’ablution sèche au lieu de l’ablution majeure recommandée, comme celle du vendredi ou du pèlerinage, qui ne sont pas conditionnées par la pureté ?
En cas de contraintes de temps, une personne en état de pollution séminale peut-elle accomplir la prière avec l’ablution sèche et des vêtements impurs, ou doit-elle refaire la prière après purification et accomplissement de l’ablution de pollution séminale ?
Quel est le statut d’effectuer l’ablution sèche sur le gypse ?
Expliquez la modalité de l’ablution sèche.
- Leçon 26: L'ablution sèche (2)
Leçon 26: L'ablution sèche (2)
Les conditions et les règles concernant l'ablution sèche5. Les conditions de l'ablution sèche :
Les conditions de la chose sur laquelle on accomplit l’ablution sèche :
Être pure
Être licite (ne pas être usurpée).
Les conditions sur les membres de l'ablution sèche : Il ne doit pas y avoir d’obstacle.
Les conditions de modalité de l'ablution sèche :
Frotter le front et les mains du haut vers le bas.
Observer l’ordre séquentiel (Tartib).
Les séquences de l’ablution sèche doivent être consécutives. (Muwâlât)
Effectuer les parties de l'ablution sèche lui-même lorsque l’on a le choix (mobacherat).
1. La chose sur laquelle on effectue l'ablution sèche doit être pure
La chose sur laquelle on effectue l'ablution sèche doit être pure.
2. La chose sur laquelle on effectue l'ablution sèche doit être licite.
La chose sur laquelle on effectue l'ablution sèche doit être licite (non usurpée), mais si l’on ne sait pas, où qu’on a oublié qu'elle était usurpée, son ablution sèche est valide.
3. Il ne doit pas y avoir d’obstacle sur les membres de l'ablution sèche.
Il ne doit pas y avoir d’obstacle sur les membres concernés par l'ablution sèche (tayammum ). Par conséquent, avant d’effectuer le tayammum , il faut retirer la bague et tout autre objet similaire. De même, il est nécessaire d’enlever toute substance collée au front ou aux autres membres utilisés pour le tayammum , ou tout ce qui pourrait les recouvrir.
Attention :
Les poils poussés sur la main ou le front ne sont pas un obstacle pour effectuer l'ablution sèche, mais si les cheveux sont tombés sur le front, il faut les déplacer vers l’arrière.
Si, en raison d'une blessure ou d'une autre raison similaire, les membres concernés par l'ablution sèche sont bandés et que retirer leur bandage est difficile ou nuisible, il doit frotter avec sa main bandée ou sur le membre bandé.
Par précaution, le front et le dos des mains doivent être purs, si possible. En cas d'impossibilité, il doit effectuer son ablution sèche sans purifier le lieu en question. Bien que cela soit probable, les membres concernés par l’ablution sèche ne doivent pas nécessairement être purs.4. Frottez le front et les mains du haut vers le bas
Il doit frotter le front et le dos des mains du haut vers le bas.
5. l’ordre séquentiel (Tartib)
L’ablution sèche doit être effectuée dans le même ordre que l’on a décrit (dans la modalité de l’ablution sèche) et si elle s’effectue à l'encontre de celle-ci, elle sera considérée comme invalide.
6. L’enchaînement (Muwâlâtt)
Les parties de l’ablution sèche doivent être effectuées les unes après les autres. Si un intervalle de temps les sépare si longtemps qu’on ne puisse plus dire qu’on effectue l’ablution sèche, celle-ci est invalide.
L’effectuer soi-même
L’individu doit accomplir toutes les parties de l’ablution sèche lui-même et sans l'aide d’autrui. Si, en raison d'une maladie, d'une paralysie, ou d'une autre raison, il ne peut pas effectuer l’ablution sèche, il doit désigner un représentant. Ce dernier doit effectuer l’ablution sèche avec les mains du mukallaf. Si cela n’est pas non plus possible, le représentant doit apposer sa main sur la terre et frotter le front et le dos de ses mains.
Un point concernant les conditions de l’ablution sèche.
Les membres de l’ablution sèche (le front et le dos des mains) ne sont pas obligatoirement tenus d’être purs, bien qu’il soit préférable, par précaution, qu’ils le soient.
6. Les règles concernant l'ablution sèche
1. Si l'on ne trouve pas de surface sur laquelle effectuer l'ablution sèche pour qu'elle soit valide, il est possible d'utiliser la poussière agglomérée sur les tapis, les vêtements, etc. Si rien de tout cela n'est disponible et qu'il n'y a que de l'argile humide, on doit alors procéder avec celle-ci. Dans le cas où aucune de ces options n'est accessible — par exemple, pour quelqu'un se trouvant dans un avion ou dans des situations similaires — par précaution obligatoire, il faut accomplir la prière à son heure sans effectuer d'ablution mineure ni d'ablution sèche, puis la refaire après avoir réalisé l'ablution sèche ou l'ablution mineure.
2. Celui qui doit effectuer l’ablution sèche, ne peut pas, par précaution obligatoire, l’effectuer avant l’heure de la prière. Mais s’il l’accomplit avant l’heure de la prière pour d’autres actes obligatoires ou recommandés, et que son excuse reste jusqu’à l’heure de la prière, il peut alors effectuer la prière avec la même ablution sèche.
3. Celui qui sait que son excuse disparaîtra avant la fin du temps de la prière ne peut pas prier avec l'ablution sèche. Au contraire, il doit attendre que son excuse disparaisse et ensuite accomplir la prière avec l'ablution mineure ou majeure.
4. Si celui qui a effectué l'ablution sèche en remplacement de l’ablution majeure, et à qui il advient une pollution mineure telle que la sortie d’urine par exemple, tant que son excuse (lui permettant d’effectuer l'ablution sèche) n’a pas disparu, il doit, par précaution obligatoire, effectuer une nouvelle ablution sèche remplaçant l’ablution majeure et effectuer également une ablution mineure pour les actes conditionnés par la pureté. S’il est exempté de l’ablution mineure, il doit encore effectuer une autre ablution sèche remplaçant celle-ci.
5. Si un individu effectue une ablution sèche en raison de l'absence d'eau ou de toute autre excuse valable, cette ablution devient invalide dès que son excuse disparaît.
6. Tout ce qui invalide l'ablution invalide également l'ablution sèche remplaçant l'ablution mineure. De même, tout ce qui invalide l'ablution majeure invalide également l'ablution sèche remplaçant l'ablution majeure.
7. Si, par manque de temps, une personne accomplit l'ablution sèche en remplacement de l'ablution mineure ou majeure, une fois le temps écoulé, son ablution sèche devient invalide et elle devra faire l'ablution mineure et majeure pour la prochaine prière.
8. Si, en raison du manque d'eau ou de toute autre excuse que le manque de temps, on effectue l'ablution sèche en remplacement de l'ablution majeure, tous les effets juridiques de l'ablution majeure s'appliqueront également à celle-ci. Par conséquent, il n'y a pas de problème à entrer dans la mosquée, à accomplir la prière, à toucher le texte du Saint Coran et à réaliser d'autres actes conditionnés par la pureté liée à la pollution séminale.
9. Si un individu effectue l'ablution sèche en remplacement de l’ablution due à une pollution séminale, il n'est pas nécessaire qu'il effectue l’ablution mineure pour la prière. En revanche, si l'ablution sèche remplace d'autres ablutions majeures (comme celle due au toucher d'un défunt), il doit effectuer une ablution mineure pour la prière. Toutefois, s'il a une excuse valable, il peut procéder à une autre ablution sèche en remplacement de l’ablution mineure.
Exercices
Quelles sont les conditions de l’ablution sèche ?
Est-il nécessaire de retirer une bague ou d’autres objets similaires lors de l'ablution sèche ?
Les poils sur le dos de la main ou sur le front sont-ils considérés comme des obstacles ?
Les membres concernés par l’ablution sèche (le front et le dos des mains) doivent-ils être purs ?
Que doit faire une personne qui ne peut ni effectuer l’ablution mineure ni l’ablution sèche ?
L’ablution sèche remplaçant l’ablution majeure a-t-elle les mêmes statuts juridiques que cette dernière ? Par exemple, est-il permis d'entrer dans une mosquée après avoir effectué cette ablution ?
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- Chapitre III: Namaz
- Chapitre 4: Le jeûne
- Chapitre 5: Le Khums
- Chapitre 6: Anfâl
- Chapitre 7: Le Jihâd
- Chapitre 8: Commandement du bien et interdiction du mal