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Traité pratique

  • Chapitre1: L’imitation (Taqlid)
  • Deuxième chapitre: La pureté
  • Chapitre III: Namaz
    • Leçon 27: Les types de prières
    • Leçon 28: Les vêtements de celui qui fait la prière, (1) l’officiant.
    • Leçon 29: Les vêtements de l'officiant (2)
    • Leçon 30: Le lieu de prière (1)
    • Leçon 31: Le lieu de prière (2)
    • Leçon 32: Les règles concernant la mosquée (1)
    • Leçon 33: Les règles concernant la mosquée (2)
    • Leçon 34: La Qibla
    • Leçon 35: Les prières quotidiennes (1)
    • Leçon 36: Les prières quotidiennes (2)
    • Leçon 37: Les prières quotidiennes (3)
    • Leçon 38: Les prières quotidiennes (4)
    • Leçon 39: Les prières quotidiennes (5)
    • Leçon 40: Les prières quotidiennes (6)
    • Leçon 41: Les prières quotidiennes (7)
    • Leçon 42: Les prières quotidiennes (8)
    • Leçon 43: Les prières quotidiennes (9)
    • Leçon 44: Les prières quotidiennes (10)
    • Leçon 45: Les prières quotidiennes (11)
    • Leçon 46: Les prières quotidiennes (12)
    • Leçon 47: Les prières quotidiennes (13)
    • Leçon 48: Les prières quotidiennes (14)
    • Leçon 49: Les prières quotidiennes (15)
    • Leçon 50: Prières quotidiennes (16)
    • Leçon 51: Les prières quotidiennes (17)
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      Leçon 51: Les prières quotidiennes (17)
      La prière du voyageur (mossafer) « 1 »

       

      14. La prière du voyageur (mossafer)
      1. L'obligation de raccourcir (abrégée) la prière en voyage
      * En voyage, il faut raccourcir la prière de quatre unités (rak’at) à deux unités, sous certaines conditions qui seront mentionnées.
      Attention :
      * L'obligation de raccourcir ne concerne que les prières de quatre unités, à savoir les prières de midi (dhuhr), d'après-midi (asr), et du soir (Icha). Les prières du matin (Fajr) et du coucher du soleil (Maghreb) ne sont pas raccourcies.
      2. Conditions de la prière du voyageur :
      Le voyageur doit accomplir les prières de quatre unités en deux unités sous huit conditions :
      1. Première condition : Son voyage doit couvrir la distance légale, c'est-à-dire que l'aller, le retour ou l'aller-retour doivent totaliser huit farsakhs, à condition que l'aller ne soit pas inférieur à quatre farsakhs.
      2. Deuxième condition : Dès le début du voyage, il doit avoir l'intention de parcourir huit farsakhs. Par conséquent, si dès le départ il n'avait pas l'intention de parcourir cette distance, ou s'il prévoyait de parcourir une distance moindre, et qu'après être arrivé à destination, il décide d'aller dans un autre endroit dont la distance par rapport au premier lieu est inférieure à la distance légale, mais que depuis son domicile jusqu'à cet endroit la distance est égale à la distance légale, il doit accomplir sa prière en entier.
      3. Troisième condition : En cours de route, il ne doit pas renoncer à son intention de parcourir la distance légale. Par conséquent, s'il renonce à son intention avant d'avoir parcouru quatre farsakhs ou s'il devient indécis, la règle du voyage ne s'applique plus à lui à partir de ce moment, même s'il doit, par précaution obligatoire, répéter les prières qu'il a effectuées en raccourci après avoir quitté la zone de départ, avant de changer d'avis, en les accomplissant en entier, que ce soit dans le temps de la prière ou après en tant que rattrapage.
      4. Quatrième condition : Dès le début du voyage, ou en cours de route, il ne doit pas avoir l'intention de revenir dans sa ville d'origine avant d'avoir parcouru la distance légale, ou de rester dans un lieu pendant dix jours ou plus avant d'atteindre cette distance.
      5. Cinquième condition : Le voyage doit être permis d'un point de vue religieux. Par conséquent, si son voyage est péché ou harâm (interdit), que ce soit parce que le voyage lui-même est interdit, comme fuir la guerre, ou que le but du voyage soit de commettre un acte harâm (interdit), comme voyager pour faire du banditisme, il ne bénéficie pas du statut du voyage et doit accomplir sa prière en entier.
      6. Sixième condition : Le voyageur ne doit pas faire partie de ceux qui sont nomades, comme certains bédouins qui n'ont pas de résidence fixe et se déplacent dans les déserts, s'installant là où ils trouvent de l'eau, de l'herbe et des pâturages.
      7. Septième condition : Le voyage ne doit pas être son métier, comme pour les transporteurs, chauffeurs, marins, etc. Celui dont le travail implique constamment de voyager est également inclus dans cette catégorie.
      8. Huitième condition : Il doit atteindre la limite de la « tarakhus » (la zone de permission), c'est-à-dire un endroit où l'appel à la prière (adhân) habituel de la ville, sans haut-parleur, ne peut plus être entendu.
      1. La distance légale (huit farsakhs*)
      * La distance légale (huit farsakhs) qui entraîne le raccourcissement de la prière, selon des recherches fiables, équivaut à 41 kilomètres.
      1. Celui dont le trajet allé est inférieur à quatre farsakhs, et dont le trajet retour ne correspond pas non plus à la distance légale, doit accomplir sa prière en entier. Ainsi, les agents non locaux, si la distance entre leur domicile et leur lieu de travail n'atteint pas la distance légale, même en cumulant les trajets, ne sont pas soumis aux règles du voyageur.
      2. Si une personne quitte sa ville dans l'intention de se rendre à un lieu précis et s'y promène, cette promenade sur place ne compte pas dans la distance parcourue depuis son domicile.
      3. Pour calculer la distance de 8 farsakhs, il faut la mesurer à partir de la limite de la ville, et cette limite est déterminée par l'usage courant. Si, selon l'opinion commune, les usines et les petites agglomérations dispersées autour de la ville ne sont pas considérées comme faisant partie de la ville, la distance doit être calculée à partir des dernières habitations de la ville.
      4. Si la destination d'une personne n'est pas la ville elle-même, mais un lieu spécifique et indépendant autour de la ville, de sorte que, selon l'usage courant, arriver à la ville n'est pas considéré comme atteindre la destination, mais que l'entrée dans la ville et son traversée servent simplement de passage pour atteindre la destination, comme certaines universités, casernes ou hôpitaux situés à proximité de la ville, dans ce cas, la fin de la distance à calculer est le lieu en question, et non le début de la ville.
      2. Intention de parcourir la distance légale :
      1. Un voyageur qui a l'intention de parcourir trois farsakhs, mais qui prévoit dès le départ de prendre un chemin secondaire en cours de route pour se rendre à un endroit situé à une farsakh, puis de revenir sur la route principale et poursuivre son voyage, est soumis aux règles du voyageur. Le fait d'ajouter la distance parcourue en quittant et en revenant sur la route principale pour compléter la distance légale est suffisant.
      2. Une personne qui voyage de son lieu de résidence vers un autre lieu situé à moins de la distance légale, et qui, au cours de la semaine, se rend plusieurs fois de ce lieu à d'autres endroits de manière à parcourir plus de huit farsakhs au total, n'est pas soumise aux règles du voyageur si, dès le début du voyage, elle n'avait pas l'intention de parcourir la distance légale et que la distance entre sa première destination et les autres lieux n'atteint pas la distance légale.
      5. Voyage de désobéissance :
      1. La condition de la légitimité du voyage pour raccourcir la prière ne s'applique pas seulement au début du voyage, mais doit être présente pendant toute sa durée. Ainsi, si en cours de route, l'intention de la personne change pour un acte de désobéissance, le voyage devient harâm (interdit) et la prière doit être accomplie en entier, même si la distance légale a été parcourue.
      2. Si une personne commence un voyage licite (légitime) et, en cours de route (avant d'avoir parcouru les huit farsakhs), accomplit sa prière en raccourci conformément à son devoir, puis que son intention se transforme en un acte harâm (interdit), elle doit répéter la prière raccourcie qu'elle a effectuée en l'accomplissant en entier dans le temps prescrit, et la rattraper après le temps s'il est écoulé. *
      * Cependant, si son intention change après avoir parcouru les huit farsakhs, les prières qu'elle a accomplies en raccourci restent valides.
      3. Si le voyage et son objectif ne sont pas désobéissances, mais qu'une action harâm (interdite) (comme la médisance ou la consommation d'alcool) est commise au cours du voyage, cela ne fait pas du voyage un voyage de désobéissance, et la prière reste raccourcie. Toutefois, si l'acte harâm (interdit) est commis durant presque tout le voyage (à l'exception de quelques heures), au point qu'on puisse dire que le voyage a été principalement consacré à la désobéissance à Dieu, il est recommandé par précaution de prier en entier.
      4. S'il sait que durant le voyage, il sera amené à négliger certaines obligations de la prière, il est obligatoire par précaution de ne pas entreprendre ce voyage, à moins que l'abandon du voyage ne lui cause un préjudice ou une grande difficulté. En tout état de cause, il n'est permis de délaisser la prière en aucune circonstance.
      7. Voyage professionnel :
      Parmi les conditions pour raccourcir la prière en voyage, il faut que le voyage ne soit pas un métier. Ainsi, si le voyage constitue un métier, que ce soit parce que l'essence même du travail implique de voyager, comme pour les chauffeurs ou les pilotes, ou que le voyage soit une condition préalable à l'exercice de la profession, comme pour un médecin ou un enseignant qui voyage pour son travail, dans ce cas, la prière doit être accomplie en entier et le jeûne est valide.
      Attention :
      * Dans l'hypothèse du problème précédent, il n'y a pas de différence que l'emploi soit pour gagner de l'argent ou non.
      * Pour que la prière soit complète et que le jeûne soit valide, il est nécessaire que, selon la coutume, le voyage soit considéré comme faisant partie de son emploi. Cela peut être à travers plusieurs voyages ou un seul long voyage, comme quelqu'un qui parcourt une longue route maritime pour son travail.
      * Pour que, selon la coutume, un voyage soit considéré comme un voyage professionnel, trois éléments sont requis :
      a) L'intention d'accomplir un voyage professionnel
      b) Le début du voyage professionnel
      c) L'intention de continuer à effectuer des voyages professionnels.
      * Dans les cas où le caractère professionnel du voyage est incertain, la prière en version raccourcie et le jeûne sont invalides.
      * Si un voyage pour acquérir des connaissances fait partie de la profession, comme lorsqu'une formation est organisée pour un employé et qu'il est obligé de voyager pour suivre cette formation, son voyage est considéré comme un voyage professionnel.
      * Lorsqu'un étudiant ou un élève voyage pour acquérir des connaissances afin d'exercer une profession à l'avenir, par mesure de précaution obligatoire, il doit prier à la fois en version complète et raccourcie lors de ce voyage, jeûner, puis rattraper son jeûne plus tard.
      * Si l'acquisition de connaissances s'accompagne de l'intégration dans un groupe dont l'intitulé correspond à une profession, comme un séminariste (talabeh) à qui l'on attribue le titre de « clergé » dès le début de ses études, ou les étudiants d'une académie militaire qui, après plusieurs mois de formation et d'entraînement, reçoivent leurs galons et sont appelés « officiers », ce type d'étude est considéré comme une profession. Lors de leur voyage d'études, ils doivent donc prier en version complète et jeûner.
      * Une personne qui exerce une profession qui dure, par exemple, un mois par an, comme les responsables de caravanes pour le pèlerinage, et qui a l'intention de continuer cette activité chaque année, doit accomplir sa prière en version complète, même lors de son premier voyage.
      * Dans l'hypothèse du cas précédent, s'il n'a pas l'intention de continuer cette activité, il ne sera pas considéré comme un voyage professionnel.
      * Une personne qui, durant une saison de l'année, effectue un voyage professionnel, et qui a l'intention de continuer cette activité chaque année, ou de l'exercer une seule fois pendant une longue période, par exemple au moins trois mois de manière continue et régulière, en ne s'interrompant que pendant les jours habituellement chômés, comme les jours de congé et de deuil, son voyage est considéré comme un voyage professionnel. Sa prière sera donc accomplie en version complète, même lors du premier voyage. Cependant, si la durée n'est pas longue, par exemple s'il envisage de faire ce travail pendant un mois, le caractère professionnel du voyage selon la coutume n'est pas clairement établi. En cas de doute, sa prière doit être raccourcie.
      * Une personne dont le travail consiste à se déplacer en dehors de la ville sur une distance inférieure à la distance légale, comme certains chauffeurs de taxi, si elle se déplace occasionnellement sur une distance égale ou supérieure à la distance légale pour le même travail, son voyage n'est pas considéré comme un voyage professionnel et sa prière doit être raccourcie. Cependant, si elle a l'intention de continuer ce travail sur une longue période en dépassant la distance légale, alors dès le premier voyage, il sera considéré comme un voyage professionnel et sa prière sera complète.
      * Une personne dont le métier implique de voyager et qui est tenue d'accomplir ses prières en entier et de jeûner pendant ses voyages, si elle reste dans son pays ou ailleurs pendant dix jours, avec ou sans intention de le faire, lors de son premier voyage après cette période de dix jours, sa prière sera raccourcie (qasr).
      * Une personne qui a effectué un voyage professionnel, mais qui est restée 10 jours au même endroit (dans sa ville natale ou ailleurs), si elle part ensuite pour un voyage non professionnel, comme un pèlerinage, et qu'après ce voyage, sans rester à nouveau 10 jours au même endroit, elle reprend un voyage professionnel, par précaution obligatoire, elle doit accomplir sa prière à la fois en version raccourcie et complète durant ce voyage.
      * Si l'aller-retour est considéré comme un seul voyage selon la coutume, comme un professeur qui voyage depuis sa ville natale pour enseigner dans une autre ville et retourne à son point de départ le soir même ou le lendemain, ou comme un chauffeur qui a une destination unique, par exemple pour transporter une marchandise dans une ville et revenir, alors l'aller-retour est considéré comme le premier voyage. En revanche, si cela n'est pas considéré comme un seul voyage selon la coutume, comme un chauffeur qui part pour transporter des passagers ou des marchandises vers une destination, puis se rend dans un autre lieu pour transporter d'autres passagers ou marchandises, ou si tel est son projet dès le départ, et retourne ensuite à sa ville natale, dans ce cas, le premier voyage se termine en arrivant à la première destination.
      * Dans le cas d'un voyage professionnel où la prière doit être complète et le jeûne valide, il n'y a pas de différence que l'itinéraire, le type de travail ou le moyen de transport soit le même qu'auparavant ou qu'il change.
      * Une personne dont le travail n'implique pas de voyager, si elle effectue plusieurs voyages, sa prière doit être raccourcie, qu'elle ait eu l'intention de faire plusieurs voyages dès le départ ou que cela se produise par la suite.
      * Une personne dont le métier implique de voyager, si elle entreprend un voyage non professionnel, sa prière doit être raccourcie. Par exemple, si une personne dont le travail consiste à transporter des passagers d'une ville à une autre effectue un pèlerinage à la Mecque ou aux saints mausolées, elle doit prier en version raccourcie. Cependant, si, au cours d'un voyage professionnel, elle effectue une activité personnelle, comme une visite de pèlerinage, que l'objectif principal soit personnel et que le transport de passagers soit secondaire, ou inversement, ou si les deux objectifs sont égaux, alors sa prière doit être complète.
      * Une personne qui effectue un voyage pour des raisons professionnelles et qui, en même temps ou après, rend visite à des proches ou des amis, et reste parfois une ou plusieurs nuits sur place, conserve le statut de voyage professionnel durant cette période, et sa prière doit être complète.
      * Une personne qui voyage régulièrement pour des raisons professionnelles, si elle se rend à son lieu de travail un ou deux jours plus tôt pour des raisons personnelles, comme rendre visite à des proches, est apparemment toujours considérée comme étant en voyage professionnel.
      * Une personne dont le métier implique de voyager, si elle revient immédiatement après un voyage professionnel, ne doit prier en version complète lors de son retour. Cependant, si elle reste quelques jours (moins de dix jours) pour une activité non professionnelle, comme un pèlerinage ou des loisirs, avant de revenir, il est obligatoire par précaution de prier à la fois en version raccourcie et complète lors du retour.
      * Une personne dont le métier implique de voyager, si elle effectue un voyage non professionnel, même si c’est vers son lieu de travail, ne doit prier en version raccourcie.
      * Dans l'hypothèse du cas précédent, si une personne entreprend un voyage non professionnel vers son lieu de travail mais décide de rester sur place pour des raisons professionnelles, pendant la période où elle attend de commencer à travailler, il est recommandé par précaution de combiner les prières en version complète et raccourcie, bien qu'il ne soit pas improbable que la prière complète soit applicable. Toutefois, après cela, c'est-à-dire sur le lieu de travail et au retour, la prière doit être accomplie en version complète.
      * Une personne dont le métier implique de voyager ne doit prier en version raccourcie si elle entreprend un voyage non professionnel. Cependant, si elle voyage ensuite de cet endroit vers son lieu de travail avec l'intention de reprendre son activité professionnelle, à condition de ne pas avoir séjourné là-bas pendant dix jours (que ce soit avec ou sans intention de rester), sa prière doit être complète lors du voyage vers son lieu de travail.
      * Si le véhicule d'une personne dont le métier est de conduire tombe en panne après avoir commencé son travail, et qu'elle se rend dans un endroit à une distance légale pour des réparations ou l'achat de pièces, ce voyage est considéré comme un voyage professionnel et sa prière doit être complète.
      * Dans l'hypothèse du cas précédent, si le véhicule tombe en panne avant de commencer son travail et que la personne voyage pour des réparations ou l'achat de pièces dans un lieu situé à une distance légale, sa prière doit être raccourcie.
      * Une personne dont le métier implique de voyager, si elle entreprend son dernier voyage professionnel ou décide d'arrêter son travail au cours d'un voyage, et que le voyage constitue l'essence même de son métier, comme un chauffeur, alors lors du retour de son dernier voyage, si elle ne transporte pas de passager, le retour ne sera pas considéré comme un voyage professionnel et sa prière devra être raccourcie, que ce soit avec son propre véhicule ou un autre moyen de transport. Si le voyage est une préparation à son travail, lors du retour du dernier voyage, par précaution obligatoire, elle doit prier à la fois en version raccourcie et complète.
      * Si la mission de prêcher et d'orienter religieusement ou l'exhortation au bien et la réprimande du mal sont considérés comme la profession d'une personne selon la coutume, alors lorsqu'elle voyage pour accomplir ces tâches, elle a le même statut qu'un voyageur qui voyage pour son travail. Cependant, si elle voyage pour une autre raison que la prédication ou d'orientation religieuse, elle doit prier en version raccourcie comme les autres voyageurs.
      8. Limite de Tarakhus :*
      * D'après les recherches effectuées, la limite de Tarakhus se situe à 1350 mètres après le dernier point de la ville.
      1. Le critère pour déterminer la limite de Tarakhus est de s'éloigner du dernier point de la ville jusqu'à ne plus pouvoir entendre l'appel à la prière (adhân) habituel de la ville sans haut-parleur, que l'on puisse voir les murs de la ville ou non.
      2. Le critère pour la limite de Tarakhus est d'entendre l'appel à la prière (adhân) prononcé depuis un endroit élevé et habituel, comme les minarets des anciennes mosquées situées à la périphérie de la ville.
      3. Si, en dehors de la ville, une personne entend l'appel à la prière (adhân) et peut l'identifier comme tel mais ne parvient pas à distinguer ses différentes parties, par précaution obligatoire, elle doit combiner la prière raccourcie et la prière complète, à moins qu'elle ne poursuive son chemin jusqu'à ne plus entendre du tout l'appel à la prière.
      4. Un voyageur qui quitte sa ville natale avec l'intention de parcourir la distance légale doit raccourcir sa prière (qasr) dès qu'il atteint la limite de Tarakhus. De même, à son retour, lorsqu'il atteint cette limite, il doit prier en version complète. Toutefois, par précaution surérogatoire, entre la limite de Tarakhus et l'entrée dans la ville, il est préférable de prier en combinant la version raccourcie et la version complète.
      5. Un voyageur, dans l'intervalle entre la limite de Tarakhus et le lieu où il a l'intention de résider dix jours, doit par précaution obligatoire combiner les prières ou attendre d'atteindre la limite de Tarakhus en partant, et au retour, attendre d'arriver au lieu de résidence. Il en va de même pour une personne qui a séjourné dans un lieu pendant 30 jours dans un état d’incertitude ; lors de son départ de cet endroit, par précaution, elle doit combiner les prières ou attendre d'atteindre la limite de Tarakhus.

       

      Exercice :
      1. Énumérez les huit conditions de la prière du voyageur.
      2. Que signifie un voyage harâm (interdit) ?
      3. Où se situe la limite de la ville pour le calcul de la distance de huit farsakh ?
      4. Qui est considéré comme une personne dont le métier implique de voyager ? Donnez un exemple.
      5. Le premier voyage se termine-t-il avec l'arrivée à destination ou seulement au retour à la ville natale ?
      6. Est-il suffisant que l'un des deux signes de la limite de Tarakhus (ne pas entendre l'appel à la prière de la ville ou ne pas voir les murs de la ville) soit atteint ?

       

    • Leçon 52: Les prières quotidiennes (18)
    • Leçon 53: Les prières quotidiennes (19)
    • Leçon 54: Les prières quotidiennes (20)
    • Leçon 55: La prière d’Âyât
    • Leçon 56: La prière en congrégation (1)
    • Leçon 57: La prière en congrégation (2)
  • Chapitre 4: Le jeûne
  • Chapitre 5: Le Khums
  • Chapitre 6: Anfâl
  • Chapitre 7: Le Jihâd
  • Chapitre 8: Commandement du bien et interdiction du mal
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