Introduction : Les voies de connaissance des règles islamiques
Statut des actions effectuées sans imitation
Introduction
Le mukallaf (individu responsable) doit apprendre les règles pour bien accomplir les obligations quotidiennes de la loi Islamique (chari’ah), telles que les principales règles de la Prière, du Jeûne, de la pureté et de certaines transactions (Muâmalât) etc… Il sera pêcheur s'il néglige l’apprentissage des normes islamiques qui le conduiront à délaisser ses obligations ou à commettre des actes illicites.
Remarque
Est appelé Mukallaf (adulte ou majeur), toute personne remplissant les conditions du Taklîf (la charge imposée par la loi islamique).
Les conditions du Taklîf
La puberté
La raison (disposer de ses facultés mentales)
La capacité
Les signes de la puberté sont l'une des trois (3) choses.
Croissance des poils sous l'abdomen, au-dessus de la région pubienne
Le rêve (éjaculation de sperme)
Achèvement de 15 années lunaires pour un garçon et achèvement de 9 années lunaires pour une fille
Tant que l'un de ces signes de puberté n'apparaît pas chez une personne, elle n'est pas légalement considérée comme pubère, et n'est donc pas soumise aux règles de la loi islamique (chari’ah)
Comme nous l'avons dit plus haut, le critère de l’âge de la puberté est l'année lunaire. Si la date de naissance est connue sur la base de l'année solaire, elle peut être obtenue sur la base de l'année lunaire en calculant la différence entre l'année lunaire et l'année solaire. (Chaque année lunaire compte moins dix(10) jours, (21) heures et 17 secondes que l'année solaire.)
Les voies de connaissance des règles islamiques
Le Mukallaf a trois (3) possibilités pour connaître les normes islamiques et les suivre.
L’Ijtihâd
La précaution (Ihtiyât)
L’imitation (Taqlid)
L’Ijtihâd (déduction des dispositions légales à partir des sources canoniques)
Ijtihâd signifie déduire et extraire la loi islamique (chari’ah) et les lois divines à partir de documents et de sources authentiques, qui ont été établies et prouvées par des juristes-consultes musulmans
La précaution (Ihtiyât)
La précaution signifie agir de manière à s'assurer que l'on a rempli son devoir vis-à-vis de la loi islamique (chari’ah). Par exemple, ne pas faire des actes que la plupart des Juristes-consultes religieux (Mujtahid) considèrent comme illégaux (Haram), et que d'autres ne considèrent pas comme illégaux (Haram), ou faire à la place des actes que certains considèrent comme obligatoires (Wâjib) et d'autres ne considère pas comme obligatoires (Wâjib).
L’imitation (Taqlid)
Le Taqlid (l’imitation) signifie faire référence aux Juristes-consultes religieux (Mujtahid) dans l’ensemble des préceptes de la religion. En d'autres termes, accomplir les règles selon son analyse et ses jugements juridiques(fatwas).
Remarque
Le Taqlid, en plus d’avoir des preuves verbales, nous dit également qu'une personne qui ignore les règles de la religion doit se référer au Jurisconsulte-religieux (Mujtahid) dans l’ensemble des règles islamiques.
Si le Mukallaf (Individu adulte) n'est pas un Jurisconsulte (Mujtahid) dans les normes islamiques, il doit imiter un Mujtahid ou pratiquer la précaution.
Étant donné que la pratique de la précaution nécessite d'identifier les cas, comment la pratiquer alors qu'elle demande plus de temps ? Il vaut mieux que le Mukallaf (Individu adulte) imite le Mujtahid (ayant toutes les conditions nécessaires) dans les normes islamiques.
Le Taqlid est obligatoire pour celui qui remplit les trois conditions suivantes :
Être adulte
Ne pas être Mujtahid
Ne pas être Muhtâte (Précautionneux)
Statut des actions sans imitation
Les actions des personnes qui n'imitent pas ou ne pratiquent pas correctement l’imitation sont jugées conformes si :
Elles se conforment au Ihtiyât (Précaution)
Ou bien elles doivent être conformes à l'avis d'un Jurisconsulte (Mujtahid) qui avait le devoir de l'imiter dans le passé.
Ou bien qu'elles soient conformes à l'avis d’un Jurisconsulte (Mujtahid) qu’ils doivent imiter à partir de maintenant.
Exercices
La personne qui néglige d'apprendre les normes islamiques nécessaires est-elle un pécheur ?
Quels sont les signes de la puberté ?
Énumérez les voies de la connaissance des normes islamiques ?
Vaut-il mieux être précautionneux ou imitateur ? Pourquoi ?
On doit imiter un jurisconsulte qui remplit les conditions suivantes :
Conditions pour être une autorité de référence (Marja') :
Être pubère
Être raisonnable
Être chiite duodécimain
Être de naissance légitime
Par précaution obligatoire être vivant
Être juste
Par précaution obligatoire être le plus savant
Être juste
La justice est un état d'esprit qui fait qu'une personne a toujours la piété, ce qui l'empêche d'abandonner ses obligations ou de commettre des interdits.
Une personne est dite juste, lorsqu’elle détient la piété qui l'empêche de commettre intentionnellement des péchés (ou de se soustraire à l'obligation de commettre des interdits).
La preuve et l'authentification de la justice se réalisent avec la certitude, l'assurance (de quelque manière que ce soit) ou avec le témoignage de deux personnes justes. En outre, une bonne apparence suffit à prouver la justice, bien qu'elle n'assure pas la certitude.
La bonne apparence signifie que les gens en relation avec lui, considèrent son comportement conforme aux normes islamiques et ne voient en lui, aucun péché.
Par précaution obligatoire, être le plus savant
1. le plus savant est celui qui est beaucoup plus capable, par rapport aux autres autorités de référence, de connaître les lois divines et de mieux déduire les normes islamiques des sources appropriées, de telle manière que sa différence soit bien distinguée par rapport aux autres pour les spécialistes, et aussi d'être plus informé, par rapport à la situation de son temps qui consiste à distinguer les objets des normes islamiques et les expressions d'opinion jurisprudentielle.
2. L’argument en faveur de l'obligation d'imiter le plus savant provient du bon sens qui nous est commun et de la raison.
3. L’obligation d’imiter le plus savant, par précaution obligatoire, est dans les matières où l’avis jurisprudentiel (fatwa) du plus savant diffère de l’avis jurisprudentiel du moins savant.
4. Dans le cas où deux mujtahids ou plus sont scientifiquement égaux, ou il n'est pas clair lequel est plus savant que les autres, le mukallaf (individu adulte) peut imiter n'importe lequel d'entre eux, mais s’il suppose que l'un d'eux soit plus savant, alors en raison de la précaution obligatoire, il devrait l'imiter.
Quelques points liés aux conditions de l’autorité de référence
• Si le mukallaf (individu adulte) a des doutes sur l'existence des conditions nécessaires pour être autorité de référence d’un mujtahid, il doit enquêter. Bien sûr, s'il considérait qu'un mujtahid remplissait des conditions nécessaires et l'imita, puis, il doute que si l'une des conditions ait disparu, tant qu’il n’est pas prouvé le contraire, il peut continuer à l'imiter.
l Pour que l'imitation d’un mujtahid ayant toutes les conditions nécessaires soit valide, il n’est pas nécessaire que celui-ci se positionne en tant qu'autorité de référence ou qu’il ait écrit un traité pratique. Donc, s'il est prouvé pour le mukallaf (Individu adulte) qu'un mujtahid qui n'est pas titulaire du poste d'autorité de référence et n'a pas de traité de pratique, mais réunit les conditions nécessaires, il peut l'imiter.
• Il existe deux types de mujtahid en termes de compétence scientifique :
un mujtahid qui est capable de donner son avis jurisprudentiel(fatwa) dans tous les chapitres jurisprudentiels, est appelé "mujtahid absolu".
2. un Mujtahid qui a la capacité d’exprimer son avis jurisprudentiel dans certains chapitres jurisprudentiels ; comme la prière et le jeûne qui s'appelle "Mujtahid Mutjazzi".
• l’avis jurisprudentiel (La fatwa) d'un mujtahid Mutjazzi est valable pour lui-même, et d'autres peuvent l'imiter dans les mêmes chapitres jurisprudentiels qu’il maîtrise, bien qu'il soit recommandé qu'ils imitent le mujtahid absolu.
l En vue de la difficulté à appréhender la question de l'imitation et ne pas pouvoir déterminer à eux seuls leur devoir légal les pères et les mères ont le devoir d'orienter et de guider leurs enfants qui viennent d'atteindre l'âge de responsabilité (taklif), et qui doivent choisir une autorité de référence.
Exercices
Quelles sont les conditions nécessaires de l’autorité de référence ?
Que signifie la justice ? et qui est juste ?
Est-ce que l’avis jurisprudentiel (fatwa) du mujtahid Mutjazzi est valable pour lui-même et pour les autres ?
Pourquoi doit-on imiter le plus savant ?
Est-il possible d'imiter un mujtahid qui n'a pas de traité pratique ? Pourquoi ?
Leçon 3: Voies pour connaître le Mujtahid réunissant les conditions nécessaires
Leçon 3: Voies pour connaître le Mujtahid réunissant les conditions nécessaires
Moyens d’obtention de l’avis jurisprudentiel (fatwa) du mujtahid
Les règles de Odoul (changer d’autorité). Questions diverses d'imitation
Voies pour connaître le Mujtahid réunissant les conditions nécessaires
Il existe deux manières de reconnaître un mujtahid réunissant les conditions nécessaires :
Acquérir des connaissances ou des certitudes, soit par une grande réputation, soit par une expérience personnelle (si le mukallaf est un expert et un juriste) soit par tout autre moyen.
Le témoignage et l’attestation de deux personnes justes et expertes, même si cela n’assure pas la certitude.
Remarque
• S’il y a une preuve testimoniale (le témoignage de deux personnes justes et expertes) qui prouve la compétence et remplissement des conditions nécessaires d’un mujtahid, tant qu'il n'y a pas d'autre preuve testimoniale contraire à la première, cette première preuve est valable et il peut agir selon cette preuve. Il n'est pas nécessaire de rechercher s'il y a des preuves du contraire ou non.
Voies pour obtenir l’avis jurisprudentiel (fatwa) d’un mujtahid
L’avis et l'ordre d’un mujtahid dans les questions jurisprudentielles peut s’obtenir de plusieurs manières :
L’entendre du mujtahid lui-même ;
L’entendre rapporté par une personne juste ou une personne digne de confiance de la part du mujtahid ou sur le traité pratique fiable du mujtahid.
Se référer au traité fiable du Mujtahid
Remarque
• Si quelqu'un rapporte l’avis jurisprudentiel (fatwa) d'un mujtahid à un autre, et que l’avis jurisprudentiel (fatwa) de ce mujtahid change, il n'est pas nécessaire de l'en informer, mais s'il a fait une erreur en rapportant la fatwa du mujtahid, il doit corriger l'erreur commise si possible.
Bien sûr, il doit en informer la personne en question, si le défaut d'annoncer la nouvelle fatwa (avis jurisprudentiel) entraîne la nullité et la nécessité de rattraper son action.
Imitation d’un Mujtahid moins savant
Dans les cas suivants, il est permis d'imiter le mujtahid, ayant les conditions nécessaires, moins savant (en respectant l'ordre « A’alam Fal A’alam » selon la précaution obligatoire)
* C'est-à-dire qu'il fait référence à une autorité plus savante que sa propre autorité de référence.
Dans les cas suivants, il est permis d'imiter (d’une autorité de référence) un Mujtahid moins savant :
Les questions sur lesquelles le mujtahid le plus savant a donné son avis jurisprudentiel comme précaution obligatoire et le mujtahid moins savant a donné une(fatwa) précise ;
Les questions sur lesquelles la fatwa (avis jurisprudentiel) du moins savant ne contredit pas la fatwa (avis jurisprudentiel) du plus savant.
Les questions sur lesquelles l’avis jurisprudentiel (fatwa) du plus savant est contre la précaution et l’avis jurisprudentiel (fatwa) du moins savant sera en faveur de la précaution.
Les questions sur lesquelles le mujtahid le plus savant n'a pas d’avis jurisprudentiel (fatwa), ou l'accès à son avis jurisprudentiel n'est pas possible même avec la recherche, et que celui de moins savant a bien exprimé son avis jurisprudentiel (fatwa), sur lesdites questions.
Imitation partielle
1. Si un mujtahid est plus savant dans certains chapitres de la jurisprudence ; Comme dans le chapitre du culte, et qu’un autre mujtahid est le plus savant dans les autres chapitres ; Comme le chapitre des transactions, le mukallaf (individu adulte) doit, conformément à la précaution, obligatoire, imiter dans chaque chapitre le mujtahid qui est le plus compétent et le plus savant. Ce type d'imitation est appelé “imitation partielle”.
2. Si deux mujtahids ont les mêmes niveaux scientifiques et les mêmes compétences dans tous les chapitres de la jurisprudence, il n'y a aucun problème à faire une imitation partielle ; Toutefois, si le mukallaf (individu adulte) imite l'un d'eux dans une question, il ne peut pas, par précaution obligatoire, s’adresser à l'autre sur la même question.
Substitution d'un mujtahid à un autre mujtahid (changer son mujtahid)
1. Si le deuxième mujtahid est plus savant que le premier, il est obligatoire, en cas de différence de fatwa (avis jurisprudentiel), de suivre le deuxième mujtahid par précaution.
2. La difficulté d’appliquer la fatwa d'un mujtahid plus savant n’est pas une bonne raison de passer de lui à un autre mujtahid.
L’imitation d’un Mujtahid décédé
1. Lorsque l'autorité de référence décède, ses imitateurs peuvent continuer à l'imiter, c'est-à-dire à suivre sa fatwa (ses avis jurisprudentiels) et son traité pratique, cela s'appelle " rester à l'imitation du décès).
2. Rester à l’imitation du mujtahid décédé n'est pas obligatoire même s'il était le plus savant ; Mais, il vaut mieux, par précaution, continuer l'imitation du (mujtahid) décédé s’il était le plus savant.
3. L'imitation initiale d'un mujtahid décédé ou de rester à l'imiter dans ses limites devrait être autorisé par un mujtahid vivant.
4. Les personnes étant impubères du vivant du Mujtahid, réunissant les conditions nécessaires et l’ayant imité correctement, peuvent continuer à l'imiter après son décès.
5. la personne qui a imité un mujtahid et qui, après sa mort, a imité un autre mujtahid dans certaines questions, et que ce mujtahid est également mort, peut, comme avant, continuer à imiter le premier mujtahid dans les questions pratiquées avec lui, et qu’il n’est pas passé au deuxième mujtahid. Il a également le choix de rester dans l'imitation de la fatwa du deuxième mujtahid dans les questions suivies qu'il a remplacées ou ajournées par un mujtahid vivant. Le troisième mujtahid considère obligatoire de « rester dans l’imitation du décédé », il doit continuer à imiter le premier mujtahid.
7. Si le mukallaf, après la mort de son autorité de référence, imite une autre autorité de référence vivante dans certaines ou toutes les questions, il ne peut pas, par précaution obligatoire, imiter à nouveau le mujtahid décédé sur les mêmes questions qu'il a imité du mujtahid vivant.
Questions diverses sur l’imitation
Selon les normes islamiques les ignorants sont de deux types
1. Ignorant innocent : est dit de celui qui n’a pas même conscience de son ignorance, ou qui n’a pas les moyens d’y pallier
2. Ignorant coupable : est dit de celui qui a conscience de son ignorance et qui connaît les moyens d’y pallier, mais qui est négligeant concernant l’étude des normes islamiques
2. « Fatwa » signifie que le mujtahid a énoncé les normes islamiques avec certitude et que le mukallaf (individu adulte) doit l’appliquer.
3. La précaution obligatoire signifie qu’un mujtahid n'a pas donné la fatwa explicite sur une question, mais a plutôt adopté une position de précaution sur l’obligation de faire ou d'abandonner cette action. À ce propos, le mukallaf peut agir selon la précaution de son autorité de référence, ou bien, se référer à un mujtahid plus savant après lui.
4. La précaution recommandée signifie que le mujtahid a adopté une position de précaution avant ou après la fatwa, et le mukallaf peut agir selon la fatwa ou la précaution recommandée. Il ne peut pas adopter la fatwa d'un autre mujtahid dans cette question.
* Bien sûr, si après avoir donné la fatwa, il mentionne la phrase "la précaution ne doit pas être abandonnée", cela signifie que la précaution est obligatoire.
Exercices
1. Mentionnez les moyens pour atteindre la fatwa du mujtahid.
2. Que signifie imitation partielle ? Et quel est le statut de l’imitation partielle ?
3. Veuillez expliquer les cas où il est permis de s'adresser à une autorité moins savante ?
4. Quels sont les cas où la substitution d’autorité de référence est obligatoire ?
5. Quels sont les types d'ignorants ?
6. Veuillez expliquer les types d'imitation ?
Leçon 4: Velâyat-e faqih (autorité du juriste) et leadership
Leçon 4: Velâyat-e faqih (autorité du juriste) et leadership La signification de Velâyat-e faqih (autorité du juriste) - la nécessité du Velâyat-e faqih L'étendue du pouvoir de Velâyat-e faqih (autorité du juriste). La divergence de point de vue entre l’autorité du juriste et l’autorité de référence.
La signification de Velâyat-e faqih
Velâyat-e faqih signifie le gouvernement d'un juriste juste et versé dans les sciences religieuses.
Remarque
l L’autorité du juriste, qui comprend la gouvernance de la nation musulmane ainsi que sa direction sociale à toute époque, est un des piliers de l’école duodécimaine et trouve sa source dans l’école des Imams (as)(Ajvebat al-Istiftâât,P. 61)
2. Nécessité de l'autorité du juriste
Étant donné que la religion Hanif de l'Islam est la dernière religion céleste et continue jusqu'au Jour de la Résurrection, et que c’est la religion du gouvernement et de l'administration de la société islamique, par conséquent, toutes les classes de la société islamique ont le besoin indispensable d’avoir un dirigeant et un guide. Afin de protéger la communauté islamique des méfaits des ennemis de l'islam, de protéger les musulmans, de conserver le système de la société islamique, d'y établir la justice, d'empêcher l'oppression et l'empiètement du fort sur le faible, d’assurer les moyens du progrès et de la prospérité culturelle, politique et sociale.
Remarque
l Velâyat-e faqih est une disposition légale tirée des textes de l’islam, qui est également approuvée par la raison.
3. L'étendue du pouvoir de Velâyat-e faqih (autorité du juriste)
Les ordres gouvernementaux de l'autorité du juriste
les musulmans doivent obéir aux ordres gouvernementaux de l'autorité du juriste et se soumettre à ses commandements et à ses interdictions. Cette règle inclut les grands juristes, sans parler de leurs imitateurs.
2. Mise en place des peines.
est obligatoire d’appliquer les peines (telles que les peines concernant l'adultère et le vol) pendant la grande Occultation de l’imam du temps, et la tutelle de la mise en œuvre des peines islamiques relève de la responsabilité exclusive du tuteur des musulmans.
4. La divergence d'opinion de l’autorité du juriste avec l’autorité de référence (marja’)
En cas de divergence d’opinion entre l’autorité du juriste et l’autorité de référence, il faut obéir à l’ordre de l’autorité du juriste concernant des questions liées à l'administration du pays et les questions liées au grand public musulman, telles que la défense de l'islam et des musulmans contre les infidèles et les agresseurs arrogants. Mais s'il s'agit de questions purement personnelles, chaque Mukallaf doit suivre la fatwa (avis jurisprudentiel) de son autorité de référence.
Exercices
1. Que signifie Velâyat-e faqih? Et pourquoi est-elle nécessaire ?
2.Expliquez le devoir légal des musulmans vis-à-vis des ordres gouvernementaux de l'autorité du juriste ?
3. Est-ce que Le mujtahid ayant les conditions nécessaires pendant la grande occultation, a-t-il l’autorité pour mettre en application les peines islamiques ?
4. Quel est le devoir de mukallaf dans le cas où l'opinion de l’autorité du juriste diffère de celle de l'autorité de référence ?