Les élections symbolisent le mouvement islamique dans notre pays. Elles sont un don de l’Islam à notre nation. Notre imam Khomeiny nous a enseigné le gouvernement islamique électif. Le gouvernement islamique était jusqu’alors compris en tant que gouvernement de successions et d’héritages ; on pensait que l’Etat islamique ne peut être que celui des Omeyades et des Abbassides, ou celui des Ottomans, à la tête desquels régnait une personne qui avait le titre de calife, mais qui agissait en despote, et qui à sa mort, était remplacée par une autre qui agissait de la même manière. C’était ainsi que le public concevait le gouvernement islamique, ce qui est une sorte d’offense à l’Islam et au gouvernement islamique. L’imam Khomeiny a reconstruit auprès de la nation iranienne le sens du gouvernement islamique par le procédé des élections populaire, et donc de la présence du peuple –ce qui est l’essence même de l’Islam- et il a fait cela dans notre propre société.
Aujourd’hui, en Iran, les responsables sont choisis à tous les niveaux, directement ou indirectement, par le peuple lui-même. Dans le système politique islamique iranien, il n’y a plus ni responsable investi, ni responsabilité héritée, ni poste pistonné par l’argent. L’organisation des élections présidentielles et parlementaires, les élections du Conseil des experts et celles de la Municipalité comptent parmi les mérites de la nation iranienne, de l’Islam, et de la personne même de l’imam Khomeiny. En précisant les conditions de ces élections, notre Constitution a pu attirer l’attention des croyants pieux et désireux de modernité.
Le principe du gouvernement religieux du peuple est différent de celui de la démocratie à l’occidentale. Le gouvernement religieux du peuple – qui est le principe même de nos élections, et qui est extrait des devoirs et responsabilités divins de l’homme- n’est pas exclusivement une convention. Tout le monde a le droit de choisir et de décider de son destin ; c’set justement cette idée qui explique les élections dans le gouvernement et le système de la République islamique. Cela est plus avancé, plus significatif et plus originel que ce qu’on retrouve aujourd’hui dans le libéralisme démocratique occidental et fait partie de nos mérites à préserver.
(Extrait du discours du Guide suprême prononcé lors de la cérémonie du 16e anniversaire du décès de l’imam Khomeiny, 4 juin 2005)
La participation aux élections : droit et devoir reconnus au peuple
La légitimité que le vote public donne au système gouvernemental est l’un des champs de manœuvres importants du peuple, qui se doit d’être présent et reconnu dans ce vote. L’appui du système au vote public, c’est l’un des champs où le peuple joue son rôle. Dans la Constitution iranienne, ainsi que dans les enseignements et les conseils de l’imam Khomeiny, il y a toujours une insistance particulière portée sur le fait qu’en vérité, sans le soutien, le vote et la volonté du peuple, le système ne serait rien. Il faut que la personne au pouvoir soit choisie selon le vote du peuple. L’Etat doit s’appuyer sur la volonté publique. Les élections présidentielles, les élections de l’Assemblée des experts, les élections parlementaires et bien d’autres élections sont les signes de l’importance du vote, du choix et de la volonté du peuple. C’est ainsi que l’imam Khomeiny a non seulement souligné de son vivant l’importance de ce vote mais l’a également reflété dans ses Testaments, le conseillant sérieusement au peuple et aux responsables. En effet, les élections et la participation du peuple au choix du président, des parlementaires et des autres responsables élus, est à la fois un droit et un devoir reconnus au peuple. Dans le Système islamique, c’est le peuple qui décide. Et ce principe trouve sa source en Islam.
(Discours devant les pèlerins du mausolée d’Imam Khomeiny, 4 juin 2001)
La République islamique: modèle parfait du gouvernement du peuple
Aujourd’hui, le système politique de la République islamique - système dont les lois, les principes et les valeurs morales s’inspirent de la religion-, est un gouvernement du peuple au sens propre du terme, dont on ne trouve aucun autre exemple aussi perfectionné au sein des autres pays musulmans. Et cette vérité est surement amère à nos opposants, qui ne tolèrent pas de voir l’islam et la démocratie sur un seul étendard, en symbiose parfaite. Ils s’efforcent de mettre une distance imaginaire entre la religion et la démocratie, et c’est pourquoi la réalité de la République islamique les agace. Or, pour détourner l’opinion publique de cette réalité, ils tentent soi-disant d’inviter la nation iranienne à la démocratie ! C’est une des grandes plaisanteries du monde actuel et de cette période de l’Histoire. Les mêmes prétendants qui approuvaient le règne injuste du Shah, le despotisme des Pahlavi, et leurs coups d’Etat, ainsi que les gouvernements anti-démocratiques, prétendent inviter la nation iranienne à la démocratie et au gouvernement du peuple, ceci alors que notre République islamique qui durant ses vingt-quatre années d’existence a été témoin de vingt et quelques élections, où le Leader, le Président, les députés du Parlement et les différents fonctionnaires du gouvernement sont tous directement ou indirectement investis par le choix d’un peuple qui les connaît, les apprécie et les choisit.
Cependant, alors que cette même démocratie qui se montre en Iran au travers des élections libres, n’existent pas aux Etats-Unis, d’où nos opposants et leurs soutiens américains s’adressent à nous. L’actuel président américain est arrivé au pouvoir au détriment des lois démocratique de son pays. C’est un fait, mais les Américains se résignent au despotisme et s’entendent avec les régimes illégitimes, parce qu’ils sont dociles. Et c’est exactement parce que le système gouvernemental islamique croit en son indépendance parce qu’il croit en ses propres valeurs et qu’il n’accepte pas leur domination qu’ils l’accusent de despotisme et de dictature, ceci alors qu’il s’agit de leurs propres défauts. Aujourd’hui, les opposants tentent à tout prix d’empêcher l’éveil des musulmans dans le monde et plus qu’ailleurs, c’est contre l’Iran qu’ils concentrent leurs efforts, car la nation iranienne offre un modèle au monde entier avec les idées et les nouveaux concepts qu’elle a présenté aux musulmans, ainsi qu’avec le grand djihad qu’elle a accompli et la bravoure dont les Iraniens, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, ont montré depuis la victoire de la Révolution. L’Iran a su attirer l’attention des nations musulmanes et entamer un mouvement d’éveil islamique. Il en résulte donc que les opposants montrent énormément d’animosité envers ce foyer central de l’éveil islamique. Cette animosité se montre au travers des partialités, des manipulations, des fausses publicités et des agressions. Leur objectif recherché est de provoquer de l’anxiété chez la nation et les responsables iraniens et de faire peur; ils tentent de profiter de leurs expériences inutiles pour obliger une nation si grande et une Révolution si consistante à s’avouer vaincus devant eux. (Extrait du discours du Guide suprême prononcé lors de la cérémonie du 14e anniversaire du décès de l’imam Khomeiny, 4 juin 2003)