Quelle est la vérité de la question de Palestine ? La vérité, c’est qu’un certain nombre de juifs influents ont décidé de fonder un nouveau pays pour les juifs. Le gouvernement anglais a profité de leur intention pour résoudre ses propres problèmes. Au début, ces juifs avaient décidé d’établir leur pays en Ouganda. Puis, ils ont pensé à Tripoli, la capitale de la Libye, ils ont donc négocié avec les Italiens qui s’emparaient alors de Tripoli. Les Italiens ont refusé. Ils se sont finalement mis d’accord avec les Anglais. Les Anglais avaient à l’époque d’importants intérêts coloniaux dans le Proche-Orient. Les juifs ont décidé de s’établir dans cette région, en s’y présentant d’abord en tant que minorité, puis s’y développant, pour finalement s’emparer de certaines régions, surtout des régions stratégiques -car la Palestine se trouve dans un point stratégique- pour réaliser enfin un nouveau gouvernement qui serait l’allié de l’Angleterre, empêchant le monde de l’Islam –surtout le monde arabe- de s’unir. En premier lieu, ce fut donc l’aide de l’Angleterre et de certains pays de l’Occident qui les a soutenus. Puis, ils se sont éloignés de l’Angleterre et se sont rapprochés de l’Amérique, qui les protège jusqu’à nos jours. C’est dans ce sens qu’ils ont formé un pays et occupé le territoire palestinien. Et leur occupation s’est fait ainsi :
Ils n’ont pas commencé leur occupation en guerroyant mais ont privilégié la ruse. Ils se sont mis à acheter les grands domaines agricoles fertiles et verdoyants des agriculteurs et fermiers arabes. Ils les ont achetés à leurs propriétaires –qui se trouvaient en Europe ou en Amérique, à des prix quelques fois plus élevés que leur réelle valeur. Ces propriétaires ont donc très volontairement vendu leurs propriétés à ces juifs ou à leurs commissionnaires, parmi lesquels on cite le fameux Sayed Ziâ, le complice de Réza Khân au cours du Coup d’Etat de 1920. Ce commissionnaire s’était fait en Palestine le courtier de l’achat des terres des musulmans pour les juifs. Ils ont donc acheté des terrains et ont commencé petit à petit de renvoyer, sauvagement et cruellement, les travailleurs agricoles palestiniens. Ces Palestiniens travailleurs eurent à subir leurs coups et mourir de leur main, alors même que ces juifs attiraient l’attention de l’opinion publique sur leurs propres malheurs par des mensonges.
Cette domination par la violence des sionistes sur la Palestine se basait sur trois piliers : d’abord la cruauté envers les Arabes. Leurs comportements avec les anciens propriétaires étaient cruels, durs et violents. Le deuxième pilier était de mentir à l’opinion publique. Ce mensonge à l’opinion publique, est l’une des choses les plus étranges qui soit. Ils n’ont cessé de mentir par l’intermédiaire des médias sionistes qui étaient à leur disposition. C’était pour ces mêmes mensonges que quelques-uns des capitalistes juifs ont été arrêtés! De même, nombreux étaient ceux qui ont cru leurs mensonges. Ils ont même trompé cet écrivain et philosophe social français, -« Jean-Paul Sartre» qui nous ravissait quand nous étions jeunes. Ce « Jean-Paul Sartre » a écrit un livre que j’ai lu il y a trente ans. Il avait écrit : « Un peuple sans territoire, un territoire sans peuple » ! C’est-à-dire que les juifs étaient un peuple qui n’avait pas de territoire, ils ont donc occupé en Palestine qui était un territoire vide de peuple. Qu’est ce qu’il entend par sans peuple ? Une nation entière vivait en Palestine, et y travaillait, il y a tant de témoignages et d’indices. Un auteur étranger écrivait à ce sujet que le territoire palestinien ressemblait tout entier à une mer verte de champs de blé, s’étendant à perte de vue. Qu’est-ce donc un territoire sans peuple ? On a voulu faire croire au monde entier que la Palestine était abandonnée, ruinée et misérable, et que c’est les émigrés juifs qui l’ont bâti !!! Mensonges !
Ils ont toujours tenté d’inspirer la pitié et ils continuent à le faire ! Il suffit de jeter un coup d’œil dans ces magazines américains, comme Time ou Newsweek, que je consulte parfois. La moindre agression contre une famille juive est décrite dans les détails, amplifiée au possible avec des commentaires sans fin et des images déchirantes. Rien pourtant au sujet des centaines et des milliers d’agressions et de violence que subissent les Palestiniens et les Arabes israéliens et les Libanais. Le troisième pilier consiste en des ententes secrètes, ce qu’ils appellent eux-mêmes «lobby». S’arranger avec tel gouvernement, telle personnalité, tel politicien, tel intellectuel, tel écrivain, tel poète ! C’est sur ces trois piliers que jusqu’ici était basé leur projet, à l’aide duquel ils ont pu occuper la Palestine avec tant de ruses et de tromperies. Les soutenaient également les puissances étrangères, dont la principale était l’Angleterre. L’Organisation des Nations Unis (ONU), et avant celle-ci, la Société Des Nations(SDN) -formée après la Première Guerre Mondiale prétendument pour les questions de la paix-, ont toujours soutenus les sionistes. En 1948, la SDN a ratifié une sanction permettant la division de la Palestine et il fut dit que 57% du territoire palestinien appartenait aux Juifs. Cependant, avant cette date, ils ne possédaient que 5% des terres de la Palestine. Ils ont formé un gouvernement, et puis de nombreuses attaques contre les villages, les cités, les maisons et les violences contre les innocents se sont produites. Il est également vrai que les gouvernements arabes se sont montrés parfois faibles. Des guerres ont éclatées. Pendant la Guerre de 1973, les Israéliens ont réussi, avec l’aide des Etats-Unis et d’autres pays, d’occuper une partie des territoires égyptiens, syriens et jordaniens.(Les khutbas de la prière de vendredi, 31 décembre 1999)
Si ce mouvement d'éveil existait dans les décennies 30-40, la crise palestinienne n'aurait pas lieu d'être. Cela fait près de 60 ans que la Palestine, cette demeure d'Islam qui abrite la première Qibla des musulmans a été dessaisie de ses vrais propriétaires et que les Palestiniens vivent exilés, éparpillés à travers le monde. Leur ennemi usurpe leur terre et s'y maintient avec une hargne sans nom, conforté par le soutien que lui accord les ennemis inconditionnels de l'Islam. Sans une Communauté islamique inconsciente de ses capacités, ce grand Chagrin, ce Malheur des malheurs n'aurait jamais lieu d'être. La problématique de la Palestine n'aurait pas pu se formuler, si seulement le monde musulman des années 30-40 avait été aussi vigilent, aussi conscient qu'il l'est aujourd'hui. La Grande Bretagne n'aurait jamais osé occuper la Palestine puis l'offrir sur un plateau d'or aux sionistes. (Rencontre avec les participants a la conférence internationale de l'Unité islamique).
Aujourd'hui, la Palestine est la première question du monde de l'Islam et de la Communauté internationale. Dans toutes les questions du monde islamique et, notamment, la question palestinienne, on voit les mains sales de l'Arrogance mondiale, et, notamment, celles des Etats-Unis et du régime sioniste; et aujourd'hui, les intérêts du régime sioniste, au Moyen-Orient, sont ceux des Etats-Unis. (Rencontre avec les responsables de la RII et les ambassadeurs des pays islamiques, le 30 octobre 2006)
En fait, de nos jours, certains tentent artificiellement de mettre en cause le débat sur le conflit palestinien, en prétendant que la discussion est close ! Je déclare que c’est faux. Il serait stupide de croire que les Palestiniens –vrais possesseurs de la Palestine-, resteront éternellement hors des frontières de leur patrie, ou, s’ils y résident, qu’ils se contenteront d’y vivre en tant que minorité persécutée et que ces occupants étrangers y demeureront à jamais. Non, c’est une idée totalement aberrante. Prenez l’exemple des pays tels que le Kazakhstan ou de la Géorgie, ou d’autres pays de l’Asie centrale aujourd’hui indépendants, qui sont restés près d’un siècle sous l’emprise de l’URSS, parfois même de la Russie tsariste, comme vous le constatez, ils sont aujourd’hui indépendants et appartiennent à leur propre peuple. C’est pour cela qu’il n’existe pas d’autre choix pour la Palestine. Il faut qu’elle soit rendue aux Palestiniens et grâce à Dieu, cela se fera. Le dossier palestinien n’est donc pas encore clos.
Ne perdons pas de vue qu’aujourd’hui les sionistes et leurs protecteurs -le gouvernement américain à leur tête- ont recours à une ruse et c’est qu’ils se servent du mot doux de «paix». Faire la paix, qu’est-ce que veut dire tout cela?! Bien sûr la paix est bonne en soi. Mais où faire la paix et avec qui ? Quelqu’un entre de force dans votre maison, il vous frappe et agresse votre femme et vos enfants, et des trois chambres que vous possédez, il en occupe deux et demie pour s’installer, après cela, il prétend que vous avez des prétentions et des contestations inutiles et il vous propose de faire la paix. De quelle sorte de paix s’agit-il? On ne parle de paix que quand l’occupant sort de la maison, et si après son départ, il y a encore des bagarres, que les autres interviennent pour réconcilier. Vous, sionistes, vous avez occupé cette maison. Vous y avez commis toutes sortes de crimes, et même maintenant que l’occasion vous est présentée, vous ne manquez pas d’en commettre. En ce moment, le régime sioniste attaque presque quotidiennement le sud du Liban. Il attaque non pas les militaires libanais, mais les villages et les écoles sud-libanais. Ces derniers jours, il a attaqué une école du sud du Liban et tué de nombreux enfants innocents. Mais les sionistes sont agressifs par nature. Le jour où les sionistes sont entrés au Liban et qu’ils ont commis des crimes de guerre à Deir-Yassine et dans d’autres lieux, personne ne les en a empêchés, sauf quelques jeunes arabes qui ont résisté et qui ont protesté le jour même contre l’agression et les crimes sionistes, mais les autres, les opprimés qu’on a obligé par le meurtre et les massacres à quitter leurs maisons, leurs terres et leurs champs, étaient innocents. C’est pour cette raison que le sionisme est par nature même agressif et violent. Le régime sioniste est fondé par essence sur l’agression, la violence et la cruauté et il progresse en s’appuyant sur ces mêmes principes sans lesquels il ne pouvait pas progresser, ni ne pourrait progresser dorénavant. Faire la paix avec ce régime ?! Quelle paix ?! Si les sionistes se contentent de leur droit – c’est-à-dire qu’ils quittent la maison qu’est la Palestine, et la remettent à son vrai peuple et partent vivre ailleurs, ou bien qu’ils demandent la permission de vivre dans ce pays au gouvernement et au peuple palestiniens, il n’y aurait pas de conflit. Le conflit existe par que les sionistes se sont comportés en envahisseurs, ils ont occupé la Palestine de force, forcé les habitants à quitter leurs terres, et qu’ils continuent à se comporter en tyrans. Ils oppriment actuellement tous les pays de la région et sont une menace pour tous. Pour eux, la paix est un mécanisme qui leur permettra de perpétrer de nouvelles violences.(Les khutbas de la prière de vendredi de Téhéran, 31 décembre 1999)
La solution à la question palestinienne ne peut pas être une solution imposée ou mensongère. La seule solution qui serait efficace soit que le peuple palestinien, que ce soit les Palestiniens des territoires occupées et les Palestiniens réfugiés et tous les autres Palestiniens, choisisse lui-même son gouvernement et décide lui-même du sort de la Palestine. Si le respect du vote d’une nation compte vraiment auprès de ceux qui prétendent être partisans de la démocratie, alors la nation palestinienne est justement la nation qui doit décider. Le régime envahisseur qui domine aujourd’hui le territoire palestinien n’a aucun droit sur ce territoire. Ce faux-régime mensonger est le résultat des manipulations des puissants oppresseurs. On n’a pas le droit d’exiger du peuple palestinien qu’il reconnaisse le régime sioniste. Quiconque commettrait cette erreur dans le monde de l’Islam et reconnaîtrait ce régime agresseur, outre l’infamie et le déshonneur auxquels il se soumet, aura fait un acte gratuit, car ce régime est instable. Les sionistes ont l’illusion d’avoir pu dominer la Palestine et ils s’imaginent que la Palestine leur appartiendra à jamais. Absolument pas, ce n’est pas comme ça. Le destin de la Palestine c’est qu’enfin un jour elle redeviendra le pays de la Palestine. Les Palestiniens se sont déjà soulevés dans cette voie. Le devoir des nations et des gouvernements islamiques est d’œuvrer à l’accomplissement de cette promesse et d’agir de sorte que la nation palestinienne voie ce jour.(Discours devant les pèlerins du mausolée d’Imam Khomeiny, 4 juin 2002) Mais il existe une solution logique à ce problème. Une solution logique est une solution que toutes les consciences éveillées du monde sont dans l’obligation d’accepter, tous ceux qui croient aux concepts du monde moderne. Et c’est cela que nous avons déclaré il y a un an et demi et que le gouvernement de la République islamique a répété à maintes reprises dans les réunions et les négociations internationales. Aujourd’hui, nous proposons la même solution : organiser un référendum parmi le peuple de la Palestine, ainsi que tous les Palestiniens qui vivent en exil –bien sûr nous entendons par là ceux qui désirent revenir vivre en Palestine- et ceci est logique. Il faut que ceux qui vivent en exil au Liban, en Jordanie, au Koweït, en Egypte et dans d’autres pays arabes et qui le désirent, retrouvent leur patrie, leur maison, leur propre Palestine. Qu’on organise un référendum parmi tous ceux qui vivaient en Palestine avant 1948, qu’ils soient musulmans, chrétiens ou juifs. Qu’ils choisissent le régime politique qu’ils veulent pour le territoire palestinien ; c’est ça qu’on appelle la démocratie. Comment cela se fait que la démocratie qui est chose appréciable pour n’importe qui dans le monde, devient inappréciable pour le peuple de la Palestine ? Comment cela se fait que la population du monde entier a le droit d’intervenir dans son destin, et que le peuple palestinien est privé de ce même droit ?
Personne n’a aucun doute sur le fait que le régime qui gouverne actuellement en Palestine est un régime arrivé au pouvoir par la force, la ruse, le complot et la pression. Les sionistes ne sont pas entrés paisiblement en Palestine. Ils y sont entrés d’une part par ruse et complot, d’autre part par la force des armes et de la pression militaire et politique; c’est donc un régime imposé. Bon, que les Palestiniens se rassemblent, votent et choisissent le régime qui doit gouverner leur pays. Une fois ce dernier établi, qu’il décide à propos de ceux qui sont entrés après 1948 dans le territoire palestinien. S’il décide de leur permettre de rester, qu’ils restent, et s’il décide qu’ils doivent quitter ce territoire, qu’ils le fassent. C’est cela qui correspondrait au désir du peuple, à la démocratie, aux droits de l’homme et à la logique actuelle du monde. C’est cette solution qui doit être privilégiée. De toute façon, l’occupant sioniste n’acceptera pas cette solution sans discuter, et c’est pour cela que tous ceux que ce conflit concerne directement, à savoir les pays arabes, les nations musulmanes, le peuple palestinien et plus généralement toutes les organisations mondiales doivent se montrer responsables. Tous ceux qui sont responsables doivent aider à la réalisation de cette solution, qui est totalement logique et faisable ; que certains cessent de répéter qu’il s’agit là d’une utopie impossible. Les pays baltes ont retrouvé leur indépendance après quarante ans de sujétion à l’URSS et ceux de la région du Caucase, étaient déjà sous la coupe de la Russie tsariste, cent ans avec la formation de l’URSS, mais ils ont pourtant retrouvé leur indépendance. Aujourd’hui le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et d’autres, sont indépendants ; ils gouvernent eux-mêmes leur pays. C’est donc possible. Mais cela nécessite une ferme volonté et une prise de décision sérieuse, ainsi que du courage. Qui est-ce qui doit donc faire preuve de cette bravoure ? Les peuples ou les Etats ? Les nations sont braves, elles n’ont pas peur, elles ont déjà montré qu’elles sont prêtes.(Khutbas de la prière de vendredi de Téhéran 5 avril 2002)
Nous qualifions d'obligatoire la défense des opprimés palestiniens et nous croyons que tous les gouvernements islamiques doivent faire leur devoir dans la défense tous azimuts de la Palestine. (Rencontre avec les responsables de la RII et les ambassadeurs des pays islamiques, le 30 octobre 2006)
Aujourd'hui nous devons prendre l'initiative. Jusqu'à présent, c'étaient toujours les ennemis qui ont pris l'initiative et nous nous contentions de nous plaindre. La Palestine est devenue, aujourd'hui, le territoire des Sionistes, dans le cadre des dizaines d'initiatives prises par l'ennemi. Ils ont, d'abord, acheté des terres, puis ils ont armé les Sionistes immigrés. Ils ont, ensuite, fait éclater des guerres civiles et ont fait diviser la Palestine, en occupant une partie de ce pays arabo-islamique. Puis, ils l'ont occupé totalement, en annexant des parties de l'Egypte, de la Syrie et de la Jordanie. Jusqu'à présent, seulement, une fois, les voisins arabes ont pris l'initiative et c'est durant la guerre de 1973 de la Syrie et de l'Egypte contre le régime sioniste, qui n'a pas atteint tous ses objectifs, en raison des interventions des Occidentaux et, notamment, des Etats-Unis, en faveur de Tel-Aviv, mais qui était, pourtant, tout à l'honneur des Arabes et qui a libéré une partie des territoires arabes. Depuis, les Sionistes et leurs alliés occidentaux, sous la houlette des Etats-Unis, ont toujours pris l'initiative, tout en scandant des slogans démagogiques, en faveur du compromis, mais avec l'objectif principal d'asseoir définitivement l'usurpation des territoires palestiniens, tandis qu'ils obtenaient des concessions à tire-larigot de leurs rivaux arabes. En tant que gouvernements islamiques, nous devons renforcer les aides aux pays de la première ligne du front, dans l'objectif de libérer la Palestine. (Cérémonies d'inauguration du 8ème Sommet de l'OCI, le 9 décembre 1997)
Mes chers frères et sœurs ! Cette situation fait offense à la grandeur islamique et elle s"avère très éloignée de la phase de résoudre les problèmes des peuples musulmans. Tous les gouvernements islamiques doivent prendre part à la restitution des droits du peuple palestinien et le monde de l'Islam doit sortir de sa passivité. Ces devoirs sont, à présent, seulement, accomplis par les braves jeunes palestiniens et libanais, à qui l'on doit rendre hommage. Notre opposition à ce que l'on appelle les pourparlers de paix du Moyen-Orient, tient de sa nature injuste, humiliante, irrationnelle et arrogante de ceux-ci. Le principe imposé de la paix contre la terre, à savoir le fait que le régime sioniste rend les territoires occupés, pour que nous reconnaissions que la Palestine lui appartient, est le propos le plus injuste. L'ironie de l'histoire, c'est que, même, le régime sioniste a qualifié ce principe d'inconvenant et il l'a rejeté. Le temps de répondre à cet esprit arrogant n'est-il pas encore venu ? Si nos relations restent fraternelles, nous pouvons le réaliser. Que peuvent faire les Etats-Unis devant le front uni des pays islamiques, de l'Indonésie jusqu'au nord de l'Afrique ? Aujourd'hui, l'Arrogance espère voir poindre la discorde dans ce front. Le temps n'est il pas encore venu de consolider notre front ? La présence d'un ennemi comme le régime sioniste au sein des territoires islamiques, pourrait nous rapprocher les uns des autres, mais l'Arrogance a fait disparaître ce danger. Aujourd'hui, nous avons peur plus de nous-mêmes que de l'ennemi. Les tentations, les mensonges et les propagandes diaboliques ont fait que les pays islamiques se regardent en chiens de faïence. (Cérémonies d'inauguration du 8ème Sommet de l'OCI, le 9 décembre 1997)
Si le monde de l'Islam était uni, la Palestine ne serait pas seule aujourd'hui. Le gouvernement élu palestinien ne devrait pas être, aujourd'hui, mis sous pressions, et être menacé d'un arrêt des aides, s'il ne renonçait pas à ses principes. Le monde de l'Islam doit apporter, à l'unanimité, son soutien au peuple et aux responsables palestiniens. Si cela se fait, ceux qui ont causé le malheur du peuple palestinien ne peuvent plus poursuivre leurs exactions. Tant de crimes sont commis contre le peuple palestinien. Les Européens qui se targuent d'être les défenseurs des Droits de l'Homme restent, étrangement, sourds, muets et aveugles, prenant position contre le gouvernement palestinien qui est élu par les votes des Palestiniens. Et tout cela, à cause de la discorde et des divergences, au sein du monde de l'Islam. Et tout cela, à cause de l'égoïsme des élites et des hommes d'Etat musulmans. (Discours, en présence des responsables iraniens, au jour anniversaire de la bienheureuse naissance du Prophète de l'Islam, le 16 avril 2006)
La RII se distingue par le fait qu'elle ne tient compte d'aucune considération dans la défense d'un peuple musulman agressé, de la même façon qu'elle a condamné l'occupation de l'Afghanistan par l'armée Rouge de l'ex-URSS. Les efforts des ennemis de l'Islam sont concentrés sur cet objectif qui est d'utiliser le régime sioniste, en tant que base contre le monde de l'Islam, et ce, alors que nombre de problèmes d'aujourd'hui des Musulmans sont créés, en raison de la présence de ce même régime sioniste, au sein du monde de l'Islam, et nous ne pouvons pas oblitérer cette question. L'identité islamique exige que nous défendions les droits du monde de l'Islam, et, sur cette base, la RII défend, comme tous les autres Musulmans, la cause de la Palestine, estimant que le peuple palestinien, contrairement à ceux qui parlent en son nom, n'acceptera jamais que même une infime partie de ses territoires reste sous l'occupation des Sionistes. (Rencontre avec des dizaines de milliers de Chiites et de Sunnites enthousiastes de Torbat-é Jam, le 31 août 2001)