Site Officiel du Bureau du Guide Suprême - Ayatollah Khamenei

Les propos du Guide suprême lors de l’audience accordée aux organisateurs des élections du 26 février

Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Louange au Seigneur des deux mondes, paix et bénédiction au vénéré prophète Abel Qassem al-Mostafa Mohammad et aux Gens de la Demeure

Soyez les bienvenus, chers frères et sœurs ! Ce rassemblement chaleureux, composés de tous les organisateurs de cet événement très important, est vraiment une réunion bénie. J’espère, Dieu le veut, que le Seigneur le Très-haut, accorde à chacun de vous Sa grâce et Sa clémence et qu’Il vous confirme et qu’Il vous gratifie, Inchallah, dans cette tâche majeure dont vous vous êtes chargés, ce qui était également manifeste, dans une certaine mesure, dans les propos de M. Jannati. Je présente mes félicitation à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du vénéré Imam Asgari, l’auguste père de notre Wali, de notre Imam, de notre Seyyed et de notre Maître (Que Dieu hâte sa venue). Je félicité aussi l’arrivée du mois de bahman (21 janvier-19 février), mois de gloire, mois d’évolution immense du peuple iranien, mois d’événements majeurs, dont, Dieu le veut, nous puissions mériter afin que nous nous sentions glorieux et fiers de ces événements.

Je vais dire un ou deux mots à propos des élections. En fait, ce que M. Jannati ainsi que M.  Rahmani Fazli, ministre de l’Intérieur ont déclaré, était bon. Tout ce qu’ils ont dit, était des sujets précis et importants ; je vais dire aussi pour ma part quelques phrases.
Les propos que nous avons déjà dits, par la suite, s’il y a encore du temps,  nous allons parler de la récente affaire, de la question du Plan global d’action commun et de cet accord.

A propos des élections, on doit faire attention que les élections sont une rivalité, une concurrence à l’échelle nationale entre les individus. Si cette concurrence est organisée de manière saine et forte, et si une équipe la remporte parmi ces différentes équipes, la gloire sera à la fédération. C’est donc ainsi. Lors les équipes sportives jouent bien, que ce soit l’équipe A, ou B ou C, ce sera encore la fédération qui sera fière du jeu sain et puissant de ces équipes. Les élections sont ainsi ; si la nation iranienne entre sur la scène de manière appropriée, forte, résolut et ferme et qu’il remplit les urnes par ses voix et sa détermination, l’Iran en sera tout fier, la République islamique en sera fier et tout glorieuse, qu’importe qui gagnera et qui perdra. En réalité, il n’y a ni gagnant ni perdant pour le peuple iranien ; le peuple est le gagnant dans tous les cas. C’est un point important à propos des élections.

En fait, qu’est-ce que ce sont que la concurrence saine et la rivalité saine ? La rivalité saine réside dans le fait que tout le monde joue bien, que tout le monde agisse bien. La première condition, comme nous venions de le dire, est la participation de tous, il faut tout le monde y participe. Je l’ai déjà dit dans mes précédents propos. Je l’ai dit à tout le monde, ceux-là même qui pourraient avoir un problème avec l’Ordre de la République islamique, n’ont pas cependant de problème avec la sécurité du pays, n’ont pas de problème avec l’autorité du pays. Eh bien aujourd’hui cet Ordre a préservé la sécurité du pays, a accéléré au progrès du pays, qui a assuré la grandeur de la nation, cela est indéniable ; ils aiment donc tout cela, alors qu’ils entrent sur la scène pour honorer l’Iran et l’Iranien. Il nous incombe d’agir pour la pérennité de la sécurité nationale, pour garantir le progrès qui, – Dieu soit loué –, a commencé dès le début de la Révolution se perpétue sans arrêt jusqu’à aujourd’hui. Il faut que tout le monde agisse. Certes ce qui entre sur la scène pour Dieu et selon son devoir, outre ces bienfaits, aura également un autre acquis qui est immense, cet acquis est l’agrément divin, l’agrément de Dieu. C’est la première condition : tout le monde entre en scène, qu’il entre avec dynamique ; et je vous dis que tout le monde entre sur la scène. Cette nation que nous voyons, cette perspicacité et cette sagacité dont le peuple a fait preuve, grâce à la clémence divine, la permission divine et le succès divin, notre cher peuple sera au devant de la scène.

Un certain nombre de gens sont à l’affût qu’avec l’absence du peuple sur la scène des élections, ou le boycott des élections ou en affaiblissant les élections – je l’évoquerai – d’attraper l’Ordre de la République islamique. Un certain nombre de gens sont à l’affût. En revanche, le peuple face à ces gens déloyaux a fait preuve de son efficacité ; aujourd’hui aussi il le montrera. C’était mon premier mot qui est aussi le plus important que j’ai dit dans toutes les élections ; c’est aussi le même aujourd’hui : la participation de tout le monde, avec dynamique.

La seconde question qui fournit la salubrité des élections et de cette rivalité et qui en est le garant, réside dans le fait que le peuple entre sur la scène avec perspicacité et réflexion, et qu’il choisisse les meilleurs. Qu’il choisisse des individus qui, quand ils occupent un poste – quel qu’il soit ce poste, le membership à l’Assemblée des Experts ou l’Assemblée islamique ou la présidence – se fassent le bouclier devant les problèmes du pays, qu’ils se mettent au service du peuple et de ses intérêts, qu’ils ne vendent pas le pays à l’ennemi, qu’ils ne foulent pas aux pieds les intérêts du pays en considération avec un tel ou tel individu. Il faut choisir un tel candidat, un bon choix.

Oui, je l’ai dit et je le dirais encore, même ceux qui n’admettent pas l’Ordre, qu’ils participent aux élections, qu’ils votent ; mais cela ne veut pas dire qu’ils envoient à l’Assemblée islamique ceux qui contestent l’Ordre. Il n’existe dans aucun endroit du monde le fait quand nous disions vous qui réfutez l’Ordre, venez participer et qu’on répond : très bien, permettez donc que nous votons aussi pour celui qui réfute l’Ordre ; c’est absurde. Dans aucun pays du monde, les centres de prise de décision n’acceptent celui qui réfute l’Ordre du pays ; et même dans certains endroits, avec la moindre accusation, on rejette la personne. Ce même pays des Etats-Unis qui se présentent aujourd’hui le symbole de la liberté et de ce genre de choses, ce qu’un certain nombre de gens simplistes admettent et le propagent, à l’époque où le courant de gauche existait dans le monde – ces choses là ne sont plus évoquées maintenant – rejetaient catégoriquement tout individu qui, par la moindre parole, manifestait un faible enclin à la pensée de l’économie socialiste. Il n’était pas communiste, il ne croyait pas en le communisme, il ne croyait pas en le socialisme, mais s’il en manifestait un zeste dans les questions économiques, il était refusé ; là où on parle de la liberté et de la démocratie et de ce genre de choses. Et on nous reproche pourquoi vous avez un Conseil des gardiens. Les insolents ! Par conséquent, nous devons insister sur le fait que celui qui ira au Majlis, confirme l’Ordre, les intérêts du pays, les valeurs fondamentales du pays, qui les renforce, qui en fait le suivi. C’est un droit général. Cela aussi est efficace dans les élections et la salubrité des élections.

Il y a d’autres points à noter : que tout le monde obtempère à la loi. J’apprécie beaucoup lorsque ces messieurs, aussi bien M. Jannati que M. Rahmani Fazli s’appuient sur l’état de droit ; c’est notre recommandation de toujours. J’ai toujours insisté à l’adresse des organisateurs des élections, sur le fait de s’appuyer sur un point solide, ce point solide est celui de la loi ; la loi. Respectez la loi à la lettre.

Qu’on n’offense pas les institutions légales ; faites aussi attention à cela. Une institution légale a une tâche à accomplir, il ne faut pas qu’on l’accuse faussement ou qu’on l’offense. Une institution légale est une institution légale ; non pas qu’elle ne commet pas d’erreur ; chaque institution légale à l’instar des hommes, comme moi cette humble personne couverte de fautes et d’erreurs, pourrait faire des erreurs, mais cela ne permet pas qu’on offense une institution légale, devant le public, dans les propagandes ; qu’on fait offense à travers nos propos ; non si une telle ouverture se fait, ce sera le chaos. Très bien, votre penchant à vous monsieur est d’offenser une telle ou telle institution légale ; un autre a un autre penchant, il offense l’institution légale à laquelle tu dépends ; est-ce bonne une telle attitude ? Ne lancez pas une telle chose.

Ne perturbez pas l’opinion publique, puisque Monsieur, il n’est pas évident ce qui arrivera, on ignore ce qui adviendra. C’est une chose très erronée ; je l’ai déjà dit ; permettez que le peuple, comme il est de son droit, comme c’est la réalité, se dirige avec joie, avec enthousiasme, avec dynamique  vers les élections. La perturbation de l’opinion publique est une chose très erronée ; ne suscitez pas le pessimisme chez le peuple envers les élections.

Les candidats électoraux n’offensent pas les uns les autres. Eh bien, vous êtes un candidat ; à votre avis, vous êtes une personne loyale, vous êtes une personne brillante ; d’accord, vous pouvez faire votre éloge tant que vous le voudriez mais n’insultez pas vos rivaux, n’accusez pas vos rivaux, ne médisez pas contre vos rivaux, ne leur attribuez pas des accusations qui sont fausses ; la médisance c’est d’attribuer une chose qui est vraie, mais évitez de médire. Par conséquent, c’est aussi un devoir, c’est un critère pour la salubrité des élections. Que les députés expriment ce qui leur est possible, ce qui est en leur pouvoir, ce qui est dans le compétence, au peuple ; le peuple les regarde ; s’il les apprécie, il votera, s’il ne les apprécie pas il ne votera pas ; voilà une élection saine.

Les candidats ne doivent pas donner des promesses irréalisables ; certains candidats font des promesses au peuple alors qu’eux-mêmes sont conscients qu’il leur est impossible de les réaliser. Vous qui ne pouvez remplir une promesse, pourquoi vous faites des promesses au peuple ? Pourquoi vous donnez de l’espoir au peuple en ce que vous savez que c’est impossible ? Parfois même on donne des promesses illégales ! Ils disent que l’on accomplira une telle ou telle chose, alors qu’ils sont conscients que cela est contre la loi, ou contre la constitution, ou contre une loi ordinaire ; que l’on évite de donner de telles promesses, des slogans illégaux. Il faut avoir une attitude sincère vis-à-vis du peuple ; notre peuple est ainsi, il sent la sincérité, il saisit la sincérité, lorsque nous agissons de manière déloyale, il se pourrait qu’un certain nombre de gens se trompent pour un moment mais la vérité se manifestera ensuite ; il faut agir avec sincérité envers le peuple, il faut parler avec sincérité avec le peuple, ce qui figure parmi les traditions des élections saines.

Une habitude a apparu chez certains gens qui répètent sans cesse  « les extrémistes, les extrémistes » ; oui l’extrémisme – les excès – est mauvais. Cela est évident ; mais ce qui est de l’extrémisme, ce qui est de l’excessif, lequel est la ligne modérée, ce ne sont pas des choses très claires et explicite ; ce ne sont pas des choses évidentes ; il faut les expliquer. Puisqu’on nous en fait beaucoup de rapports, ces journaux, la presse, scrutent les gens, je comprends lorsque certains parlent d’extrémisme, ils entendent le courant hezbollahi et croyant ; non n’accusez pas d’extrémisme le courant croyant, le courant révolutionnaire, les jeunes hezbollahis ; ce sont ceux-là même qui, corps et âme, avec dévouement, sont présents sur la scène ; là où il est nécessaire de défendre les frontières, de défendre l’identité nationale, quand il s’agit de sacrifier sa vie, ils sont toujours présents sur la scène. Pour la seule raison que dans un lieu un événement s’est produit, un événement qu’on blâme et qu’on ne confirme pas, il ne fait pas accuser immédiatement les hezbollahi ; comme par exemple l’affaire de l’ambassade d’Arabie, qui était certes un acte prohibé, un acte erroné et quiconque l’a fait a commis un acte erroné, il ne faut pas affaiblir nos jeunes révolutionnaires ; sous ce prétexte qu’un tel événement a eu lieu dans un tel endroit, un événement prohibé,  il ne faut pas attaquer les croyants, les jeunes révolutionnaires qui sont aussi bien révolutionnaires – puisque je connais de loin et de près ces jeunes – que plus sages et raisonnables que certaines personnes plus âgées, des jeunes qui comprennent bien, qui analysent bien, qui distinguent bien les problèmes, qui sont dévoués à la Révolution, qui sont dévoués à l’Islam. Oui, outre l’affaire de l’ambassade de l’Arabie, l’affaire de l’ambassade du Royaume uni aussi qui a eu lieu quelques années plutôt, je ne l’ai pas aimée ; de telles opérations ne sont aucunement admissibles ; il s’agit de très mauvaises opérations, elles sont au détriment du pays, au détriment de l’Islam et au détriment de tout le monde ; mais il ne fait qu’on prétexte cela pour attaquer nos jeunes révolutionnaires ; ceci est aussi un autre point.

Par conséquent les élections, comme M. Jannati l’a dit, est une grande manne, une grande occasion. Il faut être reconnaissant en cette grande manne ; la gratitude envers cette manne est que, nous tous, là où nous sommes, travaillons pour organiser bien ces élections, que nous organisons des élections saines ; que nous ne permettions pas que par nos conduites, nos paroles, par des propos irréfléchis qu’on entend par-ci par-là, cette tâche immense, ce grand mouvement, cette grande gloire soit perturbé ou difformé. Il faut faire attention ; il s’agit d’un très important événement.

Vous, vous êtes les organisateurs de cet important événement. Oui, il faut travailler beaucoup, les problèmes sont nombreux, les attentes sont beaucoup. Parfois les flèches d’accusations vous viseront, - là où vous soyez, que ce soit dans les délégations exécutives ou dans les délégations de supervision, ou dans le Ministère, ou dans le Conseil des Gardiens – il y a tout cela ; mais sachez que votre récompense chez Dieu est beaucoup, car il s’agit d’une grande tâche. Car vous accomplissez une grande tâche ; si, Dieu le veut, votre intention est une intention divine, qui est d’accomplir un devoir islamique et révolutionnaire, votre récompense est chez le Seigneur, le Très-haut. Par conséquent, ne craignez pas les difficultés de cette tâche, ne craignez pas les difficultés de cette voie ; faites-en de la meilleure manière le suivi. Voilà les points concernant les élections.
Quant à la question du Plan d’action commun, il s’agit en fait d’un événement, un grand et important événement ; pour être juste, ils ont vraiment travaillé ; non pas que toutes nos demandes ont été réalisées, non ; mais cette même quantité des demandes de la République islamique a été réalisées, ces chers frères – le ministre des AE, la délégation négociatrice et la personne même du président – ont vraiment travaillé ; nous étions témoins comment ils se déployaient en permanence, comment ils œuvraient, ils réfléchissaient, ils en faisaient le suivi, ils assistaient à de longues réunions, et ce genre de choses ; Dieu le veut, le Seigneur le Très-haut leur donnera la récompense de leur travail, et qu’ils auront l’agrément divin ; cela est reconnu et maintenu à sa place. Mais il y a un certain nombre de gens qui suggère que – à Dieu ne plaise – ces acquis obtenus sont une faveur de la part des Etats-Unis qui ont par exemple levé ces sanctions ; ce n’est pas ainsi. Un certain nombre de gens cherchent à exploiter cette occasion et de maquiller le visage funeste de l’Arrogance ; ce qui est très dangereux. Laquelle faveur ? Vous avez travaillé, vous avez fait des économies, vous avez fait bâtir une maison ; le voyou du quartier vient, vous arrache la clé de la maison de vos mains, et par exemple, il saisit la moitié de la maison ; il vous met sous pression ; ensuite vous, avec beaucoup de travail, par la force de votre raison, de votre physique, par la force générale, par la propagation vous agissez de sorte qu’il quitte la maison ; mais il garde encore deux pièces ; le fait qu’il a quitté la maison, qu’il a réduit la confiscation, est-ce une faveur ? Les Américains sont ainsi. Nous avons fait progresser l’énergie nucléaire par nos propres compétences, avec la pensée de nos savant, avec l’appui de nos différents gouvernements, nous avons donné quatre martyrs dans cette voie, nous l’avons conduit à ce point, c’est peu de chose ? Nous avons agi de sorte que l’ennemi qui ne souhaitait pas que même pour un seul jour, une centrifugeuse fonctionne dans ce pays, est à présent obligé de tolérer, en raison des réalités existantes, des milliers de centrifugeuses dans le pays. Ce n’est pas une faveur de leur part, c’est le fruit des efforts déployés par le peuple iranien, des efforts des savants. Ils ont sanctionné pour susciter la colère du peuple, pour les faire descendre dans la rue. Je l’ai dit il y a quelques années plus tôt ; certains ont dit que c’est une analyse ; oui il se pourrait qu’en ce jour, il soit une analyse mais aujourd’hui c’est une information ; ils l’ont dit eux-mêmes ; de nombreux individus ont dit dans différents propos que notre objectif est de rendre mécontent le peuple de l’Ordre de la République islamique, du gouvernement de la République islamique. Ils voulaient faire descendre le peuple dans la rue. Mais notre peuple s’est dressé, cette résistance du peuple, cette endurance du peuple est un appui au travail politique, à la diplomatie et aux négociations. L’ennemi a été forcé, dans cette même mesure qu’il a cédé, c’était à cause du peuple, faisant preuve de son autorité ; le gouvernement de la République islamique a fait preuve d’autorité. Il a fait preuve d’honneur. Certes, moi-même je suis d’avis que l’on aurait pu le faire beaucoup mieux, mais la compétence, l’occasion et les moyens étaient dans cette mesure ; or cette même mesure de progrès qui a eu lieu, est un travail remarquable, un travail important ; et cela en raison du soutien du peuple, en raison de l’autorité nationale, en raison de nombreux liens de l’Ordre de la République islamique avec le peuple.

Je tiens aussi à dire à propos de l’affaire nucléaire et de l’hostilité de l’Arrogance – les Etats-Unis en sont le principal, la grande idole est les Etats-Unis, les autres chancelleries occidentales qui se sont impliquées dans cette affaire sont des idoles marginales – à notre encontre à propos de l’affaire nucléaire n’était pas uniquement pour le nucléaire, sinon on pourrait attester qu’ils savent mieux que quiconque que la République islamique ne cherche pas la bombe nucléaire ; on peut l’attester. Il s’agit d’une autre question. C’était une partie d’un mouvement général pour mettre sous pression le peuple iranien, pour arrêter le mouvement révolutionnaire du peuple iranien vers ses objectifs, pour arrêter l’ampleur de l’influence en pleine croissance de l’Ordre de la République islamique dans la région et dans le monde ; c’est une réalité. Non pas que nous en faisons le suivi ; c’est la nature de cette affaire, c’est une parole neuve, c’est attrayant, les cœurs pures et les intentions sincères l’apprécient ; par conséquent, l’influence de la République islamique et le prestige de la République islamique s’étendent, ils paniquent donc. Leur objectif est de torpiller cela ; ils visent à suggérer aux peuples que la République islamique n’a pas pu édifier un ordre sur la base de la religion, le faire perpétuer et le gérer ; ils veulent suggérer cela, c’est leur objectif. Il incombe à tout un chacun d’en être conscient, que les responsables aussi en soient conscients ; que le peuple aussi en soit conscient.
Les Etats-Unis cherchent à faire avancer leurs affaires à coup de force et de campagne d’intoxication. Il faut résister face à leur force et leur campagne d’intoxication. A présent, il revient à tous les responsables – que ce soit les responsables gouvernementaux ou cette délégation de supervision que nous avons recommandée – de veiller à ce que la partie adverse ne fait pas preuve de perfidie, car ils sont perfides, ils sont pour la perfidie. On ne peut pas se fier à leur sourire et au masque qu’ils mettent sur le visage.

Je tiens à vous rappeler que les Etats-Unis de l’époque Reagan, les Etats-Unis de l’époque Bush n’ont aucune différence avec les actuels Etats-Unis, aucune différence. A l’instar des Etats-Unis de l’époque Reagan, qui estimèrent nécessaire à un moment donné de bombarder par rancune et colère nos régions dans le golfe Persique, aujourd’hui s’ils le peuvent, ils le feront. Les Etats-Unis n’ont pas changé ; les politiques américaines vis-à-vis de l’Islam et de la République islamique sont des politiques constantes ; certes leurs méthodes sont différentes, un tel suit une telle méthode tandis qu’un autre suit une autre méthode, mais leur objectif est unique ; il faut que tout le monde le prenne en considération. Par conséquent ils sont perfides, ils font preuve de perfidie ; prenez garde à leur perfidie, qu’on veille à ce qu’ils sont en train d’accomplir soit conforme dans le sens littéral du terme à leurs engagements. Cette perfidie de la partie adverse ne doit pas être négligée. Si on remarque de la perfidie de sa part, il faudra donc agir en représailles, c'est-à-dire si la partie adverse ne tient pas à son engagement, cette partie aussi ne devra pas remplir son engagement, il faut rester ferme.

Ce geste de la part de nos chers jeunes du Corps des Gardiens de la Révolution islamique ont fait dans la mer, faisant démonstration de leur force et de leur identité face à l’agression de l’ennemi – je n’ai pas eu jusqu’ici l’occasion de les remercier et je les remercie beaucoup – était un acte très correct ; l’ennemi avait agressé nos eaux territoriales, ils ont encerclé l’ennemi ; ceux qui sont les responsables politiques, qu’ils agissent eux aussi de la même façon sur les scènes internationales ; qu’on prenne garde des agressions de l’ennemi, qu’on veille où il a agressé, où il transgresse les lignes, qu’on l’en empêche avec autorité.

Autre point que j’ai à maintes reprises évoqué, c’est le fait qu’à présent avec la levée des sanctions, le problème économique du pays, le quotidien du peuple serait-il réglé ? Non, il faut de la direction, il faut de programme. Aussi bien à l’époque de ce gouvernement qu’à celle de l’ex-gouvernement où une partie des sanctions allaient être lancées et une autre partie attendait le calendrier pour commencer, j’ai dit qu’il se pourrait que 20%, 30%, 40% des problèmes économiques du pays soient liés aux sanctions mais le reste sont en rapport avec notre gestion ; c’est à nous de gérer, c’est à nous d’agir dûment ; et le moyen de cette action est l’Economie de résistance. Tout le monde a confirmé l’Economie de résistance, tout le monde l’a approuvée, et l’ont planifiée – heureusement nos appareils gouvernementaux, les responsables gouvernementaux ont des programmes pour en faire le suivi – il faut en faire sérieusement le suivi ; il faut renforcer le pays sur le plan économique ; sinon si nous attendions la décision des étrangers, nous ne parviendrions à rien. Ils ont réduit les cours de notre pétrole à un cinquième. Le pétrole, qui représente le capital principal de notre économie est malheureusement arrivé à un cinquième de son prix. D’autant plus que ces mêmes 100 dollars, 110 dollars ou 120 dollars le baril n’étaient pas le véritable prix du brut ; le véritable prix du pétrole en est beaucoup plus – je l’ai déjà dit – mais ce même prix d’antan ils l’ont réduit à un quatrième ou un cinquième. Si l’homme s’attache à la décision de l’ennemi, de tels événements se produiront beaucoup. Ce sont des secousses inévitables face auxquels l’homme n’a pas de prérogative. Il nous incombe de former notre économie de sorte qu’elle tient tête à ces secousses et n’en soit pas influencée.

A présent que ces délégations font la navette, il incombe aux responsables gouvernementaux de rester vigilants ; que ce ne soit pas de sorte que ces délégations commerciales, industrielles et économiques étrangères qui viennent, portent préjudice à l’industrie du pays, à l’emploi intérieur ou l’agriculture du pays. Nous avons certes dit, lors des réunions privées, aux responsables d’être vigilants. Autrement dit le pays doit rester sur ses propres pieds. Nous sommes un peuple puissant et nombreux – nous sommes quelque 80 millions d’âmes, ce n’est pas un chiffre négligeable – des dizaines de millions de jeunes diplômés se trouvent dans le pays, dans tous les secteurs, toutes les parties nous disposons des personnes compétentes et intelligentes ; nous avons de riches ressources naturelles, nous avons cette grande variété saisonnière et climatique ; tout cela représente des moyens, tout cela sont des occasions ; nous devons nous dresser sur nos propres pieds, nous ne devons pas nous appuyer sur autrui.

Eh bien l’ennemi c’est l’ennemi ; ces plans sont au détriment des peuples ; dans cette région c’est ainsi. Vous vous rappelez qu’il y a quelques années, les Américains parlaient du « nouveau Moyen-Orient » ; à cette époque nous n’avons pas bien compris ce qu’ils voulaient faire pour le nommer le nouveau Moyen-Orient ; nous avons compris maintenant qu’est-ce que c’était le nouveau Moyen-Orient : le Moyen-Orient de guerre, le Moyen-Orient terroriste, le Moyen-Orient de fanatisme et de régression, le Moyen-Orient occupé ; la Syrie est en guerre, l’Irak est en guerre, la Libye est en guerre, le terrorisme s’est propagé partout dans tout ces pays, en Turquie il y a le terrorisme, dans d’autres lieux il y a le terrorisme, voilà le nouveau Moyen-Orient ; voilà ce qu’ils cherchaient. Oui, ils nient, mais l’homme voit, l’homme raisonne, il voit et il regarde. Ils ont lancé la guerre chiite-sunnite, ils ont armé les éléments internes dans les pays pour qu’ils attaquent les peuples et les gouvernements ; voilà leur nouveau Moyen-Orient ; qu’on prenne conscience de ce que sont vraiment les Etats-Unis.

Notre pays, Dieu soit loué, grâce à la foi du peuple, à l’esprit révolutionnaire du peuple et à la perspicacité du peuple, est resté dans une grande mesure, à l’abri des violations et des agressions des ennemis jurés du peuple. Oui, ils ont porté des coups, ils ont fait des choses mais ils n’ont pas pu porter un coup fatal ; grâce à Dieu, ils ne pourront pas porter un coup fatal. Grâce à Dieu, la nation iranienne verra, Inchallah, le jour où elle vaincra toutes les politiques de l’Arrogance, et qu’elle réalisera ses vœux ; qu’elle vivra tous les objectifs et les grands idéaux de la Révolution islamique.
Notre effort collectif est aussi nécessaire, notre effort sincère est aussi nécessaire, rester affectueux envers les uns les autres est aussi nécessaire. Restons soudés, bâtissons ensemble, travaillons ensemble, n’oublions pas les objectifs, n’oublions pas les grands idéaux, agissons avec sincérités sur toutes les scènes. Dieu est avec la nation iranienne ; Inchallah, la victoire appartiendra à la nation iranienne. Inchallah, Dieu vous accordera succès. Que le Seigneur accorde à nos chers martyrs et à notre auguste Imam la compagnie du Prophète.

Va salam alaykoum va rahmat Allah