(1er octobre 2015)
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Je vous félicite, vous les chers jeunes. Bienheureuse à vous la récompense de vos études pleines de succès aux Ecoles militaires de l’Armée de la RII, qui est le grade glorieux d’officier à l’armée de l’Imam du Temps, ainsi que les chers jeunes qui ont reçu les épaulettes et qui se sont engagés sur cette voie, Dieu le veut. Le jeune visage de nos officiers d’aujourd’hui au sein de l’Armée, du Corps des Gardiens de la Révolution islamique et de toutes les forces armées donne la bonne nouvelle d’un esprit jeune, et d’un avenir prometteur pour l’Ordre de la République islamique.
Ces jours-ci sont ceux de la fête du Sacrifice et de la fête de Ghadir. Mais les ignorants contemporains de l’époque ont endeuillé notre fête par les événements sanglants de Mina. Je souhaite que Dieu le Très-haut accepte de la nation iranienne et des peuples musulmans ces dévouements et ces sacrifices et que l’horizon de l’avenir de l’Oumma islamique, Dieu le veut, soit de jour en jour plus clair.
A propos de vous chers jeunes qui êtes engagés en l’Armée de la RII, il y a beaucoup de choses à dire. En substance, parmi les traits saillants d’une force armée figurent la foi, le courage et le savoir. Ces trois éléments comptent parmi les éléments essentiels pour former l’identité d’une force armée. En l’absence du courage, la force armée ne pourra pas remplir son devoir au moment du danger ; autrement elle n’en sera pas capable.
En l’absence de la foi, l’esprit de tyrannie envers les faibles dominera les forces armées. Vous constatez les nouveaux instruments militaires qui n’ont aucun danger pour leur opérateur ; il monte dans l’avion, il vient et bombarde des populations sans défense du Yémen dans le bazar, la mosquée, les cérémonies de mariage, les funérailles, les lieux de commerce et de travail ; autrement dit en l’absence de la foi, lorsqu’il n’y a pas de Dieu, peu importe que l’instrument létal et meurtrier tombe sur qui, et contre qui avec ce moyen, on fait la guerre. Sur le champ de danger, là où l’existence même de l’humain et l’identité de l’homme doivent se manifester, ils sont absents mais face aux opprimés, aux sans défense et aux sans armes, ils sont bien courageux ; là où ils doivent faire démonstration de force, ils sont absents mais là où la partie adverse est un être humain sans défense, ils parlent du courage, équipés d’avion, de missile et d’autres instruments létaux ! Quant à nous qui sommes contre les armes de destruction massive telles que l’arme atomique, l’arme chimique, c’est justement pour cette même raison ; cela ne peut être discerné. Il est relaté que l’Emir des croyants – paix et bénédiction à lui – envisageait dans les guerres même l’avenir de la partie adverse, et c’est à ce moment-là qu’il frappait avec son épée ; tout était compté. En l’absence de la foi ce sera ainsi, en l’absence du courage, ce sera ainsi ; en l’absence du savoir, les instruments qui seront à la disposition, s’émousseront face aux instruments des diables ; tout cela est nécessaire. Vous êtes jeunes, vous êtes la prunelle de nos yeux, vous nous êtes chers, l’avenir vous appartient, ce pays vous appartient ; tant que vous le pouvez, renforcez ces éléments en vous ; votre foi, votre courage, votre initiative scientifique, votre esprit scientifique et de recherche. Cette armée vous appartient ; quelque temps plus tard, ce sera à vous de prendre la commande de cet immense ensemble ; chacun dans une partie, dans un point.
Le rapport du Commandant de cette Académie, qui était aujourd’hui à la commande, était un bon rapport. J’ai via d’autres voies, des rapports ; les six Ecoles militaires de l’armée ont heureusement accompli un bon travail, elles ont effectué des activités réussies, qui rend satisfait tout un chacun, mais ne vous contentez absolument pas ; par un œil scrutateur – je m’adresse aux responsables de l’Armée – par un œil attentif qui passe tout à la loupe, cherchez les carences, les défauts, les problèmes ; élevez ainsi ces Ecoles à un niveau convenable, à un niveau excellent. Les chers jeunes qui étudient dans ces Ecoles et qui se préparent pour l’avenir, se dotent, tant qu’ils le peuvent, de la foi, de la spiritualité, du savoir et des vertus sublimes.
Aujourd’hui, l’Ordre de la RII a aussi besoin des instruments de la guerre hard que des instruments de la guerre soft. Ce monde voué à la puissance des diables, ce monde où à sa tête se trouvent des gens pour qui les intérêts matériels, la volupté, l’argent, les moyens matériels sont l’essentiel, sera un monde dangereux pour les hommes en quête de Dieu. Il faut donc s’y préparer, il faut donc s’équiper. Si la RII et le peuple courageux et révolutionnaire d’Iran avaient permis aux puissances arrogantes du monde de les absorber en leurs systèmes, autrement dit si c’était décidé qu’ils ne montrent pas leur noyau authentique, leur identité, leur essence et qu’ils en soient indifférents, ils ne feraient pas objet d’hostilité. L’injuste et le tyran demandent un soumis ; si un quidam refuse de l’obéir, ce sera le point de départ de l’inimité. Il faut être prêt.
Votre disponibilité, à vous les forces armées – que ce soit l’Armée, le CGRI, le Bassij ou les autres de l’ensemble des forces armées – ne signifie pas uniquement de l’emporter sur l’ennemi sur le champ de bataille, mais aussi elle signifie de protéger le pays de la mauvaise intention des ennemis. Quand vous êtes prêts, quand vous êtes bien équipés, quand vous êtes armés de la foi, armés du savoir, prêts aux dévouements, l’ennemi n’osera pas franchir même un seul pas malveillant vers vous ; oui ils menaceront, ils diront des choses mais la nation iranienne a montré durant ces quatre décennies de révolution qu’elle est forte, qu’elle est robuste, qu’elle est puissante, qu’elle a de l’identité, qu’elle a de la quintessence, qu’elle a de l’essence. Elle reste debout ; un exemple, c’est la Défense sacrée de huit années.
Vous, mes chers jeunes, écoutez certainement le récit de la Défense sacrée de la bouche des vétérans et des anciens ; allez visiter les régions ; les plans des opérations ; étudiez attentivement, dans la perspective militaire, ce qui a été accompli avec courage et dévouement ; constatez ce qui s’est passé. La nation iranienne s’est assuré un honneur éternel, à la période de la Défense sacrée ; donc la puissance des forces armées est aussi dissuasive.
Dans le monde d’aujourd’hui, les grands capitalistes, les tenants des grandes compagnies, les mondivores, les arrogants, en se dotant de science et des appareils propagandistes sont en train d’imposer leurs diktats sur la politique mondiale et ils règnent ; chaque peuple indépendant qui voudrait y tenir tête, sera exposé à leur inimité. Certains pays résistent, certains d’autres résistent un peu, d’autres arrivent à ne pas céder, certains d’autres cèdent finalement ; l’Iran islamique a montré qu’il est endurant, qu’il est conscient, qu’il est perspicace, qu’il a du respect pour son identité, qu’il a du respect pour l’humanité. Résistance devant l’Arrogance est de respecter l’humanité, respecter tous les peuples, respecter tous les êtres humains. Certes ils montrent leurs crocs, mais les poings durs des hommes croyants seront à même de forcer l’ennemi à battre en retraite ; c’est toujours ainsi, et ce sera aussi ainsi dans l’avenir.
A propos des événements récents à Mina, je vais dire une phrase. Cet événement représente pour nous sous deux aspects un deuil, un malheur : premièrement, sous cet aspect que des centaines de personnes parmi nos chers pèlerins ont quitté ce monde, victimes d’injustice alors qu’ils étaient assoiffés ; leurs familles qui étaient heureuses de voir leurs proches rentrer du Hadj et avaient déjà ouvert les bras pour les accueillir, sont à présent confrontées à leur dépouille ; c’est un immense malheur. On ne connaît pas toujours le bilan des victimes. Il se pourrait qu’il arrive à des centaines de personnes. Voilà la première raison selon laquelle le peuple est dans le sens littéral du mot endeuillé.
Deuxièmement pour le monde de l’Islam ; comme on nous a donné des rapports, plus de cinq mille personnes du monde de l’Islam et de différents pays ont été tuées. Le Hadj est le lieu de sécurité : « Et quand Nous fîmes de la Maison une retraite, pour les gens, un lieu sûr ! » [ verset 125, sourate 2] ; il est dit dans le Coran : Nous avons fait de la Maison de la Kaaba un lieu de rassemblement de l’Oumma islamique et un lieu sûr ; il faut qu’il soit sûr ; laquelle sécurité ? Est-ce cela la sécurité de porter atteinte aux hommes lors des rituels du Hadj ?
Il faut ouvrir une enquête ; je n’ai pas de jugement prématuré à propos des causes de cet incident mais il faut absolument que du monde de l’Islam – dont notre pays – des personnes se rendent là-bas et y mener in situ une enquête, qu’elles déterminent la raison de l’incident ; c’est incontestable ; le problème consiste les devoirs dont face à des blessés, un gouvernement, un peuple, un médecin, un infirmier, un homme sain, spirituel et du cœur sont chargés ; ces gens-là ne les ont pas remplis. A l’hôpital, dans les conteneurs froids, au désert, ils n’ont pas respecté l’état du blessé. Ils n’ont pas respecté l’état d’un être humain désemparé, ils n’ont pas respecté l’état des assoiffés. Aujourd’hui, il y a des problèmes pour le transfert de leurs dépouilles pures ; les responsables de notre pays sont en train de faire le suivi ; ils travaillent, ils s’y sont adonnés, ils s’y sont voués ; ces activités doivent se poursuivre ; or les responsables saoudiens ne remplissent pas leurs devoirs et pour comble ils agissent parfois dans des cas aux antipodes de leurs devoirs, ils agissent sournoisement.
Si notre pays et notre nation voudraient réagir aux éléments sournois et fastidieux, la situation ne sera pas bonne : nous avons fait preuve jusqu’ici de retenue. Nous avons fait preuve de retenue dans de nombreuses affaires ; l’Iran islamique est plus compétent que beaucoup d’autres ; nos capacités, nos moyens sont beaucoup plus que les autres ; ils savent mieux que quiconque que s’ils cherchaient rivaliser l’Ordre de la République islamique, ils ne l’emporteront sur aucune scène. Nous avons fait preuve jusqu’à présent de retenue et de courtoisie islamique, honorant le respect de fraternité chez l’Oumma islamique ; nous sommes en mesure de réagir. S’il faut réagir, notre réaction sera aussi sévère que dure. Ils ont déjà testé la nation iranienne ; à l’époque des huit années de la Défense sacrée, les puissances de l’Est et de l’Ouest ainsi que les pays d’alentours ont tous défendu un élément monstrueux et pervers mais enfin de compte, tous ont essuyé une gifle cinglante ; ceci étant ils connaissent bien l’Iran ; et s’ils ne le connaissent pas, qu’ils le connaissent maintenant.
Aujourd’hui des dizaines de milliers de nos chers pèlerins sont toujours à La Mecque et à Médine pour les rituels du Hadj ; le moindre irrespect à leur encontre, provoquera une réaction ; le refus de remplir leurs devoirs envers les dépouilles pures de nos chers pèlerins au Hadj, provoquera une réaction ; veillez à ce qu’ils accomplissent leurs devoirs ; certes l’affaire ne se terminera pas ici, il faut en faire le suivi. La République islamique ne commet pas d’injustice mais elle n’admet pas non plus l’injustice ; nous n’opprimons personne, nous n’admettons non plus l’injustice de la part de personne. Pour nous les hommes - musulmans ou non-musulmans – ont leurs propres droits, nous estimons qu’ils ont des droits et nous ne bafouons pas ces droits. Mais si quiconque cherche à transgresser les droits du peuple iranien et du pays, nous savons comment agir, nous réagissons avec fermeté. Dieu soit loué, nous avons la capacité. La nation iranienne est puissante, la République islamique est une puissance durable et stabilisée, nous sommes à même de nous défendre.
Chers jeunes ! Sachez que la scène de l’honneur, la scène de la grandeur, la scène de l’identité islamique et iranienne est une scène où le courage s’avère nécessaire, le sacrifice s’avère nécessaire, la science s’avère nécessaire, la foi profonde s’avère nécessaire, préparez-vous. Cette parole s’adresse à tous les jeunes, mais vous nos chers jeunes chez les forces armées en êtes, sous un aspect, plus concernés que les autres ; il faut vous préparer. Soyez un refuge dans le sens littéral du terme ; à l’instar de ces vers que vous avez chantés où vous dites que les forces armées sont un refuge et une barrière. Elles sont le refuge du pays et du peuple ; soyez dans le sens littéral du mot le refuge du pays.
Seigneur ! Accorde Ta clémence, Ta guidance et Ta grâce à tout le peuple iranien, à tous nos jeunes, à ces chers jeunes et à toutes les forces armées.
Va salam alaykoum va rahmat Allah
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Je vous félicite, vous les chers jeunes. Bienheureuse à vous la récompense de vos études pleines de succès aux Ecoles militaires de l’Armée de la RII, qui est le grade glorieux d’officier à l’armée de l’Imam du Temps, ainsi que les chers jeunes qui ont reçu les épaulettes et qui se sont engagés sur cette voie, Dieu le veut. Le jeune visage de nos officiers d’aujourd’hui au sein de l’Armée, du Corps des Gardiens de la Révolution islamique et de toutes les forces armées donne la bonne nouvelle d’un esprit jeune, et d’un avenir prometteur pour l’Ordre de la République islamique.
Ces jours-ci sont ceux de la fête du Sacrifice et de la fête de Ghadir. Mais les ignorants contemporains de l’époque ont endeuillé notre fête par les événements sanglants de Mina. Je souhaite que Dieu le Très-haut accepte de la nation iranienne et des peuples musulmans ces dévouements et ces sacrifices et que l’horizon de l’avenir de l’Oumma islamique, Dieu le veut, soit de jour en jour plus clair.
A propos de vous chers jeunes qui êtes engagés en l’Armée de la RII, il y a beaucoup de choses à dire. En substance, parmi les traits saillants d’une force armée figurent la foi, le courage et le savoir. Ces trois éléments comptent parmi les éléments essentiels pour former l’identité d’une force armée. En l’absence du courage, la force armée ne pourra pas remplir son devoir au moment du danger ; autrement elle n’en sera pas capable.
En l’absence de la foi, l’esprit de tyrannie envers les faibles dominera les forces armées. Vous constatez les nouveaux instruments militaires qui n’ont aucun danger pour leur opérateur ; il monte dans l’avion, il vient et bombarde des populations sans défense du Yémen dans le bazar, la mosquée, les cérémonies de mariage, les funérailles, les lieux de commerce et de travail ; autrement dit en l’absence de la foi, lorsqu’il n’y a pas de Dieu, peu importe que l’instrument létal et meurtrier tombe sur qui, et contre qui avec ce moyen, on fait la guerre. Sur le champ de danger, là où l’existence même de l’humain et l’identité de l’homme doivent se manifester, ils sont absents mais face aux opprimés, aux sans défense et aux sans armes, ils sont bien courageux ; là où ils doivent faire démonstration de force, ils sont absents mais là où la partie adverse est un être humain sans défense, ils parlent du courage, équipés d’avion, de missile et d’autres instruments létaux ! Quant à nous qui sommes contre les armes de destruction massive telles que l’arme atomique, l’arme chimique, c’est justement pour cette même raison ; cela ne peut être discerné. Il est relaté que l’Emir des croyants – paix et bénédiction à lui – envisageait dans les guerres même l’avenir de la partie adverse, et c’est à ce moment-là qu’il frappait avec son épée ; tout était compté. En l’absence de la foi ce sera ainsi, en l’absence du courage, ce sera ainsi ; en l’absence du savoir, les instruments qui seront à la disposition, s’émousseront face aux instruments des diables ; tout cela est nécessaire. Vous êtes jeunes, vous êtes la prunelle de nos yeux, vous nous êtes chers, l’avenir vous appartient, ce pays vous appartient ; tant que vous le pouvez, renforcez ces éléments en vous ; votre foi, votre courage, votre initiative scientifique, votre esprit scientifique et de recherche. Cette armée vous appartient ; quelque temps plus tard, ce sera à vous de prendre la commande de cet immense ensemble ; chacun dans une partie, dans un point.
Le rapport du Commandant de cette Académie, qui était aujourd’hui à la commande, était un bon rapport. J’ai via d’autres voies, des rapports ; les six Ecoles militaires de l’armée ont heureusement accompli un bon travail, elles ont effectué des activités réussies, qui rend satisfait tout un chacun, mais ne vous contentez absolument pas ; par un œil scrutateur – je m’adresse aux responsables de l’Armée – par un œil attentif qui passe tout à la loupe, cherchez les carences, les défauts, les problèmes ; élevez ainsi ces Ecoles à un niveau convenable, à un niveau excellent. Les chers jeunes qui étudient dans ces Ecoles et qui se préparent pour l’avenir, se dotent, tant qu’ils le peuvent, de la foi, de la spiritualité, du savoir et des vertus sublimes.
Aujourd’hui, l’Ordre de la RII a aussi besoin des instruments de la guerre hard que des instruments de la guerre soft. Ce monde voué à la puissance des diables, ce monde où à sa tête se trouvent des gens pour qui les intérêts matériels, la volupté, l’argent, les moyens matériels sont l’essentiel, sera un monde dangereux pour les hommes en quête de Dieu. Il faut donc s’y préparer, il faut donc s’équiper. Si la RII et le peuple courageux et révolutionnaire d’Iran avaient permis aux puissances arrogantes du monde de les absorber en leurs systèmes, autrement dit si c’était décidé qu’ils ne montrent pas leur noyau authentique, leur identité, leur essence et qu’ils en soient indifférents, ils ne feraient pas objet d’hostilité. L’injuste et le tyran demandent un soumis ; si un quidam refuse de l’obéir, ce sera le point de départ de l’inimité. Il faut être prêt.
Votre disponibilité, à vous les forces armées – que ce soit l’Armée, le CGRI, le Bassij ou les autres de l’ensemble des forces armées – ne signifie pas uniquement de l’emporter sur l’ennemi sur le champ de bataille, mais aussi elle signifie de protéger le pays de la mauvaise intention des ennemis. Quand vous êtes prêts, quand vous êtes bien équipés, quand vous êtes armés de la foi, armés du savoir, prêts aux dévouements, l’ennemi n’osera pas franchir même un seul pas malveillant vers vous ; oui ils menaceront, ils diront des choses mais la nation iranienne a montré durant ces quatre décennies de révolution qu’elle est forte, qu’elle est robuste, qu’elle est puissante, qu’elle a de l’identité, qu’elle a de la quintessence, qu’elle a de l’essence. Elle reste debout ; un exemple, c’est la Défense sacrée de huit années.
Vous, mes chers jeunes, écoutez certainement le récit de la Défense sacrée de la bouche des vétérans et des anciens ; allez visiter les régions ; les plans des opérations ; étudiez attentivement, dans la perspective militaire, ce qui a été accompli avec courage et dévouement ; constatez ce qui s’est passé. La nation iranienne s’est assuré un honneur éternel, à la période de la Défense sacrée ; donc la puissance des forces armées est aussi dissuasive.
Dans le monde d’aujourd’hui, les grands capitalistes, les tenants des grandes compagnies, les mondivores, les arrogants, en se dotant de science et des appareils propagandistes sont en train d’imposer leurs diktats sur la politique mondiale et ils règnent ; chaque peuple indépendant qui voudrait y tenir tête, sera exposé à leur inimité. Certains pays résistent, certains d’autres résistent un peu, d’autres arrivent à ne pas céder, certains d’autres cèdent finalement ; l’Iran islamique a montré qu’il est endurant, qu’il est conscient, qu’il est perspicace, qu’il a du respect pour son identité, qu’il a du respect pour l’humanité. Résistance devant l’Arrogance est de respecter l’humanité, respecter tous les peuples, respecter tous les êtres humains. Certes ils montrent leurs crocs, mais les poings durs des hommes croyants seront à même de forcer l’ennemi à battre en retraite ; c’est toujours ainsi, et ce sera aussi ainsi dans l’avenir.
A propos des événements récents à Mina, je vais dire une phrase. Cet événement représente pour nous sous deux aspects un deuil, un malheur : premièrement, sous cet aspect que des centaines de personnes parmi nos chers pèlerins ont quitté ce monde, victimes d’injustice alors qu’ils étaient assoiffés ; leurs familles qui étaient heureuses de voir leurs proches rentrer du Hadj et avaient déjà ouvert les bras pour les accueillir, sont à présent confrontées à leur dépouille ; c’est un immense malheur. On ne connaît pas toujours le bilan des victimes. Il se pourrait qu’il arrive à des centaines de personnes. Voilà la première raison selon laquelle le peuple est dans le sens littéral du mot endeuillé.
Deuxièmement pour le monde de l’Islam ; comme on nous a donné des rapports, plus de cinq mille personnes du monde de l’Islam et de différents pays ont été tuées. Le Hadj est le lieu de sécurité : « Et quand Nous fîmes de la Maison une retraite, pour les gens, un lieu sûr ! » [ verset 125, sourate 2] ; il est dit dans le Coran : Nous avons fait de la Maison de la Kaaba un lieu de rassemblement de l’Oumma islamique et un lieu sûr ; il faut qu’il soit sûr ; laquelle sécurité ? Est-ce cela la sécurité de porter atteinte aux hommes lors des rituels du Hadj ?
Il faut ouvrir une enquête ; je n’ai pas de jugement prématuré à propos des causes de cet incident mais il faut absolument que du monde de l’Islam – dont notre pays – des personnes se rendent là-bas et y mener in situ une enquête, qu’elles déterminent la raison de l’incident ; c’est incontestable ; le problème consiste les devoirs dont face à des blessés, un gouvernement, un peuple, un médecin, un infirmier, un homme sain, spirituel et du cœur sont chargés ; ces gens-là ne les ont pas remplis. A l’hôpital, dans les conteneurs froids, au désert, ils n’ont pas respecté l’état du blessé. Ils n’ont pas respecté l’état d’un être humain désemparé, ils n’ont pas respecté l’état des assoiffés. Aujourd’hui, il y a des problèmes pour le transfert de leurs dépouilles pures ; les responsables de notre pays sont en train de faire le suivi ; ils travaillent, ils s’y sont adonnés, ils s’y sont voués ; ces activités doivent se poursuivre ; or les responsables saoudiens ne remplissent pas leurs devoirs et pour comble ils agissent parfois dans des cas aux antipodes de leurs devoirs, ils agissent sournoisement.
Si notre pays et notre nation voudraient réagir aux éléments sournois et fastidieux, la situation ne sera pas bonne : nous avons fait preuve jusqu’ici de retenue. Nous avons fait preuve de retenue dans de nombreuses affaires ; l’Iran islamique est plus compétent que beaucoup d’autres ; nos capacités, nos moyens sont beaucoup plus que les autres ; ils savent mieux que quiconque que s’ils cherchaient rivaliser l’Ordre de la République islamique, ils ne l’emporteront sur aucune scène. Nous avons fait preuve jusqu’à présent de retenue et de courtoisie islamique, honorant le respect de fraternité chez l’Oumma islamique ; nous sommes en mesure de réagir. S’il faut réagir, notre réaction sera aussi sévère que dure. Ils ont déjà testé la nation iranienne ; à l’époque des huit années de la Défense sacrée, les puissances de l’Est et de l’Ouest ainsi que les pays d’alentours ont tous défendu un élément monstrueux et pervers mais enfin de compte, tous ont essuyé une gifle cinglante ; ceci étant ils connaissent bien l’Iran ; et s’ils ne le connaissent pas, qu’ils le connaissent maintenant.
Aujourd’hui des dizaines de milliers de nos chers pèlerins sont toujours à La Mecque et à Médine pour les rituels du Hadj ; le moindre irrespect à leur encontre, provoquera une réaction ; le refus de remplir leurs devoirs envers les dépouilles pures de nos chers pèlerins au Hadj, provoquera une réaction ; veillez à ce qu’ils accomplissent leurs devoirs ; certes l’affaire ne se terminera pas ici, il faut en faire le suivi. La République islamique ne commet pas d’injustice mais elle n’admet pas non plus l’injustice ; nous n’opprimons personne, nous n’admettons non plus l’injustice de la part de personne. Pour nous les hommes - musulmans ou non-musulmans – ont leurs propres droits, nous estimons qu’ils ont des droits et nous ne bafouons pas ces droits. Mais si quiconque cherche à transgresser les droits du peuple iranien et du pays, nous savons comment agir, nous réagissons avec fermeté. Dieu soit loué, nous avons la capacité. La nation iranienne est puissante, la République islamique est une puissance durable et stabilisée, nous sommes à même de nous défendre.
Chers jeunes ! Sachez que la scène de l’honneur, la scène de la grandeur, la scène de l’identité islamique et iranienne est une scène où le courage s’avère nécessaire, le sacrifice s’avère nécessaire, la science s’avère nécessaire, la foi profonde s’avère nécessaire, préparez-vous. Cette parole s’adresse à tous les jeunes, mais vous nos chers jeunes chez les forces armées en êtes, sous un aspect, plus concernés que les autres ; il faut vous préparer. Soyez un refuge dans le sens littéral du terme ; à l’instar de ces vers que vous avez chantés où vous dites que les forces armées sont un refuge et une barrière. Elles sont le refuge du pays et du peuple ; soyez dans le sens littéral du mot le refuge du pays.
Seigneur ! Accorde Ta clémence, Ta guidance et Ta grâce à tout le peuple iranien, à tous nos jeunes, à ces chers jeunes et à toutes les forces armées.
Va salam alaykoum va rahmat Allah