(16 septembre 2015)
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Louange au Seigneur des deux mondes, paix et bénédiction au vénéré prophète Abel Qassem al-Mostafa Mohammad et aux Gens de la Demeure
Soyez les bienvenus, chers frères et sœurs ! Une des plus douces rencontres pour moi c’est de vous rencontrer. Que ce soit vous qui êtes les vétérans de l’époque de la Défense sacrée et qui ravivez dans notre esprit les souvenirs les plus précieux, ou vous les chers jeunes et les générations futures qui durant ces dernières décennies avez rallié cet ensemble béni. Je souhaite que, Dieu le veut, les bienfaits divins vous gratifient tous et que vous puissiez suivre dans toutes les conditions cette voie droite – la Voie droite – et le saint jihad ; puisque c’est le secret du bonheur et du salut de l’homme dans le monde d’ici-bas et dans l’Au-delà.
Primo, le mois béni de Dhul-Hajja est très important, il faut en être reconnaissant. Outre la noble fête de Ghadir et la fête bénie du Sacrifice, ce qui est également important – hormis ces deux événements – dans ce mois c’est l’Arafah ; il faut en être reconnaissant ; il faut nous préparer à entrer en toute humilité au seuil de la cour divine. C’est un grand jour, le jour d’Arafah. Nous sommes hantés par la poussière et la rouille qui couvrent nos cœurs ; l’humilité, la soumission, le rappel, le recours font disparaître ces rouilles et ces poussières ; il y a des jours déterminés, des occasions suprêmes pour nettoyer ces poussières et ces rouilles dont l’un des plus importants c’est le jour d’Arafah. Soyez reconnaissants envers le jour d’Arafah. Au jour d’Arafah de midi jusqu’au crépuscule sont des moments très importants ; chaque seconde de ces moments est un élixir, une quintessence très importants ; ne vivons pas ces instants dans l’ignorance.
Un exemple de ces rituels est cette prière extraordinaire de l’Imam Hossein (SA) à Arafah, une prière qui est la manifestation de l’humilité, de la servitude et du rappel ainsi que la manifestation d’imploration envers Dieu. Un autre exemple est la prière de l’Imam Sajjad (SA) dans son Livre des invocations. Lisez avec attention et recueillement ; ce sont vos bagages spirituels.
La voie dans laquelle vous vous êtes engagés est éprouvante, difficile et très valeureuse. Les voies de la vie sont effectivement nombreuses ; tout le monde est en train de vivre, tout le monde essaie de subvenir à son quotidien ; tout le monde travaille – des actes permis, des actes surérogatoires, des actes illicites – or, cette voie pour laquelle vous avez opté, est une voie unique, c’est un joyau par rapport à la poussière, la caillasse et les cailloux, il s’agit d’une voie majeure. Elle compte parmi les voies de l’existence qui édifient l’histoire, qui glorifient les peuples, qui sauvent les pays, qui bâtissent les futurs, qui sont supérieures à tous, qui vous accordent la grâce divine, le paradis dans l’Au-delà et dans le monde d’ici-bas. Cette voie est ainsi. Naturellement, en parallèle de l’importance de cette voie, la fatigue, les épreuves, les épines et les caillasses de ce chemin sont innombrables ; il faut de la force, il faut du dynamisme ; ces actes créeront chez vous cette dynamique. Ne négligez pas la spiritualité, le recours en Dieu et l’humilité. Chaque minute d’imploration devant la cour divine crée un précieux dépôt dans le cœur de l’homme. C’était la première chose que nous voulions dire.
Quant au Corps des Gardiens de la Révolution islamique : il y a quatre termes dont chacun a un sens profond. Ces mots ont une essence et un commentaire. Vous êtes très occupés au sein du CGRI et vous avez de nombreuses tâches ; il se pourrait que vous n’ayez pas autant de temps que les générations futures, les spectateurs et les chercheurs pour vous pencher et réfléchir sur ces termes ; mais cela mérite réflexion : « corps », « gardien », « révolution » et « Islam ». Il s’agit de quatre termes qui composent votre nom, votre titre.
Le corps, vous être le corps ; la défense de la Révolution n’est pas exclusive au Corps des Gardiens ; il incombe à tout un chacun – chaque être humain, chaque créature croyante a une tâche – or, il relève des caractéristiques du Corps d’être une organisation, un ensemble discipliné, voilà le Corps. Etre un corps est de s’appuyer sur l’ordre, la discipline, la gestion et sur l’efficacité même d’un zeste de travail. Lorsqu’il y a de dispersion, il y aura aussi de désarroi ; nombreux seront les faits qui seront gaspillés ; mais lorsqu’il y a l’organisation, il y a un ensemble, il y a un organisme, lorsque la discipline est instaurée, ce sera comme les canaux sous un barrage plein d’eau, si c’est fait avec attention, même une seule goutte d’eau ne serait perdue et tout arrivera à sa destination. C’est le trait saillant d’être du Corps des Gardiens.
Nous n’avons pas dans l’ensemble des institutions du pays un endroit sauf le CGRI, qui aurait défini pour soi-même le devoir organisationnel qui consiste à défendre le plus précieux événement historique de ce pays, un événement qui marque le pays. Ceci dit le fait d’être CGRI signifie être organisé, signifie la discipline, signifie les missions définies et précises.
Une autre dimension d’être gardien et organisé consiste à ne pas vieillir, la succession sans interruption des générations, le transfert de génération en génération des sciences et des expériences ne permettront pas qu’une organisation dépérisse ; elle se renouvelle constamment. Il n’y a pas seulement le transfert de génération en génération du savoir, elle s’accroît aussi. Autrement dit, aujourd’hui le CGRI est parvenu à des sciences dans différents domaines auxquelles, il y a trente ans, il n’avait pas si clairement accès. Les acquis scientifiques du Corps des Gardiens sur différents plans sont en pleine croissance, ils s’approfondissent. Voilà une autre caractéristique d’être organisationnel, organisé et régulier.
Une autre caractéristique est la formation de nouveaux éléments, des éléments internes et des éléments externes. Lorsqu’il y a un organisme, lorsque c’est régulier, les hommes seront formés au sein de cet organisme, des éléments compétents et avisés y seront formés. Dans le chaos organisationnel il n’y aura pas non plus cette caractéristique. Outre la formation interne, il y a aussi une formation externe. Aujourd’hui, le Corps des Gardiens influe sur l’opinion publique, sur l’édification des jeunes et des êtres humains. Les éléments exportés du Corps des Gardiens vers d’autres appareils sont nombreux – des éléments que le CGRI a envoyés régulièrement à d’autres appareils pour les gérer – ils influent sur ces ensembles et organisations. Par conséquent la formation des hommes et la croissance des éléments doués constituent une autre caractéristique du CGRI.
Le CGRI est l’incarnation de l’autorité sur le terrain ; cela relève de la spécificité du Corps des Gardiens. L’autorité sur la scène politique, sur la scène de propagande est une affaire, l’autorité sur le terrain est une autre affaire. L’autorité sur le terrain favorise l’émergence de l’autorité politique. Quand vous jouissez de l’autorité sur le terrain, vous pouvez conquérir, vous pouvez travailler, vous pouvez repousser, vous pouvez attirer. Lorsqu’une nation a une telle caractéristique ou qu’un ensemble d’une nation a une telle caractéristique, cela engendrera l’autorité politique, elle engendrera aussi l’autorité identitaire, elle donne de la grandeur, etc. Le Corps des Gardiens est l’incarnation de l’autorité sur le terrain. Certes, l’autorité sur le terrain prend également sens sur la scène économique ; sur ce plan, s’il y a un ensemble économique puissant, dynamique et persévérant, cela est aussi une autorité sur le terrain, qui doit être discutée en son temps. Par conséquent, la défense de la Révolution islamique par le CGRI en tant que Corps des Gardiens, en tant qu’organisation, en tant qu’un ensemble, a un sens. Sans cet ordre, sans cette organisation, il y aurait l’incohérence. S’il y avait un nombre de gens, tous croyants, tous partisans de la Révolution islamique et s’ils voulaient tous protéger la Révolution mais sans cette discipline organisationnelle, ce serait autre chose. Cette discipline organisationnelle, l’existence de cette organisation, est un grand bienfait, cela est propre au Corps des Gardiens.
Eh bien avec ces particularités que j’ai évoquées, nous avons dit que le Corps des Gardiens se rénove, il ne devient pas désuète, il ne vieillit pas – les gens vieillissent mais l’organisation ne vieillit pas – cela signifie qu’il faut employer tous les éléments qui aident à cette rénovation. Autre caractéristique c’est la tendance à la jeunesse – heureusement on y accorde un grand intérêt, on y est enclin, c’est une caractéristique positive – il faut, outre les experts, employer également les vétérans et les anciens, c'est-à-dire les anciens du CGRI, les vétérans qui ont passé les épreuves, qui ont travaillé, qui ont eu de grandes activités, dans cette rénovation ; sans eux la rénovation serait difficile ou même parfois ne serait pas possible. Il ne faut pas de rupture de génération au sein du Corps des Gardiens ; notamment que nos anciens ont travaillé, qu’ils ont passé des épreuves, de grandes épreuves.
Moi-même en ce temps-là j’étais au courant de toutes les nouvelles, et plus tard je lisais tous les livres de la guerre ; lorsqu’un nouveau livre apparaît et que j’ai le temps, que j’ai l’opportunité, je le lis ; c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre devant moi ; j’entends de nouvelles choses. Quel monde étrange, quel profond océan a offert cette période de huit années à la nation iranienne, un océan qui ne serait pas de sitôt, si facilement épuisé. Qu’on emploie ceux qui y étaient actifs, qui étaient efficaces. Certes je ne voudrais pas dire que nous donnions un point à tous ceux qui étaient actifs en ces jours ; non j’ai dit à maintes reprises que – nous tous – moi à l’approche de 80 ans d’une manière, vous les jeunes d’une autre, les vieux d’une autre, sommes en train de passer des épreuves ; nous sommes exposés à la dérive, il se pourrait qu’à chaque moment, l’homme dérive.
Juger si l’on est abstinent ou ivre se fera seulement à l’issue finale
Personne ne sait encore vers quel état il ira à la fin. [Hafez]
Parfois l’homme, qui aurait même bien passé toute sa vie, se verrait tout bouleversé, par une épreuve difficile. Je ne voudrais pas prétendre que pour tout un chacun qui était présent là-bas, on crée une enceinte sécuritaire et qu’on n’ose pas s’y approcher ; non mais il faut honorer ce passé, il faut en être reconnaissant ; ces hommes qui ont su tout au long de ces années préserver ce bagage, se préserver sains, sont précieux. Voilà le sens du Corps en tant qu’une organisation, en tant qu’un ensemble discipliné, il s’agit donc du premier élément de votre nom. Certes, si l’on voudrait en parler, l’expliquer, il faut en parler davantage. Ces quelques mots suffisent pour le moment.
Gardiens ; le Corps des Gardiens ; vous êtes Gardiens. La sauvegarde de la Révolution est en réalité le symbole de la volonté révolutionnaire du pays ; la volonté révolutionnaire, la présence révolutionnaire, l’identité révolutionnaire. Lorsque vous dites que le devoir de cette organisation est de défendre la Révolution, cela signifie que la volonté révolutionnaire est toujours inébranlable et que la Révolution a une présence ferme sur les scènes ; cela est un aspect très significatif. Il ne faut pas limiter la Révolution en l’occurrence aux événements révolutionnaires du début de la révolution, du déclenchement de la Révolution et des jours de la victoire de la Révolution ; cela constitue une partie de la Révolution. Quiconque étudie minutieusement le sens de la Révolution, il constatera que le mouvement révolutionnaire, le soulèvement révolutionnaire sont une petite partie de l’ensemble de la révolution. La révolution signifie une évolution tous azimuts dans un ensemble humain – ou chez un peuple ou au-delà d’un peuple chez une génération, chez une civilisation – voilà le sens de la révolution. De nos jours on appelle parfois les coups d’Etat aussi la révolution, mais la révolution a un sens beaucoup plus profond ; c’est ce qui s’est produit dans notre pays. Ce qui s’est produit dans notre pays était une révolution dans le sens littéral du mot ; et cela se poursuit. A propos de la Révolution, je parlerai des commentaires concernant la révolution mais dans cette partie de sauvegarde, lorsque vous dites : nous sommes les gardiens de la Révolution, cela signifie que la Révolution est vivante, la Révolution est présente, la Révolution existe. Si la Révolution – comme le prétendent certains ou le souhaitent certains d’autres – était morte, elle n’aurait plus besoin de gardiens ; un mort n’a pas besoin de gardien ; par conséquent la Révolution est présente. Par conséquent le sens de la sauvegarde de la Révolution est le garant du sens de la présence de la Révolution, vous voulez dire que la Révolution existe, je dirai ensuite que oui la Révolution existe, elle existe avec force et puissance.
Lorsque vous dites je suis le gardien de la Révolution, l’un des sens de gardien, une des dimensions du concept de gardien c’est que la révolution est menacée. Oui, s’il n’y a pas de menace, il ne sera pas non plus besoin de sauvegarder. L’homme surveille là où il y a une menace ; par conséquent vous confirmez par votre nom aussi bien l’existence de la Révolution que les menaces auxquelles est exposée la Révolution, vous en informez leur existence. Si nous sommes les gardiens de la Révolution, nous devons connaître ces menaces. Une des tâches importantes du CGRI est d’observer les questions internationales pour identifier ces mêmes menaces. Observer les questions internationales, les événements internationaux et les nouvelles internationales nous permettra de comprendre quelles sont les menaces. Mais aussi observer les événements internes du pays ; par conséquent le CGRI n’est pas un être timide, isolé qui s’occupe de ses propres affaires administratives ; il est un être conscient, observateur, lucide, attentif à son environnement – attentif à l’environnement du pays mais aussi attentif à l’environnement au niveau international et au niveau régional – un être qui observe tel un être vivant et conscient pour trouver où se trouve la menace. Que la menace est par rapport à qui ou quoi ? Ici, il ne s’agit pas de la personne, mais la menace vise la Révolution, par conséquent l’observation doit être permanente. Les services de renseignements du CGRI et tout ce qui est lié aux questions de renseignements du CGRI en sont concernés. Certes, les différents niveaux, les différents degrés de la hiérarchie, les cadres devront être mis au courant de ces questions, il faut qu’ils soient informés des menaces afin de savoir qu’est-ce qu’ils sont en train de faire et que devront-ils faire. Si la hiérarchie du CGRI ignore quelles sont les menaces qui visent ce qu’ils préservent, il ne serait pas donc évident qu’elle puisse remplir dûment sa tâche ; quand l’homme comprend quelle est cette menace et d’où elle vient, il sera motivé.
Ceci étant une des dimensions du terme gardien, consiste à être au service de la Révolution, sur le fond de vigilance et de perspicacité constantes. Ce qui est dit dans la lettre de l’Emir des croyants, le frère de la guerre est conscient ; il n’est pas nécessaire que cette guerre soit une guerre existante et préparée ; non celui qui s’est préparé à la guerre, devra être conscient. La guerre contre qui ? Nous n’avons jamais été le déclencheur d’une guerre et ne le seront pas ; nous ne faisons pas la guerre contre les êtres humains, les nations ou les gouvernements neutres et inoffensifs ; notre guerre est contre les intrus, les ennemis ou les menaçants. Le terme arabe لارق, un dérivé de ارق signifie éveillé, éveillé en permanence. Autrement dit une dimension du sens du terme gardien est l’éveil et l’obéissance permanents.
Naturellement lorsque vous connaissez la menace, vous pourrez vous préparer et avoir les disponibilités adéquates. Le jour où il n’y avait pas de menace cybernétique, il n’était pas nécessaire qu’on s’occupe des questions électroniques ; aujourd’hui il y en a, il est donc nécessaire de s’en occuper. Monsieur le commandant, notre cher général a expliqué. Ici en cet Hosseiniyeh est venu le personnel du Corps des Gardiens pour exposer leurs progrès spectaculaires, brillants et considérables aux yeux de ceux qui en sont experts ; il a été confirmé que le Corps des Gardiens a beaucoup travaillé dans ce domaine ; dans tous les autres domaines aussi. Lorsque vous avez identifié la menace, vous connaîtriez le moyen de déjouer la menace, vous le chercherez ; si vous l’avez, vous le préserverez et si vous ne l’avez pas, vous vous en procurerez.
Ce terme garder comprend un double sens : un sens relève de la protection, de la préservation et l’autre sens signifie honorer, glorifier quelqu’un ou quelque chose, autrement dit on le célèbre, on le respecte ; il comprend donc aussi cela. Le sens de garder la Révolution ne signifie pas uniquement de préserver la Révolution – l’explication que nous avions donnée était par rapport à la préservation – il signifie aussi honorer la Révolution, donner de l’importance à la Révolution, de lui rendre hommage. Lorsqu’on rend hommage à quelqu’un c'est-à-dire que l’on l’honore, que l’on lui est reconnaissant, que l’on est conscient de son importance ; cela nécessite que l’on connaît bien la Révolution, par conséquent il faut connaître la Révolution. Au niveau du CGRI, dans toute la hiérarchie du Corps des Gardiens, il faut que l’initiation à la Révolution soit une connaissance consciente, claire et exhaustive ; il faut avoir une juste conception de la Révolution. S’il y a des carences sur le plan culturel à ce propos, il faut absolument les éliminer ; constatez vous-mêmes. Il incombe aux frères et sœurs du Corps des Gardiens depuis les supérieurs jusqu’aux subalternes d’être équipés de la logique inébranlable de la Révolution ; car la contre-révolution cherche aujourd’hui à s’infiltrer par différentes voies. Une des voies d’infiltration – je vais dire un mot à propos de l’infiltration ; nous parlons constamment de l’infiltration de l’ennemi et nous en mettons l’accent – consiste à ébranler les convictions, les convictions révolutionnaires, les convictions religieuses. Ils portent atteinte aux connaissances révolutionnaires et religieuses ; il s’agit de s’infiltrer dans cela. Ils utilisent tous les moyens, ils disposent de différents éléments, ils ont à leur disposition des universitaires, des militants étudiants, des élites intellectuels et scientifiques ; ils ont toute sorte d’éléments pour s’infiltrer. Il incombe aux frères à tous les niveaux du Corps des Gardiens d’avoir cette disponibilité, cette autorité logique. Avant la Révolution, nous avons utilisé cette faculté de logique dans de nombreux cas ; les jeunes qui participaient à l’époque aux débats – les débats coraniques et de ce type, la Voie de l’éloquence, le Coran etc. que je dirigeais – me disaient qu’à présent à l’université, nous l’emportions aux marxistes, avant on se trouvait à court, mais maintenant nous avons notre mot à dire, nous avons de la logique, nous raisonnons, il n’y a pas seulement le rejet, nous prouvons et nous évoquons les vérités. Chez ce jeune qui est au Corps des Gardiens, il faut une telle force de persuasion, une telle force logique et une telle puissance d’expression ; cela fait partie des tâches fondamentales ; il s’agit de la sauvegarde et de la célébration de la Révolution ; autrement dit honorer la Révolution, rendre hommage à la Révolution, lui exprimer notre gratitude.
Une autre dimension de la sauvegarde de la Révolution et de la défense de la Révolution consiste à connaître l’ennemi ; il faut connaître l’ennemi. Certes vous, vous connaissez l’ennemi ; l’ennemi est l’Arrogance mondiale dont la manifestation parfaite est les Etats-Unis et leurs éléments sont les régimes rétrogrades, les individus vendus et des personnes faibles, des personnes de ce genre ; l’ennemi vous est connu ; il faut profiter de cette connaissance. Il faut identifier les points faibles de l’ennemi – les points faibles théoriques et pratiques de l’ennemi. Il faut mettre tout cela devant ceux qui ont besoin que l’on en fait étalage. Les ennemis de la Révolution islamique sont ceux qui, il y a dix ou quinze ans plus tôt, ont débarqué dans la région ; leur slogan était d’établir la sécurité ; constatez aujourd’hui dans quelle partie de cette région il y a de la sécurité ? L’insécurité s’est propagée partout dans cette région, l’ouest de l’Asie, le nord de l’Afrique. Lorsqu’ils ont attaqué l’Afghanistan, leur slogan était la lutte contre le terrorisme mais aujourd’hui le terrorisme a envahi toute la région ; et quel terrorisme !! Un terrorisme barbare, cruel, un terrorisme dont les éléments font brûler vif les être humains – leurs ennemis – devant tout le monde ; ils utilisent aussi des différents moyens techniques pour transmettre un tel paysage devant les yeux du monde entier et le divulguer ; le terrorisme est ainsi ! Les éléments takfiris d’aujourd’hui sont ainsi ; ils tuent l’enfant devant les yeux de sa mère, ils décapitent les parents devant leurs enfants. Ils étaient venus dans la région avec ce slogan, cette prétention – je ne dis pas c’était leur véritable souhait, c’était leur slogan – de démanteler le terrorisme dans la région ; aujourd’hui dans lequel endroit de la région il n’y a pas de terrorisme ? Ils étaient venus, selon leurs dires, d’établir la démocratie ; aujourd’hui les régimes les plus rétrogrades, les plus despotiques, les plus dictatoriaux de la région, à l’aide des Etats-Unis et des alliés des Etats-Unis, restent debout et poursuivent leurs exactions. Il s’agit en vérité de l’un des problèmes fondamentaux des Etats-Unis ; ce problème s’en est également pris aux hommes politiques américains ; ils sont vraiment occupés. Ils soutiennent des régimes alors que tout au long des années, leur slogan anti-dictature et leur slogan des droits de l’homme sont bafoués par ces régimes ; cela a suscité de nombreuses questions parmi les intellectuels, l’élite politique et les penseurs des Etats-Unis ; ils sont incapables d’en répondre ; cet ennemi est une telle créature, cet ennemi qui est devant nous, ses droits de l’homme, sa démocratie, son terrorisme, sa prétention d’établir la sécurité, et cette question de la paix ; ils disaient nous combattons pour la paix ; où est la paix ? Ils ont contaminé toute la région de la guerre ; dans laquelle partie de la région il n’y a pas maintenant de la guerre ? Voilà l’ennemi. Celui devant lequel la Révolution s’est dressée, celui devant lequel vous vous êtes vaillamment dressés, est ainsi ; une telle créature avec tous ces paradoxes, avec tous ces points faibles, avec toutes ces carences théoriques et pratiques ; voilà cet ennemi. Une des caractéristiques du gardien de la Révolution consiste à ouvrir les yeux, voir cela, connaître l’ennemi, connaître aussi bien la Révolution que l’ennemi. Cela aussi concerne la sauvegarde. Certes à propos de la sauvegarde et le sens de la sauvegarde et la profondeur de ce sens, si on voulait parler, il y aurait tout un livre pour en parler.
Quant à la Révolution ; nous avons dit la sauvegarde de la Révolution. La Révolution est une affaire permanente, ce n’est pas une chose instantanée pour dire qu’à une telle ou telle date, un événement a eu lieu ; un nombre de personnes sont descendues dans la rue, cela a duré dix jours, vingt jours, deux mois, six mois et le gouvernement a été renversé ; c’est ça la révolution ? Non, ce n’est pas la révolution ; cela est une partie de la révolution. La révolution est une vérité immortelle et une vérité pérenne. La révolution signifie changement ; des changements profonds ne se produisent pas en six mois, en un an, cinq ans ; d’autant plus que le changement et l’évolution – c'est-à-dire de changer d’état, évolution – n’a pas de limite temporelle ; elle ne s’épuise pas ; voilà la révolution. La révolution est une affaire permanente. Il y a des gens qui disent des choses – la source de ces dires, comme ils le disent eux-mêmes, sont les think tank étrangers ; ici aussi certains relaient ces dires à travers les journaux et les revues, leurs propos, ils répètent les mêmes choses, ils les disent en iranien, mais la source de ces dires est là-bas – en l’occurrence la révolution est terminée. Entretemps une personne obtuse apparaît et dit explicitement qu’il faut confier au musée la révolution ; il y a aussi d’autres personnes qui ne sont pas si idiotes et ne parlent pas si ouvertement ; ils parlent à demi-mots, ils parlent de manière que leurs dires signifient que la révolution est terminée, il s’agit de la transformation de la révolution en la République islamique. Elle n’est absolument pas en mesure d’être transformée ; la République islamique doit être l’incarnation de la Révolution ; c'est-à-dire le même état de rénovation, le même état d’évolution permanente, ce même état doit être chez la République islamique sinon ce ne sera pas la République islamique ; ce ne sera pas le gouvernement islamique, la Révolution est une affaire permanente.
Que fait-elle donc la Révolution ? Ce que fait la Révolution en premier lieu est de définir les idéaux. Elle détermine les idéaux. Certes les idéaux sublimes, immuables ; les moyens sont muables, les évolutions quotidiennes sont muables mais les principes qui sont les idéaux fondamentaux sont immuables ; autrement dit depuis la création de l’homme jusqu’à aujourd’hui, la justice est un idéal ; il n’y a eu jamais un moment où la justice ne soit pas un idéal ; la liberté de l’homme est un idéal – les idéaux sont de telles choses – c’est la révolution qui détermine les idéaux, qui les retrace, ensuite elle avance vers ces idéaux. Si nous voulons définir l’idéal en un mot et en donner une expression coranique, ce sera « la vie pure » : ‘’Nous leur ferons vivre une vie pure’’ ; ‘’Répondez à Dieu et au messager lorsqu’il vous appelle à ce qui donne la vie’’. Il vous insuffle la vie. Le Prophète et tous les messagers appellent à la vie ; mais quelle sorte de vie ? Certes la vie pure.
Que signifie la vie pure ? Cela embrasse tout ce que l’homme a besoin pour une vie meilleure, pour son bonheur. En l’occurrence, l’honneur national fait partie de la vie pure ; un peuple avili, assujetti n’a pas de vie pure. L’indépendance, ne pas dépendre des étrangers et des autres fait partie de la vie pure. Il ne faut pas chercher uniquement la vie pure dans les prières et les livres ; voilà les réalités de la vie. La vie pure d’un peuple est en l’occurrence le fait que ce peuple vive dans le respect, qu’il vive avec honneur, qu’il ne soit pas dépendant, qu’il soit indépendant. Et maintenant on rédige des livres sur le rejet de l’indépendance de l’homme ! On est vraiment étonné de voir comment ces individus osent-ils dire de telles choses. Un bandit barre la route à la caravane au tournant d’un col ; il leur réclame par force tout ce qu’il possède, et il y a un quidam qui dit oui, c’est dans notre intérêt aujourd’hui de le rejoindre et de faire tout ce qu’il dit ! De telles paroles pour nier l’indépendance, c’est la même chose ! Nous avons dit que l’indépendance, la liberté sont dans les dimensions d’un peuple. On défend apparemment la liberté et on frappe l’indépendance. L’indépendance signifie la liberté ; cependant il ne s’agit pas de la liberté d’un individu, il s’agit de l’émancipation d’un peuple de tout ce qui est imposé, répression, arriération, colonisation ; il s’agit de l’affranchissement des peuples du joug des oppresseurs ; un peuple est libéré de ces choses-là, et il sera ainsi indépendant.
Un des éléments qui assure la vie pure consiste à faire progresser la science et la civilisation mondiale. Une nation qui saurait faire progresser le savoir mondial, la civilisation mondiale, qui les fait avancer, mettre devant l’humanité une nouvelle échelle pour assurer sa promotion, cela est un des éléments de la vie pure. Les Occidentaux ne sont pas ainsi ; oui, ils ont apporté beaucoup de progrès matériels, ils ont eu de nouvelles choses à ce propos, ils en ont encore, mais ils ont conjugué cela à une chose qui ferait inévitable la chute de cette échelle. Oui, on met l’échelle devant les pieds de l’homme, mais ils agissent de telle sorte qu’il tombera certainement de l’échelle ; on le corrompt. Constatez vous-mêmes comment de nos jours, les actes les plus abjects les plus hideux deviennent dans la culture occidentale ordinaires, conventionnels et légaux ; de sorte que s’il y a quelqu’un qui s’y oppose, il sera condamné pour l’avoir blâmé ; et cela pour la seule raison que l’homme le veut ! Or, l’homme veut beaucoup de choses. Où mèneront-elles l’Occident de telles dépravations ? Ils n’en ont pas de remède ; autrement dit il n’y a pas certes une voie pour se sauver ; cette voie dans laquelle ils se sont engagés, de cette manière qu’ils s’enfoncent dans la dépravation, ils porteront un coup dur à l’Occident, ils l’anéantiront. Les pauvres habitants de l’Occident ; on a pitié des peuples de ce pays, on a vraiment pitié d’eux ; ce sont des gens très malheureux. Les élites, les penseurs, les programmateurs, les politiciens travaillent sur leurs objectifs néfastes et funestes. Il faut donc le progrès dans les sciences et la civilisation, conjugué à la spiritualité, avec la spiritualité. En ce jour devant une réunion – je crois que cette intervention a été divulguée – j’ai dit : supposez que vingt ans plus tard, trente ans plus tard la République islamique avec 200 millions d’âmes ou 180 millions ou 150 millions d’âmes avec des progrès extraordinaires sur les plans matériel, scientifique et industriel, sur le fond de la spiritualité et de la justice ; pensez donc que ce sera donc beau, quel attrait aura-t-elle parmi les hommes – musulmans et non musulmans ; ils veulent que cela ne se produise pas. La vie pure est ainsi ; c'est-à-dire se diriger vers une telle situation pour le pays ; la révolution souhaite que nous arrivions à ce point. Le bien-être, la justice, la joie, le dynamisme dans le travail, l’enthousiasme dans le travail, la science, la technologie tout cela font partie de la vie pure. Et à leur côté se trouve également la clémence, les caractéristiques islamiques, le mode de vie islamique, cela fait aussi partie de la vie pure. La discipline fait partie de la vie pure ; ce mouvement vers la vie pure est intarissable. « N’est-ce pas vers Dieu que vont les commandements? » [verset 53, sourate 43] ; c’est justement l’évolution vers Dieu. L’évolution signifie d’aller d’un état à un autre, quelque chose dans son for intérieur change et s’améliore au fil des jours ; on appelle cela l’évolution ; l’homme évolue vers Dieu et la société idéale islamique est cette société où cette évolution existe ; cette évolution est intarissable, elle est pérenne, voilà la révolution.
Une des caractéristiques de la vie pure et des caractéristiques de la révolution, qui est évoquée dans le Coran est la foi à Allah et le rejet du taghout [le rebelle] : "Celui donc qui reniera les taghut-s et aura foi en Dieu, aura certes saisi l’anse la plus solide, celle qui ne rompt pas." [verset 256, sourate 2]. « L’anse la plus solide » fait allusion au fait que par exemple vous traversez un lieu dangereux, vous glissez parfois, il y a une corde, quelque chose à laquelle vous vous accrochez pour ne pas tomber, pour ne glisser, pour ne pas faire une chute ; on appelle cela « l’anse la plus solide ». Si vous avez foi à Allah et vous reniez les taghout-s cela s’appelle l’anse la plus solide. Ces deux choses vont ensemble : la foi à Allah et le déni des taghout-s ; ils sont indissociables. Je vais encore dire qu’il est difficile de retirer des hommes la foi à Allah ; la campagne des ennemis repose sur le déni des taghout-s ; on affaiblit progressivement le déni des taghout-s ; ils essaient de prendre des hommes cette partie de l’affaire ; eh bien oui, ayez en même temps la foi à Allah et la foi aux taghout-s ; cela est impossible; la foi en Dieu et le déni des taghout-s sont conjugués.
La désidéologisation est un des thèmes dont on parle beaucoup ces dernières années ; ensuite cela a cessé pour quelques années mais elle a repris. On désidéologise la diplomatie ; on désidéologise la politique interne ; non cela est justement contre le juste, contre la vérité ; cela signifie que l’on ne fait pas intervenir les principes et les bases de la révolution et de l’Islam dans la politique intérieure et étrangère. Comment pourrait-on ne pas les faire intervenir ? Alors que ces politiques devront être formées sur la base de ces principes ; ce qui concerne tous les domaines. Faites attention, il s’agit d’un point fin ; le savoir c'est-à-dire se diriger vers une réalité, découvrir une réalité et s’initier à cette réalité. Certes l’idéologie n’a pas de sens dans ce domaine mais la pensée et l’idée, l’idéologie – selon les occidentalistes - intervient là où on se demande il faut chercher laquelle réalité, il ne faut pas chercher laquelle réalité. Nous ne cherchons pas un tel savoir, ce savoir est un savoir nuisible. Nous choisissons cette science parce qu’elle est utile ; nous avons une science nuisible et une science utile. Par conséquent même à propos de la science, la réflexion, la croyance, la conviction et selon les occidentalistes, l’idéologie est efficace.
On entend beaucoup ces jours ci parler d’une chose ; deux propositions sont évoquées par nos détracteurs, nos ennemis et un certain nombre de personnes les répètent à l’intérieur du pays ; deux propositions qui sont en vérité paradoxales mais ces gens-là ne s’en aperçoivent pas du paradoxe. Une proposition qu’ils répètent sans répit c’est : vous êtes un pays puissant, vous êtes un pays influent et efficient ; on l’entend beaucoup aujourd’hui dans le monde. Or, un nombre de personnes – des personnes faibles et imprévoyantes à l’intérieur du pays – refusent même d’accepter cela; mais ceux qui observent de l’extérieur l’affaire, ne cessent de reconnaître – aussi bien nos amis que nos ennemis – que la République islamique est aujourd’hui un pays puissant dans la région, qui pèse de tout son poids sur les événements de la région. Elle est influente. Voilà une proposition. La seconde proposition c’est qu’ils disent : monsieur, ne vous concentrez pas tant sur ce terme de révolution, la question de la révolution et l’esprit révolutionnaire. Eh bien, ces deux-là sont paradoxaux. Cette autorité, cette influence sont au fond, redevables à la Révolution ; sans Révolution, il n’y aurait pas aussi l’esprit révolutionnaire. Sans action révolutionnaire, il n’y aurait pas cette influence. Le dire selon lequel vous êtes influents, vous êtes puissants, laissez donc de côté la révolution pour que nous puissions vivre ensemble signifie : abandonnez la révolution pour que vous perdiez votre pouvoir et que nous puissions vous avaler. Ils le disent ouvertement à des personnes liées à la République islamique et l’on ne se rend pas compte de la portée et au sens de cette parole : jusqu’à quand vous voulez rester révolutionnaires, jusqu’à quand vous voulez parler de la révolution, faites partie de la communauté mondiale ; le sens de cette parole est : cette influence dont vous disposez pour l’heure, cette puissance dont vous disposez, cette efficience que vous avez dans la région, cette profondeur stratégique dont vous êtes tenant parmi les peuples, abandonnez-les et perdez-les. Autrement dit affaiblissez pour que nous puissions vous avaler. Ils disent : faites partie de la communauté mondiale ; eh bien ils entendent par communauté mondiale, une poignée de puissances arrogantes, oppresseurs et tyranniques ; c'est-à-dire soyez absorbés dans nos plans; voilà le sens d’une telle parole. Ceci dit, la révolution a de telles dimensions. A propos de la défense de cette révolution, il y a
Quant à l’Islam, la révolution est une révolution islamique ; certains insistent à dire « la révolution 57 » [l’année 1357 du calendrier iranien est celle où la Révolution islamique a triomphé coïncidant avec l’année 1979 du calendrier chrétien]. Ils ne veulent pas prononcer le nom de l’Islam ; ils ont peur du nom de l’Islam, ils ont peur du nom de la révolution islamique. L’Islam est le pilier, la quintessence et le contenu de notre révolution ; évidemment notre Islam est l’Islam authentique, il ne s’agit pas de l’Islam lié aux idées déviationnistes, erronées, populistes et naïves des individus tels que les takfiris. Il s’agit d’un Islam reposant sur la raison et le verbe – un islam raisonnable – un Islam reposant sur le Coran, un Islam appuyé sur les sciences prophétiques et les sciences des Gens de la demeure (SA), doté des pensées claires, d’une logique solide et claire ; il s’agit donc d’un tel Islam ; voilà l’Islam, un Islam défendable dans tous les milieux mondiaux.
Dieu soit loué, les différentes dimensions de cette révolution dans les sociétés islamiques ont été expliquées, quoiqu’ils dépensent tant d’argent, qu’ils dépensent tant de pétrodollars pour endiguer ce mouvement, heureusement, sans que nous ayons fait cependant un travail très laborieux – nous avons beaucoup négligé la propagande et l’explication – cette pensée puissante et ferme a progressé. Aujourd’hui dans les différentes régions du monde de l’Islam, Dieu soit loué, cela existe, il y en a beaucoup de témoignages ; les peuples, les peuples musulmans aiment dans le sens vrai du terme la République islamique, ils apprécient les responsables de la République islamique, nos présidents, là où ils se sont rendus tout au long de ces années, lorsque la voie a été laissée ouverte sur les gens, ils ont fait un véritable accueil ; c’est ainsi au Pakistan, c’était ainsi au Liban, c’était ainsi au Soudan et dans de nombreux autres pays. Evidemment, là où l’on empêche le peuple, c’est effectivement une autre affaire ; lorsque les peuples de ces pays musulmans prennent conscience qu’ils pourront exprimer leur opinion et leurs sentiments, ils le feront et cela grâce à l’Islam ; cela se fait grâce au recours au Coran.
Cet Islam, qui est uniquement l’acte personnel, l’Islam laïque, cet Islam d’approuver la partie religieuse et de rejeter la partie politique, cet Islam où l’on en supprime le Jihad, où l’on en supprime recommander le louable et prohiber le blâmable, où l’on en enlève la mort en martyre sur le sentier d’Allah, n’est pas l’Islam de la révolution. L’Islam de la révolution est celui qui voit l’homme au Coran – dans de nombreux versets coraniques - ; il est également constaté dans notre discours ; c’est le testament de l’Imam Khomeiny, c’est les souvenirs oraux et écrits de l’Imam. Voilà notre Islam, il s’agit de protéger une révolution avec une telle quintessence, une quintessence islamique. Non seulement un mouvement exclusivement épique, non, mais aussi avec le sens islamique qui saurait heureusement influer sur le monde. Ceci dit, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a un tel poids sémantique ; il faut travailler beaucoup, il faut être très vigilant, il faut en être très reconnaissant, il incombe à tout un chacun d’être reconnaissant envers le Corps des Gardiens. Affaiblir le CGRI, tous ses dires insensés que l’on dit parfois à propos du CGRI, sont des choses qui contentent l’ennemi, qui le rend heureux. Nous ne disons pas que tous ceux qui disent de telles choses sont inféodés à l’ennemi ; non pour certains d’entre eux, c’est par ignorance, ils ne comprennent pas ; certains ont probablement pour mission de dire de telles choses et d’exprimer de tels propos.
Il faut honorer le CGRI, le Corps des Gardiens est une grande manne divine dans le pays. Je le dis aussi à vous-mêmes : la première personne qui doit l’honorer c’est vous-même ; tant que vous pouvez renforcer le tissu spirituel, intellectuel, idéologique et pratique du CGRI. Il faut éviter fermement les prétextes que pourraient avancer des individus ; dans les différents domaines économique, financier, politique, etc. suivez la ligne droite, la ligne juste de la Révolution ; ne cherchez absolument pas des choses qui pourraient porter atteinte à l’honneur du Corps des Gardiens. En premier c’est à vous-mêmes qu’il incombe de préserver cette dignité, cet honneur véritable – non un honneur imposé, un honneur que nous voulions imposer – il vous faut penser ainsi ; non, voilà la réalité de la question – sauvegardez ; puisque vous êtes le Corps des Gardiens de la Révolution islamique, soyez conscients des menaces.
Comme nous l’avons déjà dit, aujourd’hui l’infiltration de l’ennemi est une des plus importantes menaces pour le pays ; ils cherchent à s’infiltrer. Que signifie l’infiltration ? L’infiltration économique est possible, bien entendu l’infiltration économique en est la moins importante ; il se pourrait aussi que parmi les moins importantes figure aussi l’infiltration sécuritaire. L’infiltration sécuritaire n’est pas négligeable mais par rapport à l’infiltration intellectuelle, culturelle et politique elle a moins d’importance. L’infiltration sécuritaire a ses propres éléments ; les différents responsables – notamment le CGRI lui-même – endigueront avec autorité, Dieu le veut, l’infiltration sécuritaire de l’ennemi.
Sur les plans économiques, les yeux perspicaces des responsables économiques devant être ouverts, il faut qu’ils veillent à ce que les ennemis ne parviennent pas à s’infiltrer sur le plan économique ; car l’infiltration de l’ennemi ébranle les bases de l’économie puissante ; là où ils se sont infiltrés économiquement, là où ils ont réussi à s’agripper tel un cauchemar à l’économie des pays et des peuples, ces pays en ont payé cher. Ici, il y a dix ou quinze années plus tôt, le président d’un de ces pays qui figurait parmi les pays développés de notre région, lors d’un déplacement à Téhéran et une rencontre avec nous, il a dit : monsieur, en raison de l’infiltration économique, nous nous sommes du jour au lendemain transformés en pauvres, en nécessiteux ; il disait la vérité. Un tel ou tel capitaliste, en raison d’une telle ou telle spécificité fait plier l’échine à un pays ; il en retire son capital ou il fait des manipulations pour faire plier l’économie de ce pays. Cela aussi est très important ; mais par rapport à l’économie culturelle, l’économie politique, à l’infiltration politique et à l’infiltration culturelle, elle a moins d’importance ; le plus important c’est l’infiltration politique et l’infiltration culturelle.
L’ennemi essaie de modifier sur le plan culturel les croyances de la société ; ces mêmes croyances qui ont gardé sur pied la société, il cherche à les déplacer, leur porter préjudice, les détériorer, et d’y faire des brèches. Ils dépensent, ils dépensent des milliards de dollars dans cet objectif ; voilà l’infiltration culturelle.
L’infiltration politique réside dans le fait qu’ils s’infiltrent dans les centres de prises de décision et si cela échoue ils chercheront à s’infiltrer dans les centres de fabrique de décision. Lorsque les appareils politiques et les appareils directionnels d’un pays seront sous l’influence des ennemis arrogants, les prises de décisions dans ce pays seront conformes aux demandes, au souhait et à la volonté des arrogants ; autrement dit, ils seront forcés. Lorsqu’un pays est sous l’influence politique, le mouvement de ce pays, les orientations de ce pays dans les appareils directionnels seront conformes à la volonté des arrogants ; ils veulent justement cela. Ils n’aiment pas qu’un des leurs domine un pays, comme ce qu’ils faisaient au XIXe siècle et au début du XXe siècle en Inde ; ils avaient là-bas un agent qui était d’eux-mêmes ; une personne du Royaume uni est le chef de l’Inde. Aujourd’hui cela est impossible ; pour eux il serait mieux que des personnes issues de ce même peuple soient à la tête du pays, des gens qui pensent comme eux, qui ont la même volonté qu’eux, qui décident comme eux et conformément à leurs intérêts ; voilà l’infiltration politique. L’objectif est de s’infiltrer dans les centres de prises de décision, s’ils échouent, ils chercheront à s’infiltrer dans les centres de fabrique de décision ; car il y a des lieux où l’on fabrique des décisions. Voilà ce que fait l’ennemi.
Si nous restons conscients, leur espoir se transformera en déception. Ils guettent ce jour où la nation iranienne, l’Ordre de la RII s’endorment ; ils guettent cet instant. Ils promettent que dix ans plus tard, l’Iran ne sera pas cet Iran, et les autres aussi n’y feront rien ! Voilà ce qu’ils s’imaginent. Il ne faut pas permettre que cette idée, cet espoir satanique se renforce chez l’ennemi ; il faut renforcer ici de telle manière les bases de la Révolution et l’idée révolutionnaire que la mort ou l’existence d’un tel ou tel quidam n’influe pas sur le mouvement révolutionnaire du pays ; voilà le devoir fondamental des élites du CGRI et de tous les élites révolutionnaires du pays.
Seigneur ! Gratifie, nous tous par Tes bienfaits et Ta guidance ! Ce que nous avons dit et entendu, établis-le sur Ton sentier et accepte-le par Ta grandeur.
Va salam alaykoum va rahmat Allah