Le 1er mois de Chawwal de l’an 1436 de l’hégire
Mossala Imam Khomeiny – Téhéran
18 juillet 2015
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Louange au Seigneur des deux mondes, louange à Dieu qui a créé les cieux et la terre et assigné les ténèbres et la lumière. Pourtant ceux qui mécroient inventent des égaux à leur Seigneur. Paix et bénédiction au vénéré prophète Abel Qassem al-Mostafa Mohammad et aux Gens de la Demeure.
Je tiens à féliciter cette bienheureuse fête à vous tous, chers frères et sœurs, à la chère nation iranienne et à tous les musulmans du monde entier. Je recommande à vous les fidèles et à moi-même de respecter la piété divine, la chasteté, la dévotion et de nous écarter du péché.
Le mois de ramadan de cette année était dans le sens littéral du terme un mois béni ; les bienfaits divins sont descendus à ce peuple, et leurs signes ont été manifestes dans les jeûnes observés en ces jours longs et torrides, dans les réunions coraniques d’envergure partout dans le pays, dans les réunions grandioses de prière et d’invocation – où des milliers de personnes, jeunes et vieux, hommes et femme levaient les bras pour supplier et prier, pour s’adresser avec humilité et sincérité à leur Seigneur- dans la charité et les repas de l’Iftar offerts qui sont heureusement très répandus ces dernières années, dans les mosquées, les rues, les places et enfin dans la marche majestueuse de Qods ; ce sont les signes de la clémence divine ; les jeûneurs qui la nuit dernière étaient restés éveillés jusqu’à l’aube à l’occasion de la veillée du 23 de la lune de ramadan et la nuit de la Détermination, ont participé en ce jour chaud de l’été, observant le jeûne, à cette marche grandiose. Voilà les véritables moyens pour connaître la nation iranienne ; voilà la nation iranienne. C’est la nation iranienne qui au mois de ramadan se manifeste ainsi au mihrab de la prière et ainsi sur la scène de la confrontation et de la lutte contre l’Arrogance, et se déclare. Il ne faut pas connaître notre nation de la bouche tendancieuse des autres ; il faut connaître notre nation par elle-même, par sa devise, par son mouvement, au travers de ces immenses manifestations ; voilà la nation iranienne. Ce que l’ennemi essaie de montrer de la nation iranienne par ses campagnes d’intoxications, ce que malheureusement des malveillants répètent, est faux, de déviation. La nation iranienne est cette même nation qui a montré en ce mois de ramadan ses différentes dimensions. Dieu le veut, vous obtiendrez tous aujourd’hui un bilan brillant; aujourd’hui, Dieu le veut, à l’occasion de la fête, la nation iranienne recevra le bilan brillant de cette prière de la source de la clémence et de la grâce divines ; Dieu le veut, il y aura parmi vous ceux qui outre, leur bilan brillant, recevront aussi une récompense, auront une promotion, obtiendront l’élévation spirituelle et psychique. Les slogans de la nation iranienne montrent quelles sont les orientations ; à la journée de Qods, le slogan « A bas Israël » et « A bas l’Amérique », ont résonné dans l’espace du pays ; cela ne concernait pas uniquement Téhéran et les grandes villes, tout le pays se trouvait sous le parapluie de ce mouvement grandiose.
Seigneur ! Accepte-le de la nation iranienne, par Ta clémence et Ta grâce. Seigneur ! Accorde à ce peuple Tes bienfaits, Ta miséricorde et Ta mansuétude infinie. Seigneur ! Gratifie nos chers martyrs, le vénérable Imam, tous ceux qui ont aidé sur cette voie le peuple et l’ont assisté.
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Par le Temps !
Certes oui, l’homme est en perdition !
Sauf ceux qui croient, et font œuvres bonnes, et s’enjoignent entre eux le droit, et s’enjoignent entre eux la patiente endurance. (versets 1 à 3, sourate 103)
{deuxième sermon}
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Louange au Seigneur des deux mondes. Paix et bénédiction au vénéré prophète Abel Qassem al-Mostafa Mohammad, paix aux Imams des musulmans, au Protecteur des déshérités, l’Emir des croyants, à la dame prestigieuse des deux mondes, à Al-Hassan et Al-Hossein, à Ali ibn Al-Hossein Zeyn-ol-Abedin, à Mohammad ibn Ali, à Jaafar ibn Mohammad, à Moussa ibn Jaafar, à Ali ibn Moussa, à Mohammad ibn Ali, à Ali ibn Mohammad, Al-Hassan ibn Ali et au dernier Imam Al-Mahdi.
Bonjour et félicitations à tous les fidèles frères et sœurs, avec la recommandation au respect de la piété, il s’agit de notre première parole au deuxième sermon.
Les événements qui ont ponctué notre région en ce mois de ramadan et avant, étaient et sont des événements éprouvants ; malheureusement des mains funestes ont rendu ce mois béni amer pour un grand nombre des populations de la région. Au Yémen, à Bahreïn, en Palestine, en Syrie, ont été nombreux les musulmans croyants qui ont vécu des jours pénibles en raison des complots abjects des ennemis et ont observé des jeûnes durs. Tout cela est important pour notre nation.
Un point à noter c’est une question interne : il s’agit des négociations nucléaires. Il est nécessaire que je rappelle quelques points à ce propos. Le premier consiste à remercier les responsables de ces négociations marathon et serrées, le président de la République notamment l’équipe négociatrice, qui ont vraiment fait preuve d’un travail laborieux, qui s’en sont adonnés ; que ce texte préparé soit oui ou non adopté dans le courant de son processus légal, leur récompense est indéfectible. Je l’ai déjà dit à nos frères. Un processus légal a été prévu bien entendu pour approuver ce texte ; il doit suivre ce processus, et il le suivra, Dieu le veut. Nous attendons des responsables d’envisager soigneusement les intérêts – les intérêts du pays, les intérêts nationaux – et de prendre soin de ce qu’ils livreront au peuple, et qu’ils puissent aussi le livrer la tête haute à Dieu le Très-haut.
Un autre point à mentionner c’est que ce texte qu’il soit adopté ou non, on ne permettra, à l’appui à la puissance divine, aucunement qu’on en abuse, on ne permettra à personne de porter atteinte aux principes fondamentaux de l’Ordre islamique ; les capacités défensives et la sécurité du pays seront préservées, grâce à Dieu, quoique nous soyons conscients que l’ennemi insiste beaucoup surtout sur ce point. La République islamique, ne se pliera jamais devant le maximalisme de l’ennemi en ce qui concerne la sauvegarde ses capacités défensives et sécuritaires, surtout dans ce climat de menace que l’ennemi a créé.
Le point suivant c’est que ce texte soit adopté ou non, nous ne renoncerons pas à soutenir nos amis dans la région : le peuple opprimé de la Palestine, le peuple opprimé du Yémen, le peuple et le gouvernement de la Syrie, le peuple et le gouvernement de l’Irak, le peuple opprimé de Bahreïn, des combattants véridiques de la Résistance au Liban et en Palestine, nous les soutiendrons toujours tous.
Un autre point c’est qu’en tout cas, dans la perspective de ces négociations et du texte élaboré, notre politique vis-à-vis du gouvernement arrogant états-unien ne changera nullement. Comme nous l’avons déjà répété à maintes reprises, nous ne négocions pas avec les Etats-Unis à propos de différentes questions mondiales et régionales ; nous ne négocions pas à propos des questions bilatérales ; parfois dans des cas exceptionnels en l’occurrence le nucléaire, nous avons négocié, sur la base des intérêts ; cela ne concernait pas uniquement ce cas, il y en avait déjà des cas auxquels j’ai fait allusion dans des précédents discours publiques. Les politiques américaines dans la région sont diamétralement opposées à celles de la République islamique. Les Américains accusent de terrorisme le Hezbollah et la Résistance libanaise – qui sont les forces les plus dévouées de défense nationale dans un pays ; quoi de plus grande injustice que cela. En revanche, ils protègent l’entité terroriste sioniste infanticide ; comment pourrait-on traiter avec une telle politique, comment pourrait-on négocier, comment pourrait-on parvenir à un accord avec ? Il y a également d’autres cas dont je parlerai des détails en d’autres occasions.
Autre point à mentionner consiste les fanfaronnades des Etats-Unis durant ces derniers jours. Durant ces quelques jours qui se sont écoulés depuis la fin des négociations, les responsables américains – leurs hommes d’Etat, leurs femmes d’Etat – n’ont eu de cesse de fanfaronner, chacun fanfaronnait dans son propre discours. Bien entendu, nous ne leur reprochons pas cette affaire, leurs problèmes internes les obligent à fanfaronner ainsi. Oui nous avons conduit l’Iran à la table des négociations, nous avons obligé l’Iran à capituler, nous avons fait obstacle à l’arme nucléaire d’Iran, nous avons arraché une telle et telle concession, et ce genre de choses ! En fait, la vérité de l’affaire est autre chose. Ils prétendent qu’ils ont fait obstacle à l’arme nucléaire iranienne ; l’arme nucléaire iranienne n’a pas de rapport avec les Etats-Unis ou un autre ; eux-mêmes ils le savent bien ; ils ont même parfois reconnu l’importance de la Fatwa de l’interdiction de l’arme atomique ; sur la base du verdict du Coran et de la Charia islamique, nous avons estimé illicite la prolifération des armes nucléaires, leur stockage et leur emploi, et nous ne le ferons pas ; cela n’a aucun rapport avec eux, n’a aucun rapport aux négociations. Ils le savent eux-mêmes mieux que quiconque cette réalité – ils sont conscients que ce qui fait obstacle à la République islamique de proliférer de l’arme nucléaire n’est ni leurs menaces ni leurs intimidations ; il s’agit d’un obstacle religieux ; ils sont conscients de l’importance de la Fatwa – et pourtant ils répètent que c’étaient eux qui avaient empêché ; ils mentent à leur propre peuple, ils ne lui disent pas la vérité. A propos d’autres questions, ils disent que nous avons fait ceci à propos de l’industrie nucléaire, nous avons dit cela, nous avons obligé l’Iran à capituler ; ils ne verront la capitulation de l’Iran que dans leur rêve. Cinq autres présidents américains, depuis l’avènement de la Révolution jusqu’à nos jours, sont morts ou ont disparu dans l’Histoire, caressant la chimère de la capitulation de la République islamique ; ce sera pour vous aussi la même chose, vous n’atteindrez jamais ce rêve de voir l’Iran islamique céder.
Un autre point était perceptible à travers les propos du président américain, durant ces derniers jours ; il s’agissait de la reconnaissance des erreurs d’antan des Etats-Unis ; certes il n’a évoqué que le point d’iceberg ; il a reconnu que les Américains avaient fait erreur au 19 août, il a reconnue que les Américains avaient fait erreur en aidant Saddam Hussein ; il a évoqué deux ou trois cas ; mais il n’a pas dis des dizaines de cas ; il n’a pas dit 25 ans de gouvernement inique et tyrannique de Pahlavi II ; les tortures, les pillages, les massacres, les crimes, les tragédies, l’atteinte à l’honneur de la nation iranienne, le piétinement des intérêts internes et externes du peuple iranien par les Etats-Unis, il ne les a pas dits ; la domination des sionistes, il ne l’a pas dite ; le massacre des passagers de l’avion de ligne iranien par un missile depuis la mer, il ne l’a pas dit, ainsi que de nombreux autres cas ; mais il a répété quelques cas d’erreur. Je voudrais dire à l’adresse de ces messieurs une phrase en guise de conseil : aujourd’hui, après de longues années depuis le 19 août ou la guerre de huit années et la défense de la République islamique vous reconnaissez que vous avez commis des erreurs ; je voudrais dire que maintenant aussi vous faites erreur. Aujourd’hui aussi, vous faites erreur dans les différents endroits de cette région notamment envers la République islamique et la nation iranienne ; quelques années plus tard, un quidam viendra et vous reprochera votre erreur, à l’instar de vous, qui reprochez à vos anciens leurs erreurs ; vous aussi vous faites erreur ; réveillez-vous, écartez-vous de l’erreur, saisissez la vérité. Ils sont en train de commettre une grande erreur dans la région.
Ce que je voudrais dire à la nation iranienne, c’est : grâce à Dieu et à l’appui de la puissance divine, la République islamique est autoritaire et puissante, elle devient au fil des jours plus forte. Il fait dix ans, douze ans que six grands Etats du monde – qui comptent parmi les pays puissants du monde du point de vue de richesse économique et autres – se sont assis devant l’Iran dans l’objectif de dissuader l’Iran de développer son industrie nucléaire ; ils l’ont explicitement dit. Leur véritable objectif est de dévisser les engrenages de l’industrie nucléaire ; ils l’ont dit ouvertement, il y a des années, à nos responsables ; ils caressent toujours le même rêve. Le résultat de dix ans, douze ans de conflits avec l’Iran a été que ces six puissances sont aujourd’hui obligées de tolérer que quelques milliers de centrifugeuses fonctionnent dans le pays ; ils sont obligés de tolérer la continuation de cette industrie dans le pays ; ils sont obligés de tolérer la poursuite des recherches et le progrès de cette industrie. Les recherches et le progrès de l’industrie nucléaire se poursuivront ; la roue de l’industrie nucléaire tournera ; c’est ce qu’ils ont essayé de longues années durant d’empêcher, mais aujourd’hui ils ont écrit noir sur blanc, ils vont parapher qu’ils l’acceptent. Cela ne signifierait-il autre chose que l’autorité du peuple iranien ? Cela est redevable à la ténacité de la nation, à la résistance de la nation, au courage de la nation, à l’audace et à la créativité de nos chers scientifiques. Que Dieu bénisse les Shahriari, les Rezaïnejad, les Ahmadi-Roshan, les Alimohammadi ; que Dieu bénisse les martyrs du nucléaire ; que Dieu gratifie leurs familles ; que Dieu gratifie la nation qui persiste sur sa parole juste et sur la restitution de ses droits.
Je vais dire un autre point qui est le dernier. Ce monsieur qui a dit qu’il pouvait anéantir l’armée iranienne : nos anciens appelaient de telles prétentions du « bluff à l’étranger ». Je ne tiens pas à dire quelque chose à ce propos, ils entendront cette parole ; s’ils la saisissent bien, s’ils veulent utiliser correctement leurs expériences, qu’ils sachent que nous n’accueillerons favorablement aucune guerre, nous ne lancerons aucune guerre, nous n’anticiperons pas, mais si une guerre se produit, celui qui s’en sortira la tête basse, ce seront les Etats-Unis agresseurs et criminels.
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Lorsque vient le secours de Dieu, ainsi que la victoire,
et que tu vois les gens entrer par légions dans la religion de Dieu
alors par la louange, chante pureté de ton Seigneur, et implore-Lui pardon. Oui, Il demeure grand accueillant au repentir.
Va salamalaykoum va rahmat Allah
Mossala Imam Khomeiny – Téhéran
18 juillet 2015
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Louange au Seigneur des deux mondes, louange à Dieu qui a créé les cieux et la terre et assigné les ténèbres et la lumière. Pourtant ceux qui mécroient inventent des égaux à leur Seigneur. Paix et bénédiction au vénéré prophète Abel Qassem al-Mostafa Mohammad et aux Gens de la Demeure.
Je tiens à féliciter cette bienheureuse fête à vous tous, chers frères et sœurs, à la chère nation iranienne et à tous les musulmans du monde entier. Je recommande à vous les fidèles et à moi-même de respecter la piété divine, la chasteté, la dévotion et de nous écarter du péché.
Le mois de ramadan de cette année était dans le sens littéral du terme un mois béni ; les bienfaits divins sont descendus à ce peuple, et leurs signes ont été manifestes dans les jeûnes observés en ces jours longs et torrides, dans les réunions coraniques d’envergure partout dans le pays, dans les réunions grandioses de prière et d’invocation – où des milliers de personnes, jeunes et vieux, hommes et femme levaient les bras pour supplier et prier, pour s’adresser avec humilité et sincérité à leur Seigneur- dans la charité et les repas de l’Iftar offerts qui sont heureusement très répandus ces dernières années, dans les mosquées, les rues, les places et enfin dans la marche majestueuse de Qods ; ce sont les signes de la clémence divine ; les jeûneurs qui la nuit dernière étaient restés éveillés jusqu’à l’aube à l’occasion de la veillée du 23 de la lune de ramadan et la nuit de la Détermination, ont participé en ce jour chaud de l’été, observant le jeûne, à cette marche grandiose. Voilà les véritables moyens pour connaître la nation iranienne ; voilà la nation iranienne. C’est la nation iranienne qui au mois de ramadan se manifeste ainsi au mihrab de la prière et ainsi sur la scène de la confrontation et de la lutte contre l’Arrogance, et se déclare. Il ne faut pas connaître notre nation de la bouche tendancieuse des autres ; il faut connaître notre nation par elle-même, par sa devise, par son mouvement, au travers de ces immenses manifestations ; voilà la nation iranienne. Ce que l’ennemi essaie de montrer de la nation iranienne par ses campagnes d’intoxications, ce que malheureusement des malveillants répètent, est faux, de déviation. La nation iranienne est cette même nation qui a montré en ce mois de ramadan ses différentes dimensions. Dieu le veut, vous obtiendrez tous aujourd’hui un bilan brillant; aujourd’hui, Dieu le veut, à l’occasion de la fête, la nation iranienne recevra le bilan brillant de cette prière de la source de la clémence et de la grâce divines ; Dieu le veut, il y aura parmi vous ceux qui outre, leur bilan brillant, recevront aussi une récompense, auront une promotion, obtiendront l’élévation spirituelle et psychique. Les slogans de la nation iranienne montrent quelles sont les orientations ; à la journée de Qods, le slogan « A bas Israël » et « A bas l’Amérique », ont résonné dans l’espace du pays ; cela ne concernait pas uniquement Téhéran et les grandes villes, tout le pays se trouvait sous le parapluie de ce mouvement grandiose.
Seigneur ! Accepte-le de la nation iranienne, par Ta clémence et Ta grâce. Seigneur ! Accorde à ce peuple Tes bienfaits, Ta miséricorde et Ta mansuétude infinie. Seigneur ! Gratifie nos chers martyrs, le vénérable Imam, tous ceux qui ont aidé sur cette voie le peuple et l’ont assisté.
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Par le Temps !
Certes oui, l’homme est en perdition !
Sauf ceux qui croient, et font œuvres bonnes, et s’enjoignent entre eux le droit, et s’enjoignent entre eux la patiente endurance. (versets 1 à 3, sourate 103)
{deuxième sermon}
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Louange au Seigneur des deux mondes. Paix et bénédiction au vénéré prophète Abel Qassem al-Mostafa Mohammad, paix aux Imams des musulmans, au Protecteur des déshérités, l’Emir des croyants, à la dame prestigieuse des deux mondes, à Al-Hassan et Al-Hossein, à Ali ibn Al-Hossein Zeyn-ol-Abedin, à Mohammad ibn Ali, à Jaafar ibn Mohammad, à Moussa ibn Jaafar, à Ali ibn Moussa, à Mohammad ibn Ali, à Ali ibn Mohammad, Al-Hassan ibn Ali et au dernier Imam Al-Mahdi.
Bonjour et félicitations à tous les fidèles frères et sœurs, avec la recommandation au respect de la piété, il s’agit de notre première parole au deuxième sermon.
Les événements qui ont ponctué notre région en ce mois de ramadan et avant, étaient et sont des événements éprouvants ; malheureusement des mains funestes ont rendu ce mois béni amer pour un grand nombre des populations de la région. Au Yémen, à Bahreïn, en Palestine, en Syrie, ont été nombreux les musulmans croyants qui ont vécu des jours pénibles en raison des complots abjects des ennemis et ont observé des jeûnes durs. Tout cela est important pour notre nation.
Un point à noter c’est une question interne : il s’agit des négociations nucléaires. Il est nécessaire que je rappelle quelques points à ce propos. Le premier consiste à remercier les responsables de ces négociations marathon et serrées, le président de la République notamment l’équipe négociatrice, qui ont vraiment fait preuve d’un travail laborieux, qui s’en sont adonnés ; que ce texte préparé soit oui ou non adopté dans le courant de son processus légal, leur récompense est indéfectible. Je l’ai déjà dit à nos frères. Un processus légal a été prévu bien entendu pour approuver ce texte ; il doit suivre ce processus, et il le suivra, Dieu le veut. Nous attendons des responsables d’envisager soigneusement les intérêts – les intérêts du pays, les intérêts nationaux – et de prendre soin de ce qu’ils livreront au peuple, et qu’ils puissent aussi le livrer la tête haute à Dieu le Très-haut.
Un autre point à mentionner c’est que ce texte qu’il soit adopté ou non, on ne permettra, à l’appui à la puissance divine, aucunement qu’on en abuse, on ne permettra à personne de porter atteinte aux principes fondamentaux de l’Ordre islamique ; les capacités défensives et la sécurité du pays seront préservées, grâce à Dieu, quoique nous soyons conscients que l’ennemi insiste beaucoup surtout sur ce point. La République islamique, ne se pliera jamais devant le maximalisme de l’ennemi en ce qui concerne la sauvegarde ses capacités défensives et sécuritaires, surtout dans ce climat de menace que l’ennemi a créé.
Le point suivant c’est que ce texte soit adopté ou non, nous ne renoncerons pas à soutenir nos amis dans la région : le peuple opprimé de la Palestine, le peuple opprimé du Yémen, le peuple et le gouvernement de la Syrie, le peuple et le gouvernement de l’Irak, le peuple opprimé de Bahreïn, des combattants véridiques de la Résistance au Liban et en Palestine, nous les soutiendrons toujours tous.
Un autre point c’est qu’en tout cas, dans la perspective de ces négociations et du texte élaboré, notre politique vis-à-vis du gouvernement arrogant états-unien ne changera nullement. Comme nous l’avons déjà répété à maintes reprises, nous ne négocions pas avec les Etats-Unis à propos de différentes questions mondiales et régionales ; nous ne négocions pas à propos des questions bilatérales ; parfois dans des cas exceptionnels en l’occurrence le nucléaire, nous avons négocié, sur la base des intérêts ; cela ne concernait pas uniquement ce cas, il y en avait déjà des cas auxquels j’ai fait allusion dans des précédents discours publiques. Les politiques américaines dans la région sont diamétralement opposées à celles de la République islamique. Les Américains accusent de terrorisme le Hezbollah et la Résistance libanaise – qui sont les forces les plus dévouées de défense nationale dans un pays ; quoi de plus grande injustice que cela. En revanche, ils protègent l’entité terroriste sioniste infanticide ; comment pourrait-on traiter avec une telle politique, comment pourrait-on négocier, comment pourrait-on parvenir à un accord avec ? Il y a également d’autres cas dont je parlerai des détails en d’autres occasions.
Autre point à mentionner consiste les fanfaronnades des Etats-Unis durant ces derniers jours. Durant ces quelques jours qui se sont écoulés depuis la fin des négociations, les responsables américains – leurs hommes d’Etat, leurs femmes d’Etat – n’ont eu de cesse de fanfaronner, chacun fanfaronnait dans son propre discours. Bien entendu, nous ne leur reprochons pas cette affaire, leurs problèmes internes les obligent à fanfaronner ainsi. Oui nous avons conduit l’Iran à la table des négociations, nous avons obligé l’Iran à capituler, nous avons fait obstacle à l’arme nucléaire d’Iran, nous avons arraché une telle et telle concession, et ce genre de choses ! En fait, la vérité de l’affaire est autre chose. Ils prétendent qu’ils ont fait obstacle à l’arme nucléaire iranienne ; l’arme nucléaire iranienne n’a pas de rapport avec les Etats-Unis ou un autre ; eux-mêmes ils le savent bien ; ils ont même parfois reconnu l’importance de la Fatwa de l’interdiction de l’arme atomique ; sur la base du verdict du Coran et de la Charia islamique, nous avons estimé illicite la prolifération des armes nucléaires, leur stockage et leur emploi, et nous ne le ferons pas ; cela n’a aucun rapport avec eux, n’a aucun rapport aux négociations. Ils le savent eux-mêmes mieux que quiconque cette réalité – ils sont conscients que ce qui fait obstacle à la République islamique de proliférer de l’arme nucléaire n’est ni leurs menaces ni leurs intimidations ; il s’agit d’un obstacle religieux ; ils sont conscients de l’importance de la Fatwa – et pourtant ils répètent que c’étaient eux qui avaient empêché ; ils mentent à leur propre peuple, ils ne lui disent pas la vérité. A propos d’autres questions, ils disent que nous avons fait ceci à propos de l’industrie nucléaire, nous avons dit cela, nous avons obligé l’Iran à capituler ; ils ne verront la capitulation de l’Iran que dans leur rêve. Cinq autres présidents américains, depuis l’avènement de la Révolution jusqu’à nos jours, sont morts ou ont disparu dans l’Histoire, caressant la chimère de la capitulation de la République islamique ; ce sera pour vous aussi la même chose, vous n’atteindrez jamais ce rêve de voir l’Iran islamique céder.
Un autre point était perceptible à travers les propos du président américain, durant ces derniers jours ; il s’agissait de la reconnaissance des erreurs d’antan des Etats-Unis ; certes il n’a évoqué que le point d’iceberg ; il a reconnu que les Américains avaient fait erreur au 19 août, il a reconnue que les Américains avaient fait erreur en aidant Saddam Hussein ; il a évoqué deux ou trois cas ; mais il n’a pas dis des dizaines de cas ; il n’a pas dit 25 ans de gouvernement inique et tyrannique de Pahlavi II ; les tortures, les pillages, les massacres, les crimes, les tragédies, l’atteinte à l’honneur de la nation iranienne, le piétinement des intérêts internes et externes du peuple iranien par les Etats-Unis, il ne les a pas dits ; la domination des sionistes, il ne l’a pas dite ; le massacre des passagers de l’avion de ligne iranien par un missile depuis la mer, il ne l’a pas dit, ainsi que de nombreux autres cas ; mais il a répété quelques cas d’erreur. Je voudrais dire à l’adresse de ces messieurs une phrase en guise de conseil : aujourd’hui, après de longues années depuis le 19 août ou la guerre de huit années et la défense de la République islamique vous reconnaissez que vous avez commis des erreurs ; je voudrais dire que maintenant aussi vous faites erreur. Aujourd’hui aussi, vous faites erreur dans les différents endroits de cette région notamment envers la République islamique et la nation iranienne ; quelques années plus tard, un quidam viendra et vous reprochera votre erreur, à l’instar de vous, qui reprochez à vos anciens leurs erreurs ; vous aussi vous faites erreur ; réveillez-vous, écartez-vous de l’erreur, saisissez la vérité. Ils sont en train de commettre une grande erreur dans la région.
Ce que je voudrais dire à la nation iranienne, c’est : grâce à Dieu et à l’appui de la puissance divine, la République islamique est autoritaire et puissante, elle devient au fil des jours plus forte. Il fait dix ans, douze ans que six grands Etats du monde – qui comptent parmi les pays puissants du monde du point de vue de richesse économique et autres – se sont assis devant l’Iran dans l’objectif de dissuader l’Iran de développer son industrie nucléaire ; ils l’ont explicitement dit. Leur véritable objectif est de dévisser les engrenages de l’industrie nucléaire ; ils l’ont dit ouvertement, il y a des années, à nos responsables ; ils caressent toujours le même rêve. Le résultat de dix ans, douze ans de conflits avec l’Iran a été que ces six puissances sont aujourd’hui obligées de tolérer que quelques milliers de centrifugeuses fonctionnent dans le pays ; ils sont obligés de tolérer la continuation de cette industrie dans le pays ; ils sont obligés de tolérer la poursuite des recherches et le progrès de cette industrie. Les recherches et le progrès de l’industrie nucléaire se poursuivront ; la roue de l’industrie nucléaire tournera ; c’est ce qu’ils ont essayé de longues années durant d’empêcher, mais aujourd’hui ils ont écrit noir sur blanc, ils vont parapher qu’ils l’acceptent. Cela ne signifierait-il autre chose que l’autorité du peuple iranien ? Cela est redevable à la ténacité de la nation, à la résistance de la nation, au courage de la nation, à l’audace et à la créativité de nos chers scientifiques. Que Dieu bénisse les Shahriari, les Rezaïnejad, les Ahmadi-Roshan, les Alimohammadi ; que Dieu bénisse les martyrs du nucléaire ; que Dieu gratifie leurs familles ; que Dieu gratifie la nation qui persiste sur sa parole juste et sur la restitution de ses droits.
Je vais dire un autre point qui est le dernier. Ce monsieur qui a dit qu’il pouvait anéantir l’armée iranienne : nos anciens appelaient de telles prétentions du « bluff à l’étranger ». Je ne tiens pas à dire quelque chose à ce propos, ils entendront cette parole ; s’ils la saisissent bien, s’ils veulent utiliser correctement leurs expériences, qu’ils sachent que nous n’accueillerons favorablement aucune guerre, nous ne lancerons aucune guerre, nous n’anticiperons pas, mais si une guerre se produit, celui qui s’en sortira la tête basse, ce seront les Etats-Unis agresseurs et criminels.
Grâce au nom de Dieu, le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux
Lorsque vient le secours de Dieu, ainsi que la victoire,
et que tu vois les gens entrer par légions dans la religion de Dieu
alors par la louange, chante pureté de ton Seigneur, et implore-Lui pardon. Oui, Il demeure grand accueillant au repentir.
Va salamalaykoum va rahmat Allah