Dimanche soir, le 24 octobre, lors d’une audience accordée aux professeurs, aux érudits et à l’élite des étudiants de l’école théologique de Qom, l’Honorable Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré « la science », l’identité véridique des écoles théologiques. Rester fidèle dans la pratique envers ce tissu scientifique est une nécessité a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a ensuite évoqué des points importants à propos des impératifs qui relèvent de la vocation du Howza qui doit rester ouvert aux questions et aux incertitudes, qui doit favoriser la libre pensée écartée du fanatisme, la confiance à l’esprit scientifique, l’appui aux méthodes logiques et rationnels dans les débats. De même, selon le Guide suprême de la Révolution islamique, l’école théologique a aussi besoin d’une variété de disciplines, d’un système d’éthique et de formation et aussi d’avoir une juste conception de l’ennemi.
Lors de cette rencontre de quatre heures, le Guide suprême de la Révolution islamique a vu en la science la pierre de touche des écoles théologiques. "Les fondements du Howza repose sur la science, et de ce fait, il doit se sentir engagé vis-à-vis des principes privilégiant la science.", a affirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, avant de réitérer : "Et cet engagement vis-à-vis de l'identité scientifique, auprès des écoles théologiques, s'explique, entre autres, par un esprit d'ouverture envers l'élaboration des questions et des incertitudes "La science, a-t-il ajouté, engendre la curiosité intellectuelle et les institutions à vocation scientifique, dont le Howza, sont censés recevoir les questions, doutes et incertitudes, dans un esprit d'ouverture." Le Guide suprême de la Révolution islamique a fait allusion aux débats et joutes intellectuels très sérieux, qui caractérisent les différents moments de l'histoire des écoles théologiques, avant d'ajouter que cette "précieuse tradition" doit être encouragée, dans toutes les branches du Howza. "L'absence de débat entraîne l'abandon de la science.", a précisé l'Ayatollah Khamenei, lequel a, en outre, affirmé ne trouver aucun problème, dans cette manière de poser des questions. "Poser de nouvelles questions, bien qu'elles soient, parfois erronées, ne cause pas de problème, mais il faudrait, bien évidemment, les aborder, avec des méthodes scientifiques.", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique. L'Honorable Ayatollah Khamenei a, aussi, considéré la libre pensée comme une autre tradition courante des écoles théologiques, ajoutant que la pétrification de l'esprit n'avait, en principe, aucun sens, dans le domaine des sciences. Il a, cependant, qualifié de "grande calomnie" les propos de certains qui disent qu'un climat libre de critique n'existe pas dans le Howza. "La libre pensée qui caractérise, de nos jours, l'ambiance du Howza, n'a jamais été aussi performante." Il a quand même affirmé que cette libre pensée devait s'étendre et s'approfondir, à différents niveaux, et que sur fond de cette multiplication des idées, la science devait rester la valeur la plus sublime, chez les écoles théologiques. Pour l’Honorable Ayatollah Khamenei, la confiance en soi notamment sur le plan scientifique, sont d’autres outils censés pérenniser l’identité scientifique des Howza. « Dans les joutes des idées et des pensées, la valeur de la science doit primer au sein du Howza, sur les autres. Il va de soi que la vertu, la piété et la modestie sont des valeurs suprêmes, nonobstant, la science est mesurable, elle a l’aptitude d’être mise à l’épreuve ; dans une telle perspective, les personnes les plus érudites à l’école théologique doivent être les plus appréciées. Quant à l’éthique scientifique au sein du Howza, le Guide suprême de la Révolution islamique a tenu à insister sur la justice sur le plan scientifique et le travail sérieux. « Il incombe au professeur du howza d’engendrer d’idée neuve en étudiant et méditant afin que le howza ne soit pas contaminer par des fléaux du nouveau système pédagogique. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique pour qui une relation active de la société scientifique nationale et extranationale est une autre nécessité pour préserver le tissu scientifique du howza. « L’école théologique de Qom devra établir un rapport scientifique constant et régulier avec les universités, les écoles théologiques d’autres pays et zones du monde de l’Islam, et de le rendre plus facile et plus rapide par des moyens modernes de communication.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué l’émergence de nouveaux moyens qui exercent une large influence sur l’opinion publique mondiale, ce qui pourra être, de manière constante, à l’origine des idées et des incertitudes, rendant ainsi plus lourde la tâche du howza. Ce qui nécessite plus de programmation. L’Honorable Ayatollah Khamenei a déclaré impératif le recrutement des personnes douées et enthousiastes par les écoles théologiques. « L’actuelle direction digne et admissible, attestée par les sources de référence, a entièrement agi avec efficience dans ce sens. », a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a tenu à souligner qu’il fallait éviter d’affaiblir le Conseil suprême de l’école théologique et sa direction. « Que tout le monde veille à ce que les institutions profondes et ancrées telles que le corps des enseignants ne soient pas affaiblies. », a prôné l’Honorable Ayatollah Khamenei.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a fait, également, allusion à l'hostilité de l'Arrogance, surtout, les Etats-Unis et le régime sioniste, envers la propagation et l'approfondissement de la croyance religieuse. "Des plans ou actes, comme la publication de caricatures blasphématoires, brûler le Coran et d'autres démarches du Sionisme mondial, révèlent la profondeur de l'hostilité des ennemis de l'Islam, ce que l'on ne doit, d'ailleurs, pas négliger.", a poursuivi le Guide suprême de la Révolution islamique avant de constater qu’évidemment, l’école théologique ne peut pas rester les bras croisés devant de telles inimités, et qu’il doit en réagir avec sagacité.
Dans l’optique du Guide suprême de la Révolution islamique, connaître l’ennemi et éviter totalement à suivre le chemin de l’ennemi sont plus que nécessaires. « Que tout un chacun notamment les responsables du howza restent toujours vigilants afin que ni même une seule parole ni même un seul pas ne soient dite ou pris dans le sens souhaité par l’ennemi », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique, qui plus loin dans son intervention a tenu à parler de la spiritualité, du recours en Dieu, de l’invocation , de la chasteté et du détachement aux contingences du monde d’ici-bas, les considérants tous la base du travail du Howza. « Même si tous les mécanismes scientifiques, logiques et raisonnables sont préparés, sans l’esprit éthique et spirituel, le travail ne s’effectuera pas dans son sens juste. », a constaté l’Honorable Ayatollah Khamenei, qui a rappelé la conduite des éminents oulémas du howza dont l’Imam Khomeiny – que son âme repose au paradis – pour appeler les étudiants de l’école théologique à l’éthique et à la spiritualité. « Le cœur des jeunes est un terreau favorable aux conseils sages et à l’élan vers les hauts degré de la spiritualité. Il faut exploiter ce terrain favorable et appeler par le verbe et par l’acte les étudiants à méditer sur l’Au-delà et l’initiation aux sciences avec une bonne intention. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique pour qui la rencontre avec les érudits et l’élite du howza est inoubliable, très utile et un grand plaisir. « Toutes les paroles prononcées par les professeurs et les érudits étaient pondérées, initiatrices et intéressantes. », a-t-il ajouté. « Il va de soi qu’il faut prendre en considération les conditions et les réalités dans la conception des projets afin qu’ils soient réalisables, que les bonnes paroles ne restent pas au stade du vœu. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a approuvé la proposition de certains professeurs à propos de l’élaboration du document des perspectives du howza ou la manifeste de la mission du howza et du clergé. « Si cette tâche difficile et compliquée se fait avec des préparatifs appropriés, elle rendra possible une programmation à longue durée ; jusque là il faut suivre sérieusement des projets réalisables et pratiques. », a-t-il renchéri. En allusion aux propos d’un des professeurs au sujet des sciences humaines, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : les sciences humaines sont nécessaires à condition quelles soient élaborées sur la base de l’idéologie islamique. « Que les écoles théologiques élaborent des sciences humaines basées sur l’idéologie et la pensées islamiques, en s’initiant aux sciences humaines en cours. », a conclu le Guide suprême de la Révolution islamique.
Au début de cette rencontre, 12 personnes parmi les professeurs, les érudits et les étudiants de l’école théologique de Qom ont évoqué leurs points de vue sur différentes questions liées au howza, au fiqh, à la science, à la philosophie, à la société et à la culture. Les messieurs :
- Abdol Hossein Khosrowpanah
- Mohammad Reza Zibainejad
- Mohammad Mehdi Shabzendedar
- Hadi Sadeqi
- Ali Sabouhi Tassoudji
- Mohammad Jaafar Elemi
- Abolqassem Alidoust
- Gholam Reza Fayyazi
- Mohammad Fathali Khani
- Abbas Kaabi
- Mohammad Mehdi Mohanedessi
- et Ahmad Mobaleghi
ont souligné à travers leurs propos les thèmes suivants :
- l’impératif de l’élaboration la carte globale scientifique de l’école théologique
- l’intérêt tout particulier accordé aux sciences rationnelles et à la direction de l’école théologique
- la proposition de la fondation de la Haute Ecole de la théosophie islamique
- l’impératif de la fondation et du développement des philosophies additionnelles aux sciences et aux affaires dont la philosophie du fiqh, la philosophie des sciences humaines
- l’importance de la sauvegarde et du renforcement des motifs spirituels et éthiques aux différents niveaux des écoles théologiques
- l’impératif de la concentration sur la recherche en tant qu’axe dans l’enseignement aux hauts niveaux du howza
- la redéfinition de la place d’expertise et scientifique du Coran et de l’exégèse dans les écoles théologiques
- le réajustement de la vision envers la technologie des données au sein de l’école théologique tout en accordant une attention totale à la production de la science
- l’impératif de la réforme du système éducatif au howza, en s’appuyant sur les traditions dynamiques de l’éducation
- l’intérêt total à ce concept qui donne le rôle axial au savant, au lieu de propager les systèmes qui s’étendent en surface
- l’impératif du renforcement, de la prolifération et de la formation en réseau des cercles scientifiques notamment dans les provinces, pivotant autour de l’axe des « summums scientifiques des écoles théologiques »
- l’approfondissement de l’ambiance de critique, de débat dans les cercles inter-howza
- l’impératif de prendre en considération les potentiels profonds des moyens modernes de communication et des espaces virtuels
- l’intérêt accordé à l’art en tant que le beau, l’éloquent et le permanent langage de la propagation des vérités authentiques religieuses.
- L’élaboration du document des perspectives de l’école théologique
- Un travail laborieux pour présenter de manière élaborée les réponses de l’Islam aux nouvelles questions qui se posent au sein de la communauté internationale notamment les droits de l’Homme et l’environnement
- L’impératif d’une relation profonde et constante des experts de l’école théologique avec les élites des autres pays notamment du monde de l’Islam
- L’ingénierie de la propagande, basée sur la production et la distribution justes du message, sur le fond d’une connaissance profonde de l’interlocuteur
- La promotion qualitative du rôle de l’enseignant dans le processus de l’évolution de l’école théologique
- et une vision universaliste dans les dimensions de conduite, de méthode et de la pensée.