Site Officiel du Bureau du Guide Suprême - Ayatollah Khamenei

L’Honorable Ayatollah Khamenei :

Nous sommes en quête de la science pour assurer l’autorité véridique et hisser l’étendard de l’équité

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Honorable Ayatollah Khamenei, a reçu, mercredi 6 août, plus d’un milliers de jeunes parmi l’élite scientifique du pays. Il a appelé une priorité fondamentale de la programmation souhaitable, l’investissement dans le domaine de la science et de la formation des érudits. Selon lui, il s’agit d’un impératif que de former le cycle parfaite et cohérente des différentes disciplines scientifiques dont a besoin le pays, ce qui le moteur du progrès illimité dans toutes les branches de la science. L’honorable Ayatollah Khamenei a vu, à travers un regard stratégique, dans la science un appui de base pour le processus de la puissance du pays aussi bien sur le plan matériel que spirituel. « Il incombe à tout Iranien, à tous les responsables, à l'élite, aux étudiants et aux universitaires d’œuvrer sérieusement et inlassablement pour combler l’arriération chronique et historique, qui est imposée à notre pays.", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique avant de rappeler que les succès remarquables  dans le domaine scientifique, durant ces dix dernières années, traduisent le talent des jeunes et renforcent l'espoir en un avenir prometteur. "Pleins d'espoir, sans perdre une seconde, il nous faut nous appuyer sur nos propres compétence et souffler un nouvel essor au processus scientifique du pays.", a ajouté le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a ensuite rappelé les progrès scientifiques que le pays a enregistré dans les domaines du nucléaire, des cellule de souche, de nano, de l'environnement… "Pour compléter et généraliser ces progrès à toutes les disciplines, il nous faut créer un cycle et un système scientifique cohérents. Ce cycle scientifique embrassant toutes les branches dont a besoin le pays, favorisera leur propulsion.", a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique avant de conseiller qu'il fallait généraliser les progrès conjoncturels et basés sur des individus ou des groupes à toutes les branches scientifiques; et de donner de l'élan à un courant intarissable de progrès scientifique et technologique à tous les niveaux.

Pour l'Honorable Ayatollah Khamenei, l’accès à cet objectif primordial requiert une  persévérance infaillible et un  labeur constant mais aussi un intérêt tout particulier accordé à l’élite scientifique. « Les universités sont l’environnement de cette élite, elles sont le lieu appropriée pour l’identifier, et les former. Il relève donc de la compétence de la fondation nationale de l’élite,  des recteurs  des universités et aux responsables concernés d’accorder sous cet angle un intérêt tout particulier à l’université. », a recommandé le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui l’essentielle pour l’élite consiste à leur préparer les moyens qu’ils ont besoin. « L’élite travaille pour le progrès du pays, il faut donc baliser le terrain pour leur mouvement. », a-t-il ajouté. L’Honorable Ayatollah Khamenei a ensuite rappelé que  la feuille de route scientifique définit les contours des besoins du pays sur le plan scientifique. « C’est à l’élite de mettre à travers leurs activités, les jalons de cet itinéraire. Des activités qui traduiraient le courage, la persévérance, la confiance en soi et l’ambition de l’élite, une véritable aventure passionnante. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique qui a rappelé ensuite une autre aussi importante que le cycle cohérant des sciences, autrement dit le cycle de la mutation de la pensée et de l’idée en produits commerciaux. « Il nous faut créer un cycle dans lequel les idées de l’élite et des génies soient remises aux centres scientifiques pour que les appareils concernés favorisent le terrain à la production. », a-t-il souligné. La commercialisation est très important dans ce sens, a fait remarque le Guide suprême de la Révolution islamique, selon qui les acquis scientifiques et industriels devront produire de la richesse ; il revient donc aux responsables de penser dès le début de chaque projet à sa commercialisation. Le Guide suprême de la Révolution islamique a approuvé la proposition d’un jeune scientifique, quant à la mise en place d’une nouvelle sorte d’entreprise active sur la scène scientifique et technologique ; il a recommandé au gouvernement de soutenir de telles entreprises. Le Guide suprême de la Révolution islamique a rappelé qu’il fallait au moins un centre de recherche dans chaque université, il s’agit d’une démarche nécessaire, censée favoriser la croissance scientifique de l’élite. Les professeurs en retraite pourront y être très utiles. L’Honorable Ayatollah Khamenei a réitéré que durant ces dernières années, le soutien apporté à la question de l’élite a été remarquable.  Mais il faut en faire encore davantage, loin de la bureaucratie. Le Guide suprême de la Révolution islamique a rappelé qu’il fallait observer et examiner constamment les résultats des investissements effectués dans ce domaine. « L’insistance indéfectible sur la science et le progrès scientifique n’est ni de protocole ni de considération, puisqu’un calcul précis montre que la science est la véritable base de la puissance matérielle et spirituelle de tout pays et la nation qui restera en arrière dans cette concurrence, n’aura d’autre choix que d’obéir aux autres. », a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a rappelé que l’objectif de l’Ordre islamique du progrès scientifique se trouve tout à fait aux antipodes de celui des Occidentaux. En référence aux atrocités que les pays occidentaux ont commises sur le chemin du progrès scientifique dans différentes régions du monde, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : l’objectif de l’Occident du progrès scientifique consiste à amasser encore plus de richesse ; et dans ce sens, il n’a respecté même un zeste d’éthique ou le droit de l’homme par rapport aux peuples du sous-continent indien, de l’Afrique, de l’Asie de l’Est et de l’Amérique latine. « Tyrannie, oppression, des écarts sociaux, le déni des droits des fondamentales des peuples sont les résultats, pour n’en citer que quelques uns, de l’objectif erroné que l’Occident s’est fixé dans le domaine de la science. Alors qu’en Islam, la purification de l’âme prime la science, puisque sans la purification de l’âme, la science se transformera en un instrument pour commettre de crime et exaction. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique pour qui  la République islamique visait essentiellement à  réaliser le progrès scientifique pour propager les vertus humaines et défendre véritablement les droit de l’Homme. Nous sommes en quête de la science pour assurer l’autorité véridique et hisser l’étendard de l’équité dans le monde entier afin de soutenir les opprimés et de résister face aux tyrans et aux arrogants.

« L’élite scientifique du pays, les étudiants, les enseignants et les professeurs, les responsables et tous les Iraniens balisent un nouveau chemin pour le progrès scientifique du pays, et en accédant à l’autorité scientifique en tant que base de la puissance matérielle et spirituelle, ils hisseront l’étendard glorieux de valeurs islamiques dans le monde entier. », a conclu le Guide suprême de la Révolution islamique.

Au début de cette audience, le docteur Hossein Mirzaï, maître de conférence de la sociologie et élu des festivals de Kharazmi et de Farabi, l’Ayatollah Qareh Qani, doctorant en mécanique et lauréat des olympiades de 2003, Sara Dadras étudiant en master de l’université Tarbiat Modares, le docteur Hosseinian, lauréat des olympiades de Chimie et membre du centre de cancérologie du Jihad universitaire, le docteur Mohammad Reza Vaezi, maître de conférence de l’université, Mohammad Javad Haji Ahmadi lauréat des olympiades de chimie en 2008 et étudiant en master à l’Université polytechnique d’Ispahan, Amir Massoud Faridizad, étudiant en master de design industriel ont évoqué tour à tour leurs avis et leurs perspectives à propos des questions scientifique et universitaire, les thèmes essentiels qu’ils ont abordés sont les suivants :

-         Accorder un intérêt croissant aux sciences humaines et aux chercheurs de cette branche

-         Fonder une base globale de données sociales et culturelles du pays pour les disciplines des sciences sociales

-         Créer l’ambiance favorable et ouverte au sein des universités pour y débattre les différentes idées

-         La disproportion entre le nombre des professeurs et les étudiants dans les études supérieures et la carence de certains professeurs sur le plan de recherche

-         Canaliser les projets de masters et de doctoraux vers le secteur industriels et les besoins scientifique et industriel du pays

-         Présenter des facilités aux femmes pour qu’elles puissent poursuivre leurs études à l’intérieur du pays

-         Apporter plus de soutien au centre moyen-oriental de cancérologie au sein du Jihad universitaire

-         Favoriser le terrain à des recherches sur les nouvelles de médecine concernant le laser et la génétique

-         Accorder plus d’intérêt envers la qualité des articles et des recherches, les canaliser vers des recherches plus pratiques

-         Publier les articles scientifiques dans les revues iraniennes

-         Superviser la distribution des budgets de recherches

-         Donner la priorité  l’éthique scientifique dans l’élaboration des indices de recherches

-         Redynamiser la structure du Conseil suprême de la révolution culturelle

-         Elaborer un statut et définir les cadres des tribunes de débats au sein des universités

-         Et concrétiser les promesses données

Lors de cette rencontre le docteur Soltankhah, président de la Fondation nationale des élites a présenté un compte rendu du bilan annuel de la Fondation. Il a rappelé que le soutien de la Fondation à tous les élites de différents niveaux a été institutionnalisé et les statuts ont été révisés. « La Fondation nationale des élites, a-t-il ajouté, soutient les élites dans les trois secteurs culturel, logistique et communication. Les bureaux provinciaux se sont développés, et travaillent dans 19 chefs-lieux pour créer des occasions égales pour toutes les élites. »

Le docteur Soltankhah a aussi évoqué le soutien apporté par la Fondation aux coopératives scientifiques, la commercialisation de la technologie et la complétion des chaînes d’innovation, parmi les démarches effectuées par la Fondation durant l’année passée. « Le projet Comète, en collaboration avec l’Education nationale, a été élaboré pour  identifier les lycéens talentueux et doués partout dans tout le pays, les guider et favoriser leur épanouissement, le projet est en passe à ces phases finales. », a souligné M. Soltankhah.

 

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