L'université est le moteur du progrès du pays, si la nation souhaite grandeur, indépendance, autorité et richesse, elle devra renforcer l'université. C'est la quintessence des propos du Guide suprême de la Révolution islamique, lors de l'audience accordée le 5 septembre aux universitaires du pays. Au début de cette rencontre de 3 heures, 14 professeurs de l'université ont évoqué, durant deux heures, leurs points de vue au sujet de différentes questions scientifique, culturelle, sociale, économique et politique.
Mesdames et Messieurs :
- Le docteur Mohammad Reza Shams Ardekani, doyen de la faculté de la médecine traditionnelle – Université des sciences médicales de Téhéran
- Le docteur Hassan Sobhani – professeur de l’économie à l’Université de Téhéran
- Le docteur Qassem Amou Abedini – membre du corps enseignant du département de la biotechnologie de la faculté de génie de l’Université de Téhéran
- Le docteur Hamid Reza Ayatollahi – professeur de la philosophie à l’Université Allameh Tabâtabâï – président du Centre de recherches des sciences humaines
- Le docteur Hossein Pourahmadi – maître de conférence à l’Université Shahid Beheshti – les relations internationales
- Le docteur Fahimeh Farhmand – membre du corps enseignant à l’Université de Téhéran- philosophie, théologie et histoire
- Le docteur Ali Reza Zali – professeur de neurologie - Université des sciences médicales de Shahid Beheshti
- Le docteur Akbarian – maître de conférences du département de la philosophie de l’Université Tarbiat Modares
- Le docteur Mohammad Mehdi Zahedi Vafa – doyen de la faculté de l’économie et des sciences islamiques de l’Université Imam Sadiq – béni soit-il
- Le docteur Sajjadi – membre du corps enseignant de l’Université des sciences médicales d’Iran
- Le docteur Mohammad Hassan Ramasht – post doctorat
- Le docteur Ali Asghar Jaafari – maître de conférence – faculté de mécanique de l’Université Khajeh Nassir al-din Tussi
- Le docteur Fayyadh – doctorat de la culture et des télécommunications, membre du département d’anthropologie de l’Université de Téhéran
- Le docteur Mahrouzadeh – maître de conférence du département de la philosophie et de l’éducation – Université Az-Zahra
ont tenu à souligné dans leur intervention sur ces thèmes suivants :
- Accorder un intérêt total au plan scientifique du pays en tant que feuille de route censée transformer l’Iran en une référence scientifique à l’échelle internationale
- Renforcer les entreprises du savoir de base pour s’écarter de l’économie s’appuyant exclusivement sur le pétrole
- La disposition des chercheurs et des professeurs pour coopérer dans le règlement des problèmes et des lacunes émanant des sanctions
- Fonder des universités du savoir de base en tant que nouvelle génération innovatrice et pionnière des centres scientifiques
- Restaurer la médecine traditionnelle pour le transfert logique des expériences des générations passées
- Accorder davantage d’intérêt aux sciences humaines en tant que infrastructures de la croissance authentique du pays
- Réviser sérieusement les références et les disciplines des sciences humaines pour faire une évolution optimisée ces branches
- Accorder plus d’intérêts aux penseurs des sciences humaines au niveau de direction et de prise de décision
- Fonder un ministère des sciences humaines
- Opter pour une approche intelligente et perspicace envers la guerre soft et élaborer des théories basées sur les références islamiques et iraniennes en tant que principale stratégie de la confrontation de la guerre soft
- Avoir une vision perspicace envers la composition démographique estudiantine du pays
- La croissance spectaculaire du pays sur les différents plans médicaux par rapport aux standards internationaux
- L’impératif de lancer un mouvement rationnel et intellectuel dans les universités et les centres de recherches
- Former des milieux de débat entre les érudits
- S’employer davantage pour former des experts des sciences économiques islamiques
- Le besoin aux nouvelles structures et une direction homogène dans le domaine des sciences et de la technologie
- La domination des firmes occidentales sur les activités et les progrès médicaux à l’échelle mondiale
- Fonder un organisme consacré à la conception et l’architecture des projets stratégiques à long terme
- Le stage des étudiants dans les industries du pays en tant que méthode pour rapprocher davantage les liens de l’université avec les industries.
Au terme des interventions des représentants de la communauté scientifique et universitaire du pays, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Honorable Ayatollah Khamenei a prononcé un discours où il a fait allusion à l’importance majeure de l’Université à assurer la grandeur et l’autorité de l’Iran. « Le pays a besoin d'un jihad scientifique dans toutes les disciplines et dans tous les domaines. Je suivrai moi-même en personne, soigneusement, attentivement et anxieusement cette question très importante », a réaffirmé le Guide suprême de la Révolution islamique. En allusion aux obstacles et aux hostilités qui jalonnent le chemin du progrès scientifique du pays, l’Honorable Ayatollah Khamenei a ajouté : Dans le lexique islamique, le sens du jihad dans quel domaine qu’il s’effectue équivaut le travail visant à briser les hostilités et surmonter les obstacles. Et dans cette vision, le pays a vraiment besoin d’un jihad scientifique.
L’Honorable Ayatollah Khamenei a estimé l’exclusivisme des pays développés pour faire des sciences et des moyens scientifiques leur monopole comme un des obstacles sur le chemin de l’épanouissement scientifique du pays. « Il nous faut surmonter cet obstacle par nous-mêmes », a-t-il renchéri. Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, les riches et glorieux antécédents de la nation iranienne sur les plans scientifique et culturel, l’intelligence et le talent des Iraniens favoriseront l’accès du pays au summum de la science et du savoir. « La Révolution islamique a rajouté la prise de conscience et la puissance à l’ensemble des vecteurs décisifs pour assurer le progrès scientifique du pays. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique avant de constater que les progrès spectaculaires du pays sur les plans scientifique et technologique est le signe de la compétence du peuple iranien pour franchir des pas plus grands. « Nous devons considérer tous les progrès acquis pendant ces trente dernières années comme les premiers pas de développement scientifique et il nous incombe de réfléchir, dans une vision stratégique, sur des pas plus importants. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a qualifié de très satisfaisantes, variées, pleines de points et propositions intéressants, les interventions des universitaires. L’Honorable Ayatollah Khamenei a rappelé que la critique d’un des professeurs concernant l’aspect vétuste des thématiques des sciences humaines était juste. « Ce défaut montre l’absence du courage pour s’engager dans le débat intellectuel qu’il faut qu’il y ait lieu avec la libérale démocratie de l’Occident. », a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui les arguments islamiques à propos des questions traités dans les sciences humaines constituent la méthode appropriée de débat avec les sciences humaines occidentales. « Les professeurs des howzas et des universités devront être présents sur la scène et assumer dûment la lourde tâche de l’élaboration des réponses édifiantes de l’Islam à ces questions. », a-t-il ajouté.
Quant à la proposition d’une universitaire rappelant la nécessité de la communication du leadership avec la communauté des femmes, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : les femmes constituent la moitié de la société et, il est donc évident que cette couche n’est pas comparable avec un organisme ou une organisation. Mais cette proposition est juste dans sa base, il faut envisager un mécanisme pour être informé des perspectives et des opinions des femmes érudites du pays. En allusion aux propos d’un universitaire concernant les progrès glorieux de l’Iran dans la médecine, le Guide suprême de la Révolution islamique a réitéré : le progrès dans d’autres branches scientifiques a aussi était spectaculaire, mais il se trouve qu’un certain nombre de personnes répandent du pessimisme, pour décevoir le peuple, les étudiants et les universitaires. Aux yeux du Guide suprême de la Révolution islamique, ces gens-là sont des termites dévastatrices et destructrices. « Evidemment, le mouvement grandiose de la nation iranienne, à l’instar de tout autre mouvement historique et social, est confronté à de nombreux challenges, or le jeune arbre de la Révolution islamique s’est transformé aujourd’hui à un grand arbre pur et, dynamique et plein de fraîcheur, l’Iran suit le chemin du progrès et de la croissance. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique avant d’ajouter : « L’Iran est le berceau de la philosophie ; il incombe donc aux professeurs des universités et des howzas de travailler pour favoriser l’épanouissement de la pensée, émanant d’un regard philosophique. »
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, la feuille de route des sciences qui est en passe à ces étapes ultimes, a besoin d’un programme exécutif ; « que les responsables concernés élaborent un programme minutieux pour concrétiser cette feuille de route. », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a qualifié de nécessaire, l’engagement de tous les centres scientifiques et de recherches envers cette feuille de route, qui est, selon l’expression du Guide suprême de la Révolution islamique, dynamique et qu’il faut qu’elle soit optimisée.
« Identifiez les besoins majeurs du pays dans les différents domaines scientifiques et technologiques afin de déterminer le nombre des étudiants et des universités dans différentes branches, conformément à ces besoins.
Dans une autre partie de son allocution, le Guide suprême de la Révolution islamique a rappelé que le mois béni de ramadan est à ses derniers jours, il nous faut donc nous employer davantage pour profiter a maxima de cette ambiance spirituelle, de la clémence divine de ces derniers jours. « La pureté et la sincérité sont utiles à tout un chacun mais elles s’avèrent plus utiles pour les universitaires, puisque la conduite et la pensée d’un enseignant influe beaucoup sur la formation de la personnalité des jeunes étudiants. », a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui la pureté de l’âme et la spiritualité chez un professeur lui permettront de discerne la direction juste dans ses orientations scientifiques.
Au terme de cette audience, la prière du soir a été célébrée sous l’imamat de l’Honorable Ayatollah Khamenei ; et les assistants ont rompu leur jeûne en compagnie du Guide suprême de la Révolution islamique.