L'Honorable Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique a reçu mardi en audience des centaines de professeurs, de responsables et des membres du corps enseignant de l'Université de Téhéran. Il a estimé, lors de cette rencontre, que "la science est la base réelle du progrès et de la puissance de la RII et l'on continue d'avancer, de toute ses forces et le plus rapidement possible, sur la voie du progrès scientifique." Le Guide suprême de la Révolution islamique a tenu à présenter ses félicitations à la chère nation et aux universitaires, à l'occasion de la Décade de l'Aube, les dix jours marquant l'avènement de la Révolution islamique. "Conformément aux enseignements de l'Islam et du Coran, et en parallèle à son travail sans relâche pour régler les problèmes du peuple et pour rendre prospère le pays, l'Iran islamique a aussi une grande responsabilité vis-à-vis de l'Humanité et pour remplir une telle grande tâche, il faut une puissance véridique.", a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique, pour expliquer ensuite la mission de la République islamique d'Iran vis-à-vis de la communauté humaine. Il a catégoriquement rejeté toute agression ou incursion même dans la pensée, avant d'ajouter: ): "La puissance qui se base sur la science et la foi et non sur les armes et la capacité de production ou la technologie, pourra, à coup sûr, être influente et jouera un rôle clef dans le règlement des problèmes de la société humaine." L'Honorable Ayatollah Khamenei a ensuite souligné: Les progrès scientifiques enregistrés, pendants ces trois dernières décennies, ont été le fruit de la liberté et de la pensée libre. Si le régime du taghout était resté au pouvoir, l'Iran ne serait pas parvenu au niveau qu'il a atteint aujourd'hui, d'autant plus que, sous une dictature stipendiée, tout progrès scientifique est condamné. Le Guide suprême de la Révolution islamique a plus loin évoqué ses relations de longue date avec les milieux universitaires notamment ceux de l'Université de Téhéran, pour qualifier le rôle de cette université d'important pour donner de l'essor au processus du progrès scientifique du pays, avant d'ajouter: Grâce à une programmation sur une échelle de 50 ans, on pourra faire parvenir l'Iran aux premiers degrés scientifiques dans le monde. Et tout en émancipant complètement le pays du joug scientifique, de développer et d'approfondir la science de l'homme. Dans l'optique de l'Honorable Ayatollah Khamenei, l'objectif ultime de l'Islam et de la République islamique dans le sens du progrès scientifique consiste à assurer "le bonheur de la nation et de la communauté humaine" et à réaliser les souhaits historiques de l'homme notamment l'équité. "La vision envers la science devra être une vision noble, pure et spirituelle mais aujourd'hui, la science est au service de l'iniquité et des puissances hégémoniques.", a-t-il ajouté. "L'iniquité moderne, armée et indénonçable est une réalité du monde contemporain", a déploré le Guide suprême de la Révolution islamique avant de réitérer que la vaste campagne anti-iranienne qui s'appuie sur les sciences de pointe comme les télécommunications, conjuguée aux complots interrompus qui ciblent la RII, sont des signes de l'iniquité moderne et armées qui domine le monde d'aujourd'hui. Dans l'optique du Guide suprême de la Révolution islamique, les fondateurs de cette iniquité moderne ainsi que ses défenseurs acharnés ont mis dans le viseur la RII pour la simple raison qu'elle a protesté contre une telle injustice sophistiquée. "La culture en tant que seconde priorité des universités" était un autre thème des propos du Guide suprême de la Révolution islamique qui a évoqué son importance incontournable après la science. Toujours dans cette même perspective, l'Honorable Ayatollah Khamenei a rappelé que la formation culturelle des étudiants est une question très délicate qui demande beaucoup de réflexion et une programmation juste et correcte dans la conception des livres et des cursus, le choix des professeurs et des programmes consacrés aux étudiants. "Avoir une juste conception de la culture au sein des universités et l'appliquer correctement ne seront pas possibles à travers des circulaires, des avis, des publicités et des affiches; cela nécessite une sorte de spontanéité et ferveur envers la jeune génération et l'avenir du pays.", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a rappelé que propager une vision juste de la science figure parmi les travaux culturels nécessaires au sein des universités qui alimentera le travail sans relâche des étudiants et des professeurs dans le domaine de science et de recherche. "On peut transformer grâce à une culture délicate, le jeune étudiant compétent en un jeune fervent de science et de recherche, un jeune patient doté de l'esprit de travail collectif, un jeune persévérant et juste qui se distingue par sa conscience de travail, son équité et ses profondes convictions, qui croit en la suprématie de la raison au sentiment, pour ainsi promouvoir les caractères nationaux vitaux.", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique. Selon lui, une des grandes fautes du régime monarchique était d'écarter l'université de la religion et des sciences religieuses. "Approfondir le savoir religieux dans l'esprit et l'âme pure des jeunes étudiants est le garant de la perspicacité et du bonheur de la société voire du pays. Cette tâche revient aux directeurs et aux responsables des universités.", a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique. La troisième partie de l'intervention de l'Honorable Ayatollah Khamenei devant les universitaires était axé autour du thème "politique et université". Il a rappelé sa ferme conviction quant à la nécessité que représente l'esprit politique au sein des universités. "Si l'université s'écartait totalement de la politique, elle serait vide d'enthousiasme et de dynamisme, elle risquerait de se transformer en un bouillon de culture dangereux, sans âme, ni énergie, mais que politiser les universités ne signifiait pas que les centres scientifiques se transforment en des lieux instrumentalisés par certains courants politiques. Le Guide suprême de la Révolution islamique a jugé nécessaire une direction compétente et puissante au sein de l'université pour empêcher les courants politiques d'abuser des universités. "Négliger une affaire si importante transformera l'ambiance politique des centres scientifiques et universitaires en un terrain favorable aux abus politiques des ennemis.", a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique avant de se référer aux nombreux versets coraniques qui mettent en garde contre "la ruse et la fourberie de Satan et de ses suppôts." "Ma vision personnelle et mon propre opinion sont positives, et c'est justement pour cette même raison que certains problèmes et événements de ces derniers mois puisaient dans de grandes négligences de la part de certaine personnes; il faut donc faire attention que la négligence et les démarches inconscientes sur la scène politique auront parfois les mêmes résultats que la trahison.", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique. L'Honorable Ayatollah Khamenei a ensuite remercié beaucoup le doyen et les professeurs de l'Université de Téhéran proposant de lui offrir le doctorat honoris causa de l'Université. "Cela m'est un grand honneur, mais je ne peux pas l'accepter, car si Dieu le clément aide, je resterai fidèle au même pacte de séminariste de howza.", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
Au début de cette audience, le ministre des Sciences, de Recherches et de la Technologie, M. Daneshjû a évoqué la présence active et efficace des étudiants et des universitaires dans les différentes phases de l'existence de 31 ans de la Révolution islamique avant d'annoncer: grâce aux programmations effectuées, les universitaires du pays accélèreront davantage leurs travaux scientifiques pour réaliser les objectifs et les idéaux de la Révolution.
Ensuite le recteur de l'Université de Téhéran a fait référence au 75ème anniversaire de la fondation de l'Université pour souligner: L'Université de Téhéran est active avec ses 43 facultés indépendantes, ses 113 groupes et 594 disciplines dont la majorité de ses activités qualitatives et quantitatives ont été établies à l'époque postrévolutionnaires. Le professeur Farhard Rahbar a ajouté: Durant les 44 ans de l'existence de l'Université de Téhéran avant la Révolution n'a eu que 14% de l'ensemble des 'étudiants tandis que 86% sont de la période postrévolutionnaire. De l'ensemble de 12 960 articles des professeurs de cette universités seuls 136 cas sont publiés dans les revues scientifiques, avant la Révolution tandis que le reste date de l'époque postrévolutionnaire. A présent l'Université de Téhéran a monté de 117 degré dans la classification mondiales des universités et elle a rejoint les 500 grandes universités du monde." M. Farhad Rahbar a ensuite évoqué l'observation critique du processus des activités du pays au sein de la société universitaire, pour citer les différents indices de la croissance scientifique du pays. "A titre d'exemple, a-t-il ajouté, durant les 15 dernières années, la part de l'Iran de la production scientifique à l'échelle mondiale a progressé de 75 fois et arrivée à plus d'1%.", a-t-il ajouté. Le recteur de l'Université de Téhéran a ensuite fait allusion à l'attentat qui a coûté la vie au professeur martyr Ali-Mohammadi avant d'ajouter: les tentatives des ennemis pour entraver le processus scientifique des universités n'aboutiront à rien grâce à la vigilance et la clairvoyance des étudiants et des universitaires. Ali Sabouri, doctorat en chimie, a pour sa part rappelé la nécessité de la production scientifique à l'échelle mondiale en parallèle de la production autochtone: la présence active des professeurs et des étudiants au sein des instances scientifiques mondiales, traduit la confiance en soi des scientifiques, ce processus devra être renforcé. M. Sabouri a proposé qu'une Presse internationale soit mise sur pied pour avoir une présence plus active sur la scène mondiale des sciences humaines. "Une programmation juste pour orienter les recherches universitaires, le respect envers les scientifiques et les élites iraniens à l'intérieur et à l'extérieur du pays, la maîtrise de l'ambiance scientifique tout en évitant la domination de l'ambiance politique sur les universités, la ferveur des scientifiques, plus de budget et de moyens sont les facteurs principaux du progrès scientifiques du pays", a souligné M. Sabouri.
Le docteur Saïd Reza Ameli, sociologue des télécommunications a évoqué l'impératif de renforcer les disciplines scientifiques. Il a ensuite rappelé l'immensité et la variété ainsi que l'influence de plus en plus croissante de la technologie des télécommunications avant de préciser: Il faut pour le second espace du pays, l'espace virtuel, élaborer des politiques et des programmations globales pour bénéficier de ses privilèges dans le quotidien. De même Mohammad Hossein Omid, doctorat de génie de construction a évoqué la croissance spectaculaire sur le plan qualitatif et quantitatif des disciplines du 3ème cycle et du 2ème cycle durant ces dernières décennies avant d'ajouter: l'agriculture est en mesure d'être l'axe du progrès tous azimuts du pays mais sa stratégie et sa feuille de route ne sont pas encore élaborées. L'Université de Téhéran, forte de sa grande compétence scientifique, peut jouer un rôle-clé dans ce domaine.
Gholam Ali Afrouz, doctorat en psychologie a pour sa part précisé que les défis virtuels et les assauts cybernétiques sont les réalités du monde d'aujourd'hui. "Les hauts cadres du pays devront aussi s'adonner à une sérieuse interaction avec les élites et les scientifiques notamment les universitaires, afin que la direction sage des jeunes soit possible.", a-t-il conclu.