Le mercredi 25 novembre, lors d’une audience accordée à des milliers de bassidjis, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Honorable Ayatollah Khamenei a déclaré le Bassidj le secret de la pérennité et de la grandeur nationale. Il a tenu surtout à recommander aux médias, aux hommes politiques et aux responsables d’éviter les divergences secondaires et de non principe. « La priorité des priorités du pays est aujourd’hui de confronter la guerre soft lancée par l’ennemi, qui vise à semer méfiance, doute et suspicion parmi le peuple. Et les moyens les plus importants pour contrer cet assaut sont la préservation et le renforcement de la perspicacité, il consiste aussi à agir dans l’esprit du Bassidj, à avoir une totale confiance en l’avenir et la plus haute vigilance dans les discernements. », a réitéré l’Honorable Ayatollah Khamenei.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite déclaré le Bassidj une exception et un événement inédit dans le pays. « Le fait que dans un pays, le peuple ainsi que ses meilleurs et ses plus croyants éléments s’adonnent entièrement et sans aucune demande, à défendre un ordre, est propre à la Révolution islamique d’Iran. Et le cœur lumineux de l’Imam Khomeiny – que son âme repose au paradis – a su saisir cette grande vérité et la réaliser grâce à l’assistance divine.
L’Honorable Ayatollah Khamenei a évoqué, plus loin dans ses propos, le rôle de premier plan du Bassidj sur les différentes scènes de la Révolution et aussi les grandes épreuves qu’il a passées. « La défense de l’indépendance et de l’honneur du pays est une de ces scènes ; et si le Bassidj n’avait pas pris forme à l’époque de la Défense sacrée, le sort du pays serait sans aucun doute bien différent. », a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique avant de souligner : Après la guerre aussi, le Bassidj a toujours resté le pionnier.
En référence au rôle de premier plan du Bassidj dans la stabilisation de l’autorité et la fermeté politique, sur les scènes de la culture et de reconstruction et sur les plans scientifiques, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : Aujourd’hui, les innombrables gloires du pays découlent de la présence des hommes puissants et méconnus sur les différentes scènes ; et si ces vérités ne sont pas reconnues au sens littéral du terme, on ferait de l’injustice envers le Bassidj. Selon le Guide suprême de la Révolution islamique, être victime de l’injustice n’est pas une faiblesse, à l’instar de la Révolution islamique qui, quoiqu’elle soit l’un des phénomènes les plus puissants et les efficients de l’ère contemporaine, elle est aussi victime de l’injustice. Ou bien la personne même de l’Imam Khomeiny – que son âme repose au paradis – qui tout en étant fort d’une autorité et d’une personnalité puissante, a été l’un de ces grands hommes qui ont été victime de l’injustice.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, le Bassidj ne se confine pas dans les cadres ou organisations militaires. « Quoique les parties militaires comprennent les meilleurs bassidjis, en vérité, le Bassidj cristallise la présence globale, puissante et inépuisable de différentes couches de la société, et il n’a aucun attachement à l’argent, aucune ambition de poste. C’est à l’aune de la perspicacité et de la foi qu’il mesure tout. », a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique, rappelant que l’actuelle organisation du Bassidj avec ses spécificités uniques ne pourrait se répéter ou être imiter dans aucun autre ensemble. « Le Bassidj est une vérité indéniable et efficiente, et tout en étant au summum de la puissance et de l’autorité, il est aussi victime de l’injustice. », a ajouté le Guide suprême de la Révolution islamique avant d’insister sur l’impératif qu’est de renforcer et d’approfondir le caractère d’efficacité du Bassidj. « Tant que le Bassidj sera présente au devant de la scène, l’Ordre islamique n’aura à craindre aucune menace. Il s’agit-là d’une base fondamentale. », a réaffirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui, la pathologie, l’identification des lacunes et des fléaux ainsi que les mesures nécessaires à entreprendre pour l’embelli du Bassidj, s’avèrent un impératif. « Etant donné que l’Arrogance a échoué dans la confrontation hard avec l’Ordre islamique, à la première décennie de la Révolution, l’ennemi a placé à son ordre du travail, la guerre soft. La priorité des priorités est aujourd’hui comment contrer cette guerre soft. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique. Mais qu’est-ce que la guerre soft ? C’est que l’Honorable Ayatollah Khamenei a expliqué : Dans le cadre sa guerre soft, l’ennemi se sert des leviers culturels et de télécommunications sophistiqués ; en faisant circuler des rumeurs et des mensonges montés de toute pièce, et en usant et abusant de certains prétextes, il sème suspicion, méfiance et divergence.
L’Honorable Ayatollah Khamenei a estimé les événements postélectoraux un exemple de telles méthodes. « Au fil de ces événements, ils ont semé, sous prétexte des élections, différends et doutes, afin de susciter de la méfiance dans le cœur des gens les uns envers les autres et envers les responsables. Ils font monter dans un tel climat trouble et chaotique, sur la scène leurs éléments malveillants, traîtres et à leur solde pour engendrer tension et entrave. Or, la perspicacité du peuple en a eu raison. », a renchéri le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a tenu encore à insister sur la perspicacité. « Mon insistance continue sur cet impératif qu’est la perspicacité au sein de la société, dans les conditions actuelles, s’explique par ce constat que le peuple soit au courant de ce qui se passe et qu’il puisse discerner les protagonistes de ces événements, les éléments traîtres et malveillants. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, avant d’ajouter : J’insiste sur le fait qu’il incombe au peuple et aux différents courants politiques de se dresser en bloc devant ces rares individus qui sont contre la Révolution et l’indépendance du pays et qui ne visent qu’à offrir sur un plateau le pays à l’Amérique et à l’Arrogance. Le Guide suprême de la Révolution islamique a aussi rappelé la nécessité de séparer la masse du peuple en toute son intégrité de la poignée de pions qui se sont vendus. « Il ne faut pas perturber par certains propos l’ambiance, de sorte que le peuple soit désemparé et méfiant les uns envers les autres ainsi qu’envers les responsables et l’élite. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a vivement critiqué certains médias et appareils qui cherchent constamment à semer méfiance, divergence et à faire circuler des rumeurs. « Je recommande, a-t-il ajouté, à ceux qui souhaitent les intérêts du pays d’abandonner ces divergences de second plan et de non principe. »
L’Honorable Ayatollah Khamenei a dénoncé le climat truffé d’accusations et de rumeurs à l’encontre des responsables du pays, avant de souligner : De tels actes vont dans le sens des souhaits de l’ennemi, car les responsables du pays que ce soient le président de la République, le président du Majlis, le président du pouvoir judiciaire et le président du Conseil de discernement du bien de l’Ordre, tous figurent parmi ceux qui dirigent le pays et il faut que le peuple leur fasse confiance et qu’il les apprécie.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué les doutes semés après les élections sur le bilan des responsables officiels de la présidentielle dont le ministère de l’Intérieur et le Conseil des Gardiens. « Semer de doutes s’avère très nuisible, c’est ce que veut l’ennemi. », a-t-il ajouté. Le Guide suprême de la Révolution islamique a appelé les jeunes bassidjis à renforcer leur foi et leur perspicacité, à respecter la mesure et les critères dans leur discernement. « On ne peut pas qualifier quelqu’un pour une seule faute, de monafeq [hypocrite] et on ne peut pas également déclarer une personne, pour ses seuls points de vue différents, contre le velayat-faqih. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique. « Je recommande à mes enfants de Bassidj, de rester extrêmement vigilants dans leur jugement et son application, tout en préservant avec puissance leurs motivations, leur foi et leur espoir en l’avenir, puisque l’imprécision dans les applications entraînera à sa suite de grands dommages. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique, avant de préciser : Tant que le Bassidj, sa sincérité et sa loyauté, son esprit de rendre service sans aucune attente restent vivants parmi le peuple notamment les jeunes, l’ennemi ne saura porter aucune atteinte au pays, à la Révolution et à l’Ordre islamique.
« Ceux qui, exhortés par les encouragements et le sourire de l’ennemi, cherchent à se dresser contre l’Ordre islamique, la Constitution et le mouvement immense du peuple, sachent qu’ils se heurteront à une volonté de fer et qu’ils s’emploient inutilement. », a ponctué le Guide suprême de la Révolution islamique. Plus loin dans ses propos, l’Honorable Ayatollah Khamenei a tenu à présenter ses condoléances à l’occasion du martyr de l’Imam Mohammad Baqer – béni soit-il – avant d’estimer l’époque de l’Imam Baqer celle du renouveau du courant authentique islamique face aux falsifications. Le Guide suprême de la Révolution islamique a aussi rappelé que les fêtes du Sacrifice et de Ghadir sont bien proches. « Ces deux grandes fêtes musulmanes représentent deux conjonctures importantes concernant l’Imamat, car à la fête du Sacrifice, le vénéra Abraham – béni soit-il – fut honoré du rang de l’Imamat et au jour de la fête de Ghadir, le vénéré Ali – béni soit-il – a été promu au rang de l’Imamat, après avoir passé de grandes épreuves. », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique.
Au début de cette rencontre, le général Naqadi, commandant de l’Organisation du Bassidj des déshérités a fait référence au rôle du Bassidj et des bassidjis dans les différentes étapes de la Révolution et dans la confrontation aux complots politiques, culturels et militaires des ennemis, ainsi qu’aux acquis de taille des jeunes scientifiques bassidjis, sur les plans scientifiques. « Le Bassidj et les bassidjis auront, comme dans le passé, sur les différentes scènes, une présence puissante, lucide et vigilant. », a réitéré le général Naqdi.