Au jour anniversaire de la naissance de la vénérable Maassoumeh, des milliers de femmes chercheuses dans le domaine des sciences coraniques et islamiques ont été reçues mardi 20 octobre par le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Honorable Ayatollah Khamenei. La séance a été ouverte par les interventions de
- Mme Faezeh Azimzadeh Ardebili, maître de Conférences et vice-présidente de l’Université de l’Imam Sadiq – béni soit-il.
- Mme Sediqeh Mahdavi, professeur de l’université et chercheuse élue
- Maryam Hajj Abdel Baqi, professeur à l’Université Azad islamique, elle a mémorisé le saint Coran.
- Parvin Amirabadi, membre du jury des compétitions coraniques et Directrice générale de l’Institut de l’Association coranique des femmes
- Elham Ghaffari enseignante et chercheuse, elle a mémorisé le saint Coran
- Et Ma’edeh Adibzadeh, enseignante à l’université et à la Howza, elle a mémorisé le saint Coran.
ont évoqué leurs perspectives au sujet de différentes questions liées aux activités coraniques dans le pays notamment parmi des femmes. Elles ont mentionné différents thèmes à ce propos dont les principaux axes sont :
· approfondir davantage les disciplines des sciences coraniques à l’université
· profiter des huit mille mémoires et thèses sur le Coran, rédigés par les femmes
· fonder une banque de données et une bibliothèque, et favoriser la présentation des thèses et des recherches sur le Coran
· soutenir les femmes qui font des recherches sur le Coran et fonder une chair de théorisation des sciences islamiques
· présenter à travers les émissions télévisées et radiophoniques les femmes qui font des recherches sur le Coran
· fonder un centre de recherche sur l’exégèse pour coordonner les recherches coraniques et éviter ainsi des recherches parallèles
· créer des disciplines consacrées à l’exégèse dans les facultés théologiques
· insister sur l’impératif de la présence des femmes dans les appareils et les conseils coraniques
· accorder un intérêt tout particulier à l’enseignement du Coran dans les provinces notamment dans les régions défavorisées
· favoriser le terrain à la tenue des compétitions coraniques internationales pour les femmes
· dépêcher des femmes qui récitent le Coran au Hajj et à d’autres pays pour faire la propagande
· employer la potentialité du Bassij pour propager la culture coranique dans la société
· renforcer et approfondir les programmes coraniques du Bassij
· et élargir les activités liées à l’art sacré et utiliser les concepts coraniques dans l’art notamment les arts dramatiques
L’Honorable Ayatollah Khamenei a estimé, lors de cette rencontre, la présence saillante et extraordinaire des femmes iraniennes sur les différentes scènes scientifiques notamment dans le domaine des sciences coraniques, comme des acquis et de la gloire de l’Ordre de la République islamique. « Toutes les activités coranique devront s’orienter vers la manifestation des enseignements et des directives coraniques au sein de la société et les conduites individuelles et collectives. Cet objectif ne se concrétisera qu’à travers une initiation juste de la société aux concepts coraniques et une orientation des recherches coraniques dans ce sens. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
Pour l’Honorable Ayatollah Khamenei la vision qu’à l’Occident de la femme est une vision erronée et offensante. « L’Islam respecte la femme et il favorise le terrain à l’épanouissement de ses talents à différentes échelles dont la famille, la société, et sur la scène internationale afin d’apprendre et d’étudier, d’éduquer et de construire. L’Honorable Ayatollah Khamenei a jugé la présence massive des femmes iraniennes dans les différents domaines de recherche coraniques très précieuse et sans précédente dans le monde de l’Islam. « En raison du grand écart de la société iranienne à l’époque d’avant la Révolution, du Coran, elle a des retards sur la réflexion sur le Coran et la présence concrète des enseignements coraniques dans la vie individuelle et sociale ; et il faut s’employer pour combler ces carences. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui la mise en place d’un ordre basées sur les directives du Coran et de l’Islam représente le travail le plus fondamental pour donner une touche coranique à la société. « La mise en place de l’Ordre de la RII était l’un des plus importants cas d’application du Coran, ce qui a eu lieu ; et une telle vérité évidente et claire est parfois négligée. », a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique, selon qui la formation de l’Ordre de la République islamique a dûment favorisé le terrain à une édification coranique. Il incombe à tout un chacun d’œuvrer dans ce cadre pour former les comportements individuels, de la famille, de la direction, politiques et internationaux sur la base de l’Islam et du Coran. A ses yeux pour atteindre cet objectif, il nécessite d’initier le peuple aux concepts et au sens coraniques. « Les recherches coraniques devront s’orienter vers la concrétisation des préceptes coraniques au sein de la société. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique, selon qui pour mener des recherches, il faut faire des préparatifs et réunir les conditions nécessaires. « Celui qui étudie le Coran devra avoir, sur le plan moral et spirituel, la potentialité d’admettre la vérité authentique du Livre, sinon il se pourrait que la recherche sur le Coran soit utilisée dans un sens inverse. », a tenu à souligner le Guide suprême de la Révolution islamique. « Une méthode scientifique pour mener des recherches sur le Coran est très importante. Dans ce sens, les méthodes des Oulémas et des faqihs dans les recherches sur les versets coraniques et les hadiths sont des méthodes totalement fiables et chevronnées. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui au terme de ses propos a une nouvelle fois évoqué la question des sciences humaines dans les universités et son mécontentement à ce sujet. « Les bases des sciences humaines occidentales qui sont enseignées dans les universités à travers les traductions, sont une vision matérialiste et aux antipodes des principes coraniques et religieux. Alors qu’il faut chercher la pierre angulaire des sciences humaines dans le Coran. », a-t-il souligné. L’Honorable Ayatollah Khamenei a rappelé que l’un des travaux essentiels des recherches coraniques consiste à dégager les bases des sciences humaines, avant de souligner : si cette tâche s’accomplit, les chercheurs seront à même de jeter les bases d’un monument solide et élevé des sciences humaines en se référant aux concepts islamiques et coranique tout en utilisant certains acquis dans les sciences humaines.
Etaient aussi présentes à cette rencontre, un nombre de femmes se vouant aux activités coraniques en provenance de la Maison du Coran de l’Organisation de la propagande islamique, de la Maison du Coran du Bassij, de la Maison du Coran de l’Organisation des affaires pieuses et caritatives, ainsi qu’un nombre de chercheuses, d’universitaires, des séminaristes filles de Howza et d’enseignantes du Coran de l’Education nationale.