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l’Ayatollah Khamenei a exhorté les responsables des médias, de l’éducation, de la culture

la défense informationnelle prime sur la défense militaire

Ce matin, à l’occasion de l’anniversaire du soulèvement du 29 Bahman 1356 (18 février 1978), le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu des milliers d’habitants de la ville de Tabriz. Lors de cette rencontre, il a mis en exergue « la foi, la ferveur religieuse, le rôle de précurseur et la capacité d’inspiration » du peuple de l’Azerbaïdjan iranien, soulignant leur rôle historique dans les luttes révolutionnaires.

Malgré les difficultés et les revendications légitimes du peuple, « la mobilisation massive du 22 Bahman (11 février) a démontré que les stratégies d’influence et les offensives informationnelles de l’ennemi, visant à manipuler l’opinion publique et à semer la discorde, sont restées vaines », a affirmé le Guide suprême. Il a appelé tous les acteurs médiatiques, intellectuels, artistes, éducateurs et jeunes engagés dans l’espace numérique à « déployer toutes leurs capacités pour assurer la continuité de la défense cognitive face aux complots sophistiqués de l’ennemi ».

L’Ayatollah Khamenei a qualifié « la foi et l’engagement révolutionnaire des jeunes d’aujourd’hui » d’héritage direct du soulèvement du 29 Bahman. « La jeunesse iranienne est lucide face aux amis et aux ennemis. Face aux vociférations d’un côté et aux complots de l’autre, elle ne cède ni à la peur ni à l’indécision, mais puise au contraire un sentiment de puissance et de fermeté », a-t-il déclaré. Il a souligné que « là où certains acteurs politiques chevronnés vacillent face aux événements, notre jeunesse demeure debout, telle une montagne ».

Le Guide suprême a insisté sur la nécessité pour les jeunes de « s’imprégner des leçons du 29 Bahman et de ses protagonistes », affirmant que « cette conscience historique constitue un rempart contre les narratives fallacieuses que l’ennemi tente d’imposer ».

L’Ayatollah Khamenei a salué Tabriz et l’Azerbaïdjan iranien comme un rempart inébranlable de la nation face aux agressions étrangères. Citant Sattar Khan, il a rappelé son célèbre engagement : « Je ne me rangerai sous aucune bannière autre que celle d’Abou al-Fadl al-Abbas », avant d’ajouter : « À maintes reprises, les Tabrizis, par leur patience, leur résistance et leur foi, ont contraint l’ennemi à la retraite ».

Le Guide suprême a dénoncé les velléités de certaines mouvances affiliées à l’ancien régime visant à « altérer l’identité islamique et révolutionnaire du peuple azéri en recourant à une rhétorique ethniciste et sécularisante ». Toutefois, a-t-il souligné, « ces desseins ont échoué, et Tabriz a continué de briller à travers ses figures emblématiques telles qu’Allameh Tabataba’i, Allameh Amini et le poète Shahriar, rehaussant ainsi le prestige et le rayonnement de la nation iranienne ».

L’Ayatollah Khamenei a affirmé que « la grandeur du soulèvement de 1978 ne réside pas seulement dans le fait qu’il ait contraint le régime du Shah à déployer des blindés dans les rues, mais surtout dans sa capacité à se hisser en modèle pour la lutte nationale et à mobiliser les autres villes du pays ».

Il a également mis en avant « le rôle de précurseur du peuple de Tabriz dans les événements décisifs », précisant que « l’héritage de la résistance, du sentiment de puissance et du refus de l’inertie, que nous observons aujourd’hui en Azerbaïdjan, est un legs de cette époque et doit être exploité pour assurer le progrès du pays ».

L’Ayatollah Khamenei a souligné la capacité de Tabriz à inspirer la nation en rendant hommage aux grandes figures révolutionnaires et résistantes issues de la région, notamment Thaqat al-Islam, Cheikh Mohammad Khiabani, Sattar Khan, Baqer Khan, ainsi qu’aux martyrs de la Défense sacrée, à l’image des frères Bakeri.

Il a également rappelé que Tabriz s’est imposée, après Ispahan, comme un foyer majeur de formation des érudits religieux, précisant que « ces deux villes sont des bastions incontournables du savoir et de la pensée islamique ».

Concernant les capacités stratégiques du pays, l’Ayatollah Khamenei a affirmé que « le niveau de défense de la République islamique face aux menaces militaires est exceptionnellement élevé, et cette réalité est connue aussi bien par nos amis que par nos ennemis ».

Il a cependant mis en garde contre les menaces informationnelles, qu’il considère aujourd’hui comme le principal défi national.

Définissant la « menace numérique » comme un « outil de manipulation des perceptions visant à instaurer la discorde et à remettre en cause les principes fondamentaux de la Révolution », l’Ayatollah Khamenei a affirmé que « les ennemis ont compris que la seule manière de faire reculer la République islamique et de freiner son ascension est d’intensifier les offensives informationnelles et psychologiques ». Toutefois, il a souligné que « jusqu’à présent, ces tentatives se sont révélées infructueuses ».

Il a évoqué « la mobilisation massive du 22 Bahman » comme « une preuve éclatante de l’échec des tentatives d’influence de l’ennemi », précisant que « la participation remarquable du peuple iranien, 46 ans après la victoire de la Révolution, demeure un phénomène sans précédent à l’échelle mondiale ».

Appelant à une vigilance accrue face aux stratagèmes de l’ennemi, l’Ayatollah Khamenei a exhorté les responsables des médias, de l’éducation, de la culture et les jeunes actifs dans l’espace numérique à identifier et neutraliser les points d’infiltration de l’ennemi à travers la production de contenus et d’idées adaptées.

Il a souligné que « dans les circonstances actuelles, la défense informationnelle prime sur la défense militaire », expliquant que « toute lacune en matière de défense conventionnelle peut être compensée par des moyens informationnels, tandis qu’une faiblesse dans le domaine cognitif ne peut être corrigée par des instruments militaires ».

S’adressant à la jeunesse, le Guide suprême a recommandé de « s’imprégner des concepts fondamentaux de la Révolution et des enseignements de l’Imam Khomeini », affirmant que « notre Révolution est une lutte perpétuelle entre la lumière et l’obscurité, entre la vérité et l’oppression ».

Il a reconnu que « certains objectifs révolutionnaires restent à accomplir, notamment en matière de justice sociale et de réduction des inégalités », mais a souligné que « la République islamique a su préserver son indépendance et demeurer un phare d’espoir pour les peuples opprimés ».

il a rejeté l’idée selon laquelle l’Iran chercherait à se créer des ennemis, affirmant que « l’hostilité des puissances arrogantes ne découle pas des slogans, mais de la détermination du peuple iranien à préserver son indépendance et à résister aux diktats des puissances dominantes ».

le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, a dénoncé avec fermeté les ambitions hégémoniques des États-Unis, qualifiant leurs revendications expansionnistes et leur volonté d’imposer leur domination sur certaines nations de « manifestation du véritable visage brutal, prédateur et oppressif des puissances arrogantes et du réseau complexe du sionisme ». Il a souligné que « ces puissances ne supportent pas de voir la nation iranienne, en s’appuyant sur ses propres capacités et en s’opposant à l’injustice et à l’agression, bâtir un État qui, après 46 ans, ne cesse de s’affermir ».

S’adressant aux jeunes Iraniens, l’Ayatollah Khamenei a insisté sur leur responsabilité historique dans la protection des acquis de la Révolution islamique. « Aujourd’hui, votre mission est de préserver l’esprit révolutionnaire, d’accélérer les progrès du pays et de poursuivre avec détermination le chemin tracé par la Révolution », a-t-il déclaré.

Rendant hommage aux figures disparues, le Guide suprême a honoré la mémoire de l’imam de la prière du vendredi de Tabriz, l’Ayatollah Al-Hashem, du gouverneur d’Azerbaïdjan oriental ainsi que des compagnons du martyr Président Ebrahim Raïssi, tragiquement décédés dans l’accident d’hélicoptère. Il a également salué la présence de Masoud Pezeshkian, la considérant comme « une preuve du lien sincère et profond entre le Président et la nation ».

Au début de la rencontre, Hodjatoleslam Motahhari Asl, représentant du Guide suprême en Azerbaïdjan oriental et imam de la prière du vendredi de Tabriz, a rendu hommage aux martyrs du service et souligné l’attachement indéfectible de l’Iran à son intégrité territoriale et aux relations de bon voisinage. Il a décrit les frontières de l’Azerbaïdjan oriental comme un symbole de fraternité, de stabilité et de sécurité durable.

Il a également présenté un rapport détaillé sur les initiatives culturelles, scientifiques, politiques et sociales menées par l’institution de la prière du vendredi dans la province.

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