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L'Ayatollah Khamenei, en salluant l'exploit de la Résistance palestinienne :

Partout où les serviteurs de Dieu s’engagent, la victoire est garantie

Lors d’une rencontre avec plusieurs centaines d’entrepreneurs, investisseurs et figures du secteur économique, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei a salué les progrès notables du secteur privé, qu’il a décrit comme une « source d’espoir et de dynamisme » pour le pays. Insistant sur la nécessité de lever les obstacles entravant cette dynamique, il a déclaré :
« Le système décisionnel et exécutif doit impérativement soutenir le secteur privé et faciliter sa progression, sans entrave. »

L’Ayatollah Khamenei a également évoqué la victoire récente de la résistance palestinienne à Gaza, qu’il a qualifiée d’exploit d’une ampleur quasi légendaire :

« Ce qui se déroule actuellement sous les yeux du monde ressemble à un mythe qui prend vie. »

Le Guide suprême a mis en avant l’urgence d’un effort stratégique dans le domaine médiatique pour informer la société, notamment les jeunes générations, des réussites du secteur privé, soulignant que cet engagement est crucial pour contrer les campagnes de désinformation destinées à instaurer le désespoir :

« Il est regrettable que les jeunes et les étudiants ne soient pas pleinement conscients des réalisations économiques du pays en raison d’une faible communication. Les responsables doivent élaborer un programme rigoureux afin de diffuser ces messages positifs. »

Rappelant l’importance du secteur privé dans le contexte des sanctions internationales, il a souligné les progrès accomplis depuis 2019, année où il avait désigné les producteurs et entrepreneurs comme « commandants de la ligne de front de la guerre économique ». «Aujourd’hui, les acteurs économiques, grâce à leurs expériences sur le terrain, poursuivent leurs efforts pour renforcer la production et intensifier les investissements, un signe tangible de la résilience et de la détermination iraniennes.» a-t-il rappelé.

Faisant référence à sa visite récente du Salon des Pionniers du Progrès, le Guide suprême de la Révolution islamique,a mis en lumière la résilience du secteur privé face aux défis économiques :

« Ce salon offre un aperçu, bien que partiel, des réalités du pays. Il révèle néanmoins que, malgré les pressions et les sanctions, le secteur privé a enregistré des avancées notables. Cela prouve que le pays poursuit une trajectoire de progrès, une bénédiction divine qu’il faut absolument valoriser. »

Tout en reconnaissant les succès enregistrés dans le domaine économique, il a élargi son propos aux avancées réalisées dans d’autres secteurs :

« Si le secteur privé illustre les progrès économiques, d’autres domaines tels que la science et la recherche témoignent également de réalisations significatives. Cependant, les défis, les lacunes et les insuffisances persistent, et il est de notre devoir, en tant que responsables, de nous y attaquer. »

L’Ayatollah Khamenei a souligné l’importance pour les responsables politiques de concentrer leurs efforts sur l’exploitation maximale des capacités nationales, un impératif stratégique pour faire face aux sanctions :

« Valoriser pleinement les potentiels intérieurs est une nécessité absolue dans le contexte actuel de pressions et de restrictions. »

Revenant sur les résultats du Salon des Pionniers du Progrès, l’Ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a souligné l’importance des visites des hauts responsables du pays, qualifiant cette démarche d’utile et nécessaire :

« L’année dernière, après avoir visité le salon, le martyr Raïssi était revenu particulièrement satisfait et optimiste quant aux perspectives de développement. »

Il a mis en lumière le rôle central des investisseurs du secteur privé dans la promotion du progrès, notant leur engagement :

« Si la recherche de revenus est une motivation naturelle pour tout investisseur, il est évident que pour la majorité d’entre eux, la préoccupation principale reste la résolution des problèmes et la quête du progrès national. »

L’Ayatollah Khamenei a toutefois critiqué certaines politiques publiques freinant ce dynamisme :
« Le système de décision et d’exécution doit impérativement soutenir le secteur privé et supprimer les obstacles. Il est particulièrement inacceptable de voir des produits similaires à ceux fabriqués localement être importés. Cette pratique, au détriment des producteurs et des travailleurs iraniens, facilite la défaite des investisseurs nationaux face à la concurrence étrangère. »

L’Ayatollah Khamenei a insisté sur l’urgence d’éliminer les obstacles qui freinent le développement des initiatives privées. Il a ainsi demandé à M. Aref, premier vice-président, de surveiller de près le travail des ministres concernés :

« Certaines réformes législatives et réglementaires pourraient s’avérer nécessaires pour lever ces obstacles, et elles doivent être mises en œuvre rapidement. »

Tout en soulignant l’importance du soutien au secteur privé, le Guide suprême a également mis en garde contre les abus :

« Soutenir le secteur privé ne doit en aucun cas signifier tolérer les opportunistes. Il est impératif d’accroître les mesures de surveillance tout en offrant une aide renforcée aux acteurs réellement engagés dans le progrès national. »

Abordant l’article 44 de la Constitution, qui vise à encourager la privatisation et la compétitivité économique, il a exprimé ses regrets face au manque de mise en œuvre de ces politiques :

« Malgré l’aval des experts et des responsables, l’inertie des autorités compétentes, en dépit des nombreuses recommandations, a été l’un des facteurs majeurs du déclin économique que nous avons subi durant la  dernière décennie. »

Se réjouissant des initiatives prises par le secteur privé, notamment la formation de groupes de travail spécialisés pour atteindre une croissance économique de 8 %, l’Ayatollah Khamenei a conclu :

« Les solutions existent. Ces groupes, en analysant les capacités nationales et en proposant des plans d’investissement concrets, ont déjà défini une feuille de route. Il revient maintenant aux autorités publiques d’en assurer le suivi rigoureux et de transformer ces idées en actions. »

L’Ayatollah Khamenei a fustigé les critiques concernant l’objectif de 8 % de croissance économique, souvent jugé irréalisable en l’absence d’investissements étrangers massifs. Il a déclaré :

« Les experts spécialisés sur cette question n’ont jamais subordonné cet objectif à des capitaux étrangers exorbitants. Leur approche repose sur l’exploitation des capacités nationales, et il incombe au gouvernement de les soutenir activement. »

Le Guide suprême a insisté sur la nécessité d’une croissance durable et équitable :

« Une croissance de 8 % ne produira pas d’effets miraculeux immédiats, mais si elle s’inscrit dans la durée et que ses bénéfices sont répartis équitablement, elle aura un impact transformateur pour le pays. »

Concernant l’adhésion de l’Iran aux BRICS, il a qualifié cette étape de "stratégique" et a exhorté les diplomates à en maximiser les avantages :

« La plateforme financière des BRICS, qui permet des échanges sans recours au dollar, représente une opportunité importante à exploiter pleinement. »

Dans le même esprit, il a insisté sur l’urgence de réduire la dépendance au dollar dans les échanges commerciaux :

« L’élimination progressive du dollar, à laquelle le président travaille activement, constitue une étape décisive dans la lutte économique. Bien que cette démarche puisse provoquer des réactions, elle renforcera significativement la position du pays. »

L’Ayatollah Khamenei a exprimé sa désapprobation face à la lenteur administrative évoquée par un entrepreneur lors d’une exposition, où il a avoué :

« J’ai ressenti une profonde honte face à ces lenteurs bureaucratiques. Résoudre ces problèmes exige un véritable engagement pour soutenir le secteur privé. Les entrepreneurs doivent sentir que l’État les soutient réellement, avec des procédures fluides et sans obstacles inutiles. »

l’Ayatollah Khamenei a salué la ténacité et la victoire de la résistance palestinienne face aux agressions incessantes du régime sioniste, les qualifiant de preuve éclatante de la persistance des lois divines. Il a déclaré :

« Ce qui se déroule actuellement sous les yeux du monde est d’une dimension presque mythique : une machine de guerre titanesque, soutenue sans retenue par les États-Unis, fournit des bombes destructrices à un régime oppressif. Malgré l’ampleur de ces attaques, visant même des enfants et des hôpitaux, leurs objectifs n’ont pas été atteints. »

Le Guide suprême a mis en lumière la dépendance stratégique d’Israël envers le soutien américain :

« Sans l’appui des États-Unis, le régime sioniste se serait effondré dès les premières semaines de son offensive. Malgré les destructions infligées à Gaza, ce régime n’a pas réussi à anéantir le Hamas ni à prendre le contrôle de Gaza sans résistance. Au contraire, il a été contraint d’accepter les conditions du Hamas pour parvenir à un cessez-le-feu. »

Il a présenté cette victoire comme un exemple éclatant de l’efficacité de la résistance :

« Partout où les serviteurs de Dieu s’engagent avec détermination, la victoire est garantie. »

Réagissant à certaines affirmations suggérant un affaiblissement de l’Iran, l’Ayatollah Khamenei a répliqué :

« L’histoire prouvera qui s’est véritablement affaibli. Saddam Hussein et Reagan ont sous-estimé l’Iran, croyant à tort à son déclin. Leur chute, ainsi que celle de nombreux autres rêveurs, contraste avec la croissance continue de la République islamique, un modèle de résilience voué à se répéter. »

Lors de cette réunion, 13 entrepreneurs et responsables économiques, hommes et femmes, ont présenté leurs avancées, défis et propositions. Ces acteurs représentaient divers secteurs, notamment :

  • Pétrole et gaz : Équipements industriels (ex. : turbines et infrastructures)
  • Agriculture et agro-industrie : Produits laitiers, safran et plantes médicinales
  • Technologie : Internet des objets, microélectronique, énergie intelligente
  • Industrie : Pièces automobiles, textiles, solutions pour l’eau et les mines

Les discussions ont abordé des problématiques majeures :

  • Simplification des réglementations économiques ;
  • Renforcement des technologies locales et limitation des importations non essentielles ;
  • Stabilisation des lois fiscales et industrielles à long terme ;
  • Soutien accru aux zones défavorisées et aux coopératives ;
  • Lutte contre la corruption dans le secteur privé.

Ces propositions soulignent l’importance d’une approche collaborative entre les secteurs public et privé afin de maximiser les capacités nationales et d’améliorer la compétitivité sur la scène internationale, tout en s’attaquant aux inégalités régionales et aux défis structurels.

Cette réunion a également mis en avant la nécessité de créer un cadre fiscal et législatif cohérent qui soutienne le développement à long terme et favorise l’adoption d’innovations technologiques pour positionner l’Iran comme un acteur clé dans l’économie mondiale.

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