À l’occasion de l’anniversaire de la Sainte Fatima Zahra (p), symbole de courage et de persévérance, l’Ayatollah Khamenei a exalté ses qualités comme modèle universel pour l’humanité dans la lutte pour la justice. Devant des milliers de poètes et d'orateurs religieux réunis ce matin, il a dénoncé les tentatives des ennemis d’instaurer la peur, la division et le désespoir. « Les adeptes du diable excellent dans les mensonges et les exagérations. Leur antidote est le jihad de clarification, qui consiste à dévoiler la vérité et à proposer une argumentation irréfutable », a-t-il déclaré.
Le Guide suprême a également souligné l’incapacité du régime sioniste à atteindre ses objectifs déclarés d’anéantir les mouvements de résistance tels que le Hamas et le Hezbollah. « Par la grâce divine, les peuples honorables de la région éradiqueront ce régime illégitime et inaugureront une ère de prospérité pour tous », a-t-il affirmé.
Revenant sur les événements en Syrie, il a dénoncé l’ingérence étrangère derrière le chaos qui y règne. « Exploitant les faiblesses internes du pays, des émeutiers manipulés par des puissances extérieures ont semé l’anarchie », a-t-il expliqué, avant d’évoquer le schéma stratégique américain dans la région : soit imposer un régime autoritaire et soumis, soit plonger les nations dans le désordre si cette stratégie échoue.
« En Syrie, ils ont opté pour la seconde voie, mais aujourd’hui, dans leur aveuglement, les États-Unis, le régime sioniste et leurs complices se livrent à des vantardises dignes des adeptes de Satan », a précisé l’Ayatollah Khamenei, insistant sur la supériorité de la résistance face à ces provocations vaines.
Dans une nouvelle mise en garde adressée aux ennemis de l’Iran, le Guide suprême a fustigé les propos d’un responsable américain promettant soutien et assistance à ceux qui semeraient le trouble en Iran. « Ces simples d’esprit pensent entendre l’odeur d’un festin, mais ils ignorent que le peuple iranien écrasera sous ses pas quiconque se rendra complice des manœuvres américaines », a déclaré l’Ayatollah Khamenei.
Revenant sur la situation régionale, il a tourné en dérision les revendications de victoire avancées par les dirigeants du régime sioniste. « Où sont vos victoires ? Est-ce un triomphe que d’avoir massacré des dizaines de milliers de femmes et d’enfants, tout en échouant à atteindre un seul de vos objectifs initiaux ? Vous n’avez ni détruit le Hamas ni libéré vos prisonniers. Vous n’avez pas davantage réussi à éteindre l’étincelle de la résistance, même en ciblant des figures majeures comme Sayed Hassan Nasrallah », a-t-il martelé.
L’Ayatollah Khamenei a souligné que la résistance dans la région, incarnée par le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique, demeure vivante et florissante. « Les sionistes ne sont pas des vainqueurs, mais bel et bien des vaincus. », a-t-il affirmé, avant de commenter l’avancée israélienne en Syrie : « Ce n’est pas une victoire de progresser sans opposition. Mais soyez assurés que les jeunes courageux et vaillants de Syrie vous en chasseront sans faute. »
Le Guide suprême de la Révolution islamique a vigoureusement rejeté les allégations selon lesquelles la République islamique d’Iran s’appuierait sur des proxies dans les conflits régionaux.
« L’Iran n’a pas besoin de proxies pour défendre ses positions ou influencer les événements dans la région », a-t-il déclaré. « Les combattants du Hezbollah au Liban, du Hamas et du Jihad islamique en Palestine, ou encore les résistants courageux du Yémen, sont des hommes de foi et d’engagement. Ce ne sont pas des supplétifs ou des forces par procuration, mais des mouvements authentiques motivés par leurs propres convictions. »
Soulignant la capacité indépendante de l’Iran, il a ajouté : « Si la République islamique devait intervenir directement, elle n’aurait nul besoin de proxies. Mais la vérité est que ces mouvements, portés par la justice et la foi, se battent pour eux-mêmes contre l’oppression et le régime sioniste illégitime. »
La’Ayatollah Ali Khamenei a affirmé que ses paroles ne relevaient pas d’un simple discours politique, mais s’appuyaient sur des faits tangibles et des expériences historiques. Il a évoqué l'émergence du Hezbollah au Liban dans les années 1980 comme exemple de résilience face à l’adversité :
« Les menaces et les insécurités ont été le terreau d’une opportunité unique, donnant naissance à une organisation robuste et honorée comme le Hezbollah. Même la perte de figures emblématiques telles que Sayyed Abbas Mousavi n’a pas affaibli cette structure ; elle l’a au contraire consolidée. Aujourd'hui et demain, la Résistance poursuit ce cheminement. »
Faisant écho à la situation syrienne actuelle, le Guide suprême a fait preuve d’un optimisme mesuré :
« Nous croyons fermement qu’une force digne et puissante émergera en Syrie. Les jeunes Syriens, privés de tout – écoles, universités, foyers et sécurité – n’ont rien à perdre. Par leur volonté inébranlable, ils affronteront les acteurs de l’insécurité et finiront par les vaincre. »
Soulignant l’importance de la vigilance et du sens des responsabilités, l’Ayatollah Khamenei a affirmé que la capacité à transformer les menaces en opportunités façonnera un avenir meilleur pour toute la région.
Le Guide suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, a mis en lumière la vie et les enseignements de Dame Fatima Zahra (as), considérée comme un modèle intemporel pour l’humanité.
« Toute sa vie, et plus encore durant la brève période suivant le décès du Prophète (as), a été dédiée à la clarification continue des vérités et des principes solides de la foi. Même si ce modèle parfait est inatteignable, nous devons tous aspirer à l’imiter sans relâche », a-t-il affirmé.
L’Ayatollah Khamenei a également évoqué un hadith du Prophète selon lequel « l’amour pour Fatima sera une source de secours en cent moments critiques, notamment lors de la mort et du séjour dans la tombe ». Interprétant ces paroles, il a déclaré :
« À un niveau évident, cela souligne les multiples bénédictions associées à l’amour pour Dame Fatima. Mais dans une interprétation plus profonde, cela signifie que si une personne agit de manière à attirer son affection, ces bienfaits incomparables se manifesteront à des moments décisifs. »
Il a souligné que l’une des caractéristiques fondamentales de Dame Fatima était son engagement constant à éclairer les vérités, ajoutant que « les chants et les poèmes en son hommage aujourd’hui poursuivent cette mission explicative et éducative, qui est en elle-même une forme de jihad. »
L’Ayatollah Ali Khamenei a rappelé la dimension spirituelle et stratégique de la mission des chantres religieux dans la société contemporaine. Citant un hadith prophétique selon lequel « le croyant peut mener le jihad par sa vie, son épée ou sa langue », il a affirmé : « Le jihad par la langue dépasse parfois en importance et en impact celui mené au péril de la vie. »
Les chantres religieux, selon lui, sont les véritables « guerriers de la langue ». Leur art, a-t-il déclaré, dépasse le simple fait de chanter des poèmes : « La récitation est un jihad, un média puissant et une forme d’art où chaque mot devient une arme, chaque vers une proclamation, chaque mélodie un appel à la lutte. À travers la poésie, la voix et la gestion des foules, la récitation prend une dimension sacrée, devenant une arme spirituelle qui éveille les consciences. »
Face à l’ennemi, qui déploie toutes ses forces pour semer le doute et la confusion, l’Ayatollah Khamenei a appelé à une mobilisation spirituelle. Il a souligné que, dans cette ère de guerre idéologique, les chantres sont appelés à mener un « jihad de clarification». Par la transmission de vérités, par l’illumination des cœurs et la création d’une résistance morale, ces guerriers de la parole ont le pouvoir de répondre à l’ennemi en lui opposant une vérité inébranlable.
Le message est clair : « À travers leur engagement, leur art et leur foi, les chantres deviennent les remparts contre les mensonges, incarnant une résistance vivante et vibrante à toute tentative de déformation de la vérité. »