Le Guide de la Révolution a rencontré aujourd’hui des centaines d’étudiants ainsi que plusieurs organisations étudiantes. Il a souligné la place centrale de l’université dans les questions liées à la Révolution. Il a également détaillé le résultat de la confrontation de la vision révolutionnaire et proactive face à la vision anti-révolutionnaire sur le l’éducation supérieure : “La République islamique est fière de ce qu’est devenue l’université et les étudiants qui y étudient. Nous devons aujourd’hui produire une pensée profonde qui permet de vaincre le désespoir et la passivité par rapport aux problématiques principales du pays. Cela est possible si les idéaux de la Révolution sont préservés; et il faut demander aux responsables de l’État de tout mettre en œuvre pour défendre ceux-ci.”
Le Guide de la Révolution s’est exprimé sur l’arrivée de la journée d’Al-Qods : “la Journée d’Al-Qods sera différente des années précedente quand on voit le grand sacrifice du peuple palestinien suite à l’acroissement récent des masacres perpetrés par les sionistes. Nous devons soutenir et renforcer le morale du peuple palestien en montrant notre solidarité avec eux.”
Au début de son discours, il en a profité pour remercier les représentants des différentes organisations étudiantes pour la franchise de leur intervention. “Ce genre de propos sont bénéfiques et plaisants à entendre même si des réponses existent déjà quant à certaines de leurs demandes. Le problème principal c’est qu’il n’y a pas de dialogue constructif entre les étudiant et les responsables de l’État. Ce dialogue est nécessaire. Les ministres du gouvernement ou les responsables des différents appareils d’État en venant à la rencontre des étudiants dans les Universités et en écoutant leurs revendications et leurs inquiétudes peuvent profiter de cette opportunité pour apporter une réponse à tout cela.”
L’Ayatollah Khamenei a cité un extrait du livre Nahjul-balagha (la voie de l’éloquence) du maître des croyants qui stipule l’importance d’être sermonné. Pour cela, il s’appuie sur un verset de la sourate Maryam du Saint Coran : “Le jour du jugement sera le jour des regrets. Il faut vivre cette vie de telle sorte que nous n’ayons pas de regrets d’avoir fait ou pas fait une chose ou d’avoir prononcé un mot qu’il ne fallait pas ou bien l’inverse. Ce jour sera très difficile et il ne sera pas possible de corriger nos erreurs.”
Au cœur de son discours, il a longuement discuté des questions relatives à l'Éducation supérieure. “Dès le début de la Révolution, nous avons été témoins de l'opposition de deux visions. Celle de la Révolution portée par l’imam Khomeini lui-même et celle la vision contre-révolutionnaire et rétrograde. Ces deux visions se sont affrontées pour conquérir l’Université”, a-t-il déclaré.
“L'approche révolutionnaire considère que l’Université doit être un lieu de formation des élites pour apporter des solutions aux problématiques du pays. Au contraire, le camp en face désire transformer l’Université en un lieu pour éduquer des générations qui serviront l’Occident”, a-t-il ajouté.
Il a développé ce sujet sous un autre angle en disant : “La Révolution voit l’Université comme le lieu central pour le développement scientifique, ce qui permet d’assurer la souveraineté nationale du pays. Cependant, le courant anti révolutionnaire transforme l’Université en un lieu où on étudie des sciences de second degré issues de l’Occident. Les professeurs et scientifiques qui sont formés dans ces universités encouragent à n’être que des consommateurs et quand ils accèdent au pouvoir, ils créent une société consumériste des produits occidentaux.”
L’autre défi qui oppose ces deux courants, c’est la place de la religion dans l’Université. “Il n’ont jamais réussi à purger les universités de la religion. Beaucoup de généraux, de martyrs de la guerre sacrée, des martyrs du nucléaire ont fait leurs études supérieures avant la révolution” a-t-il estimé.
L'œuvre grandiose de la Révolution a été de donner une vraie identité à l’Université. “La Révolution a restitué à la nation son identité, ses idéaux, sa personnalité, sa souveraineté et un horizon vers lequel se diriger. Et c’est tout naturellement que l’éducation supérieure en a aussi profité”, a-t-il ajouté.