Le Guide de la Révolution lors d’une rencontre avec les responsables des différents organes de l’État s’est exprimé sur les problèmes qui touchent le pays et en a aussi profité pour étayer le slogan de l’année. Il a déclaré à ce sujet : “les réalisations de la République islamique dans différents domaines lui ont permis de devenir un modèle pour d’autres nations. C’est pourquoi, celui qui insuffle le désespoir au sein du peuple et lui présente la situation comme si nous étions dans une impasse, a certainement failli à son devoir vis-à-vis du peuple et de la Révolution”

Lors de ce discours, il s’est également exprimé à propos du réveil de la jeunesse palestinienne au sein même des territoires occupés : “Ces évènements récents ont démontré que la Palestine est toujours vivante malgré tous les efforts de l’Amérique et de ses alliés. Par la grâce de Dieu, la victoire finale appartient au peuple palestinien.”

Au début de son intervention, l’Ayatollah Khamenei a rappelé quelques recommandations spirituelles. Comme les versets coraniques ainsi que les invocations en témoignent, demander le pardon avec une intention sincère permet à l’esprit de se purifier afin de pouvoir attirer vers lui la miséricorde de Dieu. Cela est vrai autant à l'échelle individuelle qu'à l'échelle d’un pays et d’une société toute entière.

Il juge nécessaire d’implorer le pardon divin quand une action illicite est commise mais aussi quand on failli à notre devoir et à notre responsabilité. "Parmi nous, les responsables de l’État, beaucoup ne remplissent pas leur fonction pour différentes raisons. Dieu sera intransigeant sur ce genre de sujet avec nous”, a-t-il rappelé.

À ses yeux, un responsable politique au sein d’un gouvernement islamique peut à tout moment être interrogé par rapport à son bilan. "Généralement, dans le monde, dans les systèmes politiques classiques, les responsables doivent répondre de leurs actes devant le peuple. Cependant, quand il s'agit du système islamique, en plus du peuple, les responsables doivent être prêts à se confronter à l’intransigeance de Dieu par rapport à leurs actes”, a-t-il ajouté.

Il s’est réjouit de la présence importante des jeunes au sein des différents organes de l’État. Pour autant, il a rappelé qu’il faut veiller à ne pas se laisser diriger par l’orgueil ou tomber dans le piège de la passivité. “Qu’importe d’où l'orgueil nous atteint, qu’il soit parce que Dieu nous a donné une bénédiction ou autre, il est destructeur. L'orgueil est le début de la chute de l’homme, autant socialement que professionnellement. Un responsable atteint d'orgueil s’éloigne petit à petit du peuple car il est épris d'arrogance et se noie donc dans ses illusions", a-t-il estimé.

Il a poursuivis en disant : “la passivité et l'inaction, c’est le sentiment qu’il y a une impasse dans toutes les affaires. C’est à l’opposé de l’orgueil et c’est particulièrement dangereux. Les ennemis mettent tous leurs moyens en œuvre pour propager ce sentiment dans la société et dans les hautes sphères de l’État également. Pour faire échouer les plans de l’ennemi, il faut faire preuve de piété et de patience comme la promesse divine nous l’assure. La patience, c’est d’être infatigable et être toujours présent dans les batailles quoi qu’il arrive. La piété, c’est la surveillance accrue de soi-même et des agissements de l'ennemi.”

Le spectre de la piété est très vaste. Il comprend autant l’économie, la diplomatie que la sécurité du pays. Le Guide de la Révolution a déclaré à ce sujet : “Si quelqu’un propage le sentiment d’impuissance et de d’impasse dans la société, il a autant atteint profondément le peuple, le paysw que la Révolution”

En parlant de certains indicateurs négatifs de l’économie, il dit : “les problèmes existent mais il est possible de les résoudre. Pour pouvoir évaluer et juger de la situation et des réalisations du pays, il ne faut pas se contenter uniquement des indicateurs économiques. D’autres types d'indicateurs existent aussi et qui peuvent aider à saisir l'ensemble de la situation."

En sachant qu’il y des éléments négatifs dans notre économie, il existe aussi des signes de réussite indéniables. Comme par exemple la résilience de l’économie du pays face à des embargos unique dans l’histoire” a-t-il ajouté.