L’Ayatollah Khamenei a rappelé lors de cette rencontre, la capacité extraordinaire du peuple d’Ilam à résister pour défendre la patrie. En effet, beaucoup de familles ont offert leurs enfants en martyrs dans cette voie. Il a dit à ce propos : “Durant la guerre défensive sacrée, la région d’Ilam était une forteresse impénétrable. C’est vrai que certaines villes et parties de cette région sont tombées aux mains de l’ennemi mais malgré tout cela, la région d’Ilam est restée droite comme une montagne.”

Le Guide Suprême de la Révolution a qualifié le martyre de plusieurs athlètes et spectateurs d’Ilam le 12 février 1987 à la suite des bombardements d'un match de football comme le symbole de l'oppression que ce peuple a subi. Ensuite il a ajouté à cela que Saddam commettait ces crimes barbares avec le soutien de ceux qui se réclament aujourd’hui des droits de l’homme dans le monde. “Nos artistes et écrivains ont une grande responsabilité et une lourde tâche à accomplir. Tous ces faits doivent être présentés sous forme artistique au monde entier. Ces mêmes personnes qui ont soutenu ce loup sanguinaire un jour, nous parlent aujourd’hui des droits de l’homme et se prennent pour les défenseurs de ces droits dans le monde entier. Qui doit alors divulguer leur vraie nature ?” a-t-il dénoncé. 

En se référant à l'esprit d'endurance des habitants d'Ilam et le fait qu’ils n’ont pas quitté leurs maisons et leurs villes malgré les bombardements intensifs, il a déclaré : “La pression de la guerre et de l’ennemi n’a pas pu empêcher les capacités de ce peuple d’éclore. C'est dans ces temps de difficulté où les bombardements ont fait rage qu’un génie comme le martyr Rezayinejad a grandit. Ce martyr qui a péri dans la voie de la science et du nucléaire avait atteint un tel niveau scientifique que l’ennemi se devait de l’exterminer car il était une source de progrès pour la République Islamique. Il a été assassiné devant sa femme et sa petite fille.”

L'Ayatollah Khamenei a déclaré que les martyrs tombés dans la voie de Dieu sont différents des victimes des guerres conventionnelles qu’on connaît généralement dans le monde et a ajouté : “Nos combattants, lorsqu’ils mettent un pied dans le champ de bataille et qu’ils finissent blessés ou martyrs, leur but n’est pas uniquement de préserver les frontières géographiques du pays. Ils combattent afin de défendre leurs frontières idéologiques, morales, religieuses, culturelles, identitaires et surtout spirituelles. Ils ont passé un pacte avec Dieu en s’engageant, ont agi avec sincérité avec Lui et ont donné leur propre vie dans Sa voie.”

Le Guide de la Révolution a poursuivi en disant : “Lorsqu’un combattant croyant est sur le champ de bataille; son intention redouble de sincérité, il intercède plus auprès de Dieu, devient plus précautionneux vis-à-vis des limites de Dieu et plus humble. On voit aussi cet état d’esprit dans leur rapport avec les prisonniers de guerre. De manière générale, on ne peut nier l’influence qu’a eu le modèle de vie islamique dans le comportement de nos martyrs et nos combattants.Ce genre d’élément brillant et inspirant devrait s’inscrire dans des projets artistiques d’envergure dans le but de les diffuser mondialement.”

Il a également rappelé que ce genre de commémoration doit faire en sorte qu’on soit plus réceptif au message qu’ont voulu véhiculer les martyrs. Il dit à ce propos : “Ce chemin ne connaît ni crainte ni tristesse. C’est ainsi qu’est le chemin de Dieu. Nous devons persévérer et avancer avec force sur cette voie. Il ne faut pas se laisser fragiliser par les malices de l’ennemi.”

Le Guide Suprême de la Révolution a souligné que sans lutte et endurance face aux épreuves, aucune nation n'atteindra son apogée. “En recevant le message des martyrs, la nation iranienne doit être plus unie, solidaire et redoubler de volonté et d’effort. Les dirigeants doivent également se sentir plus responsables vis-à-vis de cette paix et sécurité que les martyrs nous ont laissé”, a conclu le Guide de la Révolution, à la toute fin de son allocution.