Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a reçu en audience, dimanche 15 juillet 2018, le président de la République islamique d’Iran et son cabinet.
Lors de cette rencontre, tenue à l’initiative du Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, celui-ci a assuré que l’Iran était parfaitement capable de surmonter les problèmes économiques auxquels il faisait face, grâce à un esprit révolutionnaire, aux efforts inlassables des responsables et à la contribution de toutes les couches de la société.
L’honorable Ayatollah Khamenei a énuméré les quatre facteurs assurant la réussite du pays dans tous les domaines : « un puissant esprit, la motivation, le courage et une volonté de fer ».
Le Guide suprême de la Révolution islamique a appelé tous les responsables d’État à agir avec davantage de dynamisme et de sens de la responsabilité pour régler les problèmes du pays.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a estimé que l’équipe économique du gouvernement en place constituait le principal axe de travail et la principale source de dynamisme dans le pays et il a appelé tous les organes à agir en parfaite coordination avec cette équipe.
L’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré qu’un autre facteur pouvant faciliter le règlement de problèmes est le fait de présenter une image autoritaire du gouvernement :
« L’image que se donne le gouvernement aux yeux du peuple devrait être une image de puissance, d’efficacité et d’effort, car l’effort paraît, par nature, attrayant et prometteur pour le peuple. »
Le Guide suprême a demandé à la Radiotélévision iranienne et aux autres médias de présenter fidèlement le bilan du gouvernement : « Des critiques fondées, à propos du bilan du gouvernement, peuvent sûrement être exprimées. De plus, l’image du gouvernement dépend largement du bilan des responsables du pays. Cela veut dire que les responsables du pays devront se rendre parmi les Iraniens et les ouvriers pour une rencontre en face à face. »
Le Guide suprême a qualifié de « souverainistes » les positions adoptées par le président iranien face à l’Europe.
« Il est nécessaire de faire une démonstration de puissance vis-à-vis des étrangers, surtout les Américains, d’une manière explicite et catégorique avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré l’honorable Ayatollah Khamenei.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé les responsables à remplir leurs responsabilités avec sérieux en utilisant les capacités et les facilités du pays : « Les parties européennes devront donner des garanties à propos du Plan d’action global conjoint, mais il ne faut pourtant pas limiter l’économie du pays à cette question. Il ne faut pas la faire en dépendre. »
Le Guide suprême de la Révolution islamique a prôné le développement de la diplomatie et des relations étrangères, disant qu’il fallait renforcer les relations de l’Iran avec les pays de l’Orient et de l’Occident, sauf un certain nombre de pays tels que les États-Unis. « Il faut augmenter le dynamisme de la diplomatie de façon ciblée », a-t-il ajouté.
Dans une autre partie de ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a tenu à présenter des conseils et solutions pour régler les problèmes économiques du pays.
L’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié de « nécessaire » l’élaboration d’une feuille de route pour une économie stable, ajoutant que c’est dans ce cas-là que le peuple et les patrons sauront ce qu’il faut faire et qu’ils aideront le gouvernement dans ce domaine, dans une ambiance de calme et de stabilité.
Parmi les deux autres conseils du Guide suprême de la Révolution islamique, on peut mentionner la nécessité de « renforcer le secteur privé » et de « réagir catégoriquement aux auteurs d’infractions ».
L’honorable Ayatollah Khamenei a fait allusion à des cas d’infractions de certains organes et individus en rapport à la vente de devises étrangères : « Il faut réagir contre ceux qui commettent des infractions, à quelque niveau qu’ils se trouvent. »
Le Guide suprême a apprécié l’ordre, donné le samedi 14 juillet par le président Rohani, de faire la chasse aux infractions qui se font dans le secteur de l’importation d’automobiles. « Ces ordres devront être mis en application pour porter leurs fruits », a-t-il martelé.
Il a demandé au gouvernement en place de surveiller tous les échanges financiers afin d’empêcher toute infraction, y compris le trafic et le blanchiment d’argent : « Il faut empêcher toute infraction concernant la vente de devises à prix préférentiel via les organismes concernés ou les lois. »
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à « prendre au sérieux les politiques de l’économie de la résistance », à « agir à temps, à opter pour des mesures de prévention » et à lancer une « lutte réelle contre la corruption ».
Et d’ajouter : « Dans la lutte contre la corruption, il faut d’abord combattre les individus se rendant coupables dl’infractions et exposer ensuite les fraudes en toute transparence. Il revient, en premier lieu, aux responsables des organismes de réagir à la corruption et ensuite au pouvoir judiciaire. »
L’honorable Ayatollah Khamenei a demandé aux responsables du pays de « s’adresse directement au peuple et de leur expliquer la situation » du pays : « Parlez des problèmes au peuple ! Parlez de ce que vous avez fait et aussi des complots de l’ennemi ! Je suis sérieusement d’avis que le gouvernement pourra surmonter les problèmes et neutraliser les complots des États-Unis à condition de faire ce qu’il faut. »
Lors de cette rencontre, le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, s’est adressé à l’honorable Ayatollah Khamenei en disant que son gouvernement ne lésinerait sur aucun moyen pour appliquer les conseils du Guide suprême.
« L’ennemi tente de causer l’inquiétude du peuple iranien quant à son avenir. Malgré cette campagne psychologique et économique de l’ennemi, les revenus de l’Iran ont augmenté pendant le premier trimestre de cette année par rapport à la même période l’année dernière. Le budget alloué au secteur du bâtiment a été multiplié par 22 par rapport à l’année dernière », a-t-il ajouté.
Hassan Rohani a réaffirmé que les problèmes bancaires ne résultaient pas des sanctions et des pressions étrangères, ajoutant que son gouvernement avait un plan précis pour régler ces problèmes :
« Le Conseil suprême de coordination économique et le quartier général économique du gouvernement ont prévu de s’occuper de ces problèmes. »
Le président iranien a ensuite qualifié de « nécessaire » une parfaite coordination entre les trois pouvoirs et les autres organismes d’État pour neutraliser les complots des États-Unis.