Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a réitéré, lors de l’audience accordée le mercredi 24 mai, à un nombre de commandants, de combattants, d’artistes et d’organisateurs des nuits de souvenir de la Défense sacrée, que raconter les mémoires de l’époque de huit années de guerre imposée et utiliser des méthodes artistiques, littéraires et neuves pour les transmettre à la jeune génération, est un travail très important et précieux. « Une des leçons pérennes de l’époque de la Défense sacrée est le fait que si le recours à Dieu est conjugué à la foi du fond du cœur, on pourra indubitablement relever tous les défis et surmonter tous les obstacles. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei en rappelant que l’époque de la Défense sacrée a eu en parallèle aux pertes en vie humaine et dégâts matériels, des effets importants sur le présent et le futur, a précisé : préserver et renforcer l’esprit révolutionnaire au sein de la société et la pérennité de la Révolution sont un des effets de cette époque ; sans ce combat et ce sacrifice, l’esprit révolutionnaire serait certes mis en danger.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué un autre effet de la Défense sacrée, voyant en cette époque la scène du recours à Dieu, tout en n’ayant la moindre peur des puissances et en surmontant les obstacles par le recours à Dieu. « Toutes les sociétés en marche vers le progrès se heurtent naturellement à des obstacles et des défis ; si ces sociétés ont des idéaux spirituels et anti-hégémoniques, les obstacles se multiplieront certainement ; par conséquent dans ces sociétés recourir à Dieu dans les actes et se sentir capable de surmonter les obstacles sont très importants. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique qui a ajouté : la République islamique est à présent en mesure de dire qu’elle a su relever tous les défis car elle a vécu cette expérience qui est de surmonter tous les nombreux et éprouvants obstacles de l’époque de la Défense sacrée.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite réaffirmé : si la foi comble le cœur et le recours à Dieu se manifeste dans l’acte, les montagnes s’aplaniront devant une telle volonté et n’auront pas la force d’y résister.
L’honorable Ayatollah Khamenei en rappelant les conditions très dures de l’époque du déclenchement de la guerre imposée, a noté qu’à la deuxième moitié de l’année 1359 du calendrier iranien (1980) jusqu’à 1361 (1982) il y avait des conditions très difficiles sur la scène de la guerre, nous nous trouvions dans les pires conditions à propos des équipements militaires et des forces armées tandis que l’ennemi baathiste s’était campé à 10 km d’Ahwaz.
« Or nos commandants et nos combattants en recourant à Dieu sublime, en ayant une juste conception de leur force et capacité et en s’y appuyant, ont réussi à bouleverser les conditions ; à la première moitié de l’année 1361 (1982), deux grandes opérations, Fath ol-mobine et Beitolmoqadas ont eu lieu dont le résultat fut des milliers de prisonniers parmi les baathistes agresseurs et la reprise d’une vaste partie des territoires et la libération de Khorramshahr. », a ajouté le Guide suprême de la Révolution islamique.
Il a rappelé qu’à l’époque de la guerre imposée, toutes les puissances du monde dont les Etats-Unis, l’Otan, l’ex-Union soviétique et les rétrogrades de la région, étaient tous contre la République islamique, ajoutant : dans de telles conditions, nous avions pu vaincre toutes ces puissances ; de telles expériences pratiques ne sont pas suffisantes pour nous assurer sérénité et confiance ?
Le Guide suprême de la Révolution islamique en se référant aux versets coraniques qui recommandent de bannir tristesse et léthargie, a souligné : si nous avons vraiment foi en Dieu et si nous avons recours à Lui, nous pourrons relever tous les défis et surmonter toutes les épreuves.
L’honorable Ayatollah Khamenei a réitéré que le renforcement d’un tel esprit et le recours dans la pratique à Dieu seraient possibles grâce à la sauvegarde des mémoires de l’époque de la Défense sacrée et d’ajouter : les ouvrages rédigés avec pour sujet les mémoires de la Défense sacrée et les films tournés avec ce thème vont au-delà d’une simple œuvre d’art ou littéraire ; ces œuvres cimentent effectivement les piliers de la Révolution, l’identité nationale et le progrès du pays afin de les renforcer et les pérenniser.
Dans l’optique du Guide suprême de la Révolution islamique, les mémoires de la Défense sacrée sont une richesse nationale. Il a ensuite réaffirmé qu’il est nécessaire de réunir de manière constante ces mémoires, d’utiliser des méthodes artistiques attractives pour les transmettre à la jeune génération tout en évitant l’exagération. « La transmission de ces mémoires à la société est une bonne œuvre et un noble acte spirituel ; ceux qui travaillent dans ce domaine sont en réalité les intermédiaires qui alimentent le pays sur les plans spirituel et divin. », a-t-il assuré.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a estimé les tours de la Défense sacrée parmi ces œuvres bonnes ; en allusion à des motivations pour affaiblir les effets et les leçons de l’époque de la Défense sacrée, il a réaffirmé : ces mêmes motivations qui ont mis sous pression les pays islamiques pour supprimer des livres scolaires des thèmes tels que le jihad et le martyre, se poursuivent aussi à l’intérieur et se manifestent sous formes de politiques macro-culturelles.
L’honorable Ayatollah Khamenei a réaffirmé qu’il ne fallait sous aucune condition négliger cela ; et il a ajouté : il faut garder vivants la Défense sacrée, le jihad et le martyre afin que la génération actuelle rejoigne cette même génération qui a créé l’apogée de l’histoire de la Défense sacrée.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, la génération actuelle en rejoignant celle de la Défense sacrée, rejoigne en effet les Irréprochables. « A présent tout comme aux années 80, je remarque des jeunes qui souhaitent avec insistance et les larmes aux yeux à être sur la scène de la défense du sanctuaire [en Syrie] et la transmission d’un tel esprit et des valeurs de l’époque de la Défense sacrée à la génération actuelle est le résultat des efforts accomplis par des ensembles qui œuvrent pour transmettre les mémoires de cette période. », a noté le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei, en rappelant ce point que les mémoires de l’époque de la Défense sacrée sont marquées par cet esprit et cette logique, a déclaré : si on s’adonne à collecter d’ici les prochaines cinquante années, les vérités, les mémoires et le thesaurus de cette époque, on n’en arrivera pas encore au bout.
Au début de cette rencontre les messieurs :
- Morteza Sarhangui, responsable du Bureau de la littérature de la Résistance du Centre artistique
- Abolfazl Kazemi, l’auteur de L’allée des peintres
- Asghar Naqizadeh, vétéran de guerre et acteur des films avec pour thème la Défense sacrée
- Mahdi Tahanian, vétéran de guerre et narrateur du livre Le petit soldat de l’Imam
- Mashaallah Shahmoradi, vétéran de guerre et réalisateur de la série télévisée Rojan
- Mamousta Molla Qader Qaderi, l’Imam de la prière du vendredi de Paveh
- Ali Khoshlafz, vétéran de guerre et narrateur du livre Lorsque le clair de lune se perd
- Ali Reza Moradi, colonel en retraite de l’armée
- Ibrahim Hatami Kia, réalisateur des longs métrages avec pour thème la Défense sacrée
- Et Mme Maryam Katebi, secouriste de l’époque de la Défense sacrée et camarade de guerre du porté disparu, le commandant Motevasselian ont relaté des souvenirs du courage et des épopées des combattants et des mutilés de guerre.
Lors de ces cérémonies, le chœur des jeunes Nassim-e Qadr a exécuté la chanson « Arghavan », qui célèbre les défenseurs du sanctuaire [en Syrie].