Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei en brossant, samedi 19 juin, lors d’une audience accordée aux professeurs, aux élites scientifiques et aux chercheurs d’université, des parcs du savoir et de la technologie ainsi que des centres scientifiques et de recherches, un tableau des objectifs vicennaux de l’Ordre islamique pour accéder à un Iran puissant, honoré, indépendant, croyant, riche et doté de l’équité et d’un gouvernement populaire, pur, combattant et chaste, a vu en les universités la base de ces objectifs sublimes. Et d’ajouter :  « accélérer la vitesse de la croissance scientifique au sein des universités et des centres scientifiques », « créer et renforcer le sentiment de l’identité irano-islamique chez les jeunes », « des universités et étudiants révolutionnaires » et « le rôle assumé par les commandants et les officiers de la guerre soft » comptent parmi les nécessités de la transformation de l’Ordre islamique en une puissance scientifique de premier plan et en un modèle de démocratie sur le fond de l’Islam et de la spiritualité, dans le monde.
Guide suprême de la Révolution islamique insistant encore une fois sur la tenue des réunions avec les professeurs d’université en vue d’honorer la science et les maîtres du savoir, a évoqué ses nombreuses voies de communication avec les universitaires, les élites scientifiques et les étudiants. « La tenue de telles réunions, outre son aspect symbolique, offre une image sommaire de l’ambiance scientifique et intellectuelle des universités. », a-t-il souligné.
L’honorable Ayatollah Khamenei a considéré le regard vers l’avenir du pays une des préoccupations des sages et de l’élite de chaque pays. « Brosser les perspectives de l’avenir est important dans cette mesure que les étudiants, qui sont en train d’étudier dans les universités, sont chargés de gérer le pays dans les années à venir. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui, ce point traduit l’importance de la place des professeurs et des responsables des universités. « La chaîne du savoir et de la science, depuis l’Education nationale jusqu’à l’université assume la tâche principale de la réalisation d’un avenir prometteur pour le pays. », a-t-il ajouté.
Le Guide suprême de la Révolution islamique posant ensuite cette question consistant à savoir quel avenir prometteur pourra attendre l’Iran de vingt ans après, a souligné : si l’avenir prometteur est un Iran puissant, honorable, indépendant, croyant, riche et doté de l’équité et d’un gouvernement populaire, pur, combattant, engagé et vertueux, il sera donc indispensable que les universités soient parées de ces indices et qu’elles forment une jeune génération engagée et croyante en ces éléments.
L’honorable Ayatollah Khamenei a réitéré : si on n’accorde pas d’importance à ces facteurs, nous serons témoins dans l’avenir d’un Iran dépendant, débridé du point de vue culturel, souffrant des fractures sociale, ethnique, religieuse et politique, un Iran avec une gouvernance aristocrate. « Le résultat d’un tel avenir sera un pays avec des sommets de richesse auprès des abysses de misères et de privations dont l’exemple manifeste est la société américaine ou le Wall Street American. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique et d’ajouter : dans un tel avenir, toutes les couches de la société ne jouiront pas du bien-être et le pays sera en vérité, le Wall Street Iranien.
En récapitulant ses propos de cette partie, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : c’est pour cette même raison que j’insiste toujours beaucoup sur la question que représentent les universités, les professeurs et les ministres des Sciences, car pour parvenir à l’avenir prometteur de l’Iran, il est nécessaire de former des hommes savants, patients, combattant sur la voie de Dieu, chevronnés et courageux, et ces personnes sont essentiellement formées dans les universités.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué les moyens indispensables à la formation de tels jeunes au sein des universités. « Le progrès scientifique, la discipline morale, la retenue religieuse, la lucidité politique, le sentiment de l’identité et de fierté dans les milieux universitaires comptent parmi les exigences de cette importante affaires. », a-t-il ajouté.
Quant au progrès scientifique, il a insisté sur la nécessité d’augmenter la vitesse de la croissance scientifique. « J’ai averti, il y a quelque temps, à propos de la décélération de la croissance scientifique, car la vitesse s’est ralenti et pour compenser les retards scientifiques, il n’y a d’autre solution que l’accélération de la croissance scientifique. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique.
En allusion aux propos d’un certain nombre d’experts au sujet du ralentissement de la croissance économique à l’Occident, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : si en Occident la vitesse de la croissance scientifique s’est ralentie, c’est pour cette raison qu’ils ont excessivement exploité leurs capacités tandis que nous, nous devons compenser un retard de 60 ou 70 ans, un retard créé par les gouvernements traîtres et ignares, afin de pouvoir atteindre dans cette course mondiale au niveau élevé et au sommet.
L’honorable Ayatollah Khamenei s’est référé au rôle des professeurs dans le renforcement de l’identité irano-islamique chez les étudiants. « Les professeurs, a-t-il ajouté, en évoquant les progrès du pays sur les différentes scènes aérospatiale, nano, nucléaire, biotechnologique et médicale pourront créer ce sentiment d’identité chez les étudiants. », a-t-il réitéré.
Le Guide suprême de la Révolution islamique, soulignant que créer toute sorte de sentiment d’humiliation et de divergence chez les étudiants est considéré comme une trahison, a ajouté : il incombe aux étudiants de se sentir toujours fiers d’être iraniens, musulmans et révolutionnaires.
« Bien que nous ayons des retards historiques à propos des progrès scientifiques, nous pourrons compenser ses retards grâce au travail et à l’énergie des jeunes doués du pays. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique. En référence aux rapports des bases fiables et des publications prestigieuses du monde à propos des progrès scientifiques de l’Iran, il a ajouté : dans ces rapports, on parle des progrès scientifiques iraniens en des termes comme « les progrès de l’Iran sont éblouissants », « l’Iran est une nouvelle puissance scientifique émergeante », « l’Iran cherche à transformer l’économie axée aux ressources à l’économie axée à la science » et « les progrès de l’Iran aux niveaux des cellules de souche, les sciences nucléaires, l’aérospatiale, l’échange d’énergie et de la technologie d’information » ; ce qui devra être transféré à la jeune génération afin qu’elle se sente fière d’être iranienne.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré l’Ordre islamique une nouvelle version de la démocratie qui est une autre gloire. « L’Ordre islamique d’Iran est l’unique gouvernement qui présente la démocratie conjuguée à l’Islam et la spiritualité. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, ajoutant : la démocratie occidentale est en vérité la partitocratie ; et les partis en Occident, au lieu d’être un réseau propagé parmi le peuple, sont plutôt des clubs politiques composés de politiciens et de capitalistes.
« Si de telles réalités glorieuses sont transmises au jeune étudiant, il n’aura plus ce sentiment de différence ; et s’il poursuit à l’étranger ses études, il rentrera certainement au pays, car il a ce sentiment d’identité et de fierté. », a réitéré l’honorable Ayatollah Khamenei. A propos de l’identité islamique aux universités, il a ajouté : les responsables des universités devront être sensibles et réagir face à toutes les actions ou les questions, tels que les camps mixtes, qui perturbent l’identité islamiques des universités.
La perspicacité politique et la politique au sein des universités est une autre exigence pour accéder à un Iran avec un avenir prometteur,  dont le Guide suprême de la Révolution islamique a parlé et d’ajouter : j’ai toujours insisté sur la politique au sein des universités et même j’ai dit il y a des années : Que Dieu maudisse ceux qui ont supprimé la réflexion et l’activité politique dans les universités.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ajouté : les responsables de l’époque ont été très bouleversés par cette phrase mais leur conviction est d’empêcher l’activité politique dans les universités, quoique ces jours ils parlent autrement avec hypocrisie.
Réitérant que le milieu académique est celui de discussion des idées, de débat et de challenge, le Guide suprême de la Révolution islamique a réitéré : l’existence d’un tel environnement pour la période dynamique étudiante n’a pas de problème mais le problème apparaît lorsque l’on exploite de ce milieu pour s’opposer à la Révolution et aux valeurs révolutionnaires.
«Il n’y a pas d’objection à l’existence de différentes tendances politiques dans les universités, mais il incombe aux responsables des universités, à tous les directeurs de haut rang du Ministères aux recteurs et aux professeurs de défendre et de guider l’ambiance de challenge au sein des universités vers les principes et les objectifs de la Révolution islamique et il ne faut absolument pas défendre les tendances contrerévolutionnaires. », a martelé le Guide suprême de la Révolution islamique, soulignant : l’université et l’étudiant devront toujours rester révolutionnaires.
En allusion à des rapports sur la tendance vers la partie prise aux courants contre l’Ordre dans certaines universités, le Guide suprême de la Révolution islamique a réaffirmé : il revient aux responsables de l’Enseignement supérieur de veiller à ce que l’université ne se transforme pas en un lieu de détachement des concepts et des valeurs de la Révolution.
« L’existence de l’ambiance de révolutionnarisme, de la religiosité et de la célébration du souvenir de l’Imam – que son âme repose au paradis – est une exigence inaliénable des universités. », a insisté le Guide suprême de la Révolution islamique et d’ajouter : bien entendu, il ne faut pas créer une ambiance sécuritaire et de force par contre il faut créer une ambiance révolutionnaire et croyante avec sagesse.
Le  Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite donné des conseils à l’adresse des responsables de l’Enseignement supérieur et des universités.
Préserver l’esprit d’espoir et du dynamisme au sein des milieux scientifiques, accorder de l’importance aux sciences de base, orienter les articles scientifiques vers les besoins du pays, expliquer la carte globale scientifique du pays aux universitaires et de la transformer en un programme, insister sur les sciences humaines islamiques étaient des conseils de l’honorable Ayatollah Khamenei aux responsables.
L’importance de la diplomatie scientifique est un autre conseil que le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué, et d’ajouter : la diplomatie et les communications scientifiques sont très importantes, j’en suis d’accord, mais nous devons rester vigilants et éviter de se laisser leurrer afin que le terrain des communications scientifiques ne soit pas utilisé pour l’infiltration, ce qui a eu lieu dans le passé et des cas ont été détectés.
Dans une autre partie de ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a estimé que l’Economie de résistance prépare le terrain à l’honneur national et règle les besoins actuels. « Certains disent qu’en insistant sur l’honneur national, comment vous voulez régler les besoins et les problèmes actuels de la société. En réponse il faut dire : l’unique remède est l’application réelle et correcte des politiques de l’Economie de résistance. », a-t-il réitéré.
« Accorder de l’importance à l’activité culturelle au sein des universités et la considérer comme un principe » est un autre conseil du Guide suprême de la Révolution islamique, ajoutant : bien entendu, l’activité culturelle ne signifie pas organiser des concerts ou de la dance dans les universités mais il faut que les responsables ouvrent la marge de manœuvre aux étudiants et universitaires pieux et initient les esprits à la culture islamique et révolutionnaire.
L’honorable Ayatollah Khamenei s’est ensuite adressé aux professeurs révolutionnaires en tant que les commandants de la guerre soft et aux étudiants révolutionnaires en tant que les officiers de la guerre soft pour souligner : votre tâche est d’assumer réellement et sérieusement votre devoir, car l’intensité de la guerre soft de l’ennemi s’est multipliée par rapport aux années passées.
Eviter de recruter des éléments non fiables aux universités est un autre conseil du Guide suprême de la Révolution islamique et de préciser : si quiconque sous quel prétexte qu’il soit, met au défi les élections et l’Ordre, il sera non fiable et il n’a pas l’éligibilité d’être présent aux universités, à l’instar du fait qu’aucun pays ne permet de mettre au défi son ordre souverain.
Au début de cette rencontre, un nombre de professeurs et d’experts de différents secteurs de génie, de sciences médicales et sciences humaines ont exprimé leurs points de vue et leurs propositions.
Messieurs :
Dr. Hossein Bolandi, docteur en génie électrique et maître de conférences à l’Université des Sciences et de la Technologie
Dr. Massoud Derakhshan, docteur en économie  et professur à l’Université Allameh Tabatabaï
Dr. Mostafa Qane’i, Pneumologue et professeur à l’Université des sciences médicales de Baqiatallah
Dr. Mohammad Reza Pakravan, Ph.D. docteur en génie électrique et maître de conférences à  l’Université technologique Sharif
Dr. Hossein-Ali Qobadi, docteur en lettres et professeur  à l’Univesrité Tarbiat Modarres
Dr. Tavakkol Habibzadeh, docteur en Droit international et maître de conférences à l’Université Imam Sadeq (AS)
Dr. Ali Akbar Farhangi, docteur en la gestion et professeur à l’Université islamique Azad
Dr. Hadi Ajili, docteur en relations internationales et maître de conférences à l’Université Allameh Tabatabaï
Dr Jaafar Mehrad, docteur en l’ingénierie des systèmes et professeur à l’Université de Chiraz

Et Mesdames:
Dr. Zeinab Kadkhoda, chirurgie dentale et maître de conférences à l’Université des Sciences médicales de Téhéran
Dr. Sousan Qahremani, docteur en didactique et maître de conférences à l’Université d’Az-Zahra
Ils ont insisté sur les axes suivants :
-    La place des sciences spatiales et les technologies de hautes gammes et les potentiels du pays dans cette zone
-    L’impératif de cohérence des politiques du gouvernement notamment dans le secteur de la remise de l’exploration et de l’exploitation des gisements pétroliers aux compagnies étrangères avec l’Economie de résistance
-    L’importance accordée au développement de l’économie basée sur la science dans les différents secteurs du pays
-    Le rôle et la place de la technologie informatique et des entreprises technologiques dans la production de la richesse et de la science
-    L’impératif de la fondation d’un QG central de commandement pour assurer les services médicaux et de la santé dans les régions défavorisées
-    La nécessité d’employer les principes de la religion et du fiqh dans l’élaboration des cadres théoriques des droits de l’Homme islamique et établir un rapport annuel des droits de l’Homme
-    L’importance de la conception des méthodes et des couches occultes de l’expansion de l’anglais dans les pays cibles et la nécessité d’un cadre correct pour enseigner les langues étrangères
-    La nécessité de la reproduction théorique et pratique du discours de la Révolution islamique dans les deux dimensions interne et externe avec l’approche de l’efficacité de l’Ordre islamique

Au terme de cette rencontre, les professeurs des universités ont célébré les prières du coucher du soleil et du soir sous l’imamat du Guide suprême de la Révolution islamique et ont rompu leur jeûne avec lui.