Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a salué, le lundi 2 mai, lors d’une audience accordée à des milliers d’enseignants venus de partout du pays, le travail inlassable de la communauté des enseignants. Rappelant que la formation de la future génération avec une identité indépendante, glorieuse, croyante, dotée des critères privilégiés et édifiante, constituent le principal devoir et très important de l’Education nationale et des enseignants, il a affirmé : « Si une telle communauté avec de telles caractéristiques se forme, l’Economie de résistance et sans pétrole, la réalisation de la culture indépendante, le réajustement du modèle de consommation, l’esprit de l’endurance, et la résistance face aux excès auront certainement un sens».
L’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié de difficile, le métier d’enseignement. « Exercer son métier avec dévouement, pour Dieu reste pérenne et conduit au salut ; le terrain est totalement propice au métier d’enseignement pour un travail sincère et dévoué. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, estimant le mouvement du Martyr Ayatollah Motahari et ses œuvres un exemple par excellence du travail avec dévouement. « Le fruit du dévouement de cet érudit qui connaissait bien son époque se manifeste dans la pérennité de ses œuvres brillantes, de sorte que des dizaines d’années après sa mort en martyre, les penseurs et les intellectuels puisent largement dans ses œuvres et en profitent. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique et de souligner : certes le dévouement et le contentement de la communauté des enseignants ne devront pas aboutir à la négligence de leur quotidien et de leurs besoins matériels par les responsables ; comme je l’ai rappelé à maintes reprises et je le dis encore, le budget et tout ce qui est consacré à l’Education nationale sont en fait un investissement.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué le thème principal de son discours : le sujet essentiel consiste à savoir comment l’Education nationale forme la future génération et avec quelles spécificités et aussi à savoir le fait que le pays a besoin de quelle génération pour continuer son chemin.
L’honorable Ayatollah Khamenei a relevé un point avant d’évoquer les caractéristiques nécessaires pour former la future génération. « Nous ne nous trouvons pas dans un espace sans adversaire pour former la future génération, nous avons devant nous un adversaire qui s’appelle l’ordre de l’hégémonie internationale. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique.
« Il se pourrait que certains soient surpris et qu’ils se demandent quel est le rapport entre l’Education et l’ordre de l’hégémonie internationale ? Ce alors que la réalité est que l’hégémonie a tout un programme pour la jeune génération des peuples notamment celle de la nation iranienne. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui les Etats-Unis, les capitalistes du sionisme et certaines chancelleries arrogantes sont l’incarnation de l’ordre de l’hégémonie internationale. « L’ordre de l’hégémonie voudrait que les futures générations des pays soient celles qui aient la pensée, la culture, la vision et le goût qu’il souhaite dans la perspective des questions internationales, en fin de compte les élites, les hommes politiques et les personnes influentes pensent et agissent de la manière qu’il souhaite. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei en allusion à l’ancienneté des programmes culturels du colonialisme, a déclaré : les penseurs occidentaux ont dit à maintes reprises qu’au lieu des conquêtes colonialistes du XIXe siècle, la meilleure méthode qui est également la plus lucrative consiste à l’injection de leur pensée et de leur culture à la jeune génération des pays et de former des élites et des experts qui agiront comme les soldats de l’hégémonie.
Il a considéré un certain nombre de gouvernements de la région l’exemple flagrant de cette planification de l’Arrogance. « Ces gouvernements font aujourd’hui ce que les Etats-Unis veulent et même ils s’en chargent des financements ; ils n’obtiennent aucun privilège et seul en contrepartie, les Américains les défendent et empêchent leur chute. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
Rappelant que notre adversaire a un tel programme pour notre jeune génération, il a souligné la nécessité de la propagation de la pensée, de la culture et de la langue iraniennes. « Malheureusement, il y a des fois où au lieu de propager le persan, c’est l’anglais qui est propagé ; on est allé si loin que l’apprentissage de l’anglais est arrivé même aux crèches. », a déploré le Guide suprême de la Révolution islamique et d’ajouter : cela ne signifie pas l’opposition à l’apprentissage des langues étrangères, mais le problème principal est la propagation de la culture étrangère dans le pays parmi les enfants, les adolescents et les jeunes.
Il a ensuite insisté sur le fait que les autres pays ont des programmes pour contrer la propagation de la langue et de la culture étrangères. « Malheureusement, a-t-il ajouté, nous n’avons pas un programme précis pour combattre cette question et nous avons ouvert la place à la propagation de la culture étrangère. » a noté le Guide suprême de la Révolution islamique
En allusion aux obstacles et aux difficultés qui sont dressés sur le chemin de la propagation du persan dans certains pays occidentaux, l’honorable Ayatollah Khamenei a ajouté : dans des conditions où on ne permet pas la propagation du persan, nous propageons leur langue et culture ; est-ce vraiment raisonnable ?
« Ces propos, a-t-il ajouté, ne signifient pas d’arrêter l’enseignement de l’anglais à l’école ; mais le problème essentiel consiste à être conscient devant lequel adversaire on se trouve et à savoir quels sont les plans de la partie adverse pour influer sur la jeune génération du pays. », a réaffirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a ensuite mentionner les critères et les spécificités nécessaires pour former la future génération.
« Le critère le plus important qu’il faut envisager pour former les élèves consiste à la formation de l’identité indépendante, fière et religieuse chez la jeune génération. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique pour qui le pays a subi des préjudices à ce propos. « La tendance excessive à employer des expressions étrangères est un exemple de ce préjudice que nous avons hérité de l’époque du régime diabolique. », a-t-il ajouté.
Un des moyens principaux pour la réalisation de l’Economie de résistance est la formation de l’identité indépendante chez les jeunes. « Tant que l’esprit de l’indépendance et de la résistance n’existe pas, même si les responsables organisent des centaines de réunions pour l’Economie de résistance, en fin de compte, on ne parviendra pas à un résultat global et correct. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique et d’ajouter : l’Economie de résistance, une économie sans pétrole et la culture indépendante prendront sens lorsqu’une identité indépendante se forme au sein de la société.
Pour l’honorable Ayatollah Khamenei, la revivification des critères distingués et des concepts dynamiques chez les élèves est une autre tâche lourde des enseignants et de l’Education nationale. « La foi, la réflexion, la contribution, la coopération sociale et la réforme du modèle de consommation comptent parmi les critères saillants qui devront être développés chez la jeune génération. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
Il a ensuite évoqué la tolérance en tant qu’un autre trait saillant de la jeune génération. « La tolérance n’a pas été institutionnalisée au sein de la société, car dès qu’une personne fait la moindre critique, elle est frappée durement à la poitrine ; ce qui signifie l’intolérance. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué un autre trait nécessaire à la formation des élèves ; il s’agit de « la courtoisie et le fait d’être poli » ainsi que « la foi et éviter d’être élevé dans l’esprit de l’aristocratie ». « Institutionnaliser ces traits chez la future génération et former la culture à ce propos comptent parmi les grandes tâches des enseignants et de l’Education nationale ».
Le Guide suprême de la Révolution islamique rappelant que l’Education nationale n’est pas en mesure d’accomplir ce devoir sacré à elle seule, a évoqué le rôle des secteurs et des appareils pour ajouter : la vice-présidence éducative de l’Education nationale compte parmi ces secteurs qui ont sur ce plan un rôle influant et une tâche lourde ; il lui incombe de franchir des pas sur cette voie à travers des démarches dynamiques, ciblées, intelligentes et saines dans les perspectives idéologique, politique et éthique ; toute négligence à ce propos sera un coup dur asséné à l’Education nationale et à la génération future.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite mentionné la Radiotélévision (IRIB) en tant qu’un des appareils qui ont la responsabilité d’institutionnaliser les traits privilégiés chez la future génération et à propager cette culture ; critiquant le bilan du média national, il a réitéré : l’année passée j’ai parlé de l’impératif d’une planification précise et correcte à la Radiotélévision pour la jeune génération mais malheureusement rien n’a été fait.
« Il incombe à la Radiotélévision d’avoir un agenda spécial consacré à l’Education nationale, en profitant des expertes et des érudits. », a noté le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei en allusion à la lettre d’un des lycéens qu’il avait reçus en audience la semaine passée, se plaignant de l’absence à l’IRIB, des émissions appropriées et influentes pour les jeunes lycéens, a souligné : il revient à l’IRIB de préparer par des méthodes d’expertise et artistiques des émissions pour enrichir les jeunes aux niveaux intellectuel, psychologique et scientifique ; les émissions actuelles dans certaines chaînes ne correspondent nullement avec les besoins des jeunes.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, le ministère des Communications est un autre appareil responsable de l’éducation de la jeune génération. En allusion à l’immensité de l’espace virtuel et la vitesse en pleine croissance des évolutions sur ce plan ainsi que le rapport constant des jeunes avec la toile, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné : personne n’est contre l’utilisation de l’espace virtuel ; or la question principale est que sur cette scène qui est un terrain glissant, il faut préparer le terrain à une utilisation correcte et il ne faut pas que l’espace virtuel soit abandonné et incontrôlable.
Le Guide suprême de la Révolution islamique se plaignant du ministère des Communications et du haut Conseil de l’espace virtuel, a déclaré : personne ne cherche à fermer l’espace virtuel ; car ce n’est pas raisonnable ; mais pourquoi lorsque les autres pays, soucieux de préserver leur propre culture, envisagent des cadres pour l’emploi de l’espace virtuel, nous, nous avons abandonné l’espace virtuel ?
L’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué un autre point nécessaire à l’éducation et à la formation ; il s’agit d’injecter l’esprit dynamique et jeune aux enseignants et dans cette perspective il a insisté sur la restructuration du système d’enseignement.
Le Guide suprême de la Révolution islamique, rappelant que le système éducatif est désuet et vétuste, a réitéré : l’actuel système éducatif est pris de celui de l’Europe ; et comme une œuvre de musée il est resté intact et a vieilli ; il est donc nécessaire qu’il soit rénové.
Il a déclaré qu’il serait incorrect d’imiter et de copier les Occidentaux dans la restructuration du système éducatif. « Certes, utiliser les bonnes expériences est bon mais les penseurs et les experts devront concevoir le nouveau système éducatif et l’appliquer dans le cadre d’un plan d’évolution de l’Education.
Une autre priorité de l’Education nationale, selon le Guide suprême de la Révolution islamique, consiste à promouvoir les compétences de la jeune génération, d’où l’importance accordée aux écoles d’arts et de métiers. « D’après les rapports, 12 mille métiers existent au sein de la société ; dans ce cas, tous les élèves avec des talents différents, devront-ils suivre le même chemin dans leurs études ? », s’est interrogé le Guide suprême de la Révolution islamique.
« Il faut identifier les talents des élèves et développer leur compétence afin qu’ils puissent être à l’origine de l’initiative dans les différents métiers et professions. », a noté l’honorable Ayatollah Khamenei, et d’ajouter : avec des titres et des organismes tels que le Bassij des lycéens et l’Union des Associations islamiques des lycéens, il ne faut donc pas des expressions et des termes du passé qui suivent des sens particuliers.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué les écoles publiques et privées pour souligner : l’Education nationale est une question de souveraineté au terme de la Constitution ; certes cela ne signifie pas de mettre tous les devoirs et les charges sur le dos du gouvernement ; mais il incombe au gouvernement de jouer un rôle saillant dans l’Education nationale ; sur cette base, la transformation croissante des écoles publiques en privées dont certaines sont très chères, n’est pas forcément une démarche juste et avisée.
« Il faut que le niveau et la qualité des écoles publiques soient promues de telle sorte que l’accueil des familles à ces écoles augmente. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei en allusion à la compétence du ministre de l’Education nationale, a mis l’accent sur l’impératif de saisir cette occasion pour assumer des tâches lourdes au sein de cet appareil. « L’Ecole des enseignants est un des centres très importants où il faut investir pour assurer son progrès aussi bien qualitatif que quantitatif. », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique.
Récapitulant cette partie de ses propos, il a insisté sur l’importance de bâtir le pays et le rendre puissant, rappelant sur cette voie, le rôle saillant des enseignants, qu’il a appelés le plus important élément qui saurait rendre puissant le savoir. « La force ne se résume pas uniquement à avoir de l’arme, mais aussi le savoir, la foi, la personnalité nationale, la résistance et l’identité révolutionnaire sont d’autres facteurs pour produire la puissance et la force. », a-t-il fait remarquer.
« Lorsque l’ennemi constate votre force, il se verrait obligé de battre en retraite ; mais quand on évite de monter les bases et les éléments de sa force devant l’ennemi ou on a peur, l’ennemi devient audacieux. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
En allusion au projet de loi qui est en cours au Congrès américain contre les manœuvres navales iraniennes, il a souligné : aujourd’hui les ennemis prononcent des paroles qui vont au-delà de leurs limites, en l’occurrence ils fomentent le plan selon lequel « l’Iran ne devra pas avoir des exercices navals dans le golfe Persique » ; ce alors qu’un tel discours est stupide et futile.
L’honorable Ayatollah Khamenei a estimé que la grande et lucide nation iranienne est en mesure de répondre à de telles demandes excessives. « Le golfe Persique est la maison du peuple iranien et il y est présent ; les côtes du golfe Persique et une grande partie des côtes de la mer d’Oman appartiennent à la puissante nation iranienne ; par conséquent nous devrons y être présents et manifester notre puissance ; ce sont les Américains qui devront répondre pourquoi ils sont venus ici de l’autre côté du monde et ils y font des manœuvres », a martelé le Guide suprême de la Révolution islamique et d’ajouter : c’est ainsi qu’il faut confronter les puissances hégémoniques.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, la pérennité et le renforcement de la RII est le signe de l’échec des ennemis.
« Le Coran nous a appris qu’il faut être prêt de telle sorte que l’ennemi ait toujours peur de nous », a-t-il renchéri.
Avant les propos du Guide suprême de la Révolution islamique, le ministre de l’Education en commémorant le souvenir des martyrs Motahari, Rajaï et Bahonar et en félicitant la semaine de l’enseignant, a déclaré : le ministère de l’Education nationale s’emploie à préparer le terrain favorable à la réalisation de l’Economie de résistance.
M. Fani a évoqué les plans stratégiques de l’Education nationale durant du VIe programme, basés sur l’application du Document de l’évolution fondamentale. « L’élaboration de la feuille de route du Document de l’évolution de l’éducation, la conception de nouvelles disciplines, la promotion du rang des enseignants, l’élaboration du plan stratégique des universités des enseignants du Martyr Rajaï, la promotion des contributions populaires et le développement des centres de recherches comptent parmi les plus importantes activités de l’Education nationale durant l’année passée. », a expliqué le ministre.