Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu en audience le mercredi 27 avril, au seuil de la Journée du Travail, des milliers de travailleurs. Saluant la fidélité inébranlable des travailleurs envers la Révolution et l’Ordre, il a mis l’accent sur le règlement des problèmes de la communauté des ouvriers, le renforcement de la production interne, la nécessité de la lutte sérieuse contre le trafic des marchandises, l’interdiction de l’importation des produits qui ont la version iranienne. Il a ensuite fait allusion à l’hostilité américaine qui ne cesse pas, pour ajouter : les Américains ne sont pas fiables ; en insistant sur les différentes sanctions à l’encontre de l’Iran, ils cherchent via l’iranophobie, à torpiller les transactions économiques du pays avec l’étranger.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué le second tour des législatives en ce vendredi pour appeler tous les électeurs ayant les conditions requises à y participer. Le Guide suprême de la Révolution islamique saluant les efforts inlassables de la communauté des travailleurs, a appelé de valeur, le travail au sein de la société. « Quiconque exerce dans la société un métier que ce soit responsable, ministre, universitaire, étudiant, séminariste, directeur et autres, est un ouvrier dans le sens général du terme ; il est producteur de valeur en réalité. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique.
Rappelant que dans l’optique de l’Islam, « la paresse, la fainéantise, l’oisiveté » ne sont que de contre-valeur, il a ajouté : il incombe à tous ceux qui exercent un métier, de remplir leur engagement envers ce travail et de s’y vouer. « Quiconque a accepté une responsabilité dans ce pays, devra s’y consacrer entièrement et l’assumer dûment. », a réaffirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui en se référant à la fidélité sans faille de la communauté du travail envers la Révolution et l’Ordre islamique durant ces 37 dernières années, a précisé : en dépit des problèmes de moyens d’existence, les ouvriers ont toujours ignoré la campagne contre-révolutionnaire, ne se sont jamais dressés devant l’Ordre ; et ils ont toujours défendu l’Ordre islamique.
Le Guide suprême de la Révolution islamique en exprimant sa sincère gratitude à la communauté du travail pour sa loyauté et sa perspicacité envers les questions liées à la Révolution et à l’Ordre, a évoqué les devoirs des ouvriers, les entreprises économiques et les responsables exécutifs des politiques de l’Economie de résistance. « Le message principal de l’Economie de résistance ; plan et action consiste au fait que les responsables devront exécuter et planifier avec sérieux et à la lettre les politiques générales de l’Economie de résistance. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, qui, à propos du rôle et de la part des ouvriers dans l’application des politiques de l’Economie de résistance a précisé : la plus importante responsabilité des ouvriers en est d’accomplir un travail correct et de haute qualité.
Il a ensuite insisté sur la haute qualité du travail pour rappeler : un des points qui est très important dans la promotion de la qualité du travail des ouvriers consiste à prendre au sérieux la question d’augmenter la dextérité des ouvriers, d’où les responsabilités bien précises du gouvernement sur ce plan.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite rappelé un autre point qui s’avère essentiel dans la promotion de la qualité du travail, s’agissant d’assurer la sécurité d’emploi des ouvriers. « Assurer la sécurité de l’emploi des ouvriers revient aux responsables et au patronat. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui la fermeture des ateliers de production est un grand fléau. « Parfois, a-t-il ajouté, la fermeture des ateliers de production a pour origine des problèmes tels que l’absence de liquidité et de moyens ou la désuétude des équipements ; dans ces cas, le patron n’est pas coupable ; il revient aux responsables des secteurs de l’industrie, du commerce et des banques ainsi qu’à ceux de la technologie et des entreprises scientifiques d’assumer leur responsabilité. »
« Certes, il y a des cas où les patrons ont abusé des crédits et des facilités dans les secteurs tels que la construction au lieu de production, ce qui aboutit à la fermeture des ateliers de production ; dans ces cas il incombe à la Justice et aux services de renseignements d’en faire sérieusement le suivi. », a réaffirmé l’Ayatollah Khamenei.
« Personne n’est contre la production de la richesse, mais cela ne doit pas être fait au prix de piétiner la communauté du travail et des couches défavorisées. », a-t-il renchéri.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, « propager le produit de l’ouvrier iranien », « la santé de l’environnement et du milieu du travail » et « l’augmentation de la part du salaire dans le financement de la production » sont d’autres éléments efficients dans la promotion de la qualité du travail des ouvriers. « Pour tous ces cas, on peut élaborer une planification appropriée en employant des méthodes correctes et les expériences d’autres pays, afin de promouvoir la motivation et la qualité du travail des ouvriers et de faire éviter au patronat d’éventuelles pertes.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué les droits du patronat et de souligner : le patron et l’ouvrier sont, dans la logique de l’Islam, complémentaires et non pas de dissident et d’ennemi.
L’honorable Ayatollah Khamenei en rendant hommage aux patrons qui, au lieu d’investissement sans souci dans les banques, se sont investis dans la production et la production d’emploi, a souligné : la coopération sincère des ouvriers et du patronat, les efforts des responsables pour faciliter les investissements dans différents secteurs, réunir les conditions aux exportations et défendre les droits des exportateurs dans les pays étrangers, figurent parmi les droits du patronat, des droits qui doivent être respectés.
A propos des responsables, le Guide suprême de la Révolution islamique a précisé : il faut superviser la santé et la qualité des marchandises exportées, car l’exportation des produits insalubres et sans qualité portera préjudice au prestige de l’Iran et aux exportations du pays.
L’honorable Ayatollah Khamenei a insisté surtout sur la valeur et l’importance de la production interne pour ajouter : la production interne devra être considérée comme un fait sacré et respecté, et il faut le soutenir comme un devoir.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a annoncé interdite, l’importation des marchandises qui sont la version des produits internes. « Il y a un certain nombre de magasins qui ne vendent que des produits iraniens, il faut dire bravo à ces hommes d’honneur. », a réaffirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, regrettant que dans certains centres de commerce, qui sont parfois affiliés aux appareils gouvernementaux, tous les produits sont étrangers ; c’est un geste honni qui en pratique aboutit au chômage de l’ouvrier iranien et à l’amélioration des conditions de l’ouvrier étranger.
Le Guide suprême de la Révolution islamique en blâmant la culture de l’achat des produits étrangers et de se vanter d’acheter des marchandises de marque étrangère, a déclaré : nous sommes en interaction avec le monde ; or le fait d’importer, de vendre et consommer des produits étrangers alors que nous en avons nous-mêmes dans le pays, est considéré comme une contre-valeur.
« Bien sûr, à ce propos je ne suis pas pour l’excès, il faut agir avec sagesse et perspicacité. », a-t-il ajouté.
L’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué en l’occurrence l’affaire de l’importation des véhicules américains, et d’ajouter : les Américains eux-mêmes ne sont pas très enclins à acheter ces automobiles en raison de leur poids lourd et leur grand cote de consommation d’essence ; alors, dans ces conditions, allons-nous importer d’une telle usine d’automobile américaine en faillite de voitures ? Il faut s’en étonner.
« Il incombe aux directeurs et responsables de résister devant ces pressions secrètes et d’empêcher sérieusement de telles choses. », a réaffirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a ensuite critiqué les importations en milliards de certains produits inutiles pour évoquer le problème grave de trafic de marchandises. « J’ai rappelé cette affaire à maintes reprises aux responsables de différents gouvernements ; quant à eux ils répondent que si l’on envisage de lourds tarifs, le trafic de marchandises s’augmente, mais cette raison est inadmissible. », a fait remarqué le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui le trafic de marchandises est un grand fléau et un poison pour la production interne. Il a virulemment critiqué l’absence de réaction sérieuse à l’encontre de ce problème. « Il faut charger les personnes les plus compétentes à cette mission ; il incombe au gouvernement de lutter et de réagir avec force contre le trafic organisé, tout en renforçant les appareils concernés. », a réitéré l’Ayatollah Khamenei et d’ajouter : certes on n’entend pas par la lutte contre le trafic de marchandises, de jouter les petits colporteurs qui déambulent des marchandises ; mais on y entend les importants trafiquants qui introduisent dans le pays des dizaines, des centaines de conteneurs de marchandises de contrebande.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué un point très important à propos de la production domestique : parfois une marchandise pourrait être produite à l’intérieur du pays mais les importateurs, qui en gagnent des bénéfices colossaux, cherchent à empêcher la production domestique, par différents moyens dont de pots-de-vin, de menace ou même de crime. « Cette affaire est très importante voire sécuritaire ; et il ne faut pas en passer facilement. », a-t-il renchéri.
L’honorable Ayatollah Khamenei, poursuivant la pathologie des obstacles à la croissance de la production domestique, a critiqué ceux qui, prétextant la désuétude de la technologie de la production des marchandises domestiques, balisent pratiquement le terrain à l’importation des produits étrangers.
« Certains défenseurs de l’importation de produits étrangers, là où ils manquent d’arguments, disent que la technologie étrangère est moderne tandis que la technologie domestique est vétuste ; d’accord, alors pourquoi vous ne réglez pas ce problème par ces talents et l’esprit créatif iraniens qui n’en manquent pas ? », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a ensuite posé cette question : Est-ce l’esprit iranien qui a pu atteindre avec une erreur de 10 m, une cible à 2 mille kilomètres, ne parviendra-t-il pas à régler le problème de la technologie domestique dans différents secteurs dont l’industrie d’automobile ? Alors pourquoi vous ne vous adressez pas aux jeunes pour régler ainsi ces problèmes ?
« Certains progrès du pays sont confidentiels et il n’est pas permis de les évoquer, sinon tout le monde serait surpris par tant de talents et de compétences des jeunes de ce pays. », a noté le Guide suprême de la Révolution islamique.
Pour récapituler cette partie de ses propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné : je suis optimiste envers la communauté du travail, le patronat et les responsables mais la réalité est qu’il y a des failles dans certains domaines ; certains éléments et raisons ne permettent pas que les efforts aboutissent à des résultats tangibles ; il incombe aux responsables d’agir, d’identifier ces failles et de les éliminer afin d’accélérer le rythme du progrès du pays.
« L’arrivée de l’Iran au haut sommet de la civilisation islamique n’est pas de slogan ni fanfaronnade ; il s’agit de référence aux réalités, aux moyens, aux particularités et aux compétences dont l’intérêt que l’on leur apporte favorisera la réalisation de cet objectif. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique et d’ajouter : certes l’ennemi poursuivra toujours son hostilité et fera dresser des obstacles ; à la tête de cette animosité se trouvent les Etats-Unis et le sionisme.
« Les Américains nous reprochent de loin pourquoi vous vous méfiez de nous ? Eh bien, nous constatons les questions qui suscitent cette méfiance et nous ne pouvons pas fermer les yeux sur eux. », a noté le Guide suprême de la Révolution islamique en citant comme un exemple flagrant « l’accomplissement des transactions bancaires avec peine, une grande lenteur et des entraves dont les Américains sont responsables. » « Les responsables évoquent à présent la question des entraves dans les transactions bancaires, mais pourquoi les grandes banques internationales n’acceptent pas de coopérer avec l’Iran ? »
Et le Guide suprême de la Révolution islamique de répondre : la raison est l’iranophobie que les Américains ont engendrée et qu’ils poursuivent.
« Je l’ai dit à maintes et maintes reprises que l’on ne peut pas se fier aux Américains et maintenant la raison en est en train de s’éclaircir. », a renchéri le Guide suprême de la Révolution islamique.
En allusion au fait qu’ils annoncent sur le papier que les banques font des transactions avec l’Iran alors qu’en pratique ils agissent d’une autre manière afin de susciter l’iranophobie, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : les Américains disent que l’Iran est un pays défenseur du terrorisme et il se pourrait qu’en raison du soutien au terrorisme, il soit sanctionné.
« Quel est le message que de tels propos transmet aux parties étrangères ? Le message de tels propos c’est de ne pas entreprendre des démarches pour faire des transactions avec l’Iran ; par conséquent les banques et les investisseurs étrangers ont peur d’interagir avec l’Iran. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique et d’ajouter : bien entendu, à propos du terrorisme, les Américains sont pires que tous les terroristes ; selon les renseignements existants, ils aident toujours les terroristes qui sont connus.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué une autre méthode d’iranophobie de l’administration américaine pour torpiller la coopération des banques et des investisseurs étrangers : ils prétendent que la raison de la non-coopération des pays étrangers avec l’Iran réside dans les conditions intérieures du pays, alors qu’il n’y a aucun pays dans la région qui soit plus sûr que l’Iran ; la situation intérieure d’Iran est plus sûre que même celle des pays européens et des Etats-Unis où de nombreuses personnes perdent la vie quotidiennement. La situation intérieure de l’Iran est très bonne, au grand dam des ennemis.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a vu en la persistance des autorités américaines de préserver la forme et le régime des sanctions anti-iraniennes, une autre méthode explicite de l’iranophobie pour empêcher la présence des investisseurs étrangers en Iran. « Nous sommes confrontés à de tels ennemis et à chaque activité nous devons supposer l’existence de cet ennemi. », a noté l’honorable Ayatollah Khamenei.
En allusion à la progression de la RII durant ces 37 dernières années, en dépit de l’animosité des Etats-Unis, le Guide suprême de la Révolution islamique a réaffirmé : si cette hostilité dure jusqu’à cent ans, nous progresserons encore cent autres années à leur grand dam.
« Les Etats-Unis restent un ennemi, si on le lui dit, si on ne le lui dit pas ; si on l’exprime si on ne l’exprime pas, ces hostilités ne finiront pas. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a recommandé tous les responsables des trois pouvoirs et des organismes révolutionnaires ainsi que le peuple entier à reconnaître la puissance du pays et ses compétences. « A l’instar de l’Emir des croyants, l’imam Ali (paix et bénédictions divines à lui) nous sommes victimes d’injustice mais aussi forts ; si nous exploitons nos compétences et potentialités de la meilleure manière, de façon la plus humaine et la plus islamique, nous surmonterons certainement tous les obstacles. », a promis le Guide suprême de la Révolution islamique.
« Notre voie n’est pas facile, mais elle n’est pas non plus caillouteuse ; si nous nous appuyons à notre propre force, nous parviendrons sûrement à davantage de succès et de progrès. », a-t-il réitéré.
Au terme de ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué le second tour des élections législatives le vendredi 29 avril dans certaines villes. « L’importance du second tour n’est nullement moins que le premier ; tous les électeurs ayant les conditions requises devront participer au scrutin. », a-t-il souligné.
« La participation aux élections est déterminante, car si on ne se rend pas aux urnes, cette tendance et identité ne seront pas transmises aux urnes. », a-t-il ajouté.
Avant les propos du Guide suprême de la Révolution islamique, le ministre des Coopératives en rendant hommage à la Journée du travail, a évoqué les problèmes des ouvriers et des retraités. « Durant les deux dernières années, sur la base de l’entente et de la solidarité qui ont pris forme entre les ouvriers et le patronat, la fissure entre l’inflation et le salaire s’est réduite. », a-t-il noté.
M. Rabii en insistant sur l’impératif du développement de petites et moyennes entreprises pour institutionnaliser le discours de la croissance de l’élimination de la pauvreté, axée autour de la création d’emploi, a ajouté : renforcer l’assurance et accorder de l’assurance à 10 millions de citoyens qui n’ont pas l’assurance maladie, la lutte contre la pauvreté et la corruption, l’amélioration de la situation des mineurs qui travaillent, le développement des coopératives, le développement des soins médicaux dans les régions défavorisées, l’empowerement en insistant sur le développement technique et professionnel, l’élaboration du projet de loi censé soutenir les handicapés, créer de l’emploi pour eux et leur assurer le logement, la mise en vigueur de l’assurance des femmes qui sont chargées de la famille et le règlement des traumatismes sociaux constituent les plus importants programmes et activités du Ministère des Coopératives, du Travail et du Bien-être social.