Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, lors d’une rencontre, le lundi 8 février, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, a évoqué les antécédents brillants sur les plans de la culture et de la civilisation de l’Iran et de la Grèce, pour souligner : ce déplacement pourra être un bon prélude à l’augmentation des échanges et des coopérations à long terme des deux pays.
L’honorable Ayatollah Khamenei en allusion aux propos du Premier ministre grec au sujet des perspectives et des intérêts contradictoires au sein de l’Europe, a ajouté : on peut critiquer l’Europe à ce propos, que contrairement au passé, elle n’a pas une volonté indépendante vis-à-vis des Etats-Unis, il revient aux Européens de rectifier ce point faible.
Le Guide suprême de la Révolution islamique, en référence à cette partie des propos du Premier ministre grec au sujet de la Syrie, a réitéré : le terrorisme est une maladie contagieuse et très dangereuse ; si tout le monde en réagisse sérieusement, il sera contrôlable mais malheureusement un certain nombre de gens aident directement ou indirectement les courants terroristes.
Le Guide suprême de la Révolution islamique en allusion aux points communs et convergents des politiques iraniennes et grecques, a déclaré : votre Excellence et votre gouvernement ont opté pour une politique et une conduite indépendantes ; j’espère que vous parviendrez à régler les problèmes économiques et que cette visite favorisera le renforcement des intérêts de part et d’autre.
Lors de cette rencontre à laquelle assistait aussi le Premier vice-président M. Jahanguiri, le Premier ministre grec, M. Alexis Tsipras a déclaré à l’adresse du Guide suprême de la Révolution islamique : vous êtes le leader d’un peuple grand et glorieux qui a joué un rôle décisif dans l’histoire et dans la défense de ses idéaux et son indépendance.
M. Tsipras a estimé sa visite, le signe d’une volonté politique commune pour renforcer les coopérations à tous les niveaux. « Cette visite est un point tournant dans les relations bilatérales et dans l’intérêt des deux pays. », a-t-il souligné.
Le Premier ministre grec en évoquant les perspectives et les intérêts contradictoires ainsi que les complexités et les problèmes de l’Europe, a déclaré : l’économie des pays européens dépendent les uns des autres, il est difficile de les changer ; et pour réformer cette situation, il faut que la composante des puissances au sein de l’Union européenne soit modifiée.
A propos de la question syrienne, M. Tsipras a déclaré : nous souhaitons être témoins des évolutions positives dans la question syrienne, car cette crise a des dimensions humanitaires, de sorte que des centaines des milliers de personnes ont été forcées, à cause des attaques des terroristes, de quitter leur foyer et de migrer vers d’autres pays dont la Grèce.