Le Guide suprême de la Révolution islamique a reçu en audience le président et les directeurs de la Radiotélévision de la RII (IRIB)
Lors de l’audience accordée le lundi 12 octobre aux responsables et aux directeurs du média national ainsi qu’aux membres du Conseil de supervision de l’IRIB, l’honorable Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique en expliquant les objectifs d’« une guerre soft planifiée, élargie et d’envergure de l’Arrogance contre la République islamique », a souligné que le plus important objectif de cette guerre complexe est de changer les convictions du peuple. Il a affirmé que le rôle unique de l’IRIB dans ce champ de bataille sérieux consiste à une planification minutieuse et intelligente pour réaliser ses devoirs.
L’honorable Ayatollah Khamenei a commencé ses propos en rappelant l’importance de l’IRIB au sein de l’Ordre de la RII ; en allusion au grand élan médiatique qui a vu le jour grâce aux médias modernes, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : le média national se trouve nolens volens sur la scène d’une telle bataille étrange et immense et de campagne, qui est la même scène sophistiquée et très importante de la guerre soft.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a appelé les experts engagés et motivés à étudier et examiner minutieusement les dimensions de la guerre soft. « On poursuit à travers la guerre soft les mêmes objectifs que la guerre hard mais de manière plus exhaustive et plus profonde. » a-t-il fait remarquer.
Il s’est référé aux aspects alambiqués et aux dangers de la guerre soft qui sont beaucoup plus nombreux que la guerre hard pour souligner : contrairement à la guerre hard, la guerre soft n’est pas manifeste, compréhensible et palpable. Elle frappe même parfois sans que la société cible qui s’enlise dans la torpeur, sente même le coup. « Les guerres hard suscitent en général les sentiments des populations et font souder davantage le peuple, alors que la guerre soft élimine les motivations de combat et prépare en outre le terrain aux divergences. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique.
Après avoir brossé un tableau des dangers plus grands et plus inquiétants de la guerre soft en comparaison à la guerre hard, l’honorable Ayatollah Khamenei a réitéré : la guerre soft n’est pas exclusive à l’Iran, mais à propos de l’Iran, cette guerre soft préméditée et calculée vise essentiellement à transmuter la RII et de modifier son contenu et sa nature tout en gardant la forme et l’apparence.
Il a ensuite insisté sur le fait que le changement de la nature et du contenu équivaut au changement des motivations, des slogans, des sciences révolutionnaires et des grands objectifs, avant d’ajouter : dans le cadre des objectifs de la guerre soft de l’ennemi, il n’est nullement important que le nom de la « République islamique » reste ou même qu’un dignitaire religieux soit à sa tête, l’important c’est que l’Iran assure les objectifs des Etats-Unis, du Sionisme et du réseau de puissance mondiale.
Les responsables et le peuple sont la cible principale de cette guerre soft, a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique précisant : à propos de la planification qui vise dans la guerre soft les responsables je leur ai déjà parlé et j’en parlerai encore ; mais l’interlocuteur majeur de la guerre soft est le peuple notamment les élites, les universitaires, les étudiants, les jeunes et les éléments actifs.
« Ils cherchent à influer sur les populations et à changer une vaste gamme de leurs croyances notamment des jeunes et des élites ; les convictions idéologiques, religieuses, politiques et culturelles comptent parmi ces croyances. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, ajoutant : notre peuple a des croyances idéologiques à propos de la religion, de la famille, de la question concernant « l’homme et la femme », l’indépendance, la confrontation avec l’étranger, la démocratie religieuse et les différentes questions culturelles, tandis que la partie adverse tente de manipuler ces convictions ou de les modifier.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné que changer la croyance en le passé est un autre objectif suivi par la guerre soft. « Notre peuple a des convictions à propos de l’ex-régime corrompu et despotique, alors que la guerre soft cherche à muter ce passé noir, laid et abject en un passé lumineux et beau. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a rappelé que changer la conviction en le futur en le présent est un autre objectif de la guerre soft. « Ils veulent suggérer au jeune d’aujourd’hui que la situation actuelle du pays fait honte et qu’il est impossible d’accéder au progrès dans l’avenir pour ainsi déposséder la jeune génération de la joie, du dynamisme, de la quête du savoir et de l’espoir en l’avenir. », a mis en garde le Guide suprême de la Révolution islamique, soulignant que créer des croyances fausses chez les jeunes envers le monde notamment les Etats-Unis et l’Europe et brosser un faux tableau de bien-être, de sécurité et sans problème des pays industrialisés, est un autre objectif de la guerre soft. En conclusion de cette partie de son discours, il a souligné : l’ultime objectif de la guerre soft planifiée consiste à l’anéantissement interne de la République islamique et sa mutation endogène en changeant les convictions du peuple et en ébranlant la foi surtout des jeunes.
En allusion aux moyens de software et de hardware dont dispose l’ennemi dans sa guerre soft, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : tous les progrès en pleine croissance de l’espace virtuel sont au service de la réalisation des objectifs de la guerre soft mais ce qui est plus important que ces moyens et ces progrès hardware, c’est l’armée immense des élites intellectuels, politiques, littéraires et sociaux ainsi que les éminents experts des télécommunications et de différentes disciplines artistiques qui ont réuni une toile de fond de software puissant et influent pour concrétiser les objectifs de la guerre soft.
Planification et un travail cohérent sont les caractéristiques saillantes des auteurs et des exécuteurs de la guerre soft. « Tous les produits audio, visuel et écrit du front adverse du peuple iranien véhiculent et suggèrent bien entendu en douce, les intentions et les objectifs de la guerre soft. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, rappelant que la propagation d’une religion a minima et laïque qui serait conforme à toutes les conduites individuelle et sociale compte parmi les objectifs occultes des programmes essentiellement sociaux des médias étrangers. « Ils sont entièrement sérieux dans la poursuite sophistiquée de leurs objectifs, ils suivent un programme, or quant à nous, nous sommes restés en arrière dans ce domaine. », a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a estimé considérables les efforts déployés par l’IRIB, réitérant toutefois qu’il fallait approfondir les efforts et de propager sans agrandissement ni ostentation les objectifs souhaités et cela dans la mesure de la capacité de toutes les émissions de l’IRIB et de manière artistique afin que les interlocuteurs soient satisfaits et qu’ils les acceptent.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, la tâche la plus importante pour réaliser concrètement les objectifs de l’IRIB vis-à-vis de la guerre soft de l’ennemi consiste à acquérir une analyste de base, correcte et réaliste des conditions internes, régionales et mondiales de la RII. « Cette analyse cimentera les esprits et les orientations à différents niveaux gestionnaires et le corps de la Radiotélévision ; elle sera également la base de toutes les activités. », a indiqué le Guide suprême de la Révolution islamique. « Eviter les exagérations dans les capacités, accorder de l’intérêt aux problèmes, rester imperméable aux propagandes déviationnistes des étrangers, s’écarter du superficiel et tenir compte des potentiels et compétences sont efficients pour acquérir l’analyse de base à la Radiotélévision. « Une juste comparaison de la situation du pays avec l’époque correspondante aux révolutions importantes dans le monde, pourra contribuer à avoir une conception réaliste des conditions du pays. », a conseillé le Guide suprême de la Révolution islamique. En référence aux nombreux problèmes que suscitent les guerres civiles létales, et même le retour de certains révolutionnaires contemporains au régime d’antan, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné qu’il fallait comparer la donne actuelle de l’Iran avec celle des Etats-Unis après 40 ans qui s’étaient écoulées de la déclaration importante de l’indépendance et aussi avec celle de la France après quatre décennies écoulées de la grande Révolution pour ainsi avoir une meilleure conception des conditions de l’Iran actuel et de ses progrès spectaculaires.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué l’impératif d’obtenir une analyse de base et exhaustive à la Radiotélévision iranienne, pour rappeler : dans ce cadre, il faut tenir compte des campagnes d’intoxication des étrangers et ne pas oublier que ces derniers, soucieux de réaliser les objectifs de la guerre soft, présentent inversement l’Iran au monde et même aux Iraniens, d’autant plus que leur image médiatique du monde est totalement tendancieuse. L’honorable Ayatollah Khamenei a proposé aux responsables et aux directeurs de l’IRIB de faire un parallèle de la situation de la RI et de celle de certains pays de la région qui ont vécu ces quatre dernières décennies sous le spectre des Etats-Unis, pour ainsi parvenir à une analyse de base et réaliste. « Une telle comparaison montrera à quoi mène la capitulation et quels sont les bienfaits et les progrès de la résistance. », a réaffirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui, après avoir expliqué la nécessité pour la Radiotélévision iranienne de bénéficier d’une analyse de base en tant que pierre angulaire de tous les produits et les émissions, s’est penché sur la seconde tâche de l’IRIB pour faire le suivi plus palpable et plus artistique de ses devoirs, réitérant que définir et élaborer une pensée de base et de principe est une nécessité.
L’honorable Ayatollah Khamenei en allusion aux stratégies qui sont notifiées à l’IRIB, lors de la prise de fonction de M. Sarafraz au début de son mandat à la Radiotélévision, a souligné : toutes ses stratégies devront être suivies ; il faut une planification minutieuse et sage pour les appliquer ; bien entendu, de bons travaux ont été effectués dans certains cas.
Il a vu en le média national, le média de l’Ordre, du pays et de la Révolution. « La Radiotélévision est le premier siège actif de la lutte contre la guerre soft ; les directeurs et les employés de l’IRIB sont les généraux et les soldats de cette guerre soft. », a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a tenu à remercier les directeurs et les employés de l’IRIB, notamment le président de la Radiotélévision iranienne, M. Sarafraz, chez qui il a salué sa persévérance, son travail laborieux, sa discipline, son mode de vie simple et loin des protocoles et de luxe, sa probité, son courage et son audace dans les prises de décision, sa créativité et ses initiatives. « Ces vertus sont très précieuses et admirables ; il faut qu’elles perdurent ; ce qui est indispensable et essentiel pour l’IRIB qui est une organisation extra-pouvoir. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
Avant l’intervention du Guide suprême de la Révolution islamique, le président de l’IRIB, M. Sarafraz a présenté un compte rendu des plans et des démarches entreprises dans cette organisation.
En allusion aux défis et aux problèmes de l’IRIB, le président de la Radiotélévision de la RII a souligné : la réforme de la structure administrative ainsi que l’amendement des statuts et des règlements, les préparatifs du lancement du média interactionnel, la planification pour renforcer la présence sur la toile et les réseaux sociaux des téléphones portables, la promotion qualitative des produits de l’IRIB comptent parmi les plus importantes activités et approches de la Radiotélévision.
« Le suivi des thèmes stratégiques, en l’occurrence le discours de la Révolution islamique, l’Economie de résistance, le mode de vie irano-islamique, la croissance scientifique, la fondation du Centre du développement de scénario, la re-conception et le lancement de la chaîne pour enfant, la mise en place du groupe de l’esthétique, le recrutement des éléments jeunes et croyants dans la direction des différents secteurs, l’augmentation du public de l’IRIB, l’augmentation de la prégnance des chaînes Al-Alam et Press TV, le lancement de l’Agence de presse de l’IRIB, la promotion du professionnalisme de la chaîne Info, l’insistance sur la qualité des analyses et des commentaires des événements, le lancement des chaînes azérie, kurde et urdu au Service extérieur, la reconstruction des Archives, l’intérêt accordé à la musique religieuse et révolutionnaire, la prise en compte de la confiance du peuple constituent d’autres plans et démarches de l’IRIB. », a réitéré M. Sarafraz.
Lors de l’audience accordée le lundi 12 octobre aux responsables et aux directeurs du média national ainsi qu’aux membres du Conseil de supervision de l’IRIB, l’honorable Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique en expliquant les objectifs d’« une guerre soft planifiée, élargie et d’envergure de l’Arrogance contre la République islamique », a souligné que le plus important objectif de cette guerre complexe est de changer les convictions du peuple. Il a affirmé que le rôle unique de l’IRIB dans ce champ de bataille sérieux consiste à une planification minutieuse et intelligente pour réaliser ses devoirs.
L’honorable Ayatollah Khamenei a commencé ses propos en rappelant l’importance de l’IRIB au sein de l’Ordre de la RII ; en allusion au grand élan médiatique qui a vu le jour grâce aux médias modernes, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : le média national se trouve nolens volens sur la scène d’une telle bataille étrange et immense et de campagne, qui est la même scène sophistiquée et très importante de la guerre soft.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a appelé les experts engagés et motivés à étudier et examiner minutieusement les dimensions de la guerre soft. « On poursuit à travers la guerre soft les mêmes objectifs que la guerre hard mais de manière plus exhaustive et plus profonde. » a-t-il fait remarquer.
Il s’est référé aux aspects alambiqués et aux dangers de la guerre soft qui sont beaucoup plus nombreux que la guerre hard pour souligner : contrairement à la guerre hard, la guerre soft n’est pas manifeste, compréhensible et palpable. Elle frappe même parfois sans que la société cible qui s’enlise dans la torpeur, sente même le coup. « Les guerres hard suscitent en général les sentiments des populations et font souder davantage le peuple, alors que la guerre soft élimine les motivations de combat et prépare en outre le terrain aux divergences. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique.
Après avoir brossé un tableau des dangers plus grands et plus inquiétants de la guerre soft en comparaison à la guerre hard, l’honorable Ayatollah Khamenei a réitéré : la guerre soft n’est pas exclusive à l’Iran, mais à propos de l’Iran, cette guerre soft préméditée et calculée vise essentiellement à transmuter la RII et de modifier son contenu et sa nature tout en gardant la forme et l’apparence.
Il a ensuite insisté sur le fait que le changement de la nature et du contenu équivaut au changement des motivations, des slogans, des sciences révolutionnaires et des grands objectifs, avant d’ajouter : dans le cadre des objectifs de la guerre soft de l’ennemi, il n’est nullement important que le nom de la « République islamique » reste ou même qu’un dignitaire religieux soit à sa tête, l’important c’est que l’Iran assure les objectifs des Etats-Unis, du Sionisme et du réseau de puissance mondiale.
Les responsables et le peuple sont la cible principale de cette guerre soft, a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique précisant : à propos de la planification qui vise dans la guerre soft les responsables je leur ai déjà parlé et j’en parlerai encore ; mais l’interlocuteur majeur de la guerre soft est le peuple notamment les élites, les universitaires, les étudiants, les jeunes et les éléments actifs.
« Ils cherchent à influer sur les populations et à changer une vaste gamme de leurs croyances notamment des jeunes et des élites ; les convictions idéologiques, religieuses, politiques et culturelles comptent parmi ces croyances. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, ajoutant : notre peuple a des croyances idéologiques à propos de la religion, de la famille, de la question concernant « l’homme et la femme », l’indépendance, la confrontation avec l’étranger, la démocratie religieuse et les différentes questions culturelles, tandis que la partie adverse tente de manipuler ces convictions ou de les modifier.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné que changer la croyance en le passé est un autre objectif suivi par la guerre soft. « Notre peuple a des convictions à propos de l’ex-régime corrompu et despotique, alors que la guerre soft cherche à muter ce passé noir, laid et abject en un passé lumineux et beau. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a rappelé que changer la conviction en le futur en le présent est un autre objectif de la guerre soft. « Ils veulent suggérer au jeune d’aujourd’hui que la situation actuelle du pays fait honte et qu’il est impossible d’accéder au progrès dans l’avenir pour ainsi déposséder la jeune génération de la joie, du dynamisme, de la quête du savoir et de l’espoir en l’avenir. », a mis en garde le Guide suprême de la Révolution islamique, soulignant que créer des croyances fausses chez les jeunes envers le monde notamment les Etats-Unis et l’Europe et brosser un faux tableau de bien-être, de sécurité et sans problème des pays industrialisés, est un autre objectif de la guerre soft. En conclusion de cette partie de son discours, il a souligné : l’ultime objectif de la guerre soft planifiée consiste à l’anéantissement interne de la République islamique et sa mutation endogène en changeant les convictions du peuple et en ébranlant la foi surtout des jeunes.
En allusion aux moyens de software et de hardware dont dispose l’ennemi dans sa guerre soft, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : tous les progrès en pleine croissance de l’espace virtuel sont au service de la réalisation des objectifs de la guerre soft mais ce qui est plus important que ces moyens et ces progrès hardware, c’est l’armée immense des élites intellectuels, politiques, littéraires et sociaux ainsi que les éminents experts des télécommunications et de différentes disciplines artistiques qui ont réuni une toile de fond de software puissant et influent pour concrétiser les objectifs de la guerre soft.
Planification et un travail cohérent sont les caractéristiques saillantes des auteurs et des exécuteurs de la guerre soft. « Tous les produits audio, visuel et écrit du front adverse du peuple iranien véhiculent et suggèrent bien entendu en douce, les intentions et les objectifs de la guerre soft. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, rappelant que la propagation d’une religion a minima et laïque qui serait conforme à toutes les conduites individuelle et sociale compte parmi les objectifs occultes des programmes essentiellement sociaux des médias étrangers. « Ils sont entièrement sérieux dans la poursuite sophistiquée de leurs objectifs, ils suivent un programme, or quant à nous, nous sommes restés en arrière dans ce domaine. », a constaté le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a estimé considérables les efforts déployés par l’IRIB, réitérant toutefois qu’il fallait approfondir les efforts et de propager sans agrandissement ni ostentation les objectifs souhaités et cela dans la mesure de la capacité de toutes les émissions de l’IRIB et de manière artistique afin que les interlocuteurs soient satisfaits et qu’ils les acceptent.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, la tâche la plus importante pour réaliser concrètement les objectifs de l’IRIB vis-à-vis de la guerre soft de l’ennemi consiste à acquérir une analyste de base, correcte et réaliste des conditions internes, régionales et mondiales de la RII. « Cette analyse cimentera les esprits et les orientations à différents niveaux gestionnaires et le corps de la Radiotélévision ; elle sera également la base de toutes les activités. », a indiqué le Guide suprême de la Révolution islamique. « Eviter les exagérations dans les capacités, accorder de l’intérêt aux problèmes, rester imperméable aux propagandes déviationnistes des étrangers, s’écarter du superficiel et tenir compte des potentiels et compétences sont efficients pour acquérir l’analyse de base à la Radiotélévision. « Une juste comparaison de la situation du pays avec l’époque correspondante aux révolutions importantes dans le monde, pourra contribuer à avoir une conception réaliste des conditions du pays. », a conseillé le Guide suprême de la Révolution islamique. En référence aux nombreux problèmes que suscitent les guerres civiles létales, et même le retour de certains révolutionnaires contemporains au régime d’antan, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné qu’il fallait comparer la donne actuelle de l’Iran avec celle des Etats-Unis après 40 ans qui s’étaient écoulées de la déclaration importante de l’indépendance et aussi avec celle de la France après quatre décennies écoulées de la grande Révolution pour ainsi avoir une meilleure conception des conditions de l’Iran actuel et de ses progrès spectaculaires.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué l’impératif d’obtenir une analyse de base et exhaustive à la Radiotélévision iranienne, pour rappeler : dans ce cadre, il faut tenir compte des campagnes d’intoxication des étrangers et ne pas oublier que ces derniers, soucieux de réaliser les objectifs de la guerre soft, présentent inversement l’Iran au monde et même aux Iraniens, d’autant plus que leur image médiatique du monde est totalement tendancieuse. L’honorable Ayatollah Khamenei a proposé aux responsables et aux directeurs de l’IRIB de faire un parallèle de la situation de la RI et de celle de certains pays de la région qui ont vécu ces quatre dernières décennies sous le spectre des Etats-Unis, pour ainsi parvenir à une analyse de base et réaliste. « Une telle comparaison montrera à quoi mène la capitulation et quels sont les bienfaits et les progrès de la résistance. », a réaffirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui, après avoir expliqué la nécessité pour la Radiotélévision iranienne de bénéficier d’une analyse de base en tant que pierre angulaire de tous les produits et les émissions, s’est penché sur la seconde tâche de l’IRIB pour faire le suivi plus palpable et plus artistique de ses devoirs, réitérant que définir et élaborer une pensée de base et de principe est une nécessité.
L’honorable Ayatollah Khamenei en allusion aux stratégies qui sont notifiées à l’IRIB, lors de la prise de fonction de M. Sarafraz au début de son mandat à la Radiotélévision, a souligné : toutes ses stratégies devront être suivies ; il faut une planification minutieuse et sage pour les appliquer ; bien entendu, de bons travaux ont été effectués dans certains cas.
Il a vu en le média national, le média de l’Ordre, du pays et de la Révolution. « La Radiotélévision est le premier siège actif de la lutte contre la guerre soft ; les directeurs et les employés de l’IRIB sont les généraux et les soldats de cette guerre soft. », a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a tenu à remercier les directeurs et les employés de l’IRIB, notamment le président de la Radiotélévision iranienne, M. Sarafraz, chez qui il a salué sa persévérance, son travail laborieux, sa discipline, son mode de vie simple et loin des protocoles et de luxe, sa probité, son courage et son audace dans les prises de décision, sa créativité et ses initiatives. « Ces vertus sont très précieuses et admirables ; il faut qu’elles perdurent ; ce qui est indispensable et essentiel pour l’IRIB qui est une organisation extra-pouvoir. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
Avant l’intervention du Guide suprême de la Révolution islamique, le président de l’IRIB, M. Sarafraz a présenté un compte rendu des plans et des démarches entreprises dans cette organisation.
En allusion aux défis et aux problèmes de l’IRIB, le président de la Radiotélévision de la RII a souligné : la réforme de la structure administrative ainsi que l’amendement des statuts et des règlements, les préparatifs du lancement du média interactionnel, la planification pour renforcer la présence sur la toile et les réseaux sociaux des téléphones portables, la promotion qualitative des produits de l’IRIB comptent parmi les plus importantes activités et approches de la Radiotélévision.
« Le suivi des thèmes stratégiques, en l’occurrence le discours de la Révolution islamique, l’Economie de résistance, le mode de vie irano-islamique, la croissance scientifique, la fondation du Centre du développement de scénario, la re-conception et le lancement de la chaîne pour enfant, la mise en place du groupe de l’esthétique, le recrutement des éléments jeunes et croyants dans la direction des différents secteurs, l’augmentation du public de l’IRIB, l’augmentation de la prégnance des chaînes Al-Alam et Press TV, le lancement de l’Agence de presse de l’IRIB, la promotion du professionnalisme de la chaîne Info, l’insistance sur la qualité des analyses et des commentaires des événements, le lancement des chaînes azérie, kurde et urdu au Service extérieur, la reconstruction des Archives, l’intérêt accordé à la musique religieuse et révolutionnaire, la prise en compte de la confiance du peuple constituent d’autres plans et démarches de l’IRIB. », a réitéré M. Sarafraz.