L'Ayatollah Sayed Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a réaffirmé le 23 juin 2015, les lignes rouges de l'Iran dans les négociations nucléaires, exigeant la levée immédiate des sanctions économiques de l'ONU et des États-Unis, en cas de signature d'un accord, et réitérant l'opposition de l'Iran aux inspections non conventionnelles, à l'interrogatoire des personnalités iraniennes et à l'inspection des sites militaires.
Le Guide suprême a souligné : « Toutes les sanctions économiques, financières et bancaires, qu'elles soient celles du Conseil de sécurité, du Congrès ou du gouvernement américain, doivent être annulées immédiatement, au moment de la signature de l'accord. Les autres sanctions doivent être levées dans un laps de temps raisonnable et l'élimination des sanctions doit correspondre dans sa mesure, à la mesure des engagements de l'Iran ».
L'Ayatollah Khamenei a fait ces déclarations devant des dirigeants du pays, à une semaine de la date limite du 30 juin 2015 fixée pour la conclusion d'un accord sur le dossier nucléaire pacifique iranien avec le groupe des 5+1 (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne).
Le Guide suprême a également relevé les contradictions entre le discours et les actes de l'AIEA, expliquant que l'Iran est opposé à l'idée que le respect des engagements de l'autre partie dépende du rapport de l'AIEA qui a prouvé à maintes reprises, qu'elle n'était pas une organisation indépendante et équitable.
« Nous sommes pessimistes à ce sujet et l'annulation des sanctions ne doit pas dépendre de l'application par l'Iran, de ses engagements. Il ne faut pas exiger que nous respections nos engagements, puis que l'AIEA le certifie, pour que les sanctions soient levées. Nous n'accepterons en aucune manière, une telle chose », a-t-il déclaré.
Le Leader de la Révolution a déclaré que l'Occident disait qu'avant la suspension des sanctions, la confiance de l'Agence devra être «assurée», « Ce mot est irrationnel, comment la confiance de l'agence pourrait-elle être gagnée, à moins d'inspecter chaque centimètre de cette terre. Contrairement aux insistances des Américains, nous n'acceptons pas des limitations de longue durée de 10, 12 ans. Nous leur avons dit combien d'années nous sommes prêts à accepter», a ajouté l'Ayatollah Khamenei qui dans ce contexte, a insisté sur la poursuite de la recherche, du développement et de la construction pendant cette période.
« Ils disent que l'Iran ne devra rien faire pendant ces 12 ans, ce sont des exigences et des déclarations supplémentaires », a-t-il précisé. Le Guide suprême a déclaré les États-Unis avaient présenté une formule complexe, multicouches et étrange pour la terminaison des sanctions sans garantie de résultat pour l'Iran, « mais nous, nous indiquons nos points dans des termes très explicites ».
Le Leader de la Révolution islamique a comme toujours, apporté son soutien aux négociateurs nucléaires les qualifiant d'hommes intègres qui ont de l'honneur, du courage et de la vertu.
Le Guide suprême a rappelé l'histoire des négociations et déclaré que l'Iran avait entamé des négociations avec Washington sur la question nucléaire après que le Président américain avait envoyé un intermédiaire à Téhéran, sous l'ancien gouvernement, pour demander des pourparlers bilatéraux, déclarant qu'ils étaient prêts à reconnaitre l'Iran comme puissance nucléaire, à régler la question nucléaire et à lever les sanctions en six mois. «Voyant l'insistance de cette personne, nous avons déclaré que nous n'avions pas confiance en ces déclarations mais que nous étions prêts à refaire cette expérience et à reprendre les négociations », a-t-il dit.
Il a rappelé le refus, avant les négociations, de toutes les puissances nucléaires de vendre à l'Iran du combustible enrichi à 20% pour le centre de médecine nucléaire et le réacteur de recherches de Téhéran, et que les jeunes scientifiques iraniens avaient réussi à produire ce combustible et à le transformer en plaques de combustibles, stupéfiant la partie adverse.
Cette production de combustible, les autres progrès que nous avons faits dans différents domaines et notre résistance stratégique ont réussi à neutraliser les sanctions et les États-Unis ont réalisé que les pressions sur Téhéran n'avaient pas réussi à mettre le pays à genoux et qu'il fallait faire d'autres choix.
L'Imam Sayed Ali Khamenei a déclaré qu'un bon accord pour l'Iran, était un accord juste ajoutant : « Alors que les Américains avaient promis de lever les sanctions en 6 mois, lorsque les négociations ont commencé, les Américains ont transformé ces 6 mois en un an d'abord, puis allongé les négociations par des demandes excessives et même des menaces de sanctions supplémentaires, sans oublier l'option militaire qui était selon eux, toujours « sur ou sous » la table».
Le Guide suprême a ensuite évalué l'évolution des négociations et a dit : «L'étude des exigences des Américains montre qu'ils ont l'intention de détruire l'industrie et la réalité nucléaire de l'Iran et de n'en laisser qu'une caricature et un tableau dénué de sens. Les Américains cherchent à détruire l'industrie nucléaire de l'Iran, de priver les Iraniens des profits de cette industrie et en même temps, de maintenir les pressions et les sanctions. S'ils arrivent à leurs objectifs, dans ces négociations, ils auront obtenu une grande victoire, car ils auront obligé l'Iran qui peut devenir un modèle pour les autres pays, à se résigner et à devenir une nation dépendante. Tous leurs marchandages et le manque de respect de leurs promesses ont cet objectif.
« Nous avons dit dès le début, que nous voulions que les sanctions cruelles soient levées, bien sûr, nous acceptons de donner quelque chose en échange, mais à la condition que l'industrie nucléaire ne soit pas interrompue ni ne subisse de dommages», a-t-il dit.
L'Imam Khamenei a noté que la République islamique considérait les sanctions comme des opportunités. « Bien que nous cherchions la levée des sanctions, dans un autre angle, nous les considérons aussi comme une opportunité parce qu'elles nous ont poussés à accorder plus d'attention aux forces et aux capacités nationales».
«En Iran, tout le monde, le gouvernement, le parlement, la justice, les services de sécurité, les forces armées et moi-même, voulons un accord juste et bon qui garantisse la grandeur du pays et qui soit conforme aux intérêts de l'Iran », a conclu le Guide suprême.
Le Guide suprême a souligné : « Toutes les sanctions économiques, financières et bancaires, qu'elles soient celles du Conseil de sécurité, du Congrès ou du gouvernement américain, doivent être annulées immédiatement, au moment de la signature de l'accord. Les autres sanctions doivent être levées dans un laps de temps raisonnable et l'élimination des sanctions doit correspondre dans sa mesure, à la mesure des engagements de l'Iran ».
L'Ayatollah Khamenei a fait ces déclarations devant des dirigeants du pays, à une semaine de la date limite du 30 juin 2015 fixée pour la conclusion d'un accord sur le dossier nucléaire pacifique iranien avec le groupe des 5+1 (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne).
Le Guide suprême a également relevé les contradictions entre le discours et les actes de l'AIEA, expliquant que l'Iran est opposé à l'idée que le respect des engagements de l'autre partie dépende du rapport de l'AIEA qui a prouvé à maintes reprises, qu'elle n'était pas une organisation indépendante et équitable.
« Nous sommes pessimistes à ce sujet et l'annulation des sanctions ne doit pas dépendre de l'application par l'Iran, de ses engagements. Il ne faut pas exiger que nous respections nos engagements, puis que l'AIEA le certifie, pour que les sanctions soient levées. Nous n'accepterons en aucune manière, une telle chose », a-t-il déclaré.
Le Leader de la Révolution a déclaré que l'Occident disait qu'avant la suspension des sanctions, la confiance de l'Agence devra être «assurée», « Ce mot est irrationnel, comment la confiance de l'agence pourrait-elle être gagnée, à moins d'inspecter chaque centimètre de cette terre. Contrairement aux insistances des Américains, nous n'acceptons pas des limitations de longue durée de 10, 12 ans. Nous leur avons dit combien d'années nous sommes prêts à accepter», a ajouté l'Ayatollah Khamenei qui dans ce contexte, a insisté sur la poursuite de la recherche, du développement et de la construction pendant cette période.
« Ils disent que l'Iran ne devra rien faire pendant ces 12 ans, ce sont des exigences et des déclarations supplémentaires », a-t-il précisé. Le Guide suprême a déclaré les États-Unis avaient présenté une formule complexe, multicouches et étrange pour la terminaison des sanctions sans garantie de résultat pour l'Iran, « mais nous, nous indiquons nos points dans des termes très explicites ».
Le Leader de la Révolution islamique a comme toujours, apporté son soutien aux négociateurs nucléaires les qualifiant d'hommes intègres qui ont de l'honneur, du courage et de la vertu.
Le Guide suprême a rappelé l'histoire des négociations et déclaré que l'Iran avait entamé des négociations avec Washington sur la question nucléaire après que le Président américain avait envoyé un intermédiaire à Téhéran, sous l'ancien gouvernement, pour demander des pourparlers bilatéraux, déclarant qu'ils étaient prêts à reconnaitre l'Iran comme puissance nucléaire, à régler la question nucléaire et à lever les sanctions en six mois. «Voyant l'insistance de cette personne, nous avons déclaré que nous n'avions pas confiance en ces déclarations mais que nous étions prêts à refaire cette expérience et à reprendre les négociations », a-t-il dit.
Il a rappelé le refus, avant les négociations, de toutes les puissances nucléaires de vendre à l'Iran du combustible enrichi à 20% pour le centre de médecine nucléaire et le réacteur de recherches de Téhéran, et que les jeunes scientifiques iraniens avaient réussi à produire ce combustible et à le transformer en plaques de combustibles, stupéfiant la partie adverse.
Cette production de combustible, les autres progrès que nous avons faits dans différents domaines et notre résistance stratégique ont réussi à neutraliser les sanctions et les États-Unis ont réalisé que les pressions sur Téhéran n'avaient pas réussi à mettre le pays à genoux et qu'il fallait faire d'autres choix.
L'Imam Sayed Ali Khamenei a déclaré qu'un bon accord pour l'Iran, était un accord juste ajoutant : « Alors que les Américains avaient promis de lever les sanctions en 6 mois, lorsque les négociations ont commencé, les Américains ont transformé ces 6 mois en un an d'abord, puis allongé les négociations par des demandes excessives et même des menaces de sanctions supplémentaires, sans oublier l'option militaire qui était selon eux, toujours « sur ou sous » la table».
Le Guide suprême a ensuite évalué l'évolution des négociations et a dit : «L'étude des exigences des Américains montre qu'ils ont l'intention de détruire l'industrie et la réalité nucléaire de l'Iran et de n'en laisser qu'une caricature et un tableau dénué de sens. Les Américains cherchent à détruire l'industrie nucléaire de l'Iran, de priver les Iraniens des profits de cette industrie et en même temps, de maintenir les pressions et les sanctions. S'ils arrivent à leurs objectifs, dans ces négociations, ils auront obtenu une grande victoire, car ils auront obligé l'Iran qui peut devenir un modèle pour les autres pays, à se résigner et à devenir une nation dépendante. Tous leurs marchandages et le manque de respect de leurs promesses ont cet objectif.
« Nous avons dit dès le début, que nous voulions que les sanctions cruelles soient levées, bien sûr, nous acceptons de donner quelque chose en échange, mais à la condition que l'industrie nucléaire ne soit pas interrompue ni ne subisse de dommages», a-t-il dit.
L'Imam Khamenei a noté que la République islamique considérait les sanctions comme des opportunités. « Bien que nous cherchions la levée des sanctions, dans un autre angle, nous les considérons aussi comme une opportunité parce qu'elles nous ont poussés à accorder plus d'attention aux forces et aux capacités nationales».
«En Iran, tout le monde, le gouvernement, le parlement, la justice, les services de sécurité, les forces armées et moi-même, voulons un accord juste et bon qui garantisse la grandeur du pays et qui soit conforme aux intérêts de l'Iran », a conclu le Guide suprême.