Dans la matinée du mercredi 20 novembre 2013, marquant l'ouverture de la semaine du Bassidj, le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a prononcé un discours important devant un rassemblement de 50000 commandants et membres du Bassidj, au sein du Mossala « Imam Khomeiny » de Téhéran. Le Guide suprême a réaffirmé son refus de toute concession sur le programme nucléaire et déclaré qu'il insistait sur la défense des droits nucléaires de l'Iran.
Dans la première partie de son discours, qualifiant les forces du Bassidj de « symbole de la grandeur de la nation et de la puissance intérieure du pays », l'Ayatollah Khamenei a indiqué : « Vous êtes l'espoir et l'objet de la confiance des amis du pays et de la crainte des ennemis du régime islamique».
Le Guide Suprême de la Révolution Islamique a estimé que la coïncidence entre la semaine du Bassidj (mobilisation des déshérités) et l'anniversaire du mouvement héroïque de l'honorable Zeynab (SA) était un événement béni et ajouté : « L'épopée de l'honorable Zeynab (SA) complète l'épopée d'Achoura dont elle a assuré la survie et la protection». Le Guide Suprême de la Révolution Islamique a souligné que la fidélité au serment fait à Dieu le Très Haut, et la suivie sincère du chemin de Dieu étaient très importants précisant : « L'abandon de ses positions et le retrait sont des choses sur au sujet desquelles le Coran nous met en garde. Dans une guerre militaire, politique ou économique, et sur tous les champs de bataille, il faut se tenir face à l'ennemi. Il faut que votre volonté domine celle de l'ennemi et que votre détermination sorte victorieuse, et cela est possible. »
Dans une autre partie de son discours, le Guide suprême a fait allusion à l'expression « souplesse héroïque » qu'il avait employée il y a quelque temps disant : « Certains ont interprété cette expression par un renoncement aux principes et aux idéaux du régime islamique. Certains ennemis ont prétendu que le régime islamique avait reculé sur ses principes. De telles lectures sont fausses et sont une interprétation erronée de cette expression. La « souplesse héroïque » signifie une manœuvre habile et le recours à des méthodes variées pour parvenir aux objectifs et aux idéaux du régime islamique ».
Faisant allusion aux différents objectifs du régime islamique pour progresser et assurer les bases de la grandiose civilisation islamique, le leader de la Révolution a souligné : « Ces objectifs se réaliseront étape par étape. Les guides, les intellectuels et les responsables démarqueront ces étapes vers un mouvement collectif. C'est ce système correct de mouvement rationnel pour le progrès du régime islamique que doivent avoir à l'esprit tous les militants politiques et les hauts responsables du pays ainsi que les militant du Bassidj ».
L'Ayatollah Khamenei a ensuite posé quelques questions à ce propos :
« Est-ce que l'insistance du régime islamique sur le progrès est une forme de bellicisme ? Est-ce que le régime islamique veut mettre au défi tous les peuples et tous les États comme le prétendent certains ennemis du peuple iranien à la bouche funeste et immonde d'un chien enragé dans la région comme le régime sioniste ?
De telles prétentions de la part de l'ennemi sont aux antipodes de la vision et de la conduite islamiques, car l'objectif du régime islamique, conformément aux enseignements de l'Islam, du Coran, du prophète de Dieu et des imams infaillibles, consiste à se comporter avec équité, magnanimité et affabilité envers tous les peuples.
Les véritables menaces sont les forces du mal dans le monde dont font partie le régime illégal d'Israël et ses supporters. Le régime islamique a toujours souhaité servir tous les hommes et avoir des relations amicales avec tous les peuples. Le régime islamique n'a aucune inimité à l' encontre du peuple américain malgré la conduite arrogante, hostile, malveillante et rancunière de l'administration américaine vis-à-vis du peuple iranien et du régime islamique. L'arrogance mondiale à laquelle est confronté le régime islamique, est aux antipodes du régime islamique».
Après avoir mis l'accent sur cette réalité, l'Ayatollah Khamenei a présenté les caractéristiques historiques de l'Arrogance et ses manifestations à l'époque contemporaine. « L'ossature de l'arrogance, tout au long de l'Histoire, a été constante mais ses méthodes sont différentes et variables. Il faut agir avec perspicacité et sagesse sur tous les plans, notamment quand il s'agit de combattre l'arrogance. Une réaction perspicace et sage au front de l'arrogance s'avère nécessaire, ainsi qu'une juste conception des caractéristiques, du fonctionnement et des orientations de l'arrogance. Sans une juste conception des spécificités de l'arrogance, il sera impossible d'avoir une planification sage pour la confronter. L'égocentrisme est une des caractéristiques essentielles de l'arrogance. Lorsqu'un pays ou un système international se considère comme le centre du monde et supérieur à tout, des équations dangereuses émergeront dans les relations internationales. S'arroger le droit d'intervenir dans les affaires des autres pays, imposer ses propres valeurs aux autres nations et prétendre à la gouvernance mondiale, sont parmi tant d'autres, des manifestations de l'égoïsme et de l'hégémonie de l'arrogance mondiale. Les hommes d'États américains parlent en maîtres absolus aux peuples du monde et de la région. Le rejet de la justice est un autre signe de l'égoïsme de l'arrogance. La question nucléaire en est un exemple manifeste. Tout individu ou tout pays qui est pour la logique s'incline devant la vérité, mais l'arrogance rejette les arguments justes et les droits inaliénables d'autrui, et n'agit que pour bafouer ces droits. Commettre toute sorte de crimes contre les nations est une autre caractéristique de l'arrogance. Le front de l'hégémonie ne reconnaît aucune valeur aux hommes et aux peuples qui refusent de se plier devant lui, et s'autorise toutes sortes de crime et d'exactions à leur encontre », a-t-il dit.
Parmi les exemples innombrables, le Guide suprême a évoqué l'attitude dégoutante des arrogants envers les Amérindiens, les sévices des Britanniques aux aborigènes d'Australie et l'esclavage des noirs aux États-Unis. Le recours à la bombe atomique au Japon, un autre exemple des crimes de l'Arrogance, a été cité par le Guide suprême dans son discours : « Dans le monde, la bombe atomique a été employée à deux reprises par les Américains contre les Japonais. « Oubliant » ce crime, ils se conduisent en parrain de la question nucléaire dans le monde entier », a déclaré le Guide suprême qui a ensuite rappelé le massacre des populations au Vietnam, en Irak, au Pakistan et en Afghanistan, et les tortures à Guantanamo et Abou Ghoraïb qui resteront à jamais dans la mémoire des peuples.
Le Guide suprême a fait allusion également à l'hypocrisie et à la duperie de l'arrogance en ces termes : « Déguiser le crime en service rendu aux populations est monnaie courante chez les arrogants. Les Américains ont dit que si 200 personnes n'avaient pas été tuées à Hiroshima et à Nagasaki lors du bombardement atomique, la Seconde Guerre Mondiale n'aurait pas fini et l'humanité aurait dû sacrifier encore deux millions de personnes ! Par conséquent, en attaquant le Japon, les États-Unis ont rendu un grand service à l'humanité alors que selon les documents concernant les mois qui précédèrent le crime atomique des États-Unis au Japon, Hitler c'est-à-dire l'élément principal de la Seconde Guerre, s'était suicidé, Mussolini autre élément de cette guerre mondiale, avait été arrêté et les Japonais avaient annoncé, deux mois avant, qu'ils étaient prêts à se résigner.
Quelle était donc la raison véritable de cette attaque atomique américaine contre le Japon ? »
Le Guide suprême a lui-même répondu à cette question en disant : « La réalité est que les Américains voulaient tester leur nouvelle arme, la bombe atomique, sur le terrain. Ils l'ont fait et ont massacré les populations civiles d'Hiroshima et de Nagasaki mais dans leur propagande, ils ont présenté ce crime comme un service rendu à l'humanité ».
Quant à l'attitude hypocrite au sujet d'un recours à l'arme chimique en Syrie, le Guide suprême y a vu un autre exemple des mensonges de l'arrogance et a déclaré : « le Président américain et d'autres responsables de l'administration américaine n'ont eu de cesse de présenter le recours à l'arme chimique comme « leur ligne rouge » alors que ce même régime américain ne s'est non seulement pas opposé aux attaques chimiques de Saddam contre la nation iranienne, mais a mis au moins, 500 tonnes de produits chimiques très dangereux à sa disposition que le dictateur de Bagdad a utilisés pour produire du gaz moutarde qu'il a employé contre les vaillants combattants iraniens qui défendaient leur pays ».
L'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Le massacre d'environs 300 passagers de l'airbus iranien dans une attaque du porte-avion américain et le soutien et la fourniture à Saddam des renseignements dont il avait besoin, ont été d'autres crimes du régime américain, sans compter le bellicisme et le divisionnisme qui sont d'autres spécifiques de l'arrogance ».
Dans une autre partie de son discours, faisant allusion à la confrontation éternelle du front des justes et de celui de l'Arrogance, le Guide suprême a demandé quelle était la véritable raison des complots de l'arrogance contre la République islamique d'Iran.
En réponse, le Guide suprême s'est référé à la genèse de la Révolution islamique en disant : « La révolution de la grande nation iranienne et le régime choisi par ce peuple se sont formés essentiellement en protestation contre l'arrogance et ses éléments. Par conséquent, l'arrogance dont nous avons évoqué les caractéristiques, ne pourra jamais tolérer un tel système à moins qu'elle n'ait plus aucun espoir de le vaincre ».
Faisant allusion à l'hostilité de tous les Présidents américains depuis l'avènement de la Révolution, l'Ayatollah Khamenei a précisé : « Les provocations ethniques, la préparation d'un coup d'État, l'incitation de Saddam à déclencher une guerre et les aides illimitées à son régime, les sanctions et les pressions de toutes sortes, sont tous des signes de l'animosité constante des États-Unis contre une nation qui a commencé, il y a 35 ans, un mouvement indépendant dans un point névralgique de l'Asie de l'ouest, et qui a en dépit de ces animosités, continué son chemin et sa croissance, et est devenue un modèle pour les peuples de la région ».
L'Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué le rôle de l'actuel Président américain dans la sédition postélectorale de de 2009, en Iran et déclaré : « À cette époque, un des réseaux sociaux qui pouvait aider les séditionnistes devait être restauré mais l'administration américaine a empêché la fermeture de ce réseau s'imaginant que Twitter ou Facebook parviendraient à renverser le régime islamique ».
L'Ayatollah Khamenei a vu dans les sanctions, une autre méthode de l'ennemi pour faire fléchir le peuple iranien.
« Leur problèmes c'est qu'ils n'ont pas encore une juste conception de la nation iranienne, de sa foi et de sa solidarité, et qu'ils ne tirent pas leçon de leurs erreurs et de leurs échecs d'antan. Tous nos succès et les échecs de l'arrogance montrent que l'autorité et la résistance sont l'unique solution contre la malveillance de l'ennemi et pour le faire reculer, et la nation iranienne en est bien consciente », a fait remarquer le Guide suprême en référence aux 35 années de résistance du peuple iranien et du régime islamique.
L'Ayatollah Khamenei a consacré une partie de son discours à la question nucléaire : « J'insiste sur le soutien au gouvernement et aux responsables chargés de mener les négociations, car défendre tous les gouvernements relève de mon devoir. J'ai moi-même assumé pendant de longues années, des responsabilités exécutives et je suis conscient de la difficulté du travail exécutif. Je sais que les responsables ont besoin d'être aidés et soutenus. Par conséquent, mon soutien au gouvernement et aux responsables restera indéfectible », a affirmé le Guide suprême soulignant toutefois : « Bien entendu, j'insiste aussi sur la préservation des droits du peuple iranien et de ses droits nucléaire. J'insiste et je souligne qu'il ne faut pas reculer même d'un iota, sur ces droits. Je n'interviendrai pas dans les détails des négociations mais je rappelle qu'il y a des lignes rouges qui doivent être respectés par les responsables qui ne doivent pas se laisser intimider par les menaces de l'ennemi. L'acharnement des États-Unis contre le peuple iranien vient d'une rancune très profonde et ils s'imaginent que par ces pressions, ils pourront faire fléchir la nation iranienne mais ils sont dans l'illusion car le peuple iranien ne pliera devant personne. Grâce à la mansuétude divine, la nation iranienne transformera ces pressions en occasions de progrès ».
Faisant allusion à certains points faibles dans les prises de décision et les planifications économiques, et aux illusions de l'ennemi qui s'imagine pouvoir profiter de ces points faibles pour s'infiltrer dans le pays, l'Ayatollah Khamenei a déclaré : « Contrairement à ce que pense l'ennemi, ces pressions sont une occasion pour éliminer nos points faibles. Les sanctions ne seront pas efficaces. Les Américains eux-mêmes, le reconnaissent, car ils ont toujours eu recours parallèlement aux sanctions, à des menaces militaires. Ce qui montre que les sanctions n'ont pas réalisé leurs objectifs. La menace militaire que le Président américain et d'autres responsables de son administration ne cessent de brandir est un geste dégoûtant et abject ».
L'Ayatollah Khamenei a souligné : « Le Président américain et les autres responsables de Washington feraient mieux de penser à leur économie en lambeaux et à leurs dettes, et à éviter un Shutdown de deux semaines, au lieu de menacer le peuple iranien. La nation iranienne respecte tous les peuples du monde mais sa réaction à l'ennemi lui fera regretter toute hostilité et sa réponse sera si cinglante qu'il ne l'oubliera jamais. Le fait que les responsables américains considèrent comme leur devoir de plaire au réseau du capitalisme sioniste est déshonorant et avilissant. Le régime sioniste est condamné à disparaitre car ce misérable régime est né de l'injustice et de l'oppression, et aucune chose imposée ne peut durer».
Le Guide suprême a qualifié de « regrettables » les flatteries de certaines chancelleries européennes à l'adresse des sionistes, ajoutant : « Malheureusement, depuis l'Europe, certains se précipitent auprès des dirigeants sionistes (qu'il est dommage de qualifier d‘êtres humains) pour les flatter, humiliant ainsi leur propre nation» (référence à la visite de François Hollande). À une époque, la nation française jouissait d'un grand prestige politique dans le monde grâce à son Président qui avait su se dresser devant le Royaume-Uni et les États-Unis, tandis qu'aujourd'hui les hommes d'État français font des courbettes non seulement devant les États-Unis mais aussi devant le régime funeste et immonde des sionistes, faisant honte à la nation française qui devra y remédier elle-même ».
Dans une autre partie de son discours, le Guide suprême a évoqué la vocation véritable du Bassidj qui est une présence du peuple sur toutes les scènes. « Il s'agit d'un principe indéniable. Là où le peuple est présent dans l'unité et la solidarité, la victoire sera certaine. Le Bassidj a passé avec succès, différentes épreuves. Quiconque reste fidèle aux valeurs islamiques, et manifeste un grand respect pour les efforts déployés par le Bassidj et ses sacrifices, est considéré comme un volontaire du Bassidj, qu'il soit ou non membre du Bassidj. Les compétences du Bassidj ont été très efficaces sur différentes scènes et doivent se renforcer de manière permanente», a-t-il dit.
Le Guide suprême a également estimé que le respect de nos différents devoirs favorise la croissance et la progression permanente du Bassidj. « Renforcer en soi les vertus de la patience, de la générosité et de la modestie, et développer nos capacités, aideront le Bassidj à jouer son rôle dans la réalisation des objectifs du pays. Grâce à ces qualités, le Bassidj pourra contribuer à la stabilité du régime, à son autorité et à sa gloire, et Dieu merci, ce sera le cas», a affirmé le Guide suprême.
Au terme de ses propos, le Guide suprême s'est adressé aux jeunes en disant : « certes, l'avenir prometteur et clair du pays et du régime vous appartient. Vous les jeunes, vous pouvez conduire le pays et la nation vers le summum de la gloire et jeter les bases du modèle par excellence de civilisation moderne et islamique. Pour remplir ces devoirs si lourds, les jeunes doivent renforcer la place de la religion, leur vertu, leur morale, leur pureté de l'âme, leur science, leur dynamisme, leur probité et les services sociaux et faire du sport ».
Dans la première partie de son discours, qualifiant les forces du Bassidj de « symbole de la grandeur de la nation et de la puissance intérieure du pays », l'Ayatollah Khamenei a indiqué : « Vous êtes l'espoir et l'objet de la confiance des amis du pays et de la crainte des ennemis du régime islamique».
Le Guide Suprême de la Révolution Islamique a estimé que la coïncidence entre la semaine du Bassidj (mobilisation des déshérités) et l'anniversaire du mouvement héroïque de l'honorable Zeynab (SA) était un événement béni et ajouté : « L'épopée de l'honorable Zeynab (SA) complète l'épopée d'Achoura dont elle a assuré la survie et la protection». Le Guide Suprême de la Révolution Islamique a souligné que la fidélité au serment fait à Dieu le Très Haut, et la suivie sincère du chemin de Dieu étaient très importants précisant : « L'abandon de ses positions et le retrait sont des choses sur au sujet desquelles le Coran nous met en garde. Dans une guerre militaire, politique ou économique, et sur tous les champs de bataille, il faut se tenir face à l'ennemi. Il faut que votre volonté domine celle de l'ennemi et que votre détermination sorte victorieuse, et cela est possible. »
Dans une autre partie de son discours, le Guide suprême a fait allusion à l'expression « souplesse héroïque » qu'il avait employée il y a quelque temps disant : « Certains ont interprété cette expression par un renoncement aux principes et aux idéaux du régime islamique. Certains ennemis ont prétendu que le régime islamique avait reculé sur ses principes. De telles lectures sont fausses et sont une interprétation erronée de cette expression. La « souplesse héroïque » signifie une manœuvre habile et le recours à des méthodes variées pour parvenir aux objectifs et aux idéaux du régime islamique ».
Faisant allusion aux différents objectifs du régime islamique pour progresser et assurer les bases de la grandiose civilisation islamique, le leader de la Révolution a souligné : « Ces objectifs se réaliseront étape par étape. Les guides, les intellectuels et les responsables démarqueront ces étapes vers un mouvement collectif. C'est ce système correct de mouvement rationnel pour le progrès du régime islamique que doivent avoir à l'esprit tous les militants politiques et les hauts responsables du pays ainsi que les militant du Bassidj ».
L'Ayatollah Khamenei a ensuite posé quelques questions à ce propos :
« Est-ce que l'insistance du régime islamique sur le progrès est une forme de bellicisme ? Est-ce que le régime islamique veut mettre au défi tous les peuples et tous les États comme le prétendent certains ennemis du peuple iranien à la bouche funeste et immonde d'un chien enragé dans la région comme le régime sioniste ?
De telles prétentions de la part de l'ennemi sont aux antipodes de la vision et de la conduite islamiques, car l'objectif du régime islamique, conformément aux enseignements de l'Islam, du Coran, du prophète de Dieu et des imams infaillibles, consiste à se comporter avec équité, magnanimité et affabilité envers tous les peuples.
Les véritables menaces sont les forces du mal dans le monde dont font partie le régime illégal d'Israël et ses supporters. Le régime islamique a toujours souhaité servir tous les hommes et avoir des relations amicales avec tous les peuples. Le régime islamique n'a aucune inimité à l' encontre du peuple américain malgré la conduite arrogante, hostile, malveillante et rancunière de l'administration américaine vis-à-vis du peuple iranien et du régime islamique. L'arrogance mondiale à laquelle est confronté le régime islamique, est aux antipodes du régime islamique».
Après avoir mis l'accent sur cette réalité, l'Ayatollah Khamenei a présenté les caractéristiques historiques de l'Arrogance et ses manifestations à l'époque contemporaine. « L'ossature de l'arrogance, tout au long de l'Histoire, a été constante mais ses méthodes sont différentes et variables. Il faut agir avec perspicacité et sagesse sur tous les plans, notamment quand il s'agit de combattre l'arrogance. Une réaction perspicace et sage au front de l'arrogance s'avère nécessaire, ainsi qu'une juste conception des caractéristiques, du fonctionnement et des orientations de l'arrogance. Sans une juste conception des spécificités de l'arrogance, il sera impossible d'avoir une planification sage pour la confronter. L'égocentrisme est une des caractéristiques essentielles de l'arrogance. Lorsqu'un pays ou un système international se considère comme le centre du monde et supérieur à tout, des équations dangereuses émergeront dans les relations internationales. S'arroger le droit d'intervenir dans les affaires des autres pays, imposer ses propres valeurs aux autres nations et prétendre à la gouvernance mondiale, sont parmi tant d'autres, des manifestations de l'égoïsme et de l'hégémonie de l'arrogance mondiale. Les hommes d'États américains parlent en maîtres absolus aux peuples du monde et de la région. Le rejet de la justice est un autre signe de l'égoïsme de l'arrogance. La question nucléaire en est un exemple manifeste. Tout individu ou tout pays qui est pour la logique s'incline devant la vérité, mais l'arrogance rejette les arguments justes et les droits inaliénables d'autrui, et n'agit que pour bafouer ces droits. Commettre toute sorte de crimes contre les nations est une autre caractéristique de l'arrogance. Le front de l'hégémonie ne reconnaît aucune valeur aux hommes et aux peuples qui refusent de se plier devant lui, et s'autorise toutes sortes de crime et d'exactions à leur encontre », a-t-il dit.
Parmi les exemples innombrables, le Guide suprême a évoqué l'attitude dégoutante des arrogants envers les Amérindiens, les sévices des Britanniques aux aborigènes d'Australie et l'esclavage des noirs aux États-Unis. Le recours à la bombe atomique au Japon, un autre exemple des crimes de l'Arrogance, a été cité par le Guide suprême dans son discours : « Dans le monde, la bombe atomique a été employée à deux reprises par les Américains contre les Japonais. « Oubliant » ce crime, ils se conduisent en parrain de la question nucléaire dans le monde entier », a déclaré le Guide suprême qui a ensuite rappelé le massacre des populations au Vietnam, en Irak, au Pakistan et en Afghanistan, et les tortures à Guantanamo et Abou Ghoraïb qui resteront à jamais dans la mémoire des peuples.
Le Guide suprême a fait allusion également à l'hypocrisie et à la duperie de l'arrogance en ces termes : « Déguiser le crime en service rendu aux populations est monnaie courante chez les arrogants. Les Américains ont dit que si 200 personnes n'avaient pas été tuées à Hiroshima et à Nagasaki lors du bombardement atomique, la Seconde Guerre Mondiale n'aurait pas fini et l'humanité aurait dû sacrifier encore deux millions de personnes ! Par conséquent, en attaquant le Japon, les États-Unis ont rendu un grand service à l'humanité alors que selon les documents concernant les mois qui précédèrent le crime atomique des États-Unis au Japon, Hitler c'est-à-dire l'élément principal de la Seconde Guerre, s'était suicidé, Mussolini autre élément de cette guerre mondiale, avait été arrêté et les Japonais avaient annoncé, deux mois avant, qu'ils étaient prêts à se résigner.
Quelle était donc la raison véritable de cette attaque atomique américaine contre le Japon ? »
Le Guide suprême a lui-même répondu à cette question en disant : « La réalité est que les Américains voulaient tester leur nouvelle arme, la bombe atomique, sur le terrain. Ils l'ont fait et ont massacré les populations civiles d'Hiroshima et de Nagasaki mais dans leur propagande, ils ont présenté ce crime comme un service rendu à l'humanité ».
Quant à l'attitude hypocrite au sujet d'un recours à l'arme chimique en Syrie, le Guide suprême y a vu un autre exemple des mensonges de l'arrogance et a déclaré : « le Président américain et d'autres responsables de l'administration américaine n'ont eu de cesse de présenter le recours à l'arme chimique comme « leur ligne rouge » alors que ce même régime américain ne s'est non seulement pas opposé aux attaques chimiques de Saddam contre la nation iranienne, mais a mis au moins, 500 tonnes de produits chimiques très dangereux à sa disposition que le dictateur de Bagdad a utilisés pour produire du gaz moutarde qu'il a employé contre les vaillants combattants iraniens qui défendaient leur pays ».
L'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Le massacre d'environs 300 passagers de l'airbus iranien dans une attaque du porte-avion américain et le soutien et la fourniture à Saddam des renseignements dont il avait besoin, ont été d'autres crimes du régime américain, sans compter le bellicisme et le divisionnisme qui sont d'autres spécifiques de l'arrogance ».
Dans une autre partie de son discours, faisant allusion à la confrontation éternelle du front des justes et de celui de l'Arrogance, le Guide suprême a demandé quelle était la véritable raison des complots de l'arrogance contre la République islamique d'Iran.
En réponse, le Guide suprême s'est référé à la genèse de la Révolution islamique en disant : « La révolution de la grande nation iranienne et le régime choisi par ce peuple se sont formés essentiellement en protestation contre l'arrogance et ses éléments. Par conséquent, l'arrogance dont nous avons évoqué les caractéristiques, ne pourra jamais tolérer un tel système à moins qu'elle n'ait plus aucun espoir de le vaincre ».
Faisant allusion à l'hostilité de tous les Présidents américains depuis l'avènement de la Révolution, l'Ayatollah Khamenei a précisé : « Les provocations ethniques, la préparation d'un coup d'État, l'incitation de Saddam à déclencher une guerre et les aides illimitées à son régime, les sanctions et les pressions de toutes sortes, sont tous des signes de l'animosité constante des États-Unis contre une nation qui a commencé, il y a 35 ans, un mouvement indépendant dans un point névralgique de l'Asie de l'ouest, et qui a en dépit de ces animosités, continué son chemin et sa croissance, et est devenue un modèle pour les peuples de la région ».
L'Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué le rôle de l'actuel Président américain dans la sédition postélectorale de de 2009, en Iran et déclaré : « À cette époque, un des réseaux sociaux qui pouvait aider les séditionnistes devait être restauré mais l'administration américaine a empêché la fermeture de ce réseau s'imaginant que Twitter ou Facebook parviendraient à renverser le régime islamique ».
L'Ayatollah Khamenei a vu dans les sanctions, une autre méthode de l'ennemi pour faire fléchir le peuple iranien.
« Leur problèmes c'est qu'ils n'ont pas encore une juste conception de la nation iranienne, de sa foi et de sa solidarité, et qu'ils ne tirent pas leçon de leurs erreurs et de leurs échecs d'antan. Tous nos succès et les échecs de l'arrogance montrent que l'autorité et la résistance sont l'unique solution contre la malveillance de l'ennemi et pour le faire reculer, et la nation iranienne en est bien consciente », a fait remarquer le Guide suprême en référence aux 35 années de résistance du peuple iranien et du régime islamique.
L'Ayatollah Khamenei a consacré une partie de son discours à la question nucléaire : « J'insiste sur le soutien au gouvernement et aux responsables chargés de mener les négociations, car défendre tous les gouvernements relève de mon devoir. J'ai moi-même assumé pendant de longues années, des responsabilités exécutives et je suis conscient de la difficulté du travail exécutif. Je sais que les responsables ont besoin d'être aidés et soutenus. Par conséquent, mon soutien au gouvernement et aux responsables restera indéfectible », a affirmé le Guide suprême soulignant toutefois : « Bien entendu, j'insiste aussi sur la préservation des droits du peuple iranien et de ses droits nucléaire. J'insiste et je souligne qu'il ne faut pas reculer même d'un iota, sur ces droits. Je n'interviendrai pas dans les détails des négociations mais je rappelle qu'il y a des lignes rouges qui doivent être respectés par les responsables qui ne doivent pas se laisser intimider par les menaces de l'ennemi. L'acharnement des États-Unis contre le peuple iranien vient d'une rancune très profonde et ils s'imaginent que par ces pressions, ils pourront faire fléchir la nation iranienne mais ils sont dans l'illusion car le peuple iranien ne pliera devant personne. Grâce à la mansuétude divine, la nation iranienne transformera ces pressions en occasions de progrès ».
Faisant allusion à certains points faibles dans les prises de décision et les planifications économiques, et aux illusions de l'ennemi qui s'imagine pouvoir profiter de ces points faibles pour s'infiltrer dans le pays, l'Ayatollah Khamenei a déclaré : « Contrairement à ce que pense l'ennemi, ces pressions sont une occasion pour éliminer nos points faibles. Les sanctions ne seront pas efficaces. Les Américains eux-mêmes, le reconnaissent, car ils ont toujours eu recours parallèlement aux sanctions, à des menaces militaires. Ce qui montre que les sanctions n'ont pas réalisé leurs objectifs. La menace militaire que le Président américain et d'autres responsables de son administration ne cessent de brandir est un geste dégoûtant et abject ».
L'Ayatollah Khamenei a souligné : « Le Président américain et les autres responsables de Washington feraient mieux de penser à leur économie en lambeaux et à leurs dettes, et à éviter un Shutdown de deux semaines, au lieu de menacer le peuple iranien. La nation iranienne respecte tous les peuples du monde mais sa réaction à l'ennemi lui fera regretter toute hostilité et sa réponse sera si cinglante qu'il ne l'oubliera jamais. Le fait que les responsables américains considèrent comme leur devoir de plaire au réseau du capitalisme sioniste est déshonorant et avilissant. Le régime sioniste est condamné à disparaitre car ce misérable régime est né de l'injustice et de l'oppression, et aucune chose imposée ne peut durer».
Le Guide suprême a qualifié de « regrettables » les flatteries de certaines chancelleries européennes à l'adresse des sionistes, ajoutant : « Malheureusement, depuis l'Europe, certains se précipitent auprès des dirigeants sionistes (qu'il est dommage de qualifier d‘êtres humains) pour les flatter, humiliant ainsi leur propre nation» (référence à la visite de François Hollande). À une époque, la nation française jouissait d'un grand prestige politique dans le monde grâce à son Président qui avait su se dresser devant le Royaume-Uni et les États-Unis, tandis qu'aujourd'hui les hommes d'État français font des courbettes non seulement devant les États-Unis mais aussi devant le régime funeste et immonde des sionistes, faisant honte à la nation française qui devra y remédier elle-même ».
Dans une autre partie de son discours, le Guide suprême a évoqué la vocation véritable du Bassidj qui est une présence du peuple sur toutes les scènes. « Il s'agit d'un principe indéniable. Là où le peuple est présent dans l'unité et la solidarité, la victoire sera certaine. Le Bassidj a passé avec succès, différentes épreuves. Quiconque reste fidèle aux valeurs islamiques, et manifeste un grand respect pour les efforts déployés par le Bassidj et ses sacrifices, est considéré comme un volontaire du Bassidj, qu'il soit ou non membre du Bassidj. Les compétences du Bassidj ont été très efficaces sur différentes scènes et doivent se renforcer de manière permanente», a-t-il dit.
Le Guide suprême a également estimé que le respect de nos différents devoirs favorise la croissance et la progression permanente du Bassidj. « Renforcer en soi les vertus de la patience, de la générosité et de la modestie, et développer nos capacités, aideront le Bassidj à jouer son rôle dans la réalisation des objectifs du pays. Grâce à ces qualités, le Bassidj pourra contribuer à la stabilité du régime, à son autorité et à sa gloire, et Dieu merci, ce sera le cas», a affirmé le Guide suprême.
Au terme de ses propos, le Guide suprême s'est adressé aux jeunes en disant : « certes, l'avenir prometteur et clair du pays et du régime vous appartient. Vous les jeunes, vous pouvez conduire le pays et la nation vers le summum de la gloire et jeter les bases du modèle par excellence de civilisation moderne et islamique. Pour remplir ces devoirs si lourds, les jeunes doivent renforcer la place de la religion, leur vertu, leur morale, leur pureté de l'âme, leur science, leur dynamisme, leur probité et les services sociaux et faire du sport ».