Dénonçant certaines critiques à l'intérieur et à l'extérieur de l'Iran qui prétendent que les élections sont «organisées» ou «illégitime», l'Ayatollah Khamenei a signalé : « Dans quelle autre partie du monde, à part notre pays, différents candidats, célèbres ou pas, sont-ils autorisés à présenter leur propagande, de manière égale, dans les médias et la radiotélévision nationale ? Aux États-Unis et dans les pays impérialistes, si les candidats à la présidentielles ne sont pas membre des deux ou trois partis politiques dominants et si les réseaux de richesses et de pouvoir ainsi que les réseaux sionistes ne les soutiennent pas, ils n'ont aucun moyen pour se faire connaître. La loi est la seule référence et le vrai fil conducteur dans le processus électoral en Iran. La seule chose qui domine le processus des élections, est la loi, en vertu de laquelle certains peuvent y participer et certains autres non. De plus, ceux qui définissent la compétence des candidats sont eux-mêmes désignés par la loi » a souligné Guide Suprême de la révolution islamique.
Le Guide Suprême de la Révolution Islamique a affirmé, le mardi 4 juin 2013, lors de la cérémonie de commémoration du 24ème anniversaire du décès du Fondateur de la République islamique d'Iran, l'imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis), que la foi de l'Imam en Dieu, au peuple et en lui-même, avait assuré la victoire de la Révolution islamique, sa survie et ses progrès.
Dans un discours prononcé au mausolée de l'Imam Khomeiny au sud de Téhéran, l'Ayatollah Khamenei a qualifié le soulèvement du 5 juin 1963 « d'événement très important dans l'Histoire iranienne » et a ajouté : « Après l'arrestation de l'Imam Khomeiny le 3 juin 1963, un immense soulèvement populaire a été lancé à Téhéran, à Qom et dans plusieurs autres villes, pour montrer l'unité entre le peuple et les religieux».
Mettant l'accent sur le fait que c'est l'unité entre le peuple et les oulémas qui a assuré le développement puis la victoire du soulèvement, le Leader de la Révolution Islamique a ajouté : «Chaque fois que le peuple entre en scène soutenu par ses sentiments et sa pensée, il peut poursuivre la lutte et remporter la victoire ».
Faisant allusion à la dureté et la cruauté du régime du Shah, révélées après les événements du 5 juin 1963, l'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Un point important en ce qui concerne ces événements, fut le mutisme des instances internationales qui prétendaient défendre les Droits de l'homme mais n'ont aucunement protesté contre les cruautés du régime du Chah».
oulignant trois convictions chez l'imam Khomeiny, le Guide Suprême de la Révolution islamique a estimé que la foi en Dieu, au peuple et en soi-même s'étaient incarnées pleinement chez l'Imam Khomeiny dans ses prises de décision et dans ses actions soulignant : « L'Imam Khomeiny parlait au peuple avec le cœur et le peuple lui répondait du fond du cœur. Le peuple est donc descendu dans la rue, a résisté et le mouvement s'est graduellement dirigé vers la victoire».
Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que l'Imam Khomeiny avait appris au peuple iranien le vrai sens de la phrase « Nous pouvons». « Dans ses paroles et ses actions, l'Imam Khomeiny a donné cette grande leçon au peuple. Pendant un siècle l'ennemi avait essayé de faire croire au peuple qu'il souffrait d'une incapacité dans tous les domaines, tandis que le fondateur de la République islamique d'Iran a privé les superpuissances de cette arme et redonné au peuple sa confiance en soi », a-t-il dit.
Faisant allusion au courage de l'imam face au régime despotique du Shah, pendant la Révolution et la Défense Sacrée, et face aux arrogants mondiaux, l'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Le courage, la fermeté et la confiance en soi dont l'Imam faisait preuve dans ses discours, dans ses décisions et dans ses actions, ont été transmis peu à peu au peuple, faisant de ce dernier un exemple de résistance et de perspicacité. Grâce à cette confiance en soi et ce courage, l'Imam n'a jamais ressenti jusqu'aux derniers jours de sa vie bénie, la moindre dépression ni le moindre doute, et n'a jamais reculé au point que ses positions et ses propos aux dernières années de sa vie, étaient encore plus révolutionnaires et plus solides qu'auparavant ».
Décrivant les résultants de la foi du peuple iranien au slogan de l'imam Khomeiny sur ses capacités, Son Éminence a expliqué : « Le peuple iranien a rejeté grâce à sa confiance en soi, son espoir et sa confiance en Dieu, le désespoir qui régnait sous le régime du Shah dans différents domaines, et est devenu un symbole de fierté et de progrès ».
Faisant allusion aux progrès enregistrés dans les domaines scientifiques, médicaux, de reconstruction et d'enseignement supérieur, qui sont les grands acquis de l'immense mouvement lancé par l'Imam Khomeiny, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a ajouté : « Ce long chemin glorieux a été parcouru grâce aux trois convictions de l'Imam et le peuple iranien est en mesure d'accélérer le pas pour atteindre le sommet ».
e Guide Suprême de la Révolution Islamique a précisé : « Les principes de l'Imam Khomeiny qui ont été exposés dans ses discours et son Testament, sont les principes qui ont fait d'un peuple arriéré et dépendant, un peuple progressiste, fier et indépendant. La résistance face aux politiques interventionnistes et hégémonistes, la fraternité entre les nations musulmanes, les relations équilibrées avec tous les pays sauf les pays qui ont démontré leur hostilité envers le peuple iranien, la lutte contre les sionistes, la lutte pour la libération de la Palestine, le soutien aux opprimés et le combat contre les oppresseurs comptent parmi les principes de l'Imam Khomeiny en matière de politique étrangère ainsi que le rejet de la culture corrompue occidentale, des attitudes rétrogrades et fanatiques, de l'hypocrisie en religion, la défense catégorique de l'éthique et des lois islamiques, et la lutte contre la propagation de la perversion et la corruption dans la société».
Quant au domaine économique, le Guide suprême a énuméré des principes comme l'appui à l'économie nationale et à l'autosuffisance, la justice économique en matière de production et de distribution des biens nationaux, le soutien aux couches défavorisées, la lutte contre la culture matérialiste, le respect de la propriété, de l'investissement et du travail individuel, le rejet de l'hégémonie économique des centres et des pouvoirs internationaux, ainsi que l'autonomie dans la gestion de l'économie nationale».
Dans une autre partie de son discours, le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué l'importance de la présidentielle du 14 juin en Iran.
L'Ayatollah Khamenei a fait remarquer que la question la plus importante aux élections était la participation massive et enthousiaste et que les élections étaient le signe de la foi au régime islamique. « Tout vote que le peuple donne en faveur de chacun des huit candidats est en premier lieu un vote à la République islamique d'Iran et un vote de confiance au mécanisme des élections. Les ennemis souhaitent soit un faible taux de participation aux élections soit l'émergence d'une sédition postélectorale.»
Dénonçant certaines critiques à l'intérieur et à l'extérieur de l'Iran qui prétendent que les élections sont «organisées» ou «illégitime», il a signalé : « Dans quelle autre partie du monde, à part notre pays, différents candidats, célèbres ou pas, sont-ils autorisés à présenter leur propagande, de manière égale, dans les médias et la radiotélévision nationale ? Aux États-Unis et dans les pays impérialistes, si les candidats à la présidentielles ne sont pas membre des deux ou trois partis politiques dominants et si les réseaux de richesses et de pouvoir ainsi que les réseaux sionistes ne les soutiennent pas, ils n'ont aucun moyen pour se faire connaître. La loi est la seule référence et le vrai fil conducteur dans le processus électoral en Iran. La seule chose qui domine le processus des élections, est la loi, en vertu de laquelle certains peuvent y participer et certains autres non. De plus, ceux qui définissent la compétence des candidats sont eux-mêmes désignés par la loi » a souligné Guide Suprême de la révolution islamique.
Il a demandé aux huit candidats à la Présidence d'éviter de présenter un tableau noir de la situation générale du pays dans leurs critiques des précédents gouvernements. «Vous avez pleinement le droit de critiquer les faiblesses mais évitez que cela finisse par nier tous les grands services que les précédents gouvernements ont rendus à la nation. Les candidats ne doivent pas faire de promesses qu'ils ne pourront pas remplir. Parlez de telle manière que l'année prochaine, quand vous écouterez l'enregistrement de vos promesses, vous n'aurez pas honte de vous-mêmes et ne serez pas obligés d'accuser tel ou tel de vos lacunes et de vos faiblesses. Bien que les médias étrangers, par rancœur et partialité, essayent d'attribuer mes critiques à certains candidats particuliers, je déclare ici que ces propos ne sont pas adressé à un ou quelques-uns des candidats à la présidentielle, mais à tous les chers candidats», a-t-il dit.
Commentant les problèmes économiques du pays et le rôle du prochain Président d'Iran, l'Ayatollah Khamenei a déclaré: « L'espoir de la nation et de nous tous, est que la personne élue par le peuple au scrutin du 14 juin, puisse résoudre les problèmes économiques mais il ne faut pas faire des promesses irréalisables.
Faisant allusion aux larges prérogatives prévues par la Constitution pour le Président, l'Ayatollah Khamenei a déclaré : « la seule restriction imposée au Président est le cadre fixé par la loi, cependant la loi ne restreint pas mais dirige et indique la voie juste à suivre. La nation iranienne, avec sa participation massive et sa détermination, donnera une réponse ferme et écrasante aux complots des ennemis ».