A l'occasion du bienheureux anniversaire de la naissance de la vénérable Fatemeh - Bénie soit-elle- fille du Prophète de l'Islam (SAWA), et de l'anniversaire de l'Imam Khomeiny, fondateur de la République Islamique d'Iran, lors d'une audience accordée aux poètes spécialisés dans la louange des membres de la famille prophétique (AS), l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a décrit la personnalité de la femme dans la vision de l'Islam et le devoir des poètes dans la transmission des enseignements islamiques.
Lors de cette rencontre organisée à l'occasion de la Journée nationale de la femme et de la fête des mères, l'Ayatollah Khamenei a critiqué la vision occidentale sur la femme et souligné que la vision de l'Islam et du noble Coran sur les droits individuels et sociaux de la femme et de l'homme, était la vision la plus logique, la plus digne et la plus compétente.
Le Guide suprême a déclaré : « Les poètes spécialisés dans le domaine religieux doivent susciter des émotions et les orienter ensuite vers une réflexion. C'est cette combinaison d'émotions et de réflexion qui a dans l'Histoire, permis de préserver la spiritualité, la religion et la morale. Les poèmes doivent approfondir dans les cœurs, la spiritualité, la religion et de la morale».
Le Leader de la Révolution a mis en relief l'impact profond et déterminant d'une récitation appropriée de ces poèmes dans la transmission des enseignements religieux et s'adressant aux poètes présents, a souligné : « Vous devez profiter de cette occasion qui vous est offerte et éviter des poèmes qui manquent de contenu ou ont des erreurs, il faut aussi éviter des représentations qui sortent des cadres fixés par la charia. Pendant la défense sacrée, les poètes ont prêté attention aux besoins du pays et ont soutenu cette épopée et ce djihad, grâce à des œuvres inoubliables », a-t-il ajouté. Une erreur dans ce domaine consiste à utiliser cet art pour créer des discordes et exacerber les divergences religieuses. C'est une attitude qui est contraire à nos intérêts et à leur époque, les saints Imams (AS) ont empêché ce genre de comportement ».
Dans une autre partie de son discours, le leader de la Révolution a déclaré : «Durant cette année baptisée «L'Année de l'épopée politique et économique», ce mouvement qui ne peut pas être défini par des règlements et des ordres administratifs, doit venir des cœurs et être soutenu par la foi et la raison. Bien entendu cette épopée ne sera pas possible si les gens sont découragés, paresseux ou invités à se retirer de la scène. Le mouvement constant de djihad dont tout pays ou civilisation a besoin pour réaliser des progrès, exige dynamisme, enthousiasme et espoir, le rôle des poètes et des animateurs de cérémonies religieuses est très important pour augmenter la connaissance et encourager la sagesse, l'espérance et une ferme conviction. Plus les poètes seront vertueux et honnêtes dans leurs convictions, plus leur parole aura d'influence sur les cœurs et les connaissances du public ».
À propos de la femme, l'Ayatollah Khamenei a critiqué les politiques de l'Occident envers la femme avant de préciser : « Ce que la civilisation matérialiste de l'Occident a fait au sujet de la femme est un péché impardonnable qui aura des conséquences irréparables. Cette société encourage l'exhibitionnisme et les plaisirs (illicites) des hommes, et porte atteinte à la dignité des femmes. Tout ceci sous une apparence de défense des libertés accompagnée d'une condamnation de tout ce qui s'y oppose qui est présenté comme une forme d'esclavage. Cette vision de la femme détruit l'institution familiale et sera à l'origine de graves problèmes sociaux. La société occidentale avec les lois repoussantes qu'elle promulgue dans le domaine sexuel, est condamnée, qu'elle le veuille ou non, à l'échec et au déclin. Le déclin et la montée des civilisations exigent un processus qui s'est déclenché en Occident. Le regard que portent l'islam et le Noble Coran sur les droits sociaux et individuels de la femme et de l'homme, relève de la logique et du respect, et est le plus compétent. En islam, il n'y a pas de différences entre les hommes et les femmes au niveau de l'évolution spirituelle et des droits sociaux et individuels. Les deux genres ont des avantages différents en fonction de leurs différences naturelles».
A la fin de ses propos, Son Éminence a fait remarquer que s'occuper du foyer familial et des enfants était un combat et un art que les femmes possèdent grâce à leur patience et leur amour, et que si cette question était assurée avec sérieux, l'avenir et les progrès de la société seraient aussi assurés.
« Le comportement envers les femmes doit être affectueux et respectueux, accompagné de pudeur et de décence », a conclu le Guide suprême.